AFP.- 20/01/2011 Un haut responsable de l'ONU a indiqué aujourd'hui que le Conseil électoral haïtien devrait annoncer les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle le 31 janvier.
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a retardé le second tour du scrutin, qui devait avoir lieu le 16 janvier, en raison des tensions nées de l'annonce des résultats préliminaires du premier tour début décembre.
"Selon les dernières informations dont nous disposons, le CEP a semble-t-il l'intention d'annoncer les résultats définitifs du premier tour le 31 janvier de manière à organiser le second tour à la mi-février", a indiqué Alain Le Roy, chef des forces de maintien de la paix de l'ONU, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
Des experts de l'Organisation des Etats américains (OEA) ont indiqué que le premier tour avait été entaché de fraudes et que le candidat du président sortant René Préval, Jude Célestin, ne devrait pas figurer au second tour.
Les résultats préliminaires de la présidentielle du 28 novembre avaient provoqué des violences de la part des partisans du chanteur Michel Martelly, arrivé en troisième position et donc exclu du second tour.
Avec 21% des voix, M. Martelly ne comptait que quelques milliers de voix de moins que le candidat du pouvoir Jude Célestin (22%), ce dernier étant donc qualifié pour affronter au second tour une ancienne première dame, Mirlande Manigat, arrivée en tête avec 31% des voix.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/20/97001-20110120FILWWW00751-electionhaiti-1er-tour-connu-le-3101.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 20 janvier 2011
Haïti invité à corriger les résultats de la présidentielle
Les Nations unies et plusieurs pays occidentaux ont demandé jeudi aux autorités haïtiennes de corriger les résultats préliminaires du premier tour de l'élection présidentielle organisé le 28 novembre dernier. La pression s'est accentuée sur le gouvernement et les instances électorales pour qu'ils acceptent le rapport rendu il y a une semaine par les experts de l'Organisation des Etats américains (OEA).
Invoquant d'importantes irrégularités lors du scrutin, ces experts recommandent de disqualifier du second tour le candidat soutenu par le gouvernement, Jude Célestin, un protégé du président sortant René Préval arrivé deuxième derrière Mirlande Manigat, et de le remplacer par le candidat en troisième position, le chanteur populaire Michel Martelly.
"Si le CEP (Conseil électoral provisoire) prend une autre décision, Haïti pourrait bien être confronté à une crise constitutionnelle, avec le risque de désordres considérables et d'insécurité", a déclaré devant le Conseil de sécurité des Nations unies le chef de la mission de paix de l'Onu dans le pays, Alain Le Roy.
Le CEP, a-t-il ajouté, doit "honorer ses engagements et prendre totalement en compte les recommandations du rapport (de l'OEA) afin d'assurer que les résultats de l'élection reflètent vraiment la volonté du peuple haïtien".
Selon Alain Le Roy, le CEP pourrait publier les résultats définitifs du premier tour le 31 janvier et le second tour de la présidentielle aurait lieu à la mi-février. Le mandat de René Préval, qui ne pouvait pas se représenter, arrive à expiration le 7 février.
L'Onu dispose actuellement de plus de 12.000 hommes en Haïti.
L'incertitude politique a encore été aggravée par le retour au pays de l'ancien président Jean-Claude Duvalier, qui vivait en exil après avoir été chassé du pouvoir en 1986.
Duvalier, 59 ans, a été inculpé de corruption et des plaintes ont aussi été déposées contre lui pour violation des droits de l'homme pendant ses quinze années au pouvoir.
Laissé en liberté sous contrôle judiciaire, il a quitté l'hôtel où il résidait depuis son arrivée dimanche dernier pour s'installer dans une résidence privée dont l'adresse est tenue secrète.
Un autre ancien président aujourd'hui en exil, Jean-Bertrand Aristide, a également annoncé son désir de regagner Haïti.
René Préval a émis des réserves "quant à la méthodologie utilisée par les membres de la commission de l'OEA pour parvenir à leurs conclusions", a indiqué la semaine dernière un haut responsable haïtien.
Les résultats préliminaires sont eux-mêmes très contestés par des candidats de l'opposition et ont déclenché des émeutes de rue lors de leur publication en décembre.
Plusieurs gouvernements occidentaux, comme ceux de France, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d'Allemagne, ont appuyé l'appel de l'Onu en faveur des recommandations de l'OEA.
Avec Patrick Worsnip à l'Onu; Guy Kerivel pour le service français
http://www.lexpress.fr/actualites/2/haiti-invite-a-corriger-les-resultats-de-la-presidentielle_954506.html
Invoquant d'importantes irrégularités lors du scrutin, ces experts recommandent de disqualifier du second tour le candidat soutenu par le gouvernement, Jude Célestin, un protégé du président sortant René Préval arrivé deuxième derrière Mirlande Manigat, et de le remplacer par le candidat en troisième position, le chanteur populaire Michel Martelly.
"Si le CEP (Conseil électoral provisoire) prend une autre décision, Haïti pourrait bien être confronté à une crise constitutionnelle, avec le risque de désordres considérables et d'insécurité", a déclaré devant le Conseil de sécurité des Nations unies le chef de la mission de paix de l'Onu dans le pays, Alain Le Roy.
Le CEP, a-t-il ajouté, doit "honorer ses engagements et prendre totalement en compte les recommandations du rapport (de l'OEA) afin d'assurer que les résultats de l'élection reflètent vraiment la volonté du peuple haïtien".
Selon Alain Le Roy, le CEP pourrait publier les résultats définitifs du premier tour le 31 janvier et le second tour de la présidentielle aurait lieu à la mi-février. Le mandat de René Préval, qui ne pouvait pas se représenter, arrive à expiration le 7 février.
L'Onu dispose actuellement de plus de 12.000 hommes en Haïti.
L'incertitude politique a encore été aggravée par le retour au pays de l'ancien président Jean-Claude Duvalier, qui vivait en exil après avoir été chassé du pouvoir en 1986.
Duvalier, 59 ans, a été inculpé de corruption et des plaintes ont aussi été déposées contre lui pour violation des droits de l'homme pendant ses quinze années au pouvoir.
Laissé en liberté sous contrôle judiciaire, il a quitté l'hôtel où il résidait depuis son arrivée dimanche dernier pour s'installer dans une résidence privée dont l'adresse est tenue secrète.
Un autre ancien président aujourd'hui en exil, Jean-Bertrand Aristide, a également annoncé son désir de regagner Haïti.
René Préval a émis des réserves "quant à la méthodologie utilisée par les membres de la commission de l'OEA pour parvenir à leurs conclusions", a indiqué la semaine dernière un haut responsable haïtien.
Les résultats préliminaires sont eux-mêmes très contestés par des candidats de l'opposition et ont déclenché des émeutes de rue lors de leur publication en décembre.
Plusieurs gouvernements occidentaux, comme ceux de France, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d'Allemagne, ont appuyé l'appel de l'Onu en faveur des recommandations de l'OEA.
Avec Patrick Worsnip à l'Onu; Guy Kerivel pour le service français
http://www.lexpress.fr/actualites/2/haiti-invite-a-corriger-les-resultats-de-la-presidentielle_954506.html
Elections en Haïti: les USA font monter la pression sur le président sortant
Publié le 20.01.2011, 23h07 Les Etats-Unis ont accru la pression jeudi sur le président haïtien René Préval en exigeant le retrait de son candidat du processus électoral, au moment où le retour de l'ex-dictateur Duvalier accentue la crise politique.
Près de deux mois après le premier tour d'une élection présidentielle dont le résultat définitif n'a toujours pas été proclamé, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a exigé des autorités haïtiennes "un processus crédible qui représente la volonté du peuple haïtien".
Mme Rice, qui s'exprimait devant le Conseil de sécurité, a appelé le Conseil électoral haïtien à "mettre en oeuvre les recommandations de l'OEA", l'Organisation des Etats américains, qui a constaté des fraudes.
L'OEA, saisie par M. Préval comme arbitre du processus électoral, a prôné le retrait du candidat du pouvoir, Jude Célestin, arrivé selon elle en troisième position à l'issue du premier tour, alors que le Conseil électoral l'avait classé deuxième.
Un chanteur populaire, Michel Martelly, arrivé en troisième place selon les résultats préliminaires, se retrouverait ainsi deuxième et en position d'affronter dans un second tour une ancienne Première dame, Mirlande Manigat, arrivée largement en tête.
"Nous exhortons les autorités haïtiennes à définir une voie très claire qui mènera rapidement à l'investiture d'un gouvernement démocratiquement élu et légitime", a déclaré Mme Rice, réclamant la mise en place d'un "calendrier crédible".
L'annonce des résultats du premier tour début décembre avait provoqué des violences de la part des partisans de M. Martelly.
Alain Le Roy, chef des forces de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré devant le Conseil de sécurité que les résultats définitifs du 1er tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, "de manière à organiser le second tour à la mi-février". M. Préval achève théoriquement son mandat le 7 février.
En attendant, le retour dimanche de Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil en France inquiète la communauté internationale.
"Les Etats-Unis sont inquiets de l'impact imprévisible du retour de Duvalier sur la situation politique en Haïti. Mon gouvernement sait quel est le bilan notoire de Duvalier en matière de droits de l'homme et de corruption", a martelé Mme. Rice à l'ONU.
Mercredi, un ancien ambassadeur d'Haïti en France, se présentant comme porte-parole de "Baby Doc", a annoncé que ce dernier comptait redevenir président. Ces propos ont ensuite été démentis par M. Duvalier dans un communiqué.
M. Martelly a en tout cas approuvé le retour de l'ancien dictateur, se disant même prêt à le prendre comme conseiller s'il remporte le scrutin. "Duvalier est Haïtien. Qu'il revienne, c'est la démocratie", a-t-il déclaré.
Du côté duvaliériste, un petit groupe qui a rendu visite dans la matinée à l'ancien chef d'Etat a évoqué une alliance avec les partisans du chanteur. "Oui. Nous sommes ensemble avec Martelly", a déclaré à l'AFP Noël Noé, qui s'est présenté comme membre du parti duvaliériste.
. Duvalier a été inculpé mardi de corruption, de détournements de fonds publics et d'association de malfaiteurs, commis sous sa présidence (1971-86), selon l'accusation. Quatre plaintes pour crimes contre l'humanité ont en outre été déposées mercredi.
Selon un de ses avocats, l'ancien "président à vie", qui a quitté son hôtel en milieu de journée pour gagner une résidence privée, entend rester dans le pays, même si rien ne lui interdit d'en partir.
"Nous voulons répondre à toutes les réquisitions de la justice. Parce que nous voulons être blanchis", a déclaré Me Reynold Georges.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/elections-en-haiti-les-usa-font-monter-la-pression-sur-le-president-sortant-20-01-2011-1236321.php
Près de deux mois après le premier tour d'une élection présidentielle dont le résultat définitif n'a toujours pas été proclamé, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a exigé des autorités haïtiennes "un processus crédible qui représente la volonté du peuple haïtien".
Mme Rice, qui s'exprimait devant le Conseil de sécurité, a appelé le Conseil électoral haïtien à "mettre en oeuvre les recommandations de l'OEA", l'Organisation des Etats américains, qui a constaté des fraudes.
L'OEA, saisie par M. Préval comme arbitre du processus électoral, a prôné le retrait du candidat du pouvoir, Jude Célestin, arrivé selon elle en troisième position à l'issue du premier tour, alors que le Conseil électoral l'avait classé deuxième.
Un chanteur populaire, Michel Martelly, arrivé en troisième place selon les résultats préliminaires, se retrouverait ainsi deuxième et en position d'affronter dans un second tour une ancienne Première dame, Mirlande Manigat, arrivée largement en tête.
"Nous exhortons les autorités haïtiennes à définir une voie très claire qui mènera rapidement à l'investiture d'un gouvernement démocratiquement élu et légitime", a déclaré Mme Rice, réclamant la mise en place d'un "calendrier crédible".
L'annonce des résultats du premier tour début décembre avait provoqué des violences de la part des partisans de M. Martelly.
Alain Le Roy, chef des forces de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré devant le Conseil de sécurité que les résultats définitifs du 1er tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, "de manière à organiser le second tour à la mi-février". M. Préval achève théoriquement son mandat le 7 février.
En attendant, le retour dimanche de Jean-Claude Duvalier après 25 ans d'exil en France inquiète la communauté internationale.
"Les Etats-Unis sont inquiets de l'impact imprévisible du retour de Duvalier sur la situation politique en Haïti. Mon gouvernement sait quel est le bilan notoire de Duvalier en matière de droits de l'homme et de corruption", a martelé Mme. Rice à l'ONU.
Mercredi, un ancien ambassadeur d'Haïti en France, se présentant comme porte-parole de "Baby Doc", a annoncé que ce dernier comptait redevenir président. Ces propos ont ensuite été démentis par M. Duvalier dans un communiqué.
M. Martelly a en tout cas approuvé le retour de l'ancien dictateur, se disant même prêt à le prendre comme conseiller s'il remporte le scrutin. "Duvalier est Haïtien. Qu'il revienne, c'est la démocratie", a-t-il déclaré.
Du côté duvaliériste, un petit groupe qui a rendu visite dans la matinée à l'ancien chef d'Etat a évoqué une alliance avec les partisans du chanteur. "Oui. Nous sommes ensemble avec Martelly", a déclaré à l'AFP Noël Noé, qui s'est présenté comme membre du parti duvaliériste.
. Duvalier a été inculpé mardi de corruption, de détournements de fonds publics et d'association de malfaiteurs, commis sous sa présidence (1971-86), selon l'accusation. Quatre plaintes pour crimes contre l'humanité ont en outre été déposées mercredi.
Selon un de ses avocats, l'ancien "président à vie", qui a quitté son hôtel en milieu de journée pour gagner une résidence privée, entend rester dans le pays, même si rien ne lui interdit d'en partir.
"Nous voulons répondre à toutes les réquisitions de la justice. Parce que nous voulons être blanchis", a déclaré Me Reynold Georges.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/elections-en-haiti-les-usa-font-monter-la-pression-sur-le-president-sortant-20-01-2011-1236321.php
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