Le premier ministre ratifié Michèle Pierre Louis dit ne pas comprendre le tollé enregistré suite à la dernière décision du chef de l’état relative à l’installation du nouveau gouvernement. " Pour que le premier ministre puisse former le cabinet ministériel, il faut un arrêté présidentiel pour le nommer ", dit-elle expliquant que l’installation s’inscrit dans cette logique.
" Les ministres désignés doivent être nommés par arrêté présidentiel", ajoute-t-elle faisant remarquer qu’il ne s’agit pas d’investiture mais de passation de pouvoir." Il ne peut y avoir de vide gouvernemental ni deux premiers ministres ", déclare Mme Pierre Louis assurant que Jacques Edouard Alexis est toujours en poste.
Tout en admettant que cette formule est utilisée pour la première fois, Mme Pierre Louis croit qu’elle ne représente pas une violation de la constitution.
S’insurgeant contre les accusations de presque toute la classe politique, Michèle Pierre Louis révèle que le chef de l’état avait informé les acteurs politiques sur son intention lors d’une rencontre au palais national. " Le président Préval avait indiqué qu’il était possible d’installer le gouvernement avant la présentation de l’énoncé de politique générale, et les parlementaires ainsi que les dirigeants de partis politiques présents n’avaient formulé aucune objection", assure-t-elle.
Le premier ministre ratifié affirme avoir rencontré hier matin les membres du cabinet ministériel afin d’analyser la déclaration de politique générale. " Les ministres devraient au cours de cette rencontre analyser le document", dit-elle refusant de faire des commentaires sur la cérémonie de passation de pouvoir 24 heures plus tot.
Michèle Pierre Louis soutient que les ministres sont déjà à pied d’œuvre afin de venir en aide aux victimes de l’ouragan Gustave. Elle révèle avoir participé à une rencontre avec le premier ministre Alexis et la directrice du Bureau de la Protection civile afin de mettre en place le dispositif du système nationale de gestion des risques et désastres.
En ce qui a trait à la déclaration de politique générale, Mme Pierre Louis espère se présenter à la chambre basse ce jeudi.http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14024
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 28 août 2008
Le bilan des victimes de l'ouragan Gustav s'alourdit en Haïti: 14 morts
Le bilan des victimes de l'ouragan Gustav, qui n'était plus qu'une tempête tropicale mercredi, s'est alourdi en Haïti, atteignant au moins 14 morts, a annoncé le bureau de la protection civile haïtienne.
Alors que Gustav s'éloignait des côtes d'Haïti pour se rapprocher de Cuba, le bilan de son passage en Haïti s'élève désormais à 14 morts, et trois disparus, selon la protection civile qui fait état également de nombreuses personnes accueillies dans des abris provisoires."Il s'agit d'un bilan partiel. Nos équipes d'évaluateurs ne sont pas encore autorisées à sortir pour constater les dégâts dans les zones sinistrées", a précisé Mme Alta Jean-Baptiste, directrice du bureau de la protection civile, lors d'un point de presse au ministère de l'Intérieur.
La plupart des victimes de l'ouragan ont été enregistrées dans le sud-est d'Haïti où 10 personnes sont mortes dans l'effondrement de leurs maisons ou dans la chute d'arbres sur de petites constructions.
A 18H00 GMT, le centre de la tempête tropicale se trouvait à quelque 225 km à l'ouest de Port-au-Prince et à environ 145 km au sud de Guantanamo, Cuba, selon le Centre national américain des ouragans (NHC), basé à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis).
Elle se déplaçait très lentement à 7 km/h vers l'ouest, avec des vents soufflant à 95 km/h en rafales.
Elle menaçait de reprendre la force d'un ouragan à l'approche de l'île de Cuba qui a procédé à l'évacuation préventive de plus de 50.000 personnes.
En Haïti, de nombreux villages sont inondés, des routes coupées et des ponts sont submergés à travers le pays, ont encore indiqué les responsables haïtiens."Des infrastructures routières sont endommagées ainsi que des fermes agricoles", déplorent les autorités haïtiennes qui éprouvent des difficultés à mettre les secours en place."Nous maintenons l'alerte rouge sur l'ensemble du pays pour les prochaines douze heures en raison des pluies qui sont prévues", a déclaré de son côté Ronald Semelfort du Centre national de météorologie.
Il a indiqué que le trafic aérien et la navigation maritime étaient toujours interdits en Haïti. De fortes pluies continuaient de tomber sur la quasi-totalité du pays.
A Port-au-Prince, la capitale, les activités sont paralysées depuis lundi. Les commerces, les écoles et l'administration étaient encore fermés mercredi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le plus grand bidonville d'Haïti, Cité soleil, situé au nord de Port-au-Prince, était inondé et des habitants du quartier ont été évacués, a indiqué une source du ministère de l'Intérieur."Le gouvernement a décidé d'envoyer une flotte d'engins lourds des travaux publics sur place afin de nettoyer le quartier", a déclaré un responsable de ce ministère.
En Jamaïque, où Gustav doit passer tout près jeudi, le gouvernement et le bureau de gestion des secours et des catastrophes ont rapporté qu'ils se tenaient prêts à toute éventualité, préparant quelque 140 abris en cas de besoin.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=61538&PubDate=2008-08-26
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