Recherches et investigation en cours par la PNH et la MINUSTAH
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
Un hélicoptère dont l’identification n’a pas pu être encore établie, s’est écrasé dans la nuit de lundi à mardi à Bocozel, une localité de Saint-Marc (Bas-Artibonite, Nord).
Selon les premières informations, les occupants de l’appareil dont le nombre et l’identité n’ont pas encore été établis, ont tous péri dans l’accident. Des corps déchiquetés et des organes humains ont été remarqués sur les lieux.
Des pièces qui auraient pu appartenir à au moins deux d’entre eux ont toutefois été retrouvées. Elles correspondent aux noms et dates de naissance suivants : Arles Perdomo, 14 mars 1951 ; Elias Gilberto, 10 octobre 1942. Ce dernier aurait pu être le pilote de l’appareil, selon le greffier du Tribunal de Saint-Marc, Dario Coupet qui s’était rendu au lieu du crash.
La Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) a fait savoir qu’aucun de ses hélicoptères n’a eu d’accident. Les autorités haïtiennes pour leur part n’en disposent pas qui soient opérationnels. L’appareil qui s’est écrasé semble donc être venu d’ailleurs.
Des éléments de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) se trouvent sur les lieux depuis très tôt, mardi matin, en vue d’enquêter sur l’accident, l’appareil, ses occupants et ce qu’il transportait éventuellement. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5431
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 18 novembre 2008
La classe politique décline une invitation du CEP à un forum sur la nouvelle loi électorale
L’institution électorale, influencée par l’Exécutif, agit unilatéralement, soutiennent les partis politiques
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Convention et le Conseil National des Partis Politiques, deux organismes réunissant la majorité des formations politiques haïtiennes, ont dénoncé lundi en conférence de presse le mode de fonctionnement du Conseil Electoral Provisoire (CEP), notamment sa « dépendance » par rapport au chef de l’Exécutif, le président René Préval.
Faisant état de la mise à l’écart des partis politiques par le CEP dans toutes ses démarches, les deux regroupements politiques ont appelé au « boycott » d’un forum annoncé pour le mercredi 19 novembre par l’institution électorale autour des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale.
Les dirigeants politiques, dont ceux de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), de la Fusion des Sociaux-démocrates Haïtiens, du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) et du Mouvement National Patriotique du 28 novembre (MNP-28), protestent contre le fait que le CEP ait invité les partis politiques à son forum à titre personnel.
Ils affirment ne rien savoir d’une telle initiative, encore moins des personnes appelées à y prendre part. Ils reprochent également au CEP d’avoir mis au point un agenda électoral en dehors de toute concertation et de n’avoir jusqu’ici apporté de précision sur les dispositions adoptées en vue de l’organisation des élections indirectes. De celles-ci dépendent la constitution du Conseil Electoral Permanent, font-ils remarquer.
Les partis politiques s’interrogent par ailleurs sur le budget de seize millions de dollars arrêté en ce qui concerne uniquement l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, alors que, cinq mois après le 2ème tour en juin des législatives partielles, il faudra encore de l’argent au CEP pour l’organisation des élections des collectivités territoriales, dont les conseils municipaux, le renouvellement de la Chambre des députés et le renouvellement du second tiers du Sénat.
Tous ces objectifs paraissent difficiles à atteindre, dans les conditions actuelles et vu le mode de fonctionnement du CEP, de l’avis de la Convention et du Conseil National des Partis Politiques. Par conséquent, dans une lettre ouverte adressée au CEP, ils déclinent l’invitation de prendre part au forum du 19 novembre, dans l’attente d’un changement d’orientation de l’organisme électoral par rapport aux acteurs politiques. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5429
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Convention et le Conseil National des Partis Politiques, deux organismes réunissant la majorité des formations politiques haïtiennes, ont dénoncé lundi en conférence de presse le mode de fonctionnement du Conseil Electoral Provisoire (CEP), notamment sa « dépendance » par rapport au chef de l’Exécutif, le président René Préval.
Faisant état de la mise à l’écart des partis politiques par le CEP dans toutes ses démarches, les deux regroupements politiques ont appelé au « boycott » d’un forum annoncé pour le mercredi 19 novembre par l’institution électorale autour des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale.
Les dirigeants politiques, dont ceux de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), de la Fusion des Sociaux-démocrates Haïtiens, du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) et du Mouvement National Patriotique du 28 novembre (MNP-28), protestent contre le fait que le CEP ait invité les partis politiques à son forum à titre personnel.
Ils affirment ne rien savoir d’une telle initiative, encore moins des personnes appelées à y prendre part. Ils reprochent également au CEP d’avoir mis au point un agenda électoral en dehors de toute concertation et de n’avoir jusqu’ici apporté de précision sur les dispositions adoptées en vue de l’organisation des élections indirectes. De celles-ci dépendent la constitution du Conseil Electoral Permanent, font-ils remarquer.
Les partis politiques s’interrogent par ailleurs sur le budget de seize millions de dollars arrêté en ce qui concerne uniquement l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, alors que, cinq mois après le 2ème tour en juin des législatives partielles, il faudra encore de l’argent au CEP pour l’organisation des élections des collectivités territoriales, dont les conseils municipaux, le renouvellement de la Chambre des députés et le renouvellement du second tiers du Sénat.
Tous ces objectifs paraissent difficiles à atteindre, dans les conditions actuelles et vu le mode de fonctionnement du CEP, de l’avis de la Convention et du Conseil National des Partis Politiques. Par conséquent, dans une lettre ouverte adressée au CEP, ils déclinent l’invitation de prendre part au forum du 19 novembre, dans l’attente d’un changement d’orientation de l’organisme électoral par rapport aux acteurs politiques. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5429
Glissement de terrain : deux nouvelles maisons s’effondrent
Exode dans un secteur de Musseau où le sol est fissuré ; le ministre des travaux publics annonce une étude technique
lundi 17 novembre 2008, Radio Kiskeya
Deux nouvelles maisons se sont effondrées, l’une totalement et l’autre partiellement, lors d’un glissement de terrain qui n’a pas fait de victime, lundi dans le quartier de Musseau (est de Port-au-Prince), a constaté Radio Kiskeya.
En milieu de matinée, une maisonnette s’est écroulée tandis que la galerie de l’autre maison, une résidence inoccupée, a été emportée à l’impasse Avalon. Un couple habitant la première résidence a échappé in extremis à la catastrophe en réussissant à s’enfuir au moment où les murs allaient céder.
Dans ce quartier surplombant un ravin où se concentrent des constructions anarchiques, des fissures de 30 centimètres de large sont visibles et creusent des sillons dans le sol.
Devant le spectre d’une catastrophe de plus grande ampleur, de nombreux résidents de Musseau extrêmement inquiets commencent à abandonner leurs maisons sans pouvoir trouver un toit où s’installer. Ils reprochent aux autorités d’être seulement venues constater les dégâts, sans prendre le moindre engagement vis-à-vis d’eux.
Des responsables des mairies de Pétion-Ville, de Delmas et de la protection civile se sont, en effet, rendus lundi sur le site de l’accident.
Présent également, le ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, a annoncé des mesures de protection évasives et la réalisation d’une étude géologique qui sera confiée au laboratoire national, au bureau des mines et de l’énergie et à la faculté des sciences de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH).
Le ministre Gabriel a aussi rappelé qu’un glissement de terrain semblable avait été enregistré, il y a quelque temps, dans le quartier résidentiel de Vivy Mitchell, sur la route de Frères (banlieue est de Port-au-Prince) où de riches constructions s’inclinaient et s’enfonçaient dans le sol.
Une centaine de personnes ont été tuées et plus de 10 autres blessées, en majorité des enfants, dans l’effondrement ces derniers jours de deux écoles privées, le collège évangélique La Promesse et l’institution Grâce divine d’Haïti.
Un ouvrier avait été également tué et un autre blessé en tentant de démolir les murs de l’école nationale Darius Denis, dans le centre de la capitale.
Aucune nouvelle mesure n’est encore évidente depuis l’intervention jeudi dernier du Président René Préval annonçant une offensive contre les constructions anarchiques qui poussent comme des champignons et accentuent considérablement les risques d’un désastre national sans précédent. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5428
lundi 17 novembre 2008, Radio Kiskeya
Deux nouvelles maisons se sont effondrées, l’une totalement et l’autre partiellement, lors d’un glissement de terrain qui n’a pas fait de victime, lundi dans le quartier de Musseau (est de Port-au-Prince), a constaté Radio Kiskeya.
En milieu de matinée, une maisonnette s’est écroulée tandis que la galerie de l’autre maison, une résidence inoccupée, a été emportée à l’impasse Avalon. Un couple habitant la première résidence a échappé in extremis à la catastrophe en réussissant à s’enfuir au moment où les murs allaient céder.
Dans ce quartier surplombant un ravin où se concentrent des constructions anarchiques, des fissures de 30 centimètres de large sont visibles et creusent des sillons dans le sol.
Devant le spectre d’une catastrophe de plus grande ampleur, de nombreux résidents de Musseau extrêmement inquiets commencent à abandonner leurs maisons sans pouvoir trouver un toit où s’installer. Ils reprochent aux autorités d’être seulement venues constater les dégâts, sans prendre le moindre engagement vis-à-vis d’eux.
Des responsables des mairies de Pétion-Ville, de Delmas et de la protection civile se sont, en effet, rendus lundi sur le site de l’accident.
Présent également, le ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, a annoncé des mesures de protection évasives et la réalisation d’une étude géologique qui sera confiée au laboratoire national, au bureau des mines et de l’énergie et à la faculté des sciences de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH).
Le ministre Gabriel a aussi rappelé qu’un glissement de terrain semblable avait été enregistré, il y a quelque temps, dans le quartier résidentiel de Vivy Mitchell, sur la route de Frères (banlieue est de Port-au-Prince) où de riches constructions s’inclinaient et s’enfonçaient dans le sol.
Une centaine de personnes ont été tuées et plus de 10 autres blessées, en majorité des enfants, dans l’effondrement ces derniers jours de deux écoles privées, le collège évangélique La Promesse et l’institution Grâce divine d’Haïti.
Un ouvrier avait été également tué et un autre blessé en tentant de démolir les murs de l’école nationale Darius Denis, dans le centre de la capitale.
Aucune nouvelle mesure n’est encore évidente depuis l’intervention jeudi dernier du Président René Préval annonçant une offensive contre les constructions anarchiques qui poussent comme des champignons et accentuent considérablement les risques d’un désastre national sans précédent. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5428
Le peintre Allrich Moca abattu à Port-au-Prince
L’un des jeunes talents de la peinture haïtienne
lundi 17 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le peintre Allrich Moca, 32 ans, l’un des artistes haïtiens les plus doués de sa génération, a été tué d’une balle aux côtes dans la nuit de dimanche à lundi, a appris Radio Kiskeya de sources proches de sa famille.
Son corps a été retrouvé sur la route des Dalles (sud de Port-au-Prince) où il a été abattu.
La victime vivait dans le quartier voisin de Bolosse.
Peintre surréaliste d’une fulgurance saisissante, l’intensité créatrice d’Allrich Moca avait impressionné nombre de critiques en Haïti et à l’étranger.
Deuxième lauréat en 1997 du concours « Connaître les jeunes peintres » de l’Institut français d’Haïti, le plasticien avait notamment exposé ses œuvres au Musée d’art haïtien du Collège St-Pierre et au Centre d’art.
Cependant, sa reconnaissance précoce n’avait jamais pu empêcher Moca de plonger dans la marginalité et l’errance d’où il tirait, sans doute, la puissance de son imagination. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5427
lundi 17 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le peintre Allrich Moca, 32 ans, l’un des artistes haïtiens les plus doués de sa génération, a été tué d’une balle aux côtes dans la nuit de dimanche à lundi, a appris Radio Kiskeya de sources proches de sa famille.
Son corps a été retrouvé sur la route des Dalles (sud de Port-au-Prince) où il a été abattu.
La victime vivait dans le quartier voisin de Bolosse.
Peintre surréaliste d’une fulgurance saisissante, l’intensité créatrice d’Allrich Moca avait impressionné nombre de critiques en Haïti et à l’étranger.
Deuxième lauréat en 1997 du concours « Connaître les jeunes peintres » de l’Institut français d’Haïti, le plasticien avait notamment exposé ses œuvres au Musée d’art haïtien du Collège St-Pierre et au Centre d’art.
Cependant, sa reconnaissance précoce n’avait jamais pu empêcher Moca de plonger dans la marginalité et l’errance d’où il tirait, sans doute, la puissance de son imagination. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5427
Deux nouvelles maisons s’effondrent !...Sus aux immeubles délabrés ! La Mairie de Port-au-Prince prête à passer à l’action !
lundi 17 novembre 2008
Deux nouvelles maisons se sont écroulées, l’une totalement et l’autre partiellement, lundi matin dans le quartier de Musseau (est de Port-au-Prince), a constaté Radio Kiskeya.
Ce double effondrement n’a fait aucune victime, mais les occupants d’une maisonnette l’ont échappé belle. Ils ont tout juste eu le temps d’abandonner les lieux avant la catastrophe.
Touefois, les résidents de Musseau craignent le pire. En effet, une faille constituerait une menace imminente pour l’ensemble du quartier.
Deux écoles privées se sont effondrées ces derniers jours à Port-au-Prince, faisant une centaine de morts et plus de 170 blessés, en majorité des enfants.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1799
--------------
Décision en relation en relation avec l’effondrement de 4 édifices à Pétion Ville et à Port-au-Prince
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Mairie de Port-au-Prince annonce avoir décidé d’embellir et de sécuriser son espace territorial, en débarrassant désormais l’environnement urbain de tous les immeubles accusant un état de vétusté et de délabrement avancé susceptible de mettre en danger, à tout moment, la vie et la sécurité des administrés.
Dans un avis daté du 14 novembre remis à la presse lundi, le Maire Muscadin Jean Yves JASON fixe un délai de 3 mois aux concernés, à compter de la publication de l’avis, pour entreprendre les travaux de réparation ou de démolition, suivant le cas, de tous ces immeubles.
Passé ce délai, la municipalité de la capitale se réserve le droit, conformément à la Loi du 29 mai 1963 sur l’habitat et l’aménagement des villes et des campagnes, de procéder elle-même à la démolition des immeubles en question, aux frais des contrevenants.
Cette disposition de la Mairie de Port-au-Prince survient au lendemain de l’effondrement de 4 édifices en moins de quinze 15 jours à Pétion Ville et à Port-au-Prince, dont ceux de 2 établissements scolaires.
Le bilan de l’effondrement des deux édifices scolaires s’élève à 89 morts et plus de 150 blessés. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5430
HRV Commente :
Monsieur le Maire de Port-au-Prince, « tu crois que je te crois, c’est dit que tu dis ça !». Le maire et la Mairie de Port-au-Prince. N’a ni les moyens de sa politique ni pratique le politique de ses moyens.
Dans cette situation de parfaite déliquescence de l’état, le petit maire de Port-au-Prince ne peut faire preuve d’aucune autorité dans la prise de ce genre de décision. Personne ne s’attend à ce qu’il y a une réponse ou réaction quelconque de la part des citoyens.
D’ailleurs nous vivons en démocratie du genre Lavalassement et chacun est en droit de faire ce qui lui plait.
Vous vous direz sans doute que nous ne faisons que critiquer mais vous verrez part la suite que rien ne sera fait. Les bidonvilles continueront à pousser. Le morne L’hôpital sera complètement construit et anarchisé. A qui tout ça peut nuire.
Le président de la République a lui-même reconnu qu’il est impossible d’arrêter par exemple l’exploitation dangereuse des carrières de sable. Juste une question de manque d’autorité. En plus, ceux qui vendent le sable extrait de ces carrières sont des proches du pouvoir.
Haïti est un pays à la dérive. Le gouvernement n’a aucun pouvoir. Donc il ne peut rien réaliser car il n’ pas la confiance de la population.
Les dirigeants haïtiens continuent cependant à voir dans la communauté internationale un fervent bouc émissaire. Tout le monde voudrait voir arriver en Haïti des somme pharamineuses promises par la Communauté internationale. Mais jusqu’à présent personne n’a encore fait la moindre preuve de bonne gouvernance.
Tout est volé en Haïti. Même les linceuls pour draper des morts. Madame le premier ministre il faudra démontrer plus qu’une simple envie de combattre la corruption érigée comme un fait dans le pays. Il y un trop grand nombre de demandeur pour que le pays se permette de ne pas recevoir les dons promis à cause de notre manque de crédibilité et cette tendance que nous avons à nous accaparer de toute l’aide internationale pour notre bénéfice personnel.
Deux nouvelles maisons se sont écroulées, l’une totalement et l’autre partiellement, lundi matin dans le quartier de Musseau (est de Port-au-Prince), a constaté Radio Kiskeya.
Ce double effondrement n’a fait aucune victime, mais les occupants d’une maisonnette l’ont échappé belle. Ils ont tout juste eu le temps d’abandonner les lieux avant la catastrophe.
Touefois, les résidents de Musseau craignent le pire. En effet, une faille constituerait une menace imminente pour l’ensemble du quartier.
Deux écoles privées se sont effondrées ces derniers jours à Port-au-Prince, faisant une centaine de morts et plus de 170 blessés, en majorité des enfants.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1799
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Décision en relation en relation avec l’effondrement de 4 édifices à Pétion Ville et à Port-au-Prince
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Mairie de Port-au-Prince annonce avoir décidé d’embellir et de sécuriser son espace territorial, en débarrassant désormais l’environnement urbain de tous les immeubles accusant un état de vétusté et de délabrement avancé susceptible de mettre en danger, à tout moment, la vie et la sécurité des administrés.
Dans un avis daté du 14 novembre remis à la presse lundi, le Maire Muscadin Jean Yves JASON fixe un délai de 3 mois aux concernés, à compter de la publication de l’avis, pour entreprendre les travaux de réparation ou de démolition, suivant le cas, de tous ces immeubles.
Passé ce délai, la municipalité de la capitale se réserve le droit, conformément à la Loi du 29 mai 1963 sur l’habitat et l’aménagement des villes et des campagnes, de procéder elle-même à la démolition des immeubles en question, aux frais des contrevenants.
Cette disposition de la Mairie de Port-au-Prince survient au lendemain de l’effondrement de 4 édifices en moins de quinze 15 jours à Pétion Ville et à Port-au-Prince, dont ceux de 2 établissements scolaires.
Le bilan de l’effondrement des deux édifices scolaires s’élève à 89 morts et plus de 150 blessés. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5430
HRV Commente :
Monsieur le Maire de Port-au-Prince, « tu crois que je te crois, c’est dit que tu dis ça !». Le maire et la Mairie de Port-au-Prince. N’a ni les moyens de sa politique ni pratique le politique de ses moyens.
Dans cette situation de parfaite déliquescence de l’état, le petit maire de Port-au-Prince ne peut faire preuve d’aucune autorité dans la prise de ce genre de décision. Personne ne s’attend à ce qu’il y a une réponse ou réaction quelconque de la part des citoyens.
D’ailleurs nous vivons en démocratie du genre Lavalassement et chacun est en droit de faire ce qui lui plait.
Vous vous direz sans doute que nous ne faisons que critiquer mais vous verrez part la suite que rien ne sera fait. Les bidonvilles continueront à pousser. Le morne L’hôpital sera complètement construit et anarchisé. A qui tout ça peut nuire.
Le président de la République a lui-même reconnu qu’il est impossible d’arrêter par exemple l’exploitation dangereuse des carrières de sable. Juste une question de manque d’autorité. En plus, ceux qui vendent le sable extrait de ces carrières sont des proches du pouvoir.
Haïti est un pays à la dérive. Le gouvernement n’a aucun pouvoir. Donc il ne peut rien réaliser car il n’ pas la confiance de la population.
Les dirigeants haïtiens continuent cependant à voir dans la communauté internationale un fervent bouc émissaire. Tout le monde voudrait voir arriver en Haïti des somme pharamineuses promises par la Communauté internationale. Mais jusqu’à présent personne n’a encore fait la moindre preuve de bonne gouvernance.
Tout est volé en Haïti. Même les linceuls pour draper des morts. Madame le premier ministre il faudra démontrer plus qu’une simple envie de combattre la corruption érigée comme un fait dans le pays. Il y un trop grand nombre de demandeur pour que le pays se permette de ne pas recevoir les dons promis à cause de notre manque de crédibilité et cette tendance que nous avons à nous accaparer de toute l’aide internationale pour notre bénéfice personnel.
Aide : Michèle Pierre-Louis s’en prend à la communauté internationale
lundi 17 novembre 2008
La Première ministre Michèle Pierre-Louis a accusé lundi la communauté internationale de couvrir Haïti de vaines promesses, la rendant implicitement responsable du sous-développement du pays, lors des Journées européennes du développement à Strasbourg (est de la France).
Dans son allocution de circonstance, le chef du gouvernement a appelé les partenaires d’Haïti à s’affranchir de leurs anciennes pratiques en fournissant l’aide au développement pompeusement annoncée.
Selon la Primature, Mme Pierre-Louis se trouve à Strasbourg à l’invitation du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy et du président de la Commission européenne, Manuel Durao Barroso.
Elle rentre à Port-au-Prince mercredi.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1800
La Première ministre Michèle Pierre-Louis a accusé lundi la communauté internationale de couvrir Haïti de vaines promesses, la rendant implicitement responsable du sous-développement du pays, lors des Journées européennes du développement à Strasbourg (est de la France).
Dans son allocution de circonstance, le chef du gouvernement a appelé les partenaires d’Haïti à s’affranchir de leurs anciennes pratiques en fournissant l’aide au développement pompeusement annoncée.
Selon la Primature, Mme Pierre-Louis se trouve à Strasbourg à l’invitation du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy et du président de la Commission européenne, Manuel Durao Barroso.
Elle rentre à Port-au-Prince mercredi.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1800
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