lundi 17 novembre 2008
Deux nouvelles maisons se sont écroulées, l’une totalement et l’autre partiellement, lundi matin dans le quartier de Musseau (est de Port-au-Prince), a constaté Radio Kiskeya.
Ce double effondrement n’a fait aucune victime, mais les occupants d’une maisonnette l’ont échappé belle. Ils ont tout juste eu le temps d’abandonner les lieux avant la catastrophe.
Touefois, les résidents de Musseau craignent le pire. En effet, une faille constituerait une menace imminente pour l’ensemble du quartier.
Deux écoles privées se sont effondrées ces derniers jours à Port-au-Prince, faisant une centaine de morts et plus de 170 blessés, en majorité des enfants.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1799
--------------
Décision en relation en relation avec l’effondrement de 4 édifices à Pétion Ville et à Port-au-Prince
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Mairie de Port-au-Prince annonce avoir décidé d’embellir et de sécuriser son espace territorial, en débarrassant désormais l’environnement urbain de tous les immeubles accusant un état de vétusté et de délabrement avancé susceptible de mettre en danger, à tout moment, la vie et la sécurité des administrés.
Dans un avis daté du 14 novembre remis à la presse lundi, le Maire Muscadin Jean Yves JASON fixe un délai de 3 mois aux concernés, à compter de la publication de l’avis, pour entreprendre les travaux de réparation ou de démolition, suivant le cas, de tous ces immeubles.
Passé ce délai, la municipalité de la capitale se réserve le droit, conformément à la Loi du 29 mai 1963 sur l’habitat et l’aménagement des villes et des campagnes, de procéder elle-même à la démolition des immeubles en question, aux frais des contrevenants.
Cette disposition de la Mairie de Port-au-Prince survient au lendemain de l’effondrement de 4 édifices en moins de quinze 15 jours à Pétion Ville et à Port-au-Prince, dont ceux de 2 établissements scolaires.
Le bilan de l’effondrement des deux édifices scolaires s’élève à 89 morts et plus de 150 blessés. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5430
HRV Commente :
Monsieur le Maire de Port-au-Prince, « tu crois que je te crois, c’est dit que tu dis ça !». Le maire et la Mairie de Port-au-Prince. N’a ni les moyens de sa politique ni pratique le politique de ses moyens.
Dans cette situation de parfaite déliquescence de l’état, le petit maire de Port-au-Prince ne peut faire preuve d’aucune autorité dans la prise de ce genre de décision. Personne ne s’attend à ce qu’il y a une réponse ou réaction quelconque de la part des citoyens.
D’ailleurs nous vivons en démocratie du genre Lavalassement et chacun est en droit de faire ce qui lui plait.
Vous vous direz sans doute que nous ne faisons que critiquer mais vous verrez part la suite que rien ne sera fait. Les bidonvilles continueront à pousser. Le morne L’hôpital sera complètement construit et anarchisé. A qui tout ça peut nuire.
Le président de la République a lui-même reconnu qu’il est impossible d’arrêter par exemple l’exploitation dangereuse des carrières de sable. Juste une question de manque d’autorité. En plus, ceux qui vendent le sable extrait de ces carrières sont des proches du pouvoir.
Haïti est un pays à la dérive. Le gouvernement n’a aucun pouvoir. Donc il ne peut rien réaliser car il n’ pas la confiance de la population.
Les dirigeants haïtiens continuent cependant à voir dans la communauté internationale un fervent bouc émissaire. Tout le monde voudrait voir arriver en Haïti des somme pharamineuses promises par la Communauté internationale. Mais jusqu’à présent personne n’a encore fait la moindre preuve de bonne gouvernance.
Tout est volé en Haïti. Même les linceuls pour draper des morts. Madame le premier ministre il faudra démontrer plus qu’une simple envie de combattre la corruption érigée comme un fait dans le pays. Il y un trop grand nombre de demandeur pour que le pays se permette de ne pas recevoir les dons promis à cause de notre manque de crédibilité et cette tendance que nous avons à nous accaparer de toute l’aide internationale pour notre bénéfice personnel.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 18 novembre 2008
Deux nouvelles maisons s’effondrent !...Sus aux immeubles délabrés ! La Mairie de Port-au-Prince prête à passer à l’action !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire