Ce scénario est écrit à l’haïtienne ! C’est une vraie haïti-ânerie !
Un parlement issu des élections contestées signe un pacte de résolution de crise avec le président sortant. Le parlement et seul le parlement - en excluant un autre pouvoir qui sert de base au fonctionnement du pays – propose et approuve sa solution de sortie de crise au détriment des autres propositions des autres secteurs de la vie nationale.
Dans cette proposition il est prévu la nomination d’un président provisoire. En fait pas une nomination sinon une élection avec appel à candidatures et dépôts de dossiers. Le président de ce sénat (contesté) se porte candidat. Et bien entendu ce parlement composé de mal-élus fait le choix de celui qui avait signé le pacte de sortie de crise avec Martelly.
Henry Namphy n’aurait pas mieux fait
! Les forces armées d’Haïti avaient fait la même chose mais avec d’autres artifices.
A chaque phase le parlement a eu l’occasion de gagner un petit peu de légitimité. Mais les sénateurs et les députés ont préféré le coup d’état.
Après 1991 on revient au temps des coups d’état.
Le parlement a fait le choix de la crise en appliquant la politique du pire !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)