Les "Restaveks", petits esclaves oubliés d'Haïti
Lorsqu'on lui demande quel est son loisir préféré, Sylvine, petite Haïtienne de six ans, ne parle pas de jouer à la poupée mais répond "balayer".
Comme des centaines de milliers d'enfants haïtiens, sa mère, une paysanne pauvre du nord du pays, lui a dit de "rester avec" une famille plus aisée de la capitale, dont elle est depuis deux ans la "domestique".
Première levée dans la maisonnée du quartier de Pacot, dès 05H00, la petite fille frêle est chargée d'aller chercher de l'eau potable à la fontaine publique distante de 5 km.
Moins d'un quart des habitations de la capitale ont l'eau courante et les enfants que l'on croise avec de lourds fardeaux sont souvent des "Restaveks", le surnom créole des quelque 200.000 enfants réduits en esclavage en Haïti, dont une grande majorité de filles.
En 1994, Haïti a ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant mais la première république noire indépendante (1804), qui a payé cher son combat pour l'abolition de l'esclavage, n'a pas fait disparaître la pratique de l'asservissement des enfants pauvres.
Sylvine doit aussi dans une journée d'environ 16 heures de travail s'occuper des enfants des cousins éloignés à qui elle a été confiée, nettoyer la maison...
En retour elle ne reçoit pas de salaire et pas beaucoup de nourriture. Elle dort dehors sur une paillasse. "Je n'ai jamais le temps de jouer, mon activité préférée c'est balayer", dit la fillette qui déplore qu'on ne la "laisse pas aller à l'école comme cela avait été promis" à sa mère. "Les Restaveks sont privés de leurs droits les plus élémentaires, de jouer, de vivre à l'abri de la violence physique et des abus sexuels", souligne Njanja Fassu, responsable de l'Unicef en Haïti.
"Des raisons principalement économiques poussent les familles pauvres des zones rurales à +donner+ un (ou parfois plusieurs) de leurs enfants à des familles citadines en mesure de leur offrir un peu de nourriture et un coin pour dormir, espérant ainsi leur assurer une vie plus décente, notamment une éducation même s'ils savent qu'il va souffrir", souligne Wenés Jeanty, du foyer Maurice Sixto.
Des promesses sont faites par la famille d'accueil mais la plupart du temps, elles ne sont pas tenues. Aucun document écrit n'officialise l'accord, la majorité de la population étant analphabète.
Les rapports entre l'enfant, qui n'a souvent même pas de certificat de naissance, et sa famille biologique sont distandus, vu les distances et l'impossibilité à communiquer. Le foyer Maurice Sixto apporte aux "Restaveks" un soutien éducatif, psychologique et affectif tout en essayant de sensibiliser les familles qui leur imposent d'épuisantes corvées ménagères et parfois de mauvais traitements.
"L'opinion de l'enfant domestique ne compte pas et c'est pour cela qu'il s'exprime rarement. Ici, nous essayons de changer ce comportement et de faire en sorte qu'il puisse se forger une estime de soi", explique M. Jeanty.
L'établissement, soutenu par Terre des Hommes, cherche aussi à remettre les enfants en contact avec leur famille d'origine.
Jean-Robert Cadet, ancien "Restavek", souligne que la pauvreté ne saurait expliquer totalement cette pratique. Il la considère pour sa part comme un héritage de l'esclavage, qui a marqué le pays au fer rouge. Faute d'action gouvernementale et internationale forte, "la tradition" des enfants esclaves se perpétue, parfois sur plusieurs générations.
Les filles "Restaveks" sont souvent violées par le père et les fils de la famille "d'accueil". Si elles tombent enceintes, elles sont souvent mises à la porte et vont rejoindre les rangs des enfants des rues. Mais parfois leur progéniture sera utilisée à son tour comme de petits domestiques, de petits esclaves.
Source Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
------
Il faut noter que très souvent les familles d’accueil ne font pas partie des familles à sous du pays. Et l’observateur ne connaissant pas le contexte socioéconomique dans lequel évolue cette pratique pourrait se demander comment une famille avec aussi peu de ressources peut promettre monts et merveilles à un membre d’une autre famille.
Il existe très souvent des liens de parentés. Il s’agit de la petite nièce qui est envoyée à Port-au-Prince chez la tante.
Avant la crise d’après 1986, il existait les fameuses écoles du soir. En effet beaucoup d’enfants-domestiques fréquentaient l’école du soir et ils apprenaient à lire et à écrire.
Avec la fameuse doctrine tout homme est un homme prôné par l’ancien prêtre président, on s’attendait à l’application d’une politique visant à changer non seulement la mentalité mais la mise en oeuvre de programmes visant à améliorer de façon considérables les conditions de vie de tous les haïtiens.
Comme d’habitude, la société a miroité à travers un vieux mirage projeté par les discours à la Tartuffe, et de cette maxime, la société a hérité des enfants-chimères convertis aujourd’hui en jeunes gangsters-combattants d’une mauvaise cause lourde de plus de 800.000.000 d’euros.
C’est ça notre réalité.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 27 mai 2007
Adoption... Des dizaines d'enfants haïtiens adoptés chaque année à l'étranger...Une procédure définitivement trop complexe...
Des dizaines d'enfants haïtiens adoptés chaque année à l'étranger
Orphelins, abandonnés par des familles trop pauvres pour les faire survivre, fruits de grossesses précoces, des dizaines d'enfants haïtiens sont adoptés chaque année à l'étranger par l'intermédiaire de foyers comme celui de la Nouvelle Vie à Pétionville.
"Les enfants nous sont signalés par l'Institut du Bien Etre Social et de Recherches (IBESR), la police, des notables ou des religieux.
Nous effectuons une enquête sociale, psychologique, sanitaire et au bout de trois mois, un enfant peut être déclaré adoptable mais tout est fait pour le laisser dans sa famille d'origine", assure Yva Samedy, la directrice du foyer créé en 1992. "Si le ou les parents peuvent assurer un repas par jour à leurs enfants, ils ne pensent pas à l'adoption mais parfois quand la misère devient trop grande...", explique-t-elle.
Le foyer, qui fait adopter 10 à 20 enfants par an, n'accepte pas tous les enfants et dispose d'une enveloppe pour améliorer les revenus de certaines familles et leur permettre de garder leur progéniture auprès d'elles. "Parfois, il faut un minimum pour détourner un parent d'abandonner son enfant", dit la directrice. "Il suffit par exemple d'une machine à coudre qui permettra à la mère de travailler".
La Nouvelle Vie est notamment le correspondant pour Haïti de Médecins du Monde, habilité depuis peu comme organisme autorisé à l'adoption dans ce pays. En Haïti, comme dans les 10 autres pays où elle évolue en tant qu'organisme autorisé pour l'adoption, l'ONG souhaite, conformément à sa charte, "rechercher une famille pour les enfants et non l'inverse" et "donner la priorité aux fratries, enfants les plus âgés, porteurs de handicaps ou de pathologies médicales".
Selon les chiffres officiels, l'adoption par des Haïtiens représente 10% des adoptions totales d'enfants haïtiens. L'essentiel des enfants adoptables part donc pour l'étranger dans des conditions parfois nettement moins encadrées qu'au foyer la Nouvelle Vie d'où le sentiment de certains Haïtiens que les enfants de ce pays pauvre sont "vendus" à des pays plus opulents.
Certains abus ont entraîné une période de blocage des autorités haïtiennes et des protestations de l'Unicef. "De septembre 2004 à septembre 2006 en particulier, les autorités ont été contre l'adoption internationale, qu'elles assimilaient notamment à des trafics d'organe", précise Mme Samedy.
Le foyer a "33 passeports bloqués au ministère de l'Intérieur depuis janvier et le parquet nous fait aussi des problèmes", poursuit-elle. "Les procédures s'allongent de 10 mois à deux ans".
La directrice raconte qu'un enfant de cinq ans répète tous les jours "je veux rejoindre ma maman blanche" mais admet aussi que certains enfants au moment de partir "ne veulent pas nous lâcher et s'accrochent à nos jupes".
Le foyer a connu des histoires qui finissent bien comme celle de cette fillette adoptée à cinq mois, partie en Suisse et devenue biochimiste et revenant régulièrement travailler dans le lieu où elle séjourna bébé.
Mais aussi des épisodes douloureux: un homme malade et pauvre qui déposa son fils devant un orphelinat de Petit-Goave et ressurgit deux ans plus tard demandant des nouvelles de l'enfant, adopté en France.
Ou encore cet enfant adopté, otage d'un divorce houleux entre "une dame qui était partie avec un monsieur et son mari qui était aussi parti avec un monsieur". "Les enfants adoptés ne sont pas différents des enfants biologiques, leur vie n'est pas parfaite", conclut la directrice.
Le coût d'une procédure d'adoption en Haïti avec un organisme agréé oscille entre 7.500 et 8.700 euros selon le pays d'origine des parents adoptifs. Ce coût ne comprend pas les billets d'avion et les frais de séjour des parents. "Ce qu'on paie c'est la procédure", souligne Mme Samedy. "Jamais on ne doit dire ou penser qu'on achète un enfant".
Orphelins, abandonnés par des familles trop pauvres pour les faire survivre, fruits de grossesses précoces, des dizaines d'enfants haïtiens sont adoptés chaque année à l'étranger par l'intermédiaire de foyers comme celui de la Nouvelle Vie à Pétionville.
"Les enfants nous sont signalés par l'Institut du Bien Etre Social et de Recherches (IBESR), la police, des notables ou des religieux.
Nous effectuons une enquête sociale, psychologique, sanitaire et au bout de trois mois, un enfant peut être déclaré adoptable mais tout est fait pour le laisser dans sa famille d'origine", assure Yva Samedy, la directrice du foyer créé en 1992. "Si le ou les parents peuvent assurer un repas par jour à leurs enfants, ils ne pensent pas à l'adoption mais parfois quand la misère devient trop grande...", explique-t-elle.
Le foyer, qui fait adopter 10 à 20 enfants par an, n'accepte pas tous les enfants et dispose d'une enveloppe pour améliorer les revenus de certaines familles et leur permettre de garder leur progéniture auprès d'elles. "Parfois, il faut un minimum pour détourner un parent d'abandonner son enfant", dit la directrice. "Il suffit par exemple d'une machine à coudre qui permettra à la mère de travailler".
La Nouvelle Vie est notamment le correspondant pour Haïti de Médecins du Monde, habilité depuis peu comme organisme autorisé à l'adoption dans ce pays. En Haïti, comme dans les 10 autres pays où elle évolue en tant qu'organisme autorisé pour l'adoption, l'ONG souhaite, conformément à sa charte, "rechercher une famille pour les enfants et non l'inverse" et "donner la priorité aux fratries, enfants les plus âgés, porteurs de handicaps ou de pathologies médicales".
Selon les chiffres officiels, l'adoption par des Haïtiens représente 10% des adoptions totales d'enfants haïtiens. L'essentiel des enfants adoptables part donc pour l'étranger dans des conditions parfois nettement moins encadrées qu'au foyer la Nouvelle Vie d'où le sentiment de certains Haïtiens que les enfants de ce pays pauvre sont "vendus" à des pays plus opulents.
Certains abus ont entraîné une période de blocage des autorités haïtiennes et des protestations de l'Unicef. "De septembre 2004 à septembre 2006 en particulier, les autorités ont été contre l'adoption internationale, qu'elles assimilaient notamment à des trafics d'organe", précise Mme Samedy.
Le foyer a "33 passeports bloqués au ministère de l'Intérieur depuis janvier et le parquet nous fait aussi des problèmes", poursuit-elle. "Les procédures s'allongent de 10 mois à deux ans".
La directrice raconte qu'un enfant de cinq ans répète tous les jours "je veux rejoindre ma maman blanche" mais admet aussi que certains enfants au moment de partir "ne veulent pas nous lâcher et s'accrochent à nos jupes".
Le foyer a connu des histoires qui finissent bien comme celle de cette fillette adoptée à cinq mois, partie en Suisse et devenue biochimiste et revenant régulièrement travailler dans le lieu où elle séjourna bébé.
Mais aussi des épisodes douloureux: un homme malade et pauvre qui déposa son fils devant un orphelinat de Petit-Goave et ressurgit deux ans plus tard demandant des nouvelles de l'enfant, adopté en France.
Ou encore cet enfant adopté, otage d'un divorce houleux entre "une dame qui était partie avec un monsieur et son mari qui était aussi parti avec un monsieur". "Les enfants adoptés ne sont pas différents des enfants biologiques, leur vie n'est pas parfaite", conclut la directrice.
Le coût d'une procédure d'adoption en Haïti avec un organisme agréé oscille entre 7.500 et 8.700 euros selon le pays d'origine des parents adoptifs. Ce coût ne comprend pas les billets d'avion et les frais de séjour des parents. "Ce qu'on paie c'est la procédure", souligne Mme Samedy. "Jamais on ne doit dire ou penser qu'on achète un enfant".
Un Grand trafic de cubains préoccupe les autorités de la Marine de Guerre
Par Diogenes Tejada
Aéroport les Amériques.- Le chef de la marine de Guerre, le vice amiral Ivan Peña Castillo, a fait remarquer hier, tout autant que des citoyens cubains pénètrent avec une certaine facilité en République Dominicaine, par la frontière avec Haïti, le contrôle sera un sérieux problème.
Il a de la m^me façon révélé, que la Marine de Guerre et le service des gardes cotes des Etats-Unis ont détenu en haute mer plusieurs dominicains qui ont été rapatriés et qui essaient d’abandonner à nouveau le pays.
Peña Castillo a admis que l’objectif final des cubains qui arrivent depuis Haïti est d’atteindre les Etats-Unis par Porto Rico, par voie maritime, mais ils sont capturés par les unités côtières. Cependant beaucoup atteignent leurs objectifs et sont autorisés à résider aux Etats-Unis.
Souvent ces cubains voyagent en compagnie de dominicains.
Tant que l’on aura pas Fermer cette brèche, ce conduit ouvert, qui existe au niveau de la frontière entre les deux nations, les cubains continueront à arriver en petits groupes qui ne dépassent pas douze ou quinze personnes » a-t-il manifesté.
Peña Castillo assure que les cubains utilisent une forme très habile pour arriver en territoire dominicain en groupes de douze ou membres pour éviter qu’ils soient détectés par les autorités.
Il a ajouté que tenant compte du fait que les Cubains qui atteignent les cotes porto ricaines ne sont pas touchés par les organismes, ils tenteront toujours de rentrer en République Dominicaine par Haïti.
« Et ce flux, je répète, continuera, jusqu’à ce que ce conduit frontalier soit fermé et que les facilités pour y accéder soient favorables », a-t-il précisé au cours d’une interview au cours de la quelle il informait sur la détention d’un groupe de cubains et d’haïtiens qui prétendaient arriver de façon clandestine à Porto Rico.
En observant les haïtiens, les premiers à être transportés depuis la commune de Miches vers la division d’intelligence M-2, Peña Castillo ordonna au sous commandant de cet organisme, Capitaine Juan B Chrisostomo Marinez, de distribuer des aliments aux détenus.
« Ces haïtiens sont pâles. Achetez du jus de fruits et d’autres aliments pour ses gens » donna comme instruction le chef de la Marine de guerre à l’officier, qui a offert des détails sur les conditions des arrestations.
Peña Castillo dit qu’ils ont détenu des dominicains qui sont recherchés par la justice dans le pays et qu’ils ont payé des sommes élevées à des trafiquants d’illégaux pour les sortir du pays vers porto Rico ou autres lieux.
« Nous avons détecté plusieurs cas de ce genre au cours d’opérations conjointes de la Marine et des gardes côtes de porto rico avec lesquelles nous échangeons des données tous les jours », a-t-il manifesté.
Il a annoncé qu’à partir du moi de juin, la Marine de Guerre aura une flotte de 40 unités, avec la remise des deux premières chaloupes rapide des forces armées des Etats-Unis la surveillance navale sera augmentée.
Le porte parole de la Marine de Guerre, le Capitaine Carlos Rodriguez Medrano, a informé la détention à Pedro Santana, San Pedro de Macoris, du conducteur d’un camion qui transportait une chaloupe de 30 pieds destiné à un voyage à Porto Rico.
Il a dit qu’avec le conducteur d’un camion Adriano Guzman, a été détenu Ruben Dario Peña, les deux ont été remis au Capitaine José Roberto Muñoz Mencion, directeur de Intelligencia M-2 de la Marine de Guerre.
Il a informé aussi que les dénommés Emeterio Jiménez, Richard Lora Moquete, Dionision saul Javier, Juan Diego Paniagua, José Antonio Ramirez y Elizabeth, ont été détenus comme faisant partie des personnes qui devraient voyager vers porto rico à bord de la chaloupe saisie.
Article original paru dans l’édition digitale du journal HOY (: http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=23401) traduit de l’espagnol par Thom Gato pour Haïti Recto Verso
---------------
En 1998, je me retrouvais à Cuba pour assister la mère d’un bon copain qui avait été victime d’un mauvais traitement d’un problème de genou. Se laissant emporter par tout le bien qui se dit de la médecine cubaine, la famille avait opté pour un séjour thérapeutique à Cuba.
En lieu et place d’une prothèse de genou, l’indication avait été modifiée et elle avait subi une ostéotomie qui s’est compliquée d’une déhiscence de la plaie opératoire ce qui prolongea énormément le séjour de la patiente dans un centre hospitalier payant. Au cours de l’hospitalisation elle avait fait aussi un accident vasculocérébral.
C’était mon premier séjour à Cuba avec toute la charge d’émotion que cela pouvait représenter. J’avais cependant été frappé par cette volonté réelle mal cachée et mal camouflée de certains cubains qui e rêvaient que d’une chose : abandonner Cuba !
Le soir de mon retour vers Port-au-Prince, pour une raison que j’ignore encore, j’ai été contraint de passer une nuit à l’hôtel aux frais bien entendu des organisateurs des voyages. Pour rendre notre nuit plus agréable une soirée avait été organisée avec la participation de ces danseuses bien faites que nous écorchons vives du regards sur les couvertures de revues ou se mélangent glamour et autres mots à la mode du même genre.
Les danseuses, bien au-delà de leurs performances souhaitaient particulièrement satisfaire le public masculin en utilisant toute sorte de subterfuge qui généralement dosé au creuset du charme féminin ne nous laisse jamais de glace.
Sans rentrer dans les détails, je me suis retrouvé le lendemain matin avec une sacoche remplie de formulaire remplie pour la lotterie des visas de résidence organisée par les autorités américaines.
Elles avaient pu contourner l’obstacle de ne pas pouvoir par elles-mêmes poster le précieux document.
Que les politiciens s’arrangent pour insérer dans une rubrique particulière ces faits au moment de faire le bilan de la Révolution.
Aujourd’hui, les cubains semblent avoir compris que les haïtiens et les dominicains possédaient un passe temps commun : quitter leur pays et arriver sur les côtes américaines. Voici donc une nouvelle coopération tripartite qui allie dans leur essence boat people, yoleros, et marielitos. Dans cette configuration les cubains sont largement favorisés par la politique discriminatoire des américains en matière d’immigration (clandestine). La politique pieds mouillés, pieds secs continue à être la motivation principale qui poussera les cubains qui veulent sortir de cuba à utiliser tous les moyens possibles pour toucher les côtes américaines.
Aéroport les Amériques.- Le chef de la marine de Guerre, le vice amiral Ivan Peña Castillo, a fait remarquer hier, tout autant que des citoyens cubains pénètrent avec une certaine facilité en République Dominicaine, par la frontière avec Haïti, le contrôle sera un sérieux problème.
Il a de la m^me façon révélé, que la Marine de Guerre et le service des gardes cotes des Etats-Unis ont détenu en haute mer plusieurs dominicains qui ont été rapatriés et qui essaient d’abandonner à nouveau le pays.
Peña Castillo a admis que l’objectif final des cubains qui arrivent depuis Haïti est d’atteindre les Etats-Unis par Porto Rico, par voie maritime, mais ils sont capturés par les unités côtières. Cependant beaucoup atteignent leurs objectifs et sont autorisés à résider aux Etats-Unis.
Souvent ces cubains voyagent en compagnie de dominicains.
Tant que l’on aura pas Fermer cette brèche, ce conduit ouvert, qui existe au niveau de la frontière entre les deux nations, les cubains continueront à arriver en petits groupes qui ne dépassent pas douze ou quinze personnes » a-t-il manifesté.
Peña Castillo assure que les cubains utilisent une forme très habile pour arriver en territoire dominicain en groupes de douze ou membres pour éviter qu’ils soient détectés par les autorités.
Il a ajouté que tenant compte du fait que les Cubains qui atteignent les cotes porto ricaines ne sont pas touchés par les organismes, ils tenteront toujours de rentrer en République Dominicaine par Haïti.
« Et ce flux, je répète, continuera, jusqu’à ce que ce conduit frontalier soit fermé et que les facilités pour y accéder soient favorables », a-t-il précisé au cours d’une interview au cours de la quelle il informait sur la détention d’un groupe de cubains et d’haïtiens qui prétendaient arriver de façon clandestine à Porto Rico.
En observant les haïtiens, les premiers à être transportés depuis la commune de Miches vers la division d’intelligence M-2, Peña Castillo ordonna au sous commandant de cet organisme, Capitaine Juan B Chrisostomo Marinez, de distribuer des aliments aux détenus.
« Ces haïtiens sont pâles. Achetez du jus de fruits et d’autres aliments pour ses gens » donna comme instruction le chef de la Marine de guerre à l’officier, qui a offert des détails sur les conditions des arrestations.
Peña Castillo dit qu’ils ont détenu des dominicains qui sont recherchés par la justice dans le pays et qu’ils ont payé des sommes élevées à des trafiquants d’illégaux pour les sortir du pays vers porto Rico ou autres lieux.
« Nous avons détecté plusieurs cas de ce genre au cours d’opérations conjointes de la Marine et des gardes côtes de porto rico avec lesquelles nous échangeons des données tous les jours », a-t-il manifesté.
Il a annoncé qu’à partir du moi de juin, la Marine de Guerre aura une flotte de 40 unités, avec la remise des deux premières chaloupes rapide des forces armées des Etats-Unis la surveillance navale sera augmentée.
Le porte parole de la Marine de Guerre, le Capitaine Carlos Rodriguez Medrano, a informé la détention à Pedro Santana, San Pedro de Macoris, du conducteur d’un camion qui transportait une chaloupe de 30 pieds destiné à un voyage à Porto Rico.
Il a dit qu’avec le conducteur d’un camion Adriano Guzman, a été détenu Ruben Dario Peña, les deux ont été remis au Capitaine José Roberto Muñoz Mencion, directeur de Intelligencia M-2 de la Marine de Guerre.
Il a informé aussi que les dénommés Emeterio Jiménez, Richard Lora Moquete, Dionision saul Javier, Juan Diego Paniagua, José Antonio Ramirez y Elizabeth, ont été détenus comme faisant partie des personnes qui devraient voyager vers porto rico à bord de la chaloupe saisie.
Article original paru dans l’édition digitale du journal HOY (: http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=23401) traduit de l’espagnol par Thom Gato pour Haïti Recto Verso
---------------
En 1998, je me retrouvais à Cuba pour assister la mère d’un bon copain qui avait été victime d’un mauvais traitement d’un problème de genou. Se laissant emporter par tout le bien qui se dit de la médecine cubaine, la famille avait opté pour un séjour thérapeutique à Cuba.
En lieu et place d’une prothèse de genou, l’indication avait été modifiée et elle avait subi une ostéotomie qui s’est compliquée d’une déhiscence de la plaie opératoire ce qui prolongea énormément le séjour de la patiente dans un centre hospitalier payant. Au cours de l’hospitalisation elle avait fait aussi un accident vasculocérébral.
C’était mon premier séjour à Cuba avec toute la charge d’émotion que cela pouvait représenter. J’avais cependant été frappé par cette volonté réelle mal cachée et mal camouflée de certains cubains qui e rêvaient que d’une chose : abandonner Cuba !
Le soir de mon retour vers Port-au-Prince, pour une raison que j’ignore encore, j’ai été contraint de passer une nuit à l’hôtel aux frais bien entendu des organisateurs des voyages. Pour rendre notre nuit plus agréable une soirée avait été organisée avec la participation de ces danseuses bien faites que nous écorchons vives du regards sur les couvertures de revues ou se mélangent glamour et autres mots à la mode du même genre.
Les danseuses, bien au-delà de leurs performances souhaitaient particulièrement satisfaire le public masculin en utilisant toute sorte de subterfuge qui généralement dosé au creuset du charme féminin ne nous laisse jamais de glace.
Sans rentrer dans les détails, je me suis retrouvé le lendemain matin avec une sacoche remplie de formulaire remplie pour la lotterie des visas de résidence organisée par les autorités américaines.
Elles avaient pu contourner l’obstacle de ne pas pouvoir par elles-mêmes poster le précieux document.
Que les politiciens s’arrangent pour insérer dans une rubrique particulière ces faits au moment de faire le bilan de la Révolution.
Aujourd’hui, les cubains semblent avoir compris que les haïtiens et les dominicains possédaient un passe temps commun : quitter leur pays et arriver sur les côtes américaines. Voici donc une nouvelle coopération tripartite qui allie dans leur essence boat people, yoleros, et marielitos. Dans cette configuration les cubains sont largement favorisés par la politique discriminatoire des américains en matière d’immigration (clandestine). La politique pieds mouillés, pieds secs continue à être la motivation principale qui poussera les cubains qui veulent sortir de cuba à utiliser tous les moyens possibles pour toucher les côtes américaines.
Un article du site officiel de la fédération japonaise de football autour de la coupe du monde des moins 17 en Corée
Japan drawn to tough group in FIFA Under-17 World Cup
Japan will play African champions Nigeria, CONCACAF champions Haiti and European semifinalists France in the FIFA Under-17 World Cup from August 18 to September 9 in Korea Republic, it was announced at the draw in Seoul on Thursday.
In the 24-team tournament, Japan, who qualified by winning the Asian title, will meet
Haiti first on August 19 before playing Nigeria on August 22, both in Gwangyang, and
France on August 25 in Goyang.
Japan have previously lost twice to Nigeria (2-1 in the quarterfinals of the 1993 World
Championship and 4-0 in the group stage of the 2001 contest), and were beaten 5-1 by
France in the group stage of the 2001 tournament.
The top three finishers from each group will advance to the Round of 16 slated for August
29-30. The quarterfinals will take place on September 1-2, the semifinals on September 5-6
and the final and third-place playoff on September 9 at Seoul World Cup Stadium.
Japan Under-17 coach Hiroshi Jofuku said, "We've been drawn to a very tough group. How
much we can play our own football will be the key to our success. We'd like to do our best
and play as many games as possible there."
Japan will be making their fourth appearance in the tournament.
Groups:
Group A—Korea Republic, Peru, Costa Rica, Togo
Group B—DPR Korea, England, Brazil, New Zealand
Group C—Honduras, Spain, Argentina, Syria
Group D—Nigeria, France, Japan, Haiti
Group E—Belgium, Tunisia, Tajikistan, United States
Group F—Colombia, Germany, Trinidad and Tobago, Ghana
http://www.jfa.or.jp/eng/news/news/070517_10.html
Japan will play African champions Nigeria, CONCACAF champions Haiti and European semifinalists France in the FIFA Under-17 World Cup from August 18 to September 9 in Korea Republic, it was announced at the draw in Seoul on Thursday.
In the 24-team tournament, Japan, who qualified by winning the Asian title, will meet
Haiti first on August 19 before playing Nigeria on August 22, both in Gwangyang, and
France on August 25 in Goyang.
Japan have previously lost twice to Nigeria (2-1 in the quarterfinals of the 1993 World
Championship and 4-0 in the group stage of the 2001 contest), and were beaten 5-1 by
France in the group stage of the 2001 tournament.
The top three finishers from each group will advance to the Round of 16 slated for August
29-30. The quarterfinals will take place on September 1-2, the semifinals on September 5-6
and the final and third-place playoff on September 9 at Seoul World Cup Stadium.
Japan Under-17 coach Hiroshi Jofuku said, "We've been drawn to a very tough group. How
much we can play our own football will be the key to our success. We'd like to do our best
and play as many games as possible there."
Japan will be making their fourth appearance in the tournament.
Groups:
Group A—Korea Republic, Peru, Costa Rica, Togo
Group B—DPR Korea, England, Brazil, New Zealand
Group C—Honduras, Spain, Argentina, Syria
Group D—Nigeria, France, Japan, Haiti
Group E—Belgium, Tunisia, Tajikistan, United States
Group F—Colombia, Germany, Trinidad and Tobago, Ghana
http://www.jfa.or.jp/eng/news/news/070517_10.html
Les autorités policières déterminées à traquer les bandits
Le chef de la police, Mario Andrésol réaffirme la détermination de l’institution policière à poursuivre la lutte contre l’insécurité, et annonce une série d’opération en vue d’appréhender des criminels en cavale.
M. Andrésol soutient que la guerre contre la corruption décrétée par le chef de l’état implique le désarmement de certains secteurs qui encouragent la violence et l’instabilité. Tout en se refusant à citer un secteur nommément le chef de la police précise qu’il veut faire référence aux individus impliqués dans les événements de 2004." Le désarmement se réalise de manière déséquilibré", déclare t-il soulignant que ses remarques ne visent pas des anciens membres des forces armées d’Haïti. Je ne fais pas non plus allusion aux membres du secteur privé soutient–il alors que les journalistes le pressaient d’identifier le secteur en question.
Le chef de la police a par ailleurs expliqué que sa démarche s’inscrit dans un cadre global de contrôle de la circulation des armes à travers le pays, soulignant que des secteurs impliqués dans le trafic de la drogue ou liés à la politique peuvent alimenter un climat d’insécurité.
Les forces de l’ordre sont déterminés à traquer les criminel indique M. Andrésol qui en veut pour preuve la mort lors d’affrontement avec la police de deux bandits impliqués dans l’assassinat de policiers à Carrefour. " Nous avons retrouvés l’arme de service du policier en possession de l’un des bandits ", assure t-il précisant que les forces de l’ordre doivent adopter de nouvelles disposition afin de démanteler les réseaux de malfaiteurs.
Par ailleurs, le porte parole de la PNH, Frantz Lerebours, annonce qu’une quarantaine d’individus ont été appréhendés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du célèbre publiciste François Latour.
Selon M. Lerebours ces individus sont interrogés par les responsables de la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), chargés de l’enquête. " Il est possible que les personnes impliquées dans ce crime crapuleux soient déjà entre les mains de la police", soutient M. Lerebours précisant que les enquêteurs sont à la recherche d’indices pour acheminer le dossier aux autorités judiciaires.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
--------
Notre commentaire
La population en générale a souvent déploré l’attitude transparente dans le mauvais sens du terme des autorités du pays quand elle est frappée par des drames plongeant dans la peur et le désarroi une société qui cherche au fond du tunnel la lueur qui signifierait la fin de l’obscurité d’un côté et de la cécité de ceux qui refusent de voir en empêchant les autres d’accéder à la lumière.
Nous demeurons conscients du fait que la délinquance et la violence ne sont pas l’apanage de la société haïtienne cependant nous ne voyons pas d’action ni d’attitude d’un gouvernement intéressé et surtout concerné à combattre le fléau.
Ceci se traduit justement par l’absence d’intervention officielle assortie d’une pointe de détermination énergique des organismes de l’état. L’autorité de l’Etat n’a donc toujours pas été rétablie.
Les bandits, de mèche et de connivence avec certains secteurs qui ne peuvent et ne savent exister qu’en démontrant leur capacité de créer la peur et la panique au sein de la société haïtienne, lancent un défi permanent à Préval, Alexis, Mario Andresol et la Minustah.
Dans tous les pays affectés par le fléau de la délinquance, conséquence de la fracture sociale, les autorités démontrent au -moins superficiellement- qu’elles se placent toujours aux côtés de la population. Avec des messages clairs, souvent corroborés par certaines actions productives, elles arrivent à redonner confiance à la population en lançant un message fort aux délinquants en les plaçant directement face au poids de leur responsabilité.
Ceux qui choisissent de transgresser les lois doivent être conscients des châtiments qui puniront leurs méfaits.
Les auteurs doivent être pourchassés et les commanditaires dénoncés à l’opinion publique afin de faire tomber les masques et qu’ils endossent la responsabilité du deuil et de la tristesse des citoyens affectés.
Le Message de Mario Andrésol, le seul mec « couillu » de l’administration, est clair et rassurant. On déplore souvent que ses dénonciations finissent trop souvent sans suite.
D.L 27/05/07
M. Andrésol soutient que la guerre contre la corruption décrétée par le chef de l’état implique le désarmement de certains secteurs qui encouragent la violence et l’instabilité. Tout en se refusant à citer un secteur nommément le chef de la police précise qu’il veut faire référence aux individus impliqués dans les événements de 2004." Le désarmement se réalise de manière déséquilibré", déclare t-il soulignant que ses remarques ne visent pas des anciens membres des forces armées d’Haïti. Je ne fais pas non plus allusion aux membres du secteur privé soutient–il alors que les journalistes le pressaient d’identifier le secteur en question.
Le chef de la police a par ailleurs expliqué que sa démarche s’inscrit dans un cadre global de contrôle de la circulation des armes à travers le pays, soulignant que des secteurs impliqués dans le trafic de la drogue ou liés à la politique peuvent alimenter un climat d’insécurité.
Les forces de l’ordre sont déterminés à traquer les criminel indique M. Andrésol qui en veut pour preuve la mort lors d’affrontement avec la police de deux bandits impliqués dans l’assassinat de policiers à Carrefour. " Nous avons retrouvés l’arme de service du policier en possession de l’un des bandits ", assure t-il précisant que les forces de l’ordre doivent adopter de nouvelles disposition afin de démanteler les réseaux de malfaiteurs.
Par ailleurs, le porte parole de la PNH, Frantz Lerebours, annonce qu’une quarantaine d’individus ont été appréhendés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du célèbre publiciste François Latour.
Selon M. Lerebours ces individus sont interrogés par les responsables de la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), chargés de l’enquête. " Il est possible que les personnes impliquées dans ce crime crapuleux soient déjà entre les mains de la police", soutient M. Lerebours précisant que les enquêteurs sont à la recherche d’indices pour acheminer le dossier aux autorités judiciaires.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
--------
Notre commentaire
La population en générale a souvent déploré l’attitude transparente dans le mauvais sens du terme des autorités du pays quand elle est frappée par des drames plongeant dans la peur et le désarroi une société qui cherche au fond du tunnel la lueur qui signifierait la fin de l’obscurité d’un côté et de la cécité de ceux qui refusent de voir en empêchant les autres d’accéder à la lumière.
Nous demeurons conscients du fait que la délinquance et la violence ne sont pas l’apanage de la société haïtienne cependant nous ne voyons pas d’action ni d’attitude d’un gouvernement intéressé et surtout concerné à combattre le fléau.
Ceci se traduit justement par l’absence d’intervention officielle assortie d’une pointe de détermination énergique des organismes de l’état. L’autorité de l’Etat n’a donc toujours pas été rétablie.
Les bandits, de mèche et de connivence avec certains secteurs qui ne peuvent et ne savent exister qu’en démontrant leur capacité de créer la peur et la panique au sein de la société haïtienne, lancent un défi permanent à Préval, Alexis, Mario Andresol et la Minustah.
Dans tous les pays affectés par le fléau de la délinquance, conséquence de la fracture sociale, les autorités démontrent au -moins superficiellement- qu’elles se placent toujours aux côtés de la population. Avec des messages clairs, souvent corroborés par certaines actions productives, elles arrivent à redonner confiance à la population en lançant un message fort aux délinquants en les plaçant directement face au poids de leur responsabilité.
Ceux qui choisissent de transgresser les lois doivent être conscients des châtiments qui puniront leurs méfaits.
Les auteurs doivent être pourchassés et les commanditaires dénoncés à l’opinion publique afin de faire tomber les masques et qu’ils endossent la responsabilité du deuil et de la tristesse des citoyens affectés.
Le Message de Mario Andrésol, le seul mec « couillu » de l’administration, est clair et rassurant. On déplore souvent que ses dénonciations finissent trop souvent sans suite.
D.L 27/05/07
Coup d’envoi du festival de la musique de Jacmel
Patrick Boucard, l’un des membres du comité organisateur annonce que le record de 10 000 tambours ne sera pas battu en raison des difficultés financières auxquelles sont confrontés les organisateurs.
La fondation Sant D A Jacmel (FOSAJ), à l'origine du Festival Mizik Jakmel, avait promis de réunir dix mille tambourineurs sur Congo plage, à Jacmel, lors de l'ouverture le 25 mai de la première édition, en vue de battre le record mondial de la catégorie." Nous avons bénéficié d’un grand support du gouvernement et de la présidence, mais nous n’avons pu avoir un appui important du secteur privé", soutient M. Boucard qui fait état des dépenses énormes en matière de logistique. Nous avons dû sacrifier ce record mais nous comptons réaliser un exercice de tambours avec une bande à pied souligne t-il précisant que les dispositifs de sonorisation et d’éclairage ont été installés hier.
Plusieurs artistes internationaux participeront à ce festival dont les frères Marley de la Jamaïque , des artistes en provenance du Cameroun, Simbie de la Suede, Bruce de la Nouvelle Orleans.
Le festival met en scène plus de 24 artistes de tendances différentes, haïtiens et étrangers. Des musiciens rasin, hip hop, konpa, reggae, R&B, jazz et blues attendent les festivaliers. Pas moins de 14 groupes et artistes haïtiens et une dizaine de groupes et artistes étrangers se produiront pendant plus de 24 heures.
Interrogé sur les dispositifs mis en place pour accueillir les nombreux participants à ce festival, Patrick Boucard, explique qu’il y a un partenariat avec plusieurs associations et institutions pour accueillir les visiteurs.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
La fondation Sant D A Jacmel (FOSAJ), à l'origine du Festival Mizik Jakmel, avait promis de réunir dix mille tambourineurs sur Congo plage, à Jacmel, lors de l'ouverture le 25 mai de la première édition, en vue de battre le record mondial de la catégorie." Nous avons bénéficié d’un grand support du gouvernement et de la présidence, mais nous n’avons pu avoir un appui important du secteur privé", soutient M. Boucard qui fait état des dépenses énormes en matière de logistique. Nous avons dû sacrifier ce record mais nous comptons réaliser un exercice de tambours avec une bande à pied souligne t-il précisant que les dispositifs de sonorisation et d’éclairage ont été installés hier.
Plusieurs artistes internationaux participeront à ce festival dont les frères Marley de la Jamaïque , des artistes en provenance du Cameroun, Simbie de la Suede, Bruce de la Nouvelle Orleans.
Le festival met en scène plus de 24 artistes de tendances différentes, haïtiens et étrangers. Des musiciens rasin, hip hop, konpa, reggae, R&B, jazz et blues attendent les festivaliers. Pas moins de 14 groupes et artistes haïtiens et une dizaine de groupes et artistes étrangers se produiront pendant plus de 24 heures.
Interrogé sur les dispositifs mis en place pour accueillir les nombreux participants à ce festival, Patrick Boucard, explique qu’il y a un partenariat avec plusieurs associations et institutions pour accueillir les visiteurs.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
La Minustah annonce des dispositions pour freiner la violence
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti, déplore l’assassinat du publiciste François Latour et entend apporter sa contribution à la réalisation de l’enquête.
Le porte parole de la police onusienne Fred Blaise regrette que deux travailleurs de la presse aient été assassiné au cours de ce mois et révèle que la police haïtienne a ouvert une enquête sur ce dossier.
Tout en indiquant que 8 cas d’enlèvement ont été enregistrés au cours du mois de mai, M. Blaise note une augmentation des cas d’assassinat après enlèvement. Selon lui cette situation prouve que les bandits craignent une intervention des forces de l’ordre sachant que la population est disposée à fournir des informations à la police.
Pour lui les citoyens doivent faire preuve de vigilance et continuer à informer les forces de l’ordre sur les activités des bandits. De plus, il annonce des opérations des forces de l’ordre en vue d’appréhender les bandits qui ont refait surface dans la ville des Gonaives. Nous savons où les bandits se terrent et nous avons déjà arrêté l’un d’entre eux a précisé le porte parole de la Unpol.
Au cours de cette dernière semaine 11 présumés membres de gang ont été appréhendés par les patrouilles conjointes de la Minustah et de la PNH.
Par ailleurs, les forces de l’ordre ont dispersé hier aux Gonaives, une manifestation organisée à l’issue des funérailles du journaliste Alix Joseph assassiné la semaine dernière. Plusieurs centaines de personnes dont des membres d’une délégation de SOS journalistes, et le sénateur Youri Latortue avaient assisté à la cérémonie funéraire.
Lors d’une manifestation improvisée des individus ont lancé des pierres sur les casques bleus et les policiers haïtiens qui ont riposté en lançant des gaz lacrymogène ce qui a entraîné la dispersion des manifestants.
Au moins 3 manifestations ont été organisées au cours de cette semaine par des journalistes et des élèves en vue de réclamer l’arrestation des criminels impliqués dans l’assassinat de Alix Joseph, directeur de programmation de radio Provencial.
Le porte parole militaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti, Capitaine François Brouges, déplore les incidents enregistrés lors des manifestations de rues dans la cité de l’indépendance.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
Le porte parole de la police onusienne Fred Blaise regrette que deux travailleurs de la presse aient été assassiné au cours de ce mois et révèle que la police haïtienne a ouvert une enquête sur ce dossier.
Tout en indiquant que 8 cas d’enlèvement ont été enregistrés au cours du mois de mai, M. Blaise note une augmentation des cas d’assassinat après enlèvement. Selon lui cette situation prouve que les bandits craignent une intervention des forces de l’ordre sachant que la population est disposée à fournir des informations à la police.
Pour lui les citoyens doivent faire preuve de vigilance et continuer à informer les forces de l’ordre sur les activités des bandits. De plus, il annonce des opérations des forces de l’ordre en vue d’appréhender les bandits qui ont refait surface dans la ville des Gonaives. Nous savons où les bandits se terrent et nous avons déjà arrêté l’un d’entre eux a précisé le porte parole de la Unpol.
Au cours de cette dernière semaine 11 présumés membres de gang ont été appréhendés par les patrouilles conjointes de la Minustah et de la PNH.
Par ailleurs, les forces de l’ordre ont dispersé hier aux Gonaives, une manifestation organisée à l’issue des funérailles du journaliste Alix Joseph assassiné la semaine dernière. Plusieurs centaines de personnes dont des membres d’une délégation de SOS journalistes, et le sénateur Youri Latortue avaient assisté à la cérémonie funéraire.
Lors d’une manifestation improvisée des individus ont lancé des pierres sur les casques bleus et les policiers haïtiens qui ont riposté en lançant des gaz lacrymogène ce qui a entraîné la dispersion des manifestants.
Au moins 3 manifestations ont été organisées au cours de cette semaine par des journalistes et des élèves en vue de réclamer l’arrestation des criminels impliqués dans l’assassinat de Alix Joseph, directeur de programmation de radio Provencial.
Le porte parole militaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti, Capitaine François Brouges, déplore les incidents enregistrés lors des manifestations de rues dans la cité de l’indépendance.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
Louis Joinet estime que ses recommandations sont restées lettres mortes
L’expert indépendant des droits humains de l’ONU, Louis Joinet, affirme qu’aucun programme concret pour favoriser une bonne distribution de la justice n’a été réalisé par le gouvernement.
M. Joinet qui effectue un séjour de 8 jours dans le pays pour évaluer la situation des droits humains indique toutefois que des débuts de réponse sont apportés à certains problèmes récurrents. Parmi ces dossiers il cite la réforme de l’état civil qualifiant d’encourageant le débat autour de ce sujet.
En ce qui a trait au domaine sécuritaire, M. Joinet croit qu’on assiste à une évolution positive et se réjouit de l’isolement de certains chefs de gang qui est selon lui la manifestation de la dynamique de la paix. " Avant que le peuple développe cette aspiration à la saveur de la paix il faut prendre des risques", soutient M. Joinet pour qui la violence en Haïti n’est pas post-conflictuelle.
Tout en indiquant avoir assisté à une évolution de la situation, l’expert indépendant de l’ONU se réjouit de la participation de la population dans les efforts pour rétablir un climat de paix.
De plus, Louis Joinet se déclare satisfait de l’application d’un programme d’épuration de la police haïtienne. " Le veting permet d’assainir l’institution policière ", souligne le magistrat français précisant qu’à moyen terme on devrait sentir les résultats de ce changement. " J’ai eu 5 expériences de vetting dans d’autres pays, et je pense que la méthode appliquée actuellement pourra servir de modèle à d’autres pays", déclare t-il rappelant qu’il y a de nombreux critères d’évaluation." Patrimoine, paiement des douanes, des impôts, ce sont des questions objectives et le processus est transparent", assure t-il tout en faisant part de ces objections en ce qui concerne les enquêtes de voisinage.
L’expert indépendant de l’ONU estime qu’il faut réaliser également des réformes au sein de l’appareil judiciaire rappelant que ces institutions doivent travailler en collaboration. " Si vous améliorez la déontologie et le professionnalisme de la police et que ça ne suit pas du coté des juges vous découragez le policier", indique M. Joinet tout en mettant l’accent sur la complexité du dossier en raison de l’inamovibilité des juges.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
M. Joinet qui effectue un séjour de 8 jours dans le pays pour évaluer la situation des droits humains indique toutefois que des débuts de réponse sont apportés à certains problèmes récurrents. Parmi ces dossiers il cite la réforme de l’état civil qualifiant d’encourageant le débat autour de ce sujet.
En ce qui a trait au domaine sécuritaire, M. Joinet croit qu’on assiste à une évolution positive et se réjouit de l’isolement de certains chefs de gang qui est selon lui la manifestation de la dynamique de la paix. " Avant que le peuple développe cette aspiration à la saveur de la paix il faut prendre des risques", soutient M. Joinet pour qui la violence en Haïti n’est pas post-conflictuelle.
Tout en indiquant avoir assisté à une évolution de la situation, l’expert indépendant de l’ONU se réjouit de la participation de la population dans les efforts pour rétablir un climat de paix.
De plus, Louis Joinet se déclare satisfait de l’application d’un programme d’épuration de la police haïtienne. " Le veting permet d’assainir l’institution policière ", souligne le magistrat français précisant qu’à moyen terme on devrait sentir les résultats de ce changement. " J’ai eu 5 expériences de vetting dans d’autres pays, et je pense que la méthode appliquée actuellement pourra servir de modèle à d’autres pays", déclare t-il rappelant qu’il y a de nombreux critères d’évaluation." Patrimoine, paiement des douanes, des impôts, ce sont des questions objectives et le processus est transparent", assure t-il tout en faisant part de ces objections en ce qui concerne les enquêtes de voisinage.
L’expert indépendant de l’ONU estime qu’il faut réaliser également des réformes au sein de l’appareil judiciaire rappelant que ces institutions doivent travailler en collaboration. " Si vous améliorez la déontologie et le professionnalisme de la police et que ça ne suit pas du coté des juges vous découragez le policier", indique M. Joinet tout en mettant l’accent sur la complexité du dossier en raison de l’inamovibilité des juges.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
Des spécialistes tirent la sonnette d’alarme face à la recrudescence de l’insécurité
Des spécialistes en sécurité font état d’une légère augmentation des cas d’enlèvement dans la région métropolitaine au cours du mois de mai. Plusieurs cas d’enlèvements suivis d’assassinats ont été enregistrés dont l’un d’entre eux concerne le célèbre publiciste François Latour.
Tout en appelant les citoyens à la vigilance, l’expert en sécurité, Reginald Delva, souhaite que les autorités accordent des moyens additionnels aux agents de l’ordre afin qu’ils puissent être efficace.
Il indique que les bandits disposent de nouveaux moyens matériels pour échapper aux patrouilles de police rappelant que les policiers ne sont pas munis de radio communication. " La semaine dernière des bandits utilisant un véhicule à vitres teintées sont partis de Delmas pour réaliser un kidnapping à Mayote ( commune de Pétion ville) pour ensuite redescendre par Delmas et arriver à la route 9", informe t-il dénonçant le laxisme des autorités.
Selon M. Delva l’inaction des autorités est interprétée par les bandits comme un feu vert à la perpétration d’autres actes de violence. De plus, il affirme que des parents ou des proches de certaines victimes sont impliqués dans de nombreux cas d’enlèvement, et souhaite que les autorités policières publient des informations sur ces cas. " Il est important que les parents des victimes ne cèdent pas au chantage mais informent les forces de l’ordre sur ces cas d’enlèvement", souligne t-il.
Le responsable de l’organisation Alerte Haïti estime que les forces de l’ordre doivent envoyer un signal clair aux bandits notamment en mettant en place une structure adéquate pour limiter les actions des kidnappeurs. Le déploiement d’un effectif imposant de policiers dans les rues ne suffit pas ; si ces agents de l’ordre n’ont pas des radios à leur disposition ils ne pourront pas stopper un véhicule utilisé par des bandits ajoute t-il.
Par ailleurs, M. Delva croit que le secteur privé doit collaborer avec les autorités policières dans les investigations pour démanteler les réseaux de kidnapping. Certaines compagnies de téléphonie vendent des téléphones sans réclamer d’informations assure t-il précisant que les bandits savent que ces compagnies ne fourniront pas d’informations à la police.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
Tout en appelant les citoyens à la vigilance, l’expert en sécurité, Reginald Delva, souhaite que les autorités accordent des moyens additionnels aux agents de l’ordre afin qu’ils puissent être efficace.
Il indique que les bandits disposent de nouveaux moyens matériels pour échapper aux patrouilles de police rappelant que les policiers ne sont pas munis de radio communication. " La semaine dernière des bandits utilisant un véhicule à vitres teintées sont partis de Delmas pour réaliser un kidnapping à Mayote ( commune de Pétion ville) pour ensuite redescendre par Delmas et arriver à la route 9", informe t-il dénonçant le laxisme des autorités.
Selon M. Delva l’inaction des autorités est interprétée par les bandits comme un feu vert à la perpétration d’autres actes de violence. De plus, il affirme que des parents ou des proches de certaines victimes sont impliqués dans de nombreux cas d’enlèvement, et souhaite que les autorités policières publient des informations sur ces cas. " Il est important que les parents des victimes ne cèdent pas au chantage mais informent les forces de l’ordre sur ces cas d’enlèvement", souligne t-il.
Le responsable de l’organisation Alerte Haïti estime que les forces de l’ordre doivent envoyer un signal clair aux bandits notamment en mettant en place une structure adéquate pour limiter les actions des kidnappeurs. Le déploiement d’un effectif imposant de policiers dans les rues ne suffit pas ; si ces agents de l’ordre n’ont pas des radios à leur disposition ils ne pourront pas stopper un véhicule utilisé par des bandits ajoute t-il.
Par ailleurs, M. Delva croit que le secteur privé doit collaborer avec les autorités policières dans les investigations pour démanteler les réseaux de kidnapping. Certaines compagnies de téléphonie vendent des téléphones sans réclamer d’informations assure t-il précisant que les bandits savent que ces compagnies ne fourniront pas d’informations à la police.
Source : Radio Métropole Haïti sur http://www.metropolehaiti.com
Inscription à :
Articles (Atom)