Par Diogenes Tejada
Aéroport les Amériques.- Le chef de la marine de Guerre, le vice amiral Ivan Peña Castillo, a fait remarquer hier, tout autant que des citoyens cubains pénètrent avec une certaine facilité en République Dominicaine, par la frontière avec Haïti, le contrôle sera un sérieux problème.
Il a de la m^me façon révélé, que la Marine de Guerre et le service des gardes cotes des Etats-Unis ont détenu en haute mer plusieurs dominicains qui ont été rapatriés et qui essaient d’abandonner à nouveau le pays.
Peña Castillo a admis que l’objectif final des cubains qui arrivent depuis Haïti est d’atteindre les Etats-Unis par Porto Rico, par voie maritime, mais ils sont capturés par les unités côtières. Cependant beaucoup atteignent leurs objectifs et sont autorisés à résider aux Etats-Unis.
Souvent ces cubains voyagent en compagnie de dominicains.
Tant que l’on aura pas Fermer cette brèche, ce conduit ouvert, qui existe au niveau de la frontière entre les deux nations, les cubains continueront à arriver en petits groupes qui ne dépassent pas douze ou quinze personnes » a-t-il manifesté.
Peña Castillo assure que les cubains utilisent une forme très habile pour arriver en territoire dominicain en groupes de douze ou membres pour éviter qu’ils soient détectés par les autorités.
Il a ajouté que tenant compte du fait que les Cubains qui atteignent les cotes porto ricaines ne sont pas touchés par les organismes, ils tenteront toujours de rentrer en République Dominicaine par Haïti.
« Et ce flux, je répète, continuera, jusqu’à ce que ce conduit frontalier soit fermé et que les facilités pour y accéder soient favorables », a-t-il précisé au cours d’une interview au cours de la quelle il informait sur la détention d’un groupe de cubains et d’haïtiens qui prétendaient arriver de façon clandestine à Porto Rico.
En observant les haïtiens, les premiers à être transportés depuis la commune de Miches vers la division d’intelligence M-2, Peña Castillo ordonna au sous commandant de cet organisme, Capitaine Juan B Chrisostomo Marinez, de distribuer des aliments aux détenus.
« Ces haïtiens sont pâles. Achetez du jus de fruits et d’autres aliments pour ses gens » donna comme instruction le chef de la Marine de guerre à l’officier, qui a offert des détails sur les conditions des arrestations.
Peña Castillo dit qu’ils ont détenu des dominicains qui sont recherchés par la justice dans le pays et qu’ils ont payé des sommes élevées à des trafiquants d’illégaux pour les sortir du pays vers porto Rico ou autres lieux.
« Nous avons détecté plusieurs cas de ce genre au cours d’opérations conjointes de la Marine et des gardes côtes de porto rico avec lesquelles nous échangeons des données tous les jours », a-t-il manifesté.
Il a annoncé qu’à partir du moi de juin, la Marine de Guerre aura une flotte de 40 unités, avec la remise des deux premières chaloupes rapide des forces armées des Etats-Unis la surveillance navale sera augmentée.
Le porte parole de la Marine de Guerre, le Capitaine Carlos Rodriguez Medrano, a informé la détention à Pedro Santana, San Pedro de Macoris, du conducteur d’un camion qui transportait une chaloupe de 30 pieds destiné à un voyage à Porto Rico.
Il a dit qu’avec le conducteur d’un camion Adriano Guzman, a été détenu Ruben Dario Peña, les deux ont été remis au Capitaine José Roberto Muñoz Mencion, directeur de Intelligencia M-2 de la Marine de Guerre.
Il a informé aussi que les dénommés Emeterio Jiménez, Richard Lora Moquete, Dionision saul Javier, Juan Diego Paniagua, José Antonio Ramirez y Elizabeth, ont été détenus comme faisant partie des personnes qui devraient voyager vers porto rico à bord de la chaloupe saisie.
Article original paru dans l’édition digitale du journal HOY (: http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=23401) traduit de l’espagnol par Thom Gato pour Haïti Recto Verso
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En 1998, je me retrouvais à Cuba pour assister la mère d’un bon copain qui avait été victime d’un mauvais traitement d’un problème de genou. Se laissant emporter par tout le bien qui se dit de la médecine cubaine, la famille avait opté pour un séjour thérapeutique à Cuba.
En lieu et place d’une prothèse de genou, l’indication avait été modifiée et elle avait subi une ostéotomie qui s’est compliquée d’une déhiscence de la plaie opératoire ce qui prolongea énormément le séjour de la patiente dans un centre hospitalier payant. Au cours de l’hospitalisation elle avait fait aussi un accident vasculocérébral.
C’était mon premier séjour à Cuba avec toute la charge d’émotion que cela pouvait représenter. J’avais cependant été frappé par cette volonté réelle mal cachée et mal camouflée de certains cubains qui e rêvaient que d’une chose : abandonner Cuba !
Le soir de mon retour vers Port-au-Prince, pour une raison que j’ignore encore, j’ai été contraint de passer une nuit à l’hôtel aux frais bien entendu des organisateurs des voyages. Pour rendre notre nuit plus agréable une soirée avait été organisée avec la participation de ces danseuses bien faites que nous écorchons vives du regards sur les couvertures de revues ou se mélangent glamour et autres mots à la mode du même genre.
Les danseuses, bien au-delà de leurs performances souhaitaient particulièrement satisfaire le public masculin en utilisant toute sorte de subterfuge qui généralement dosé au creuset du charme féminin ne nous laisse jamais de glace.
Sans rentrer dans les détails, je me suis retrouvé le lendemain matin avec une sacoche remplie de formulaire remplie pour la lotterie des visas de résidence organisée par les autorités américaines.
Elles avaient pu contourner l’obstacle de ne pas pouvoir par elles-mêmes poster le précieux document.
Que les politiciens s’arrangent pour insérer dans une rubrique particulière ces faits au moment de faire le bilan de la Révolution.
Aujourd’hui, les cubains semblent avoir compris que les haïtiens et les dominicains possédaient un passe temps commun : quitter leur pays et arriver sur les côtes américaines. Voici donc une nouvelle coopération tripartite qui allie dans leur essence boat people, yoleros, et marielitos. Dans cette configuration les cubains sont largement favorisés par la politique discriminatoire des américains en matière d’immigration (clandestine). La politique pieds mouillés, pieds secs continue à être la motivation principale qui poussera les cubains qui veulent sortir de cuba à utiliser tous les moyens possibles pour toucher les côtes américaines.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 27 mai 2007
Un Grand trafic de cubains préoccupe les autorités de la Marine de Guerre
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