vendredi 08 avril 2011 À l'occasion du centenaire de l'Union gymnastique et sportive de l'enseignement libre supérieur et secondaire (Ugsel), les élèves du collège Jean-Bosco de Coat-an-Doc'h participaient, mardi, à une course d'endurance au profit de jeunes Haïtiens, en partenariat avec l'association SOS Haïti (association regroupant plusieurs écoles salésiennes de France). « Nous souhaitons aider la population haïtienne durement éprouvée. Les établissements salésiens que nous parrainons ont été particulièrement touchés par le séisme de janvier 2010. La reconstruction est en route mais nécessite d'énormes moyens financiers. »
Cette année, l'action se fait aussi en partenariat avec les Anciens de Don Bosco, qui ont monté un projet orienté vers trois priorités : « L'achat de fournitures scolaires, l'aide au fonctionnement d'une boulangerie qui permet de nourrir les 40 000 enfants scolarisés, la participation à la construction de l'école Notre-Dame de Lourdes, dans le bidonville de la Cité Soleil. »
Chaque enfant a trouvé des parrains qui s'associent à cet élan de solidarité, en versant un minimum de 0,50 € par kilomètre parcouru par le collégien, pour un maximum possible de dix kilomètres. 500 € ont été récoltés. Ils serviront l'achat de farine pour alimenter la boulangerie qui nourrit 20 000 jeunes haïtiens, chaque jour, dans les écoles salésiennes de Port-au-Prince
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-collegiens-courent-au-profit-des-jeunes-Haitiens-_22116-avd-20110408-60235912_actuLocale.Htm
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 11 avril 2011
Le président-élu haïtien, Michel Martelly, s'engage à ouvrir une nouvelle ère pour le pays
Le président haïtien élu et chanteur populaire, Michel Martelly, a déclaré mardi que le pays insulaire des Caraïbes était entré dans une nouvelle ère.
"Les choses vont changer. Car ceux qui souffrent au corps et à l'âme pourront avoir leur esprit renouvelé", a indiqué M. Martelly, lors de sa première conférence de presse, tenue après avoir été déclaré vainqueur lundi du second tour de la présidentielle par le Conseil électoral provisoire (CEP).
Selon les résultats préliminaires du dépouillement des suffrages publiés par le CEP, M. Martelly a remporté 67,57% des voix, battant son adversaire, l'ex-première dame Mirlande Manigat.
"Peuple d'Haïti, je m'engage à ouvrir une nouvelle vie pour vous tous. [Mais], un seul homme ne peut pas changer Haïti", a souligné M. Martelly.
Après l'annonce du CEP, des milliers d'Haïtiens de toutes les couches sociales ont afflué vers les rues de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, pour fêter la victoire de M. Martelly. Les célébrations se sont rapidement étendues à des villes moins importantes à travers tout le pays.
L'ambassade américaine en Haïti a publié un communiqué louant le comportement civilisé de la population haïtienne et appelant tous les politiciens du pays à résoudre leurs désaccords de manière pacifique via les autorités électorales.
"Les Etats-Unis considèrent que la publication des résultats préliminaires du second tour de l'élection constitue une nouvelle phase importante pour la population haïtienne qui avance dans la reconstruction de son pays", a indiqué l'ambassade.
M. Martelly, qui avait émigré aux Etats-Unis, était chanteur auparavant, avant de décider de retourner en Haïti pour prendre part à la course présidentielle.
Le CEP doit annoncer les résultats définitifs de l'élection présidentielle le 16 avril et le nouveau président doit entrer en fonctions en mai.
http://french.cri.cn/621/2011/04/06/301s241689.htm
"Les choses vont changer. Car ceux qui souffrent au corps et à l'âme pourront avoir leur esprit renouvelé", a indiqué M. Martelly, lors de sa première conférence de presse, tenue après avoir été déclaré vainqueur lundi du second tour de la présidentielle par le Conseil électoral provisoire (CEP).
Selon les résultats préliminaires du dépouillement des suffrages publiés par le CEP, M. Martelly a remporté 67,57% des voix, battant son adversaire, l'ex-première dame Mirlande Manigat.
"Peuple d'Haïti, je m'engage à ouvrir une nouvelle vie pour vous tous. [Mais], un seul homme ne peut pas changer Haïti", a souligné M. Martelly.
Après l'annonce du CEP, des milliers d'Haïtiens de toutes les couches sociales ont afflué vers les rues de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, pour fêter la victoire de M. Martelly. Les célébrations se sont rapidement étendues à des villes moins importantes à travers tout le pays.
L'ambassade américaine en Haïti a publié un communiqué louant le comportement civilisé de la population haïtienne et appelant tous les politiciens du pays à résoudre leurs désaccords de manière pacifique via les autorités électorales.
"Les Etats-Unis considèrent que la publication des résultats préliminaires du second tour de l'élection constitue une nouvelle phase importante pour la population haïtienne qui avance dans la reconstruction de son pays", a indiqué l'ambassade.
M. Martelly, qui avait émigré aux Etats-Unis, était chanteur auparavant, avant de décider de retourner en Haïti pour prendre part à la course présidentielle.
Le CEP doit annoncer les résultats définitifs de l'élection présidentielle le 16 avril et le nouveau président doit entrer en fonctions en mai.
http://french.cri.cn/621/2011/04/06/301s241689.htm
« Je veux professer le droit que j'ai étudié »
Après cinq mois passés à tous les étages du tribunal de grande instance d'Auch, Amendo Alexis repartira exercer en Haïti, où il veut contribuer à la reconstruction du pays. Amendo Alexis a de la suite dans les idées. Et la ténacité qui va avec. Il en faut pour quitter son pays et sa femme sur le point d'accoucher. Un sacrifice qu'il concède sobrement d'un « c'est dur » tandis qu'il cherche sur son ordinateur des photos de la petite Ruth-Ardjine, née le 16 octobre dernier à Haïti, tandis que son papa planchait sur les bancs de l'École normale de la magistrature de Bordeaux. Depuis le mois de février, c'en est fini de la formation théorique et c'est désormais en écumant tous les services du tribunal de grande instance d'Auch que le jeune homme termine son cursus.
Après avoir été au parquet pendant cinq semaines, il est désormais assis derrière les juges lors des audiences. Il ira ensuite à l'instance, séjournera avec le juge des enfants et terminera par le bureau du juge d'instruction. Le 24 juin, ce jeune Haïtien de 30 ans quittera Auch pour Bordeaux, la remise des diplômes et le départ, enfin, pour Haïti où il va désormais pouvoir faire ce qu'il a toujours souhaité malgré un détour de deux ans aux douanes où il était inspecteur : « J'ai toujours eu l'idée de professer le droit que j'avais étudié. »
Une fois son diplôme en poche, Amendo Alexis a très envie de représenter le ministère public, « mais à Haïti, le statut de parquetier est très précaire. On peut être révoqué à tout moment, alors qu'au siège, les juges ont des mandats de sept ans renouvelables ». Le jeune homme a donc décidé de tout faire pour « être un très bon parquetier » et se mettre à l'abri d'une éviction subite.
S'il estime être capable de « ne pas se perdre dans Auch », Alexis Amendo n'a guère le temps de flâner. Quand il est n'est pas dans son bureau du palais de justice, entouré de ses livres de droit ou en audience, il est chez lui, dans le petit appartement qu'il loue, en train de réviser ou de se préparer un plat haïtien. « Dans les premiers temps, j'étais logé à l'hôtel, je ne pouvais pas me faire à manger et j'allais donc au restaurant tout le temps. Ce n'est pas que je n'apprécie pas la gastronomie française, mais cela me coûtait cher. Maintenant que je suis en location, je peux me mitonner des plats haïtiens ! » Amendo Alexis a d'ailleurs ses adresses et fait régulièrement le plein d'ignames, de patates douces et de bananes chez l'épicier antillais de la rue de Metz.
Plus répressifs en Haïti
Mais toutes les madeleines de Proust à la sauce haïtienne ne compensent pas le mal du pays, l'envie de voir et de toucher enfin les joues rebondies de sa petite fille et de participer à la reconstruction de son pays. Amendo Alexis en est convaincu, celle-ci doit passer par la justice. « Imaginons qu'il y ait des fonds disponibles pour réaliser des travaux d'infrastructure et que ces fonds soient détournés… Quel est le recours ? C'est la justice ! » triomphe le jeune homme.
Après quelques semaines passées à arpenter les couloirs du tribunal d'Auch et quelques mois à l'École normale de la magistrature de Bordeaux, que pense le jeune Haïtien de la justice française ? « Le système de droit romano-germanique est le même que le nôtre. Mais la loi française est beaucoup plus avancée. En revanche, nous sommes beaucoup plus répressifs que vous. » Et le magistrat stagiaire de prendre pour exemple les six mois de prison assortis du sursis auxquels a été condamné un ex-conjoint violent jeudi dernier lors d'une comparution immédiate (lire « Sud Ouest » du 8 avril). « En Haïti, le parquet aurait très bien pu requérir trois ou quatre ans de prison ! Les dix-neuf autres élèves de l'ENM d'Haïti qui sont venus finir leur cursus en France et moi-même, sommes toujours étonnés de vous entendre demander du sursis avec mise à l'épreuve pour des choses horribles et de voir les prévenus repartir tranquillement chez eux, libres. »
Après avoir été au parquet pendant cinq semaines, il est désormais assis derrière les juges lors des audiences. Il ira ensuite à l'instance, séjournera avec le juge des enfants et terminera par le bureau du juge d'instruction. Le 24 juin, ce jeune Haïtien de 30 ans quittera Auch pour Bordeaux, la remise des diplômes et le départ, enfin, pour Haïti où il va désormais pouvoir faire ce qu'il a toujours souhaité malgré un détour de deux ans aux douanes où il était inspecteur : « J'ai toujours eu l'idée de professer le droit que j'avais étudié. »
Une fois son diplôme en poche, Amendo Alexis a très envie de représenter le ministère public, « mais à Haïti, le statut de parquetier est très précaire. On peut être révoqué à tout moment, alors qu'au siège, les juges ont des mandats de sept ans renouvelables ». Le jeune homme a donc décidé de tout faire pour « être un très bon parquetier » et se mettre à l'abri d'une éviction subite.
S'il estime être capable de « ne pas se perdre dans Auch », Alexis Amendo n'a guère le temps de flâner. Quand il est n'est pas dans son bureau du palais de justice, entouré de ses livres de droit ou en audience, il est chez lui, dans le petit appartement qu'il loue, en train de réviser ou de se préparer un plat haïtien. « Dans les premiers temps, j'étais logé à l'hôtel, je ne pouvais pas me faire à manger et j'allais donc au restaurant tout le temps. Ce n'est pas que je n'apprécie pas la gastronomie française, mais cela me coûtait cher. Maintenant que je suis en location, je peux me mitonner des plats haïtiens ! » Amendo Alexis a d'ailleurs ses adresses et fait régulièrement le plein d'ignames, de patates douces et de bananes chez l'épicier antillais de la rue de Metz.
Plus répressifs en Haïti
Mais toutes les madeleines de Proust à la sauce haïtienne ne compensent pas le mal du pays, l'envie de voir et de toucher enfin les joues rebondies de sa petite fille et de participer à la reconstruction de son pays. Amendo Alexis en est convaincu, celle-ci doit passer par la justice. « Imaginons qu'il y ait des fonds disponibles pour réaliser des travaux d'infrastructure et que ces fonds soient détournés… Quel est le recours ? C'est la justice ! » triomphe le jeune homme.
Après quelques semaines passées à arpenter les couloirs du tribunal d'Auch et quelques mois à l'École normale de la magistrature de Bordeaux, que pense le jeune Haïtien de la justice française ? « Le système de droit romano-germanique est le même que le nôtre. Mais la loi française est beaucoup plus avancée. En revanche, nous sommes beaucoup plus répressifs que vous. » Et le magistrat stagiaire de prendre pour exemple les six mois de prison assortis du sursis auxquels a été condamné un ex-conjoint violent jeudi dernier lors d'une comparution immédiate (lire « Sud Ouest » du 8 avril). « En Haïti, le parquet aurait très bien pu requérir trois ou quatre ans de prison ! Les dix-neuf autres élèves de l'ENM d'Haïti qui sont venus finir leur cursus en France et moi-même, sommes toujours étonnés de vous entendre demander du sursis avec mise à l'épreuve pour des choses horribles et de voir les prévenus repartir tranquillement chez eux, libres. »
Martelly : " I have a dream"
Le nouveau président haïtien, Michel Martelly a un rêve, il voudrait voir son pays sortir de la liste des pays du tiers monde. Pour cela il est conscient qu’il va falloir maintenant un enchainement de bonnes choses.
[ lundi 11 avril 2011 à 00:05:00
DOMactu.com
Par Julien Mercier ]
Faire sortir Haïti du tiers monde pour en faire une "success story" des Caraïbes, telle est l’ambition de Michel Martelly.
Le président fraichement élu à la tête du pays le plus pauvre du continent américain espère avec «ses talents de communicant être en mesure d'inspirer la population pour la guider sur la bonne voie.»
"Sweet Micky", aimerait dès le premier jour de son mandat, en mai, changer l’image d’Haïti, pays de misère, de malédiction et dépendant de l'aide extérieure. Il voudrait donner une nouvelle image à Haïti mais également de Haïti.
Le successeur de René Préval compte bien exploiter les nombreuses richesses de son pays tant intellectuelles qu’en termes de matière première pour redonner confiance à son peuple et à la communauté internationale.
Ayant commencé au bas de l’échelle quand il était chanteur, il a pu un à un franchir les marches qui le séparaient du succès pour devenir aujourd’hui un homme riche grâce à la musique, il souhait en faire autant avec son pays.
Haïti doit s’ouvrir aux investisseurs qui ont des projets viables, des investissements qui à terme créeront des emplois pérennes sur l’île.
Autant dire que la tâche ne sera pas simple pour un pays qui fait parti des plus pauvres du monde, et qui a toujours dépendu de l'aide d'organisations non gouvernementales.
Julien Mercier - DOMactu.com
[ lundi 11 avril 2011 à 00:05:00
DOMactu.com
Par Julien Mercier ]
Faire sortir Haïti du tiers monde pour en faire une "success story" des Caraïbes, telle est l’ambition de Michel Martelly.
Le président fraichement élu à la tête du pays le plus pauvre du continent américain espère avec «ses talents de communicant être en mesure d'inspirer la population pour la guider sur la bonne voie.»
"Sweet Micky", aimerait dès le premier jour de son mandat, en mai, changer l’image d’Haïti, pays de misère, de malédiction et dépendant de l'aide extérieure. Il voudrait donner une nouvelle image à Haïti mais également de Haïti.
Le successeur de René Préval compte bien exploiter les nombreuses richesses de son pays tant intellectuelles qu’en termes de matière première pour redonner confiance à son peuple et à la communauté internationale.
Ayant commencé au bas de l’échelle quand il était chanteur, il a pu un à un franchir les marches qui le séparaient du succès pour devenir aujourd’hui un homme riche grâce à la musique, il souhait en faire autant avec son pays.
Haïti doit s’ouvrir aux investisseurs qui ont des projets viables, des investissements qui à terme créeront des emplois pérennes sur l’île.
Autant dire que la tâche ne sera pas simple pour un pays qui fait parti des plus pauvres du monde, et qui a toujours dépendu de l'aide d'organisations non gouvernementales.
Julien Mercier - DOMactu.com
Haiti: Joseph Michel Martelly élu président
Port-au-Prince- CCN (AHP) - Le nouveau président élu d’Haïti Joseph Michel Martelly, qui a été proclamé vainqueur du second tour de la présidentielle haïtienne avec 67.57% des voix contre 31.74% pour Mirlande H. Manigat, a redit mardi sa volonté de travailler avec tous les secteurs en vue de la reconstruction du pays.
Haïti doit être reconstruit, sa démocratie renforcée, a indiqué Michel Martelly, réaffirmant sa volonté d’être le fer de lance du « changement » récemment voté. Le peuple veut et a voté pour un changement dans les pratiques politiques, dans les choix économiques et dans l’organisation de la société, a-t-il poursuivi, ajoutant que son administration saura accomplir la mission qui lui est confiée.
Martelly a fait savoir qu'il est le président de tous les Haïtiens. Ma présidence sera la gardienne des institutions et de leur bon fonctionnement et cela dans le but de réaliser les promesses que j’ai faites durant la campagne, a promis Michel Martelly, plaidant une fois de plus en faveur de l’éducation, de la santé et de la justice pour tous.
Je suis a la fois ému et fier d’être appelé au service du pays, a dit Michel Martelly qui affirme avoir beaucoup de respect pour l’équipe de Mirlande H. Manigat qui comme la sienne, a-t-il dit, veut un meilleur avenir pour Haïti.
Répondant a un journaliste qui lui demandait s’il comptait intégrer son ancienne rivale dans son administration, Michel Martelly a répondu : « Mon administration va prioriser la compétence. Ceux qui veulent apporter leur contribution doivent en faire la demande, une demande qui sera examinée non en fonction d’une participation antérieure de l’intéressé aux élections ».
Michel Martelly a salué le travail du CEP qui, dit-il, a respecté le choix du peuple.
Le président élu a par ailleurs exprimé sa volonté de travailler avec le Parlement, la communauté internationale et la diaspora pour remettre le pays sur les rails du développement.
Avec le parlement, il affirme que les relations que l’exécutif compte développer seront ce qu’elles doivent être c’est-a-dire, respectueuses, harmonieuses, non conflictuelles pour le bien-être du pays.
Pour ce qui est de la diaspora, leurs membres doivent se sentir fiers d’investir, de travailler et de vivre dans le pays, a dit Michel Martelly qui rappelle cependant, l’idée que, pour être président, il faut avoir vécu en Haïti au moins les 5 années précédant sa candidature.
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-3461.html
Haïti doit être reconstruit, sa démocratie renforcée, a indiqué Michel Martelly, réaffirmant sa volonté d’être le fer de lance du « changement » récemment voté. Le peuple veut et a voté pour un changement dans les pratiques politiques, dans les choix économiques et dans l’organisation de la société, a-t-il poursuivi, ajoutant que son administration saura accomplir la mission qui lui est confiée.
Martelly a fait savoir qu'il est le président de tous les Haïtiens. Ma présidence sera la gardienne des institutions et de leur bon fonctionnement et cela dans le but de réaliser les promesses que j’ai faites durant la campagne, a promis Michel Martelly, plaidant une fois de plus en faveur de l’éducation, de la santé et de la justice pour tous.
Je suis a la fois ému et fier d’être appelé au service du pays, a dit Michel Martelly qui affirme avoir beaucoup de respect pour l’équipe de Mirlande H. Manigat qui comme la sienne, a-t-il dit, veut un meilleur avenir pour Haïti.
Répondant a un journaliste qui lui demandait s’il comptait intégrer son ancienne rivale dans son administration, Michel Martelly a répondu : « Mon administration va prioriser la compétence. Ceux qui veulent apporter leur contribution doivent en faire la demande, une demande qui sera examinée non en fonction d’une participation antérieure de l’intéressé aux élections ».
Michel Martelly a salué le travail du CEP qui, dit-il, a respecté le choix du peuple.
Le président élu a par ailleurs exprimé sa volonté de travailler avec le Parlement, la communauté internationale et la diaspora pour remettre le pays sur les rails du développement.
Avec le parlement, il affirme que les relations que l’exécutif compte développer seront ce qu’elles doivent être c’est-a-dire, respectueuses, harmonieuses, non conflictuelles pour le bien-être du pays.
Pour ce qui est de la diaspora, leurs membres doivent se sentir fiers d’investir, de travailler et de vivre dans le pays, a dit Michel Martelly qui rappelle cependant, l’idée que, pour être président, il faut avoir vécu en Haïti au moins les 5 années précédant sa candidature.
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-3461.html
La doyenne du monde célèbre ses 115 ans à Montréal
Cicilia Laurent, actuelle doyenne du monde, a célébré ses 115 ans à Montréal dimanche Née le 31 janvier 1896, elle a vécu une grande partie de l'histoire moderne JONATHAN NAEGELE, MÉTRO
La femme la plus âgée du monde, Cicilia Laurent, a eu 115 ans le 31 janvier dernier et a célébré cet anniversaire, dimanche, au restaurant La Molisana à Ahuntsic.
D'origine haïtienne, la doyenne a survécu au tremblement de terre qui a secoué l'île en janvier 2010. Elle est arrivée au Canada un mois plus tard grâce à l'appui de la députée de Laval-Les Îles, Raymonde Folco, selon sa belle petite-fille, Marie Lorna Pierre.
«Sa maison a entièrement été détruite, a-t-elle raconté. C'est grâce à ces circonstances que Cicilia a pu immigrer ici. Maintenant elle veut rester au Québec, mais elle aimerait aussi que sa maison soit reconstruite pour pouvoir y retourner un jour.»
Lors d'une courte allocution, en créole, Mme Laurent a tenu à exprimer son soutien aux membres de sa famille restés en Haïti et à ses compatriotes. «Je prie pour eux tous les jours», a-t-elle ajouté.
C'est d'ailleurs de sa foi, et surtout de sa joie de vivre et de son rire contagieux que Cicilia Laurent tiendrait sa longévité, a confié Marie Lorna Pierre. Dans une lettre adressée à la doyenne, le premier ministre Jean Charest a salué sa «vitalité» et sa «sagesse» exemplaires.
L'évènement était aussi l'occasion d'une collecte de fonds au profit du Centre d'aide pour le développement des jeunes et des personnes âgées (CADJ). Une partie des dons a permis d'offrir un fauteuil roulant à Mme Laurent.
«On est toujours à la recherche de fonds pour que les personnes âgées n'attendent pas six mois avant de pouvoir recevoir des équipements adaptés, comme Cicilia, a soutenu Ronald Chery, président du CADJ.»
Un exemple à suivre
Cicilia Laurent fera prochainement le tour des centres pour personnes âgées de Montréal. «Cette tournée a pour but d'encourager les aînés à vivre mieux, en prenant exemple sur elle», a expliqué Ronald Chery, président du CADJ.
http://www.journalmetro.com/linfo/article/828660--la-doyenne-du-monde-celebre-ses-115-ans-a-montreal
La femme la plus âgée du monde, Cicilia Laurent, a eu 115 ans le 31 janvier dernier et a célébré cet anniversaire, dimanche, au restaurant La Molisana à Ahuntsic.
D'origine haïtienne, la doyenne a survécu au tremblement de terre qui a secoué l'île en janvier 2010. Elle est arrivée au Canada un mois plus tard grâce à l'appui de la députée de Laval-Les Îles, Raymonde Folco, selon sa belle petite-fille, Marie Lorna Pierre.
«Sa maison a entièrement été détruite, a-t-elle raconté. C'est grâce à ces circonstances que Cicilia a pu immigrer ici. Maintenant elle veut rester au Québec, mais elle aimerait aussi que sa maison soit reconstruite pour pouvoir y retourner un jour.»
Lors d'une courte allocution, en créole, Mme Laurent a tenu à exprimer son soutien aux membres de sa famille restés en Haïti et à ses compatriotes. «Je prie pour eux tous les jours», a-t-elle ajouté.
C'est d'ailleurs de sa foi, et surtout de sa joie de vivre et de son rire contagieux que Cicilia Laurent tiendrait sa longévité, a confié Marie Lorna Pierre. Dans une lettre adressée à la doyenne, le premier ministre Jean Charest a salué sa «vitalité» et sa «sagesse» exemplaires.
L'évènement était aussi l'occasion d'une collecte de fonds au profit du Centre d'aide pour le développement des jeunes et des personnes âgées (CADJ). Une partie des dons a permis d'offrir un fauteuil roulant à Mme Laurent.
«On est toujours à la recherche de fonds pour que les personnes âgées n'attendent pas six mois avant de pouvoir recevoir des équipements adaptés, comme Cicilia, a soutenu Ronald Chery, président du CADJ.»
Un exemple à suivre
Cicilia Laurent fera prochainement le tour des centres pour personnes âgées de Montréal. «Cette tournée a pour but d'encourager les aînés à vivre mieux, en prenant exemple sur elle», a expliqué Ronald Chery, président du CADJ.
http://www.journalmetro.com/linfo/article/828660--la-doyenne-du-monde-celebre-ses-115-ans-a-montreal
Publié: 11 avril 2011 13:55
Mis à jour: 11 avril 2011 14:05
PORT AU PRINCE, Haiti - De plus en plus d'Haïtiens quittent les camps insalubres et surpeuplés qui ont été érigés après le séisme de l'an dernier; certains sont attirés par les promesses financières du gouvernement, d'autres sont expulsés par des propriétaires exaspérés.
Mais d'autres pourraient être chassés même s'ils n'ont aucune alternative viable, à quelques jours seulement du début de la saison des pluies en mai, a prévenu la semaine dernière l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
La population des camps a déjà chuté de plus de la moitié, à 680 000 habitants, a ajouté l'OIM, même si aucun nouveau logement n'a été construit et que seules de rares réparations ont été apportées à ceux endommagés par le tremblement de terre de janvier 2010.
Près des deux tiers de ceux qui ont quitté les camps sont rentrés dans leurs anciens quartiers, mais moins de la moitié de ceux-ci y retrouveront des demeures intactes. Plusieurs habiteront des maisons nécessitant des réparations ou encore des abris de fortune érigés sur leurs propriétés. D'autres se sont trouvés de nouveaux logements, habitent chez des proches ou prennent l'initiative de créer de nouveaux camps.
«Nous sommes revenus à la maison parce que nous n'avions pas d'autre choix, a dit François-Joseph Ifanord, un homme de 62 ans, qui affirme que des gardiens de sécurité l'ont expulsé d'un club privé où lui et 30 autres familles habitaient sous des abris de fortune. Maintenant nous survivons au jour le jour.»
Les groupes humanitaires affirment que des dizaines de propriétaires ont chassé les réfugiés qui s'entassaient dans des cours d'école ou des centres commerciaux. L'OIM précise que le quart des habitants des camps restants font l'objet de pressions pour quitter, un taux d'expulsion qui dépasse largement la capacité des responsables haïtiens et humanitaires à développer de nouveaux logements.
Les autorités gouvernementales continuent néanmoins leur campagne pour faire disparaître ces camps, le symbole le plus visible de la misère qui prévaut toujours à Port-au-Prince. Des centaines de personnes ont ainsi replié tentes et toiles sur la place Saint-Pierre, à Pétionville, après avoir reçu 500 $ US — l'équivalent du salaire annuel d'un Haïtien moyen — du gouvernement.
Si les chèques ont eu l'effet désiré, les travailleurs humanitaires affirment que ces tactiques risquent de chasser les réfugiés vers d'autres camps, des ravins périlleux ou des maisons endommagées par le séisme.
«On ne peut appuyer ce genre de politique, a dit Luca Dall'oglio, le chef de mission de l'OIM. Le retour doit être planifié. Il faut travailler sur les zones de retour, pas seulement sur les camps.»
Les secouristes craignent que les demeures endommagées ne s'écroulent sous l'assaut d'ouragans, de pluies diluviennes ou de nouveaux séismes.
La capacité à reloger les réfugiés est freinée par une pénurie de terrains et de logements, l'incertitude qui entoure certains titres fonciers et l'explosion du coût de la vie. De plus, certains sinistrés préfèrent rester dans les camps plutôt que rentrer, puisqu'ils y ont accès à des logements sans frais, des soins médicaux, de l'eau potable et une éducation gratuite — des services rarements offerts par le
Mais d'autres pourraient être chassés même s'ils n'ont aucune alternative viable, à quelques jours seulement du début de la saison des pluies en mai, a prévenu la semaine dernière l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
La population des camps a déjà chuté de plus de la moitié, à 680 000 habitants, a ajouté l'OIM, même si aucun nouveau logement n'a été construit et que seules de rares réparations ont été apportées à ceux endommagés par le tremblement de terre de janvier 2010.
Près des deux tiers de ceux qui ont quitté les camps sont rentrés dans leurs anciens quartiers, mais moins de la moitié de ceux-ci y retrouveront des demeures intactes. Plusieurs habiteront des maisons nécessitant des réparations ou encore des abris de fortune érigés sur leurs propriétés. D'autres se sont trouvés de nouveaux logements, habitent chez des proches ou prennent l'initiative de créer de nouveaux camps.
«Nous sommes revenus à la maison parce que nous n'avions pas d'autre choix, a dit François-Joseph Ifanord, un homme de 62 ans, qui affirme que des gardiens de sécurité l'ont expulsé d'un club privé où lui et 30 autres familles habitaient sous des abris de fortune. Maintenant nous survivons au jour le jour.»
Les groupes humanitaires affirment que des dizaines de propriétaires ont chassé les réfugiés qui s'entassaient dans des cours d'école ou des centres commerciaux. L'OIM précise que le quart des habitants des camps restants font l'objet de pressions pour quitter, un taux d'expulsion qui dépasse largement la capacité des responsables haïtiens et humanitaires à développer de nouveaux logements.
Les autorités gouvernementales continuent néanmoins leur campagne pour faire disparaître ces camps, le symbole le plus visible de la misère qui prévaut toujours à Port-au-Prince. Des centaines de personnes ont ainsi replié tentes et toiles sur la place Saint-Pierre, à Pétionville, après avoir reçu 500 $ US — l'équivalent du salaire annuel d'un Haïtien moyen — du gouvernement.
Si les chèques ont eu l'effet désiré, les travailleurs humanitaires affirment que ces tactiques risquent de chasser les réfugiés vers d'autres camps, des ravins périlleux ou des maisons endommagées par le séisme.
«On ne peut appuyer ce genre de politique, a dit Luca Dall'oglio, le chef de mission de l'OIM. Le retour doit être planifié. Il faut travailler sur les zones de retour, pas seulement sur les camps.»
Les secouristes craignent que les demeures endommagées ne s'écroulent sous l'assaut d'ouragans, de pluies diluviennes ou de nouveaux séismes.
La capacité à reloger les réfugiés est freinée par une pénurie de terrains et de logements, l'incertitude qui entoure certains titres fonciers et l'explosion du coût de la vie. De plus, certains sinistrés préfèrent rester dans les camps plutôt que rentrer, puisqu'ils y ont accès à des logements sans frais, des soins médicaux, de l'eau potable et une éducation gratuite — des services rarements offerts par le
gouvernement avant le séisme.
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