EFE - 4/7/2010
Santo Domingo.- El cantautor dominicano Juan Luis Guerra elogió hoy el apoyo desinteresado que recibió de los artistas que se unirán a él en Santo Domingo el 18 de abril para celebrar un concierto de ayuda a Haití, tras el sismo del pasado 12 de enero.
En el concierto actuarán además de Guerra y su agrupación 4:40, el colombiano Juanes, el puertorriqueño Luis Fonsi, los españoles Enrique Iglesias, Alejandro Sanz y Miguel Bosé y los dominicanos Milly Quezada, Maridalia Hernández y Johnny Ventura, confirmó el interprete de una conferencia de prensa.
El concierto "Un canto de esperanza por Haití" busca recaudar fondos para construir un hospital infantil en el país caribeño.
El autor de "La bilirrubina" calificó de "maravillosa" la idea de organizar el evento para construir el centro de salud, cuyo tamaño dependerá de la venta de las entradas a la gala, que costarán 1.000 y 2.000 pesos (27 y 54 dólares).
Guerra reveló que al primer cantante que contactó fue a Juanes, quien aceptó participar en el evento sin dejar que concluyera con la petición. "Solo me dijo: con qué ropa".
Al colombiano siguió Sanz y Bosé y así sucesivamente, explicó el dominicano, quien estimó en tres horas la duración del evento, que concluirá con una actuación conjunta de los participantes.
Guerra subrayó la "solidaridad" que recibió de estos cantantes a pesar de sus múltiples compromisos internacionales.
El concierto se celebrará en el Estadio Olímpico de Santo Domingo, con capacidad para más de 50.000 personas, y estará organizado también por la Fundación Sur Futuro, entidad que ha trabajado en ocasiones anteriores junto a Juan Luis Guerra, quien preside una organización con su nombre.
El cantautor dominicano dijo que para él representa "una obligación" y "una responsabilidad" participar en actividades de carácter social.
"Tenemos que dar por gracia lo que hemos recibido", dijo el cantante para quien ser músico es "un gran regalo de Dios".
Guerra recordó en sus declaraciones que recientemente grabó una canción junto a varios colegas para ayudar a los damnificados del terremoto en Chile, país que continuará ayudando "en todo" lo que pueda, precisó.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=137538
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 7 avril 2010
Préval justifie la création de la commission intérimaire
Le chef de l'Etat haïtien René Préval maintient le cap sur les principales priorités de son gouvernement le programme d'urgence et la préparation des élections. Au cours d'une conférence de presse, le président Préval a rejeté les critiques assimilant la formation de la commission intérimaire de reconstruction d'Haïti (CIRH) à une mise sous tutelle du pays. Au contraire il souligne que la commission permettra au gouvernement haïtien de contrôler l'utilisation des fonds jusqu'ici gérés par les ONG.
En ce qui a trait aux 18 mois requis pour la période d'urgence, M. Préval affirme que le programme post séisme ne peut être réalisé en des séquences de 15 jours, prévus par la loi d'urgence de 2008. Il critique également l'attitude de certains acteurs pour qui la loi ne devrait pas aller au delà de son mandat. Les lois de la République sont valables pour tous martèle M. Préval rappelant que les chefs d'Etats ne préparent pas leurs lois.
Afin de sensibiliser les élus sur l'importance de la loi d'urgence, le président Préval a tenu lundi une séance de travail avec un groupe de parlementaires. Il veut convaincre sénateurs et députés de la nécessité de voter le projet de loi d'urgence afin de mettre en œuvre le Plan d'Action pour le Relèvement et le Développement National (PARDN).
Par ailleurs, M. Préval a annoncé qu'en cas d'approbation de la loi d'urgence par le Parlement, un décret présidentiel sera publié pour créer la commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Le PARDN prévoit que les membres haïtiens de la CIRH seront désignés par le chef de l'Etat, la chambre basse, le sénat et d'autres secteurs de la société civile.
Le président Préval a une nouvelle fois mis l'accent sur l'importance des joutes avant la fin de son mandat. Il souligne que la légitimité d'un gouvernement est indispensable pour créer un climat de confiance entre l'Etat et la communauté internationale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17452
En ce qui a trait aux 18 mois requis pour la période d'urgence, M. Préval affirme que le programme post séisme ne peut être réalisé en des séquences de 15 jours, prévus par la loi d'urgence de 2008. Il critique également l'attitude de certains acteurs pour qui la loi ne devrait pas aller au delà de son mandat. Les lois de la République sont valables pour tous martèle M. Préval rappelant que les chefs d'Etats ne préparent pas leurs lois.
Afin de sensibiliser les élus sur l'importance de la loi d'urgence, le président Préval a tenu lundi une séance de travail avec un groupe de parlementaires. Il veut convaincre sénateurs et députés de la nécessité de voter le projet de loi d'urgence afin de mettre en œuvre le Plan d'Action pour le Relèvement et le Développement National (PARDN).
Par ailleurs, M. Préval a annoncé qu'en cas d'approbation de la loi d'urgence par le Parlement, un décret présidentiel sera publié pour créer la commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Le PARDN prévoit que les membres haïtiens de la CIRH seront désignés par le chef de l'Etat, la chambre basse, le sénat et d'autres secteurs de la société civile.
Le président Préval a une nouvelle fois mis l'accent sur l'importance des joutes avant la fin de son mandat. Il souligne que la légitimité d'un gouvernement est indispensable pour créer un climat de confiance entre l'Etat et la communauté internationale.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Jacmel: Une opération de démolition tourne mal
À Jacmel, l'opération de démolition d'une maison endommagée par le séisme du 12 janvier, s'est soldée par la mort d'un travailleur et fait un blessé. Notre correspondant à Jacmel, Sem Gutter Dauphin nous raconte.
Hier, pendant que des jeunes engagés par le programme «Cash for Work» de l'organisation «Agro Action Allemande» étaient en train de démolir une maison, lorsque celle-ci s'est effondrée sur les jeunes, il y a eu un mort et un autre a eu le pied cassé (fracture de jambe!). Cet accident a provoqué une véritable panique dans les rues de Jacmel, les parents qui avaient des enfants à l'école sont allés les récupérer.
Le délégué du sud-est et le maire de Jacmel Ronald Andris ont déploré l'accident et ont envoyé toutes leurs sympathies aux parents des victimes. Des mesures ont été prise pour arrêter temporairement et jusqu'à nouvel ordre les travaux.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17453
Hier, pendant que des jeunes engagés par le programme «Cash for Work» de l'organisation «Agro Action Allemande» étaient en train de démolir une maison, lorsque celle-ci s'est effondrée sur les jeunes, il y a eu un mort et un autre a eu le pied cassé (fracture de jambe!). Cet accident a provoqué une véritable panique dans les rues de Jacmel, les parents qui avaient des enfants à l'école sont allés les récupérer.
Le délégué du sud-est et le maire de Jacmel Ronald Andris ont déploré l'accident et ont envoyé toutes leurs sympathies aux parents des victimes. Des mesures ont été prise pour arrêter temporairement et jusqu'à nouvel ordre les travaux.
N/ Radio Métropole Haïti
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Une quarantaine d'organisations sociopolitiques qualifient la loi d'urgence de rétrograde
Des organisations politiques et sociales entendent s'opposer à la démarche du chef de l'Etat relative au vote de la loi d'urgence. Dans une note les responsables d'une quarantaine d'organisations dont les plateforme Alternative, Ansanm nou Fo et Konba invitent la population à contribuer en vue de faire échec à la tentative du président Préval de contrôler toutes les sphères du pouvoir. Les responsables de ces organisations croient que le président Préval utilise la catastrophe du 12 janvier pour fouler au pied la souveraineté nationale. Ils disent ne pas reconnaître le projet de loi d'urgence introduit auprès du Parlement et rejettent par avance toute action politique et transaction économique découlant de ce projet. Ils entendent lancer une grande mobilisation patriotique afin de freiner la politique anti-national du président Préval.
Interrogé par radio Métropole, Evans Paul (Alternative), un des signataires de la note, a fait valoir que la commission intérimaire chargée d'une mission ponctuelle ne doit pas être l'objet d'une loi.
Qualifiant la démarche des organisations sociopolitiques de morale et légale, M. Paul met l'accent sur la nécessité de défendre les intérêts supérieurs de la nation. De plus il condamne l'intégration d'étrangers dans la commission intérimaire de gestion. Le chef de file de l'Alliance déplore que la communauté internationale ait refusé d'accorder au pays l'aide financière dans la dignité".
M. Paul préconise la création d'une institution nationale composée d'haïtiens pour gérer les fonds de la reconstruction. Il estime qu'une autre entité regroupant des experts étrangers pourraient apporter un support à la commission haïtienne.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17449
Interrogé par radio Métropole, Evans Paul (Alternative), un des signataires de la note, a fait valoir que la commission intérimaire chargée d'une mission ponctuelle ne doit pas être l'objet d'une loi.
Qualifiant la démarche des organisations sociopolitiques de morale et légale, M. Paul met l'accent sur la nécessité de défendre les intérêts supérieurs de la nation. De plus il condamne l'intégration d'étrangers dans la commission intérimaire de gestion. Le chef de file de l'Alliance déplore que la communauté internationale ait refusé d'accorder au pays l'aide financière dans la dignité".
M. Paul préconise la création d'une institution nationale composée d'haïtiens pour gérer les fonds de la reconstruction. Il estime qu'une autre entité regroupant des experts étrangers pourraient apporter un support à la commission haïtienne.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Les parlementaires de l'opposition critiquent la loi d'urgence
Les avis des parlementaires sont partagés 48 heures avant le débat sur le projet de loi d'urgence soumis par l'exécutif. Plusieurs députés de l'opposition affichent leur détermination à tout mettre en œuvre afin d'empêcher la ratification du projet de loi d'urgence post séisme. Le député d'Anse à Veau, Frantz Robert Mondé, estime que les membres de la commission devraient déclarer la loi irrecevable. Relevant de nombreux anomalies dans le document, le député de l'Anse a Veau soutient que le président Préval aurait mieux fait d'adopter des dispositions pour simplifier les procédures. L'extension de la période d'urgence à 18 mois frise l'indécence martèle le député Mondé.
Son collègue de Dame Marie, Acluche Louis Jeune, partage le point de vue de l'inconstitutionnalité du projet de loi. Il estime que le chef de l'Etat aurait des objectifs inavoués en soumettant un projet de loi d'urgence de 18 mois. Critiquant la composition de la commission intérimaire, le député de l'OPL souligne que le Parlement ne peut pas ratifier une institution composée en partie d'étrangers.
Même son de cloche de la part du député de L'Estert, Noël Eliphete. Il n'entend pas voter le projet de loi pour éviter d'être complice de l'exécutif qui foule au pied la souveraineté du pays. M. Eliphete attire l'attention sur ce projet de loi d'urgence de 18 mois alors que le mandat du président Préval arrive a terme dans 10 mois. Noël Eliphete recommande aux autorités d'œuvrer de préférence au renforcement des institutions.
A la chambre haute, le sénateur Melius Hyppolite n'est pas disposé à voter le projet de loi qui autorise l'implication des étrangers dans la gestion du pays. Tout en réclamant la publication du rapport sur la première période d'urgence, le sénateur de l'OPL rappelle qu'il revient au deux chambres de contrôler l'action gouvernementale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17448
Commentaires:
Au moins pendant les moments chauds du tremblement de terre, on n'entendait plus parler de ces parlementaires dont on pouvait se questionner sur l'utilité dans le contexte actuel. Les députés et les sénateurs, comme les haïtiens qui rêvent avec leur suggestion et leurs propositions de passé du néant à un pays de rêve, ne comprennent rien de la conjoncture actuelle. Il faudrait que les membres de notre cher pouvoir legislatif se rappelle que les 10.000.000.000 de dollars ne sont que des promeses de dons. Les pormesses peuvent ne pas se concrétiser si nous autres les haïtiens nous ne nous mettons pas d'accord en oubliant un peu certaines considérations qui ne rentrent certainement pas dans un situaton d'urgence absolue comme celle que connait notre nation aujourd'hui.
Son collègue de Dame Marie, Acluche Louis Jeune, partage le point de vue de l'inconstitutionnalité du projet de loi. Il estime que le chef de l'Etat aurait des objectifs inavoués en soumettant un projet de loi d'urgence de 18 mois. Critiquant la composition de la commission intérimaire, le député de l'OPL souligne que le Parlement ne peut pas ratifier une institution composée en partie d'étrangers.
Même son de cloche de la part du député de L'Estert, Noël Eliphete. Il n'entend pas voter le projet de loi pour éviter d'être complice de l'exécutif qui foule au pied la souveraineté du pays. M. Eliphete attire l'attention sur ce projet de loi d'urgence de 18 mois alors que le mandat du président Préval arrive a terme dans 10 mois. Noël Eliphete recommande aux autorités d'œuvrer de préférence au renforcement des institutions.
A la chambre haute, le sénateur Melius Hyppolite n'est pas disposé à voter le projet de loi qui autorise l'implication des étrangers dans la gestion du pays. Tout en réclamant la publication du rapport sur la première période d'urgence, le sénateur de l'OPL rappelle qu'il revient au deux chambres de contrôler l'action gouvernementale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17448
Commentaires:
Au moins pendant les moments chauds du tremblement de terre, on n'entendait plus parler de ces parlementaires dont on pouvait se questionner sur l'utilité dans le contexte actuel. Les députés et les sénateurs, comme les haïtiens qui rêvent avec leur suggestion et leurs propositions de passé du néant à un pays de rêve, ne comprennent rien de la conjoncture actuelle. Il faudrait que les membres de notre cher pouvoir legislatif se rappelle que les 10.000.000.000 de dollars ne sont que des promeses de dons. Les pormesses peuvent ne pas se concrétiser si nous autres les haïtiens nous ne nous mettons pas d'accord en oubliant un peu certaines considérations qui ne rentrent certainement pas dans un situaton d'urgence absolue comme celle que connait notre nation aujourd'hui.
Haïti : Une police exclusivement féminine
Le Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU (MINUSTAH) a annoncé mardi, le déploiement prochain d'un bataillon de police du Bangladesh composé à 100% de femmes au sein de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti «Elles seront déployées avant la fin du mois dans le cadre des renforcements que le Conseil de sécurité a autorisé en janvier 2010 après le tremblement de terre du 12 janvier », a souligné la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabé, lors de son point presse, à New York.
L'unité de police sera composée de 130 femmes policiers et 30 personnels de soutien. «Bien que les arrangements finaux concernant les fonctions de cette unité ne soient pas encore confirmés, il est probable qu'elle travaillera dans certains des camps de déplacés afin d'aider à les sécuriser, en partenariat avec la police nationale haïtienne», a-t-elle dit.
A l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus célébrée le 29 mai, l'ONU avait souligné que les femmes casques bleus sont en minorité dans les missions mais jouaient un rôle d'exemple pour les femmes avec qui elles entrent en contact sur le terrain.
«En montrant à ces femmes et ces filles qu'elles sont aptes à tout, dans le domaine de la politique, de la sécurité, du maintien de l'ordre, de la médecine, du journalisme, les Casques bleus de sexe féminin peuvent servir de modèle dans le milieu local, et leur exemple est une inspiration pour les femmes et les filles vivant dans les sociétés à domination souvent masculine où elles servent», estimait l'Organisation.
MINUSTAH/N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17447
L'unité de police sera composée de 130 femmes policiers et 30 personnels de soutien. «Bien que les arrangements finaux concernant les fonctions de cette unité ne soient pas encore confirmés, il est probable qu'elle travaillera dans certains des camps de déplacés afin d'aider à les sécuriser, en partenariat avec la police nationale haïtienne», a-t-elle dit.
A l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus célébrée le 29 mai, l'ONU avait souligné que les femmes casques bleus sont en minorité dans les missions mais jouaient un rôle d'exemple pour les femmes avec qui elles entrent en contact sur le terrain.
«En montrant à ces femmes et ces filles qu'elles sont aptes à tout, dans le domaine de la politique, de la sécurité, du maintien de l'ordre, de la médecine, du journalisme, les Casques bleus de sexe féminin peuvent servir de modèle dans le milieu local, et leur exemple est une inspiration pour les femmes et les filles vivant dans les sociétés à domination souvent masculine où elles servent», estimait l'Organisation.
MINUSTAH/N/ Radio Métropole Haïti
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