Le chef de l'Etat haïtien René Préval maintient le cap sur les principales priorités de son gouvernement le programme d'urgence et la préparation des élections. Au cours d'une conférence de presse, le président Préval a rejeté les critiques assimilant la formation de la commission intérimaire de reconstruction d'Haïti (CIRH) à une mise sous tutelle du pays. Au contraire il souligne que la commission permettra au gouvernement haïtien de contrôler l'utilisation des fonds jusqu'ici gérés par les ONG.
En ce qui a trait aux 18 mois requis pour la période d'urgence, M. Préval affirme que le programme post séisme ne peut être réalisé en des séquences de 15 jours, prévus par la loi d'urgence de 2008. Il critique également l'attitude de certains acteurs pour qui la loi ne devrait pas aller au delà de son mandat. Les lois de la République sont valables pour tous martèle M. Préval rappelant que les chefs d'Etats ne préparent pas leurs lois.
Afin de sensibiliser les élus sur l'importance de la loi d'urgence, le président Préval a tenu lundi une séance de travail avec un groupe de parlementaires. Il veut convaincre sénateurs et députés de la nécessité de voter le projet de loi d'urgence afin de mettre en œuvre le Plan d'Action pour le Relèvement et le Développement National (PARDN).
Par ailleurs, M. Préval a annoncé qu'en cas d'approbation de la loi d'urgence par le Parlement, un décret présidentiel sera publié pour créer la commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Le PARDN prévoit que les membres haïtiens de la CIRH seront désignés par le chef de l'Etat, la chambre basse, le sénat et d'autres secteurs de la société civile.
Le président Préval a une nouvelle fois mis l'accent sur l'importance des joutes avant la fin de son mandat. Il souligne que la légitimité d'un gouvernement est indispensable pour créer un climat de confiance entre l'Etat et la communauté internationale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17452
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 7 avril 2010
Préval justifie la création de la commission intérimaire
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