Les avis des parlementaires sont partagés 48 heures avant le débat sur le projet de loi d'urgence soumis par l'exécutif. Plusieurs députés de l'opposition affichent leur détermination à tout mettre en œuvre afin d'empêcher la ratification du projet de loi d'urgence post séisme. Le député d'Anse à Veau, Frantz Robert Mondé, estime que les membres de la commission devraient déclarer la loi irrecevable. Relevant de nombreux anomalies dans le document, le député de l'Anse a Veau soutient que le président Préval aurait mieux fait d'adopter des dispositions pour simplifier les procédures. L'extension de la période d'urgence à 18 mois frise l'indécence martèle le député Mondé.
Son collègue de Dame Marie, Acluche Louis Jeune, partage le point de vue de l'inconstitutionnalité du projet de loi. Il estime que le chef de l'Etat aurait des objectifs inavoués en soumettant un projet de loi d'urgence de 18 mois. Critiquant la composition de la commission intérimaire, le député de l'OPL souligne que le Parlement ne peut pas ratifier une institution composée en partie d'étrangers.
Même son de cloche de la part du député de L'Estert, Noël Eliphete. Il n'entend pas voter le projet de loi pour éviter d'être complice de l'exécutif qui foule au pied la souveraineté du pays. M. Eliphete attire l'attention sur ce projet de loi d'urgence de 18 mois alors que le mandat du président Préval arrive a terme dans 10 mois. Noël Eliphete recommande aux autorités d'œuvrer de préférence au renforcement des institutions.
A la chambre haute, le sénateur Melius Hyppolite n'est pas disposé à voter le projet de loi qui autorise l'implication des étrangers dans la gestion du pays. Tout en réclamant la publication du rapport sur la première période d'urgence, le sénateur de l'OPL rappelle qu'il revient au deux chambres de contrôler l'action gouvernementale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17448
Commentaires:
Au moins pendant les moments chauds du tremblement de terre, on n'entendait plus parler de ces parlementaires dont on pouvait se questionner sur l'utilité dans le contexte actuel. Les députés et les sénateurs, comme les haïtiens qui rêvent avec leur suggestion et leurs propositions de passé du néant à un pays de rêve, ne comprennent rien de la conjoncture actuelle. Il faudrait que les membres de notre cher pouvoir legislatif se rappelle que les 10.000.000.000 de dollars ne sont que des promeses de dons. Les pormesses peuvent ne pas se concrétiser si nous autres les haïtiens nous ne nous mettons pas d'accord en oubliant un peu certaines considérations qui ne rentrent certainement pas dans un situaton d'urgence absolue comme celle que connait notre nation aujourd'hui.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 7 avril 2010
Les parlementaires de l'opposition critiquent la loi d'urgence
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