Troisième et dernière réunion technique et préparatoire à cet effet jeudi 17 février 2011,
La troisième réunion du fond d’investissement Haïti-CARICOM s’est tenue mercredi à Port-au-Prince en présence du ministre haïtien de l’Economie et des Finances, Ronald Baudin et de l’ancien premier ministre de la jamaïque, envoyé spécial en Haïti de la Communauté des pays de la Caraïbe, Perceval Patterson.
D’un montant initial de 100 millions de dollars, ce fond devrait atteindre le milliard de dollars, a précisé le ministre des finances haïtien. Il doit favoriser l’intégration effective d’Haïti au marché commun de la Caraïbe, a-t-il ajouté. Le lancement officiel du fond est prévu pour le 25 février à l’ile de la Grenade.
Intervenant à l’ouverture de la dernière réunion technique et préparatoire avant le lancement du fond, l’ancien premier ministre jamaïcain a plaidé en faveur d’une véritable intégration d’Haïti à la communauté Caraïbe. Il a en ce sens déploré le fait qu’il n’existe jusqu’à présent pas de liaison aérienne directe entre Kingston et Port-au-Prince. Il doit venir le temps où l’on ne devra plus effectuer une escale à Miami pour sortir de la Jamaïque et arriver en Haïti, a-t-il déclaré sous les applaudissements des invités présents.
Le fond permettra non seulement qu’Haïti puisse accéder aux ressources financières indispensables à sa reconstruction et à son développement, mais il favorisera également la participation des entreprises caribéennes dans ce processus de relèvement, selon Patterson. Il a toutefois déploré le manque d’implication du secteur privé des affaires haïtien dans la constitution du fond. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7520
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 17 février 2011
Reconstruction en Haïti : un architecte belge propose des bâtiments "verts"
Info rédaction, publiée le 17 février 2011Partager16
Le projet Coral Reef - Crédit image : Vincent Callebaut Suite au séisme de 2010 qui a dévasté l'île d'Haïti, c'est aujourd'hui un pays entier qu'il faut repenser et reconstruire. L'architecte Vincent Callebaut propose un projet alliant urbanisme et nature.
Le projet Coral Reef a été pensé par l'architecte belge Vincent Callebaut pour accueillir les populations sinistrées en Haïti. Constitué essentiellement d'ossatures métalliques et de bois tropicaux, l'ensemble veut donner naissance à un village tridimensionnel et auto-suffisant en énergie. S'inspirant volontairement de la forme organique d’un récif corallien, l'ensemble des bâtiments sera complété de terrasses et de cascades végétales.
Les toitures seront composées de panneaux photovoltaïques qui capteront l’énergie solaire. Elles seront pensées pour devenir des jardins biologiques ; une initiative écologique et économique qui permettra à chaque futur habitant de cultiver ses propres denrées alimentaires.
Ce village futuriste résonne comme une belle invitation à la constitution d'un écosystème tropical conçu pour la faune et la flore locale, où chacun devient responsable et respectueux de son environnement.
En proposant ces logements sociaux écologiques, Vincent Callebaut prouve que l'urbanisme n'est pas incompatible avec l'éco-système responsable.
Découvrez ce projet architectural en images sur Maxisciences.
http://www.maxisciences.com/coral-reef/reconstruction-en-haiti-un-architecte-belge-propose-des-batiments-verts_art12619.html
Le projet Coral Reef - Crédit image : Vincent Callebaut Suite au séisme de 2010 qui a dévasté l'île d'Haïti, c'est aujourd'hui un pays entier qu'il faut repenser et reconstruire. L'architecte Vincent Callebaut propose un projet alliant urbanisme et nature.
Le projet Coral Reef a été pensé par l'architecte belge Vincent Callebaut pour accueillir les populations sinistrées en Haïti. Constitué essentiellement d'ossatures métalliques et de bois tropicaux, l'ensemble veut donner naissance à un village tridimensionnel et auto-suffisant en énergie. S'inspirant volontairement de la forme organique d’un récif corallien, l'ensemble des bâtiments sera complété de terrasses et de cascades végétales.
Les toitures seront composées de panneaux photovoltaïques qui capteront l’énergie solaire. Elles seront pensées pour devenir des jardins biologiques ; une initiative écologique et économique qui permettra à chaque futur habitant de cultiver ses propres denrées alimentaires.
Ce village futuriste résonne comme une belle invitation à la constitution d'un écosystème tropical conçu pour la faune et la flore locale, où chacun devient responsable et respectueux de son environnement.
En proposant ces logements sociaux écologiques, Vincent Callebaut prouve que l'urbanisme n'est pas incompatible avec l'éco-système responsable.
Découvrez ce projet architectural en images sur Maxisciences.
http://www.maxisciences.com/coral-reef/reconstruction-en-haiti-un-architecte-belge-propose-des-batiments-verts_art12619.html
L'Afrique du Sud va aider au retour d'Aristide en Haïti
LE CAP - L'Afrique du Sud a engagé des consultations pour aider au retour en Haïti de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide, en exil sur son sol, a déclaré jeudi la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoane-Mashabane. "Le président Aristide a-t-il demandé aux autorités sud-africaines s'il pouvait partir? La réponse est oui", a affirmé la ministre lors d'une conférence de presse en marge de la session parlementaire au Cap.
"Nous avons engagé des consultations avec toutes les parties intéressées afin de faciliter son retour au pays au moment approprié", a-t-elle ajouté.
Mme Nkoane-Mashabane n'a pas développé, notamment sur le point de savoir si M. Aristide serait de retour en Haïti avant le second tour de l'élection présidentielle le 20 mars, comme il l'a laissé entendre par le truchement d'un avocat.
Jean Bertrand Aristide, 57 ans, ex-opposant à la dictature duvaliériste (1957-86), a été élu à la tête du pays en 1990, avant d'en être chassé huit mois plus tard par un coup d'Etat. Il était revenu au pouvoir en 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis.
Réélu en 2000, il a été contraint à l'exil en février 2004, Washington et Paris notamment lui reprochant son incompétence. Ses proches et lui même préfèrent parler de "kidnapping".
Début février, les autorités haïtiennes avaient délivré un passeport pour l'ex-président à son avocat aux Etats-Unis, Ira Kurzban. L'avocat avait alors annoncé que M. Aristide serait de retour "très bientôt" en Haïti.
Les Etats-Unis avaient mis en garde contre ce retour qui se traduirait, selon Washington, par "une diversion regrettable" au moment où le pays, après deux mois d'une grave crise politique, se prépare au second tour de l'élection présidentielle.
Dans un communiqué diffusé mi-janvier, M. Aristide avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir (ses) frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".
(©AFP / 17 février 2011 15h50)
http://www.romandie.com/ats/news/110217145000.jrrpftrl.asp
"Nous avons engagé des consultations avec toutes les parties intéressées afin de faciliter son retour au pays au moment approprié", a-t-elle ajouté.
Mme Nkoane-Mashabane n'a pas développé, notamment sur le point de savoir si M. Aristide serait de retour en Haïti avant le second tour de l'élection présidentielle le 20 mars, comme il l'a laissé entendre par le truchement d'un avocat.
Jean Bertrand Aristide, 57 ans, ex-opposant à la dictature duvaliériste (1957-86), a été élu à la tête du pays en 1990, avant d'en être chassé huit mois plus tard par un coup d'Etat. Il était revenu au pouvoir en 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis.
Réélu en 2000, il a été contraint à l'exil en février 2004, Washington et Paris notamment lui reprochant son incompétence. Ses proches et lui même préfèrent parler de "kidnapping".
Début février, les autorités haïtiennes avaient délivré un passeport pour l'ex-président à son avocat aux Etats-Unis, Ira Kurzban. L'avocat avait alors annoncé que M. Aristide serait de retour "très bientôt" en Haïti.
Les Etats-Unis avaient mis en garde contre ce retour qui se traduirait, selon Washington, par "une diversion regrettable" au moment où le pays, après deux mois d'une grave crise politique, se prépare au second tour de l'élection présidentielle.
Dans un communiqué diffusé mi-janvier, M. Aristide avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir (ses) frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".
(©AFP / 17 février 2011 15h50)
http://www.romandie.com/ats/news/110217145000.jrrpftrl.asp
Haïti/Duvalier: "sa place est en prison"
AFP 17/02/2011 Un groupe de trente victimes du régime Duvalier dit souhaiter, dans un courrier adressé aujourd'hui au président haïtien René Préval, que l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, revenu au pays il y a un mois après 25 ans d'exil en France, soit incarcéré.
"La place de Duvalier est en prison", dit cette lettre également adressée au premier ministre Jean-Max Bellerive et au ministre de la Justice Paul Denis. "Jean-Claude Duvalier en liberté, les victimes et témoins de ses méfaits, se sentent à juste titre sous la menace de ses puissants complices incrustés dans l'appareil d'État et dans la société".
Les signataires de la missive, victimes ou témoins des crimes et exactions commis sous son régime (1971-1986), se disent également "choqués" de l'accueil qui avait été réservé à "Baby Doc" par des fonctionnaires le jour de son arrivée, le 16 janvier. Les signataires, dont la journaliste Michèle Montas, ancienne porte-parole du secrétaire général de l'ONU, demandent aussi à l'Etat de "prendre clairement parti pour la justice et la vérité sur la dictature héréditaire la plus sanglante de notre histoire".
Jean-Claude Duvalier, fils de l'ancien dictateur François Duvalier alias "Papa Doc", avait pris le pouvoir en 1971 à 19 ans, perpétuant une longue dictature dans le pays le plus pauvre du continent américain. Depuis son retour en Haïti, l'ancien dictateur fait l'objet de plaintes pour crimes contre l'humanité et il est inculpé par la justice haïtienne de détournement de fonds, corruption et association de malfaiteurs. Après avoir été entendu par un juge d'instruction, il a été placé en "résidence surveillée" dans les hauteurs de la capitale, mais a pu effectuer des déplacements en province.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/17/97001-20110217FILWWW00515-haitiduvalier-doit-aller-en-prison-victimes.php
"La place de Duvalier est en prison", dit cette lettre également adressée au premier ministre Jean-Max Bellerive et au ministre de la Justice Paul Denis. "Jean-Claude Duvalier en liberté, les victimes et témoins de ses méfaits, se sentent à juste titre sous la menace de ses puissants complices incrustés dans l'appareil d'État et dans la société".
Les signataires de la missive, victimes ou témoins des crimes et exactions commis sous son régime (1971-1986), se disent également "choqués" de l'accueil qui avait été réservé à "Baby Doc" par des fonctionnaires le jour de son arrivée, le 16 janvier. Les signataires, dont la journaliste Michèle Montas, ancienne porte-parole du secrétaire général de l'ONU, demandent aussi à l'Etat de "prendre clairement parti pour la justice et la vérité sur la dictature héréditaire la plus sanglante de notre histoire".
Jean-Claude Duvalier, fils de l'ancien dictateur François Duvalier alias "Papa Doc", avait pris le pouvoir en 1971 à 19 ans, perpétuant une longue dictature dans le pays le plus pauvre du continent américain. Depuis son retour en Haïti, l'ancien dictateur fait l'objet de plaintes pour crimes contre l'humanité et il est inculpé par la justice haïtienne de détournement de fonds, corruption et association de malfaiteurs. Après avoir été entendu par un juge d'instruction, il a été placé en "résidence surveillée" dans les hauteurs de la capitale, mais a pu effectuer des déplacements en province.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/17/97001-20110217FILWWW00515-haitiduvalier-doit-aller-en-prison-victimes.php
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