Un million de dollars volatilisé? Pas suffisant aux yeux du Président de la Fifa Sepp Blatter pour lancer une enquête sur son ex allié, Jack Warner, ancien boss du foot aux Amériques... Depuis sa réélection miraculeuse à la tête de la FIFA, Sepp ‘le Couillu’ Blatter, n’a plus que le mot « transparence » à la bouche.
Il lui suffirait de peu de chose pour passer de la parole aux actes : par exemple lancer un audit indépendant de la CONCACAF et de la manière dont la Confédération des Amériques du Nord et Centrale et de la Caraïbe a été gérée par son ex-plus proche allié, Jack Warner au cours des 10 dernières années de son règne.
Warner, aujourd’hui Ministre du Travail de Trinidad et Tobago et grand manitou démissionné de la CONCACAF, est en effet dans l’œil de plusieurs cyclones antillais. Le plus menaçant trouve son épicentre à Haïti, où auraient normalement du parvenir une modeste contribution de solidarité de 750 000 dollars, collectés par Warner à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
500 000 dollars lui auraient en effet été remis par le milliardaire Sud-Coréen Chung Mong-Joon, par ailleurs ancien vice-président de la FIFA, du temps où ce dernier espérait encore obtenir l’organisation de la Coupe du Monde 2022 en Corée du Sud. D’après la Fédération Coréenne, les fonds ont été transférés sur un compte ouvert au nom de la CONCACAF à Trinidad.
Que sont les 250 000 dollars d'aides devenus?
Parcourant les ruines de Port au Prince en compagnie de survivants de la Fédération Haïtienne de Football qui a déploré la perte d’une trentaine de ses membres parmi les 316 000 victimes de la catastrophe dénombrées par le gouvernement Haïtien, Jack avait également évoqué entre deux séances de shooting obscène où il posait dans les décombres, packs de bouteilles d’eau sur l’épaule et serrant la main de Jean Degraff l’un des rescapés enseveli pendant deux jours, l’aide exceptionnelle qu’il se faisait fort d’obtenir de « son ami Blatter ».
D’après le service de presse de la FIFA, 250 000 dollars ont été immédiatement débloqués et virés sur le compte de la Fédération de Trinidad et Tobago (FFTT). A la question de savoir pourquoi la somme n’a pas été créditée au compte de la CONCACAF, les services de Blatter ont répondu que telle avait été la demande de Warner dont, à l’époque, les désirs étaient des ordres.
Ayant eu vent d’une possible évaporation tropicale, la FIFA a interrogé l’année dernière la Fédération de Trinidad et Tobago pour y voir un peu plus clair. N’ayant reçu aucune réponse satisfaisante, elle a purement et simplement coupé les vivres à cette fédération qui, au même titre que toutes les autres, reçoit une subvention annuelle de 250 000 dollars de la FIFA.
Récemment interrogé à ce sujet par des journalistes du Sunday Times, Yves Jean-Bart, président désabusé de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) a affirmé n’avoir reçu en tout et pour tout que 60 000 dollars : « Warner m’a toujours affirmé que les fonds étaient là, disponibles, mais je n’ai jamais rien vu venir… » déplore le malheureux.
Primes escamotées pour les joueurs de Trinidad
Il est vrai que Jack le Magnifique a d’autres soucis. Le 10 février, un ‘marshall’ assisté de plusieurs policiers, accompagnés de joueurs de la sélection nationale les « Soca Warriors », s’est pointé à 10h15 pour saisir les meubles de la Fédération de Trinidad et Tobago. La visite était consécutive à une ordonnance du 18 octobre 2011, obligeant la FFTT à payer une somme totale de 724 000 dollars US à répartir entre 13 des joueurs ayant participé à la Coupe du Monde 2006 ! Un scandale dénoncé depuis des mois par un journaliste local, Lasana Liburd
Laquelle n’a en effet toujours pas réglé à ses internationaux, l’intégralité des primes qui leur sont dues au titre de l’épreuve. Pris de court, le président de la Fédération locale, un certain Lennox Watson, a demandé un sursis d’une heure pour ramener la fraîche (et peut-être pour « mettre de l’ordre » dans la comptabilité). Faute d’y être parvenu, il a vu ordinateurs, mobilier, réfrigérateurs et autres fours à micro ondes et les abondants stocks de boissons, chargés sur 2 camions à destination d’un Commissaire Priseur de Trinidad qui va les vendre aux enchères.
L’ancien président de la Fédération, Olivier Camps avait assez bien résumé la situation dans une attestation remise à la justice locale le 24 août 2011 : « Je ne possède aucune information sur les comptes du comité d’organisation pour la participation de la fédération à la Coupe du Monde en Allemagne. Ils étaient sous le contrôle du conseiller spécial Monsieur Jack Warner. Les instances fédérales et moi-même avons demandé à de nombreuses reprises à Monsieur Warner de fournir des comptes… ».
Alors Sepp, comment dit-on transparence en créole ?
http://www.bakchich.info/sport/2012/02/20/fifa-chute-de-la-maison-warner-a-haiti-61164
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 20 février 2012
De la Saint Domingue française à Haïti (1804-1865)
Jeudi 23 février à 20h30, salle Jacques Gobetti, Hexagone d’Autun
UNIVERSITE POUR TOUS DE BOURGOGNE – CENTRE D’AUTUN
« De la Saint Domingue française à Haïti (1804-1865) »
Une conférence de Marcel Dorigny
Professeur – Université Paris 8
A un moment où Haïti revient régulièrement sur le devant de l'actualité au fil des drames qui ponctuent l'histoire de ce pays, toujours qualifié de « plus pauvre des Amériques », il est utile d'essayer d'éclairer son histoire, étroitement liée à celle de la France.Marcel Dorigny, bien connu du public autunois pour ses nombreuses conférences à l'UTB et ses nombreux ouvrages (notamment sur Autun pendant la Révolution), proposera un retour sur l'histoire complexe de la naissance d'Haïti dont il est spécialiste, en développant des aspects peu connus bien que souvent évoqués mais qui ont contribué à structurer l'Etat haïtien pour la longue durée.
Les thèmes suivants seront abordés par le conférencier :
- Quelles étaient les particularités de la colonie française de Saint-Domingue à la veille de la naissance d'Haïti : l'esclavage, la plantation sucrière, le commerce colonial ?
- En quoi la Révolution haïtienne fut-elle une exception dans l'histoire des colonies ?
- Quelles élites nouvelles ont construit cette « République noire » de la Caraïbe ?
- Quelles orientations ont été prises pour l'économie et la société de ce nouvel Etat ?
- Quand et comment la France a-t-elle fini par reconnaître l'indépendance de son ancienne « Perle des Antilles » ?
- Comment Haïti parvint-elle à s'insérer dans le concert des nations au fil du XIXe siècle, et à quel prix, jusqu'à la prise de contrôle du pays par les Etats-Unis, supplantant peu à peu l'ancienne métropole française ?
http://www.gensdumorvan.fr/agenda/details/1685-utb-l-de-la-saint-domingue-francaise-a-haiti-1804-1865-r.html
Haïti/Festivités carnavalesques : Des dispositions ont été prises pour le bon déroulement du carnaval 2012
vendredi 17 février 2012 à 17:22 Carnaval
Le Ministère de la santé publique et de la population de concert avec l’OFATMA a adopté tout un ensemble de dispositions à l’occasion du déroulement du Carnaval 2012, les 19, 20 et 21 février.
Des zones spécifiques ont été identifiés sur la route nationale numéro 2 jusqu’à la Ville des Cayes, hôte de cette manifestation culturelle cette année.
Des ambulances bien équipées, des médecins, des infirmières et des matériels nécessaires ont été déployées de Cressier à Port-salut, afin de faire face à des cas d’accidents.
Sur tout les parcours des postes médicaux ont été placés alors que les différents hôpitaux ont formé un réseau pour gérer les urgences pendant le déroulement des festivités carnavalesques, a annoncé le directeur général du MSPP.
Dans le cadre de son plan de sécurité pour le Carnaval 2012, la police nationale d’Haïti a mené plusieurs opérations dans le département du Sud. 53.5 kilogrammes de cocaïne ont été saisies, deux armes à feu, deux chargeurs de 15 et de 7 cartouches et cinq livrets d’épargne ont été également confisqués alors que deux individus ont été appréhendés, à Saint-Louis du Sud, Sud du pays.
Le porte-parole adjoint de la PNH a annoncé de nouvelles dispositions ajoutées aux mesures additionnelles en vue d’assurer pleinement la sécurité des carnavaliers durant les trois jours gras.
La Direction de la circulation et de la police routière a adopté des mesures particulières pour le Carnaval. Durant les trois jours gras, les conducteurs ne pourront pas rouler à une vitesse supérieure à 90 kilomètres/heures, a annoncé le commissaire Will Dimanche. Le DCPR précise que des patrouilles seront déployés toute la route nationale numéro 2 afin de contrôler la circulation et réduire les risques d’accident.
Par la même occasion, l’institution policière dit également entendre appliquer les instructions du Ministre de l’intérieur et de la défense nationale et contraindre les anciens militaires à remettre leurs armes et quitter les bases qu’ils ont regagnées. C’est du moins c’est qu’a laissé entendre le porte-parole adjoint de la PNH. Garry Desrosiers soutient que la police n’a pas besoin d’attendre des ordres pour désarmer des individus qui détiennent des armes illégales.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=12574
Le Ministère de la santé publique et de la population de concert avec l’OFATMA a adopté tout un ensemble de dispositions à l’occasion du déroulement du Carnaval 2012, les 19, 20 et 21 février.
Des zones spécifiques ont été identifiés sur la route nationale numéro 2 jusqu’à la Ville des Cayes, hôte de cette manifestation culturelle cette année.
Des ambulances bien équipées, des médecins, des infirmières et des matériels nécessaires ont été déployées de Cressier à Port-salut, afin de faire face à des cas d’accidents.
Sur tout les parcours des postes médicaux ont été placés alors que les différents hôpitaux ont formé un réseau pour gérer les urgences pendant le déroulement des festivités carnavalesques, a annoncé le directeur général du MSPP.
Dans le cadre de son plan de sécurité pour le Carnaval 2012, la police nationale d’Haïti a mené plusieurs opérations dans le département du Sud. 53.5 kilogrammes de cocaïne ont été saisies, deux armes à feu, deux chargeurs de 15 et de 7 cartouches et cinq livrets d’épargne ont été également confisqués alors que deux individus ont été appréhendés, à Saint-Louis du Sud, Sud du pays.
Le porte-parole adjoint de la PNH a annoncé de nouvelles dispositions ajoutées aux mesures additionnelles en vue d’assurer pleinement la sécurité des carnavaliers durant les trois jours gras.
La Direction de la circulation et de la police routière a adopté des mesures particulières pour le Carnaval. Durant les trois jours gras, les conducteurs ne pourront pas rouler à une vitesse supérieure à 90 kilomètres/heures, a annoncé le commissaire Will Dimanche. Le DCPR précise que des patrouilles seront déployés toute la route nationale numéro 2 afin de contrôler la circulation et réduire les risques d’accident.
Par la même occasion, l’institution policière dit également entendre appliquer les instructions du Ministre de l’intérieur et de la défense nationale et contraindre les anciens militaires à remettre leurs armes et quitter les bases qu’ils ont regagnées. C’est du moins c’est qu’a laissé entendre le porte-parole adjoint de la PNH. Garry Desrosiers soutient que la police n’a pas besoin d’attendre des ordres pour désarmer des individus qui détiennent des armes illégales.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=12574
« Ayiti dekole » : le Carnaval de Haïti s’envole
Une thématique "positive" pour une fête effrénée...
Ce dimanche 19 février 2012 marque le début du grand Carnaval en Haïti. Toute la ville des Cayes dans le département du Sud est remplie d’activités carnavalesques… Vue la situation critique du Champ de Mars de Port-au-Prince, devenu un camp de réfugiés depuis le tremblement de terre, le gouvernement haïtien a jugé nécessaire cette année d’organiser le grand défilé du Carnaval aux Cayes, 3ème ville du pays, située à 200 km au Sud de la capitale.
Comme chaque année, l’organisation du Carnaval est l’occasion de réaliser des costumes splendides, des déguisements étonnants, dont beaucoup évoquent des personnalités de la scène politique haïtienne. Le caractère « politique » du Carnaval est d’ailleurs accentué par le thème choisi pour la manifestation : le décollage d’Haïti…
« Ayiti dekole »
Le slogan « Ayiti dekole » est tiré de la chanson « dekole » ayant annoncé l’album « One life to live » (une vie à vivre) de l’artiste J-Perry, sorti en fin d’année 2011.
Cette chanson, à laquelle participent Hervé Antoine dit Shabba et Réginald Tout-Puissant alias Izolan, « défend » l’image du pays, et fait l’éloge de ses richesses, pour attirer investisseurs et touristes, sans oublier de fustiger les détracteurs d’Haïti. « Ole Ole, decoller ! j’aimerais que mon pays prenne son envol », chantent-ils.
Une tradition profondément ancrée
La tradition du carnaval haïtien remonte au XVIème siècle et à l’arrivée des Français à Saint-Domingue… Cette tradition est bien vivante aujourd’hui : Carnaval est un temps fort pour la société haïtienne : réunions familiales et amicales, défilés, chansons, danses, fêtes… Tous les comportements sont admis, sous le prétexte de l’outrance et de la licence carnavalesque… Il sera toujours temps de faire pénitence ensuite… La libération totale du Carnaval est une jubilation et un vrai élan de vie.
Certains psychologues et sociologues y voient une sorte de récupération, délai nécessaire pour rattraper les interdictions et les règles contraignantes que la société et l’Eglise maintiennent pendant tout le reste de l’année, pour toutes les classes sociales et tous les statuts sociaux…
Le Carnaval constitue donc un moment important de la vie haïtienne, et il couvre une longue période de l’année, par sa préparation d’abord, longue élaboration et fabrication des costumes et des défilés, des danses et des chants, puis par son déchaînement, pendant les 3 jours de réjouissances qui viennent de commencer , culminant dans les défilés ponctués de « merengues » et de chants de toutes sortes…
Michel Martelly : du Carnaval à la Présidence...
Même s’il a perdu de sa vigueur, et certains de ses aspects les plus traditionnels, le Carnaval reste un moment d’exaltation et les bandes musicales surenchérissent dans leurs joyeux refrains, souvent aux franges de la morale et avec beaucoup de liberté vis-à-vis des pouvoirs politiques. L’actuel président d’Haïti, Michel Martelly, a lui-même souvent utilisé la liberté du Carnaval pour faire entre une voix libre, devenue ainsi très populaire… Au point de le conduire à l’élection.
C’est sans doute pourquoi il a lui-même souhaité que l’orientation du Carnaval soit plus mobilisatrice que critique et appelle « au décollage » d’Haïti… L’idée étant que, pour une fois, plutôt que de compenser frustrations et impatiences, la joie de Carnaval puisse fédérer les énergies au service du relèvement du pays…
Reste que cette année encore, la vitalité du Carnaval est une preuve de la bonne santé du peuple haïtien, qui continue de croire en sa bonne étoile et se relève malgré toutes les catastrophes qui surviennent, pour faire triompher la vie, la générosité, le partage, le jeu et la bonne humeur. Les valeurs mêmes du Carnaval…http://www.afrik.com/article24870.html
Ce dimanche 19 février 2012 marque le début du grand Carnaval en Haïti. Toute la ville des Cayes dans le département du Sud est remplie d’activités carnavalesques… Vue la situation critique du Champ de Mars de Port-au-Prince, devenu un camp de réfugiés depuis le tremblement de terre, le gouvernement haïtien a jugé nécessaire cette année d’organiser le grand défilé du Carnaval aux Cayes, 3ème ville du pays, située à 200 km au Sud de la capitale.
Comme chaque année, l’organisation du Carnaval est l’occasion de réaliser des costumes splendides, des déguisements étonnants, dont beaucoup évoquent des personnalités de la scène politique haïtienne. Le caractère « politique » du Carnaval est d’ailleurs accentué par le thème choisi pour la manifestation : le décollage d’Haïti…
« Ayiti dekole »
Le slogan « Ayiti dekole » est tiré de la chanson « dekole » ayant annoncé l’album « One life to live » (une vie à vivre) de l’artiste J-Perry, sorti en fin d’année 2011.
Cette chanson, à laquelle participent Hervé Antoine dit Shabba et Réginald Tout-Puissant alias Izolan, « défend » l’image du pays, et fait l’éloge de ses richesses, pour attirer investisseurs et touristes, sans oublier de fustiger les détracteurs d’Haïti. « Ole Ole, decoller ! j’aimerais que mon pays prenne son envol », chantent-ils.
Une tradition profondément ancrée
La tradition du carnaval haïtien remonte au XVIème siècle et à l’arrivée des Français à Saint-Domingue… Cette tradition est bien vivante aujourd’hui : Carnaval est un temps fort pour la société haïtienne : réunions familiales et amicales, défilés, chansons, danses, fêtes… Tous les comportements sont admis, sous le prétexte de l’outrance et de la licence carnavalesque… Il sera toujours temps de faire pénitence ensuite… La libération totale du Carnaval est une jubilation et un vrai élan de vie.
Certains psychologues et sociologues y voient une sorte de récupération, délai nécessaire pour rattraper les interdictions et les règles contraignantes que la société et l’Eglise maintiennent pendant tout le reste de l’année, pour toutes les classes sociales et tous les statuts sociaux…
Le Carnaval constitue donc un moment important de la vie haïtienne, et il couvre une longue période de l’année, par sa préparation d’abord, longue élaboration et fabrication des costumes et des défilés, des danses et des chants, puis par son déchaînement, pendant les 3 jours de réjouissances qui viennent de commencer , culminant dans les défilés ponctués de « merengues » et de chants de toutes sortes…
Michel Martelly : du Carnaval à la Présidence...
Même s’il a perdu de sa vigueur, et certains de ses aspects les plus traditionnels, le Carnaval reste un moment d’exaltation et les bandes musicales surenchérissent dans leurs joyeux refrains, souvent aux franges de la morale et avec beaucoup de liberté vis-à-vis des pouvoirs politiques. L’actuel président d’Haïti, Michel Martelly, a lui-même souvent utilisé la liberté du Carnaval pour faire entre une voix libre, devenue ainsi très populaire… Au point de le conduire à l’élection.
C’est sans doute pourquoi il a lui-même souhaité que l’orientation du Carnaval soit plus mobilisatrice que critique et appelle « au décollage » d’Haïti… L’idée étant que, pour une fois, plutôt que de compenser frustrations et impatiences, la joie de Carnaval puisse fédérer les énergies au service du relèvement du pays…
Reste que cette année encore, la vitalité du Carnaval est une preuve de la bonne santé du peuple haïtien, qui continue de croire en sa bonne étoile et se relève malgré toutes les catastrophes qui surviennent, pour faire triompher la vie, la générosité, le partage, le jeu et la bonne humeur. Les valeurs mêmes du Carnaval…http://www.afrik.com/article24870.html
Inscription à :
Articles (Atom)