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mardi 19 février 2008

Les autorités chinoises confirment le décès d’un jeune à cause de la grippe aviaire

Pekin, 19 feb (EFE). - Les autorités sanitaires chinoises ont confirmé aujourd'hui le décès d'un jeune de 22 ans par grippe aviaire le 24 janvier dernier, la dixhuitième victime mortelle en Chine par cette maladie, depuis qu'il a été découvert l'actuelle souche en 2003.
Le décédé, nommé Li, est mort dans le secteur de Jianghua, province centrale de Hunan, après avoir montré , depuis le 16 janvier derneir, des symptômes fièvre et de céphalées, il a été hospitalisé depuis le 22 de ce même mois, a informé l'agence officielle de nouvelles Xinhua.
Les échantillons sanguins prélevés sur le jeune Li ont été positifs pour le virus létal de la grippe aviaire souche H5N1, selon des informations du centre de Prévention et Contrôle de Maladies contagieuses du secteur, qui n'a pas dévoilé la forme de contagion ou si le jeune avait été en contact préalable avec des oiseaux.
Les parents et proches de la victime se trouvent sous observation médicale pour détecter toute trace possible de maladie. Le virus on a été transmis dans presque tous les 391 cas enregistrés dans 14 pays (la majorité dans le sud-est asiatique) par contact direct avec des oiseaux infectés, bien que dans les derniers mois deux cas ont été dévoilés où la transmission pourrait être produite entre des hommes.
Selon les données les plus récentes de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), depuis 2003, 227 personnes du total du total des atteints du virus de la grippe aviaire sont morts un peu partout dans le monde.
En Chine, on a enregistré depuis lors 28 cas, dont 18 sont décédés. Celui-ci est le premier cas mortel depuis le début de l'année 2008, et a eu lieu dans la province la plus dévastée par le froid chinois, le pire que vit le pays asiatique en 50 ans.
Selon les information de l'OMS au début, la transmission humaine du virus H5N1 pourrait dériver dans une pandémie de dimensions globales, une menace que quelques scientifiques écartent. EFE

http://elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=91357
Traduction JJ pour HRV

Vente de poulets vers Haïti régularisée dans un mois.

L'exportation de poulets et d’oeufs vers Haïti pourrait reprendre dans un mois quand l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) certifiera que le pays est libre de influenza aviaire, a dit aujourd'hui le directeur exécutif de la Commission de Suivi de la maladie.
Le docteur Enriquillo Rivas, président de l'organisme, a dit que « la reprise des exportations de poulets et d’oeufs à Haïti prendra facilement un autre mois, parce qu'il faut contrôler de nouveau les exploitations agricoles et les élevages de coqs de combat dû au fait qu’il faut répéter les tests après 21 jours comme l'établissent les normes et le protocole international dans ce type de cas ».
Le président de la Commission Avicole Nationale a estimé que les exportations ne reprendront pas avant trois semaines, et ce, pour les exploitations agricoles certifiées conformes.
La décision des autorités haïtiennes d'interdire l'entrée sur son territoire de poulets et d’oeufs produits en République dominicaine, a provoqué des pertes quotidiennes millionnaires pour les producteurs avicoles.
Le docteur Rivas a avancé qu'au fur et à mesure que les autres exploitations recevront leurs certifications, celles-ci seront réintégrées aux exportations. Les exportations d’oeufs et de poulets vers le territoire haïtien depuis la République dominicaine sont suspendues depuis décembre, après la détection d’un bourgeon de grippe aviaire au niveau de l’élevage de coqs de combat dans la ville d’Higüey.
Le président de la Commission Exécutive de Suivi de la grippe aviaire a avancé que les autorités dominicaines continueront à faire des échantillonnages faisant le point sur le virus H5N2 dans le pays.
Il a confirmé que dans le pays on a détecté des cas d’influenza aviaire, mais il a clarifié que ceux-ci n'ont pas été détectés dans des exploitations agricoles commerciales, ce qui tranquillise la population.
« Les cas d’influenza aviaire qui ont été détectés dans le pays, ont été retrouvés parmi les coqs de combat à Higüey, Barahona, Saint-Domingue et la Vega, mais pas dans des exploitations agricoles de poulets », a t-il indiqué.
Selon le fonctionnaire de la FAO et de la Direction Générale de l’élevage, du Secrétariat d'Agriculture, soutiennent que les cas détectés sont adaptés à la réalité, bien que dans les zones où ils ont été vérifiés il y a une traçabilité permanente.
Le président de la Commission Avicole Nationale a dit qu'il y a aussi un suivi par monitoring au niveau des les exploitations agricoles producteurs d'oeufs, pour qu'elles puissent être certifiées rapidement pour la reprise des exportations vers Haïti.
« En prévoyant d'abord la reprise des exportations d'oeufs vers Haïti, on a entamé le monitoring dans les exploitations de poules pondeuses des entreprises Favia Daba et celle d'Endy Agro-industriel a Santiago, échantillonnage qu'il faut répéter dans deux semaines », a-il indiqué.
Si le prochain échantillonnage fait apparaître des résultats négatifs dans ces exploitations agricoles, elles seront certifiées et les exportations vers Haïti pourront reprendre, a-t-il a indiqué.
Il a dit que l'OIE certifiera qu'il n'existe pas de grippe aviaire quand on conclura dans le pays le processus nécessaire qui inclut le monitoring de toute la nation, qui inclut la carte épidémiologique, ce qui permettra la reprise des exportations sans aucun problème.
http://www.elnacional.com.do/article.aspx?id=39127

Bombardopolis entre orgueil et désarroi

Les habitants de Bombardopolis vivent l'une des pires périodes de leur existence. Sécheresse, fuite de capitaux vers les autres communes avoisinantes, hausse des prix des produits alimentaires... les Bombardopolitains ne savent quand et comment ils parviendront à joindre les deux bouts. Ils tiennent pourtant mordicus à leur fierté : pas question de les traiter de faméliques.
« Nous sommes et resterons égaux à nous-mêmes »La disparition de la production locale, l'indisponibilité de l'eau potable, la hausse des prix des céréales et des autres produits alimentaires font de la vie des Bombardopolitains un enfer au quotidien dont, pourtant, ils refusent de parler. Fiers de leur patelin, ces gens du Far West d'Haïti ont du mal à digérer les informations fournies par le troisième sénateur du Nord-Ouest, Mélius Hyppolite, la semaine dernière, et diffusées dans les médias haïtiens et étrangers dans un contexte électoral annoncé. Selon le parlementaire, la famine aurait déjà tué sept membres de la population et que deux de ces victimes auraient été inhumées dans un même cercueil.
« Il est vrai que la vie est difficile ici, lance Maxène Faustin, un habitant du bourg. Mais, dites-moi messieurs, y a-t-il un endroit où la vie est facile dans le pays? En tout cas, si c'est ce que les autorités nous veulent, ils mettront beaucoup de temps pour l'obtenir car nous Bombardopolitains, n'avions jamais l'habitude de mendier. »Une mort controversée Le maire de la commune, Kamouest Norvélus, reconnaît, lui aussi, la misère dans laquelle vit la population. Mais il n'en croit pas non plus ses oreilles. « La vérité, c'est qu'il y avait deux vieillards, le prénommé Véritable et Anesca Escané, qui sont récemment décédés, dit le maire. Des voisins imputent la mort de l'un d'entre eux à la négligence de sa fille dont le malheur a doublement frappé à ses portes. » « En pleurant son père, sa petite fille de 15 jours, née avec un déficit pulmonaire, a trouvé la mort », dit-il. Selon lui, le sénateur Hyppolite a exagéré.

Rosita Escané, la concernée, dément ces informations qui, selon elle, lui font tant de mal. « Mon père n'est pas mort de faim, raconte-t-elle, au bord des larmes. Il était cardiaque. Il dormait seul dans sa maisonnette placée dans la même cour que la nôtre. Il refusait de nous rejoindre en dépit de notre insistance. Voilà qu'il succombe au poids de sa maladie et que moi, sa fille, porte le prix de son décès », déplore-t-elle, les bras en l'air.La nouvelle est tombée comme une traînée de poudre dans le bourg, explique Rosita. « Depuis, gémit-elle, je ne peux plus circuler dans les rues à cause des mauvaises langues. »

Gessler François, coordonnateur d'une organisation de base, raconte lui aussi, qu'il a été « stigmatisé » dans une banque à Port-de-Paix où il est allé faire une transaction. « C'est une campagne de mauvais goût qui ne profite à personne, sinon aux autorités elles-mêmes qui ont donné cette nouvelle », dit-il. « Nous avons nos problèmes, mais nous sommes et demeurons égaux à nous-mêmes », s'enorgueillit Gessler.La famine du sénateur
Si pour des habitants de Bombardopolis, la démarche du sénateur Mélius Hyppolite est motivée par la saison électorale qui pointe à l'horizon politique, pour d'autres, le départ de Care international dans la zone aurait motivé la démarche du parlementaire. « Le sénateur tente de rameuter l'opinion publique sur la nécessité de la présence de cet organisme dans la commune pour ses nombreuses réalisations et sa prise en charge remarquée d'une bonne majorité de familles dans la zone », pense l'ancien maire, Fanel Dupré.
En tout cas, selon des habitants de la zone, plusieurs ONG font déjà le pied de grue dans la commune de Bombardopolis en vue de remplacer le Care International.En raison de sa déclaration qui a porté atteinte au prestige collectif, le parlementaire candidat à sa reélection est menacé de boycott par les habitants de Bombardopolis lors des prochaines sénatoriales.Et pourtant ça va mal !

Mesguet Dupré, habitant de Grand Boulage, localité de la première section communale de Plate-forme dépendant de Bombardopolis, semble être au bord du gouffre. Les haillons qu'il porte sur son dos, son visage pâle et sa flagrante faiblesse témoignent de sa misère. Âgé d'une soixantaine d'années, ce chef de famille avec sept protégés sur le bras entre autres sa femme éborgnée depuis près de 20 ans et un petit-fils de 3 ans, doit disposer de quatre à cinq jours pour confectionner une «macoute» qu'il vend au marché du bourg entre 35 et 50 gourdes.La culture de la patate douce et du petit-mil, sa principale activité, ne peut plus être pratiquée. « On est au bord de la mort, dit-il d'un ton cassant. La pluie ne tombe pas, même les herbes résistent mal à cette sécheresse qui sévit dans le Far West depuis octobre. »
Le cyclone Noël a dévasté sur son passage toutes les plantations de pois Congo, de petit-mil, de manioc et de patate qui constituent la production agricole bombardopolitaine ; et, depuis, une goutte de pluie n'y tombe, déplorent à l'unanimité des habitants de cette commune du bas Nord-Ouest. Le pouvoir d'achat diminue considérablement avec la disparition de la production agricole à Bombardopolis et l'explosion des prix des produits de première nécessité aggrave énormément la situation des consommateurs qui se voient dans l'obligation d'acheter à 150 gourdes la marmite de riz et 130 gourdes celle de petit-mil et de maïs.
Le riz, le maïs, le petit-mil, la farine, le sucre et l'huile de cuisine deviennent carrément des denrées rares en dépit de leur présence sur le petit marché qui longe la rue de l'église Saint François.
Lima Soirélus
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54357&PubDate=2008-02-18

"Retard" dans la transmission à la Primature de la lettre relative à l’interpellation du chef du gouvernement

La demande d’interpellation ne comporterait pas de "motif exact"
mardi 19 février 2008,

Radio Kiskeya
La lettre relative à l’interpellation à la Chambre basse du Premier ministre Jacques Edouard Alexis, fixée théoriquement pour jeudi prochain, n’avait pas encore été acheminée à la Primature lundi après-midi, contrairement à une information communiquée en ce sens le week-end écoulé par le questeur du bureau de la Chambre basse, le député Cholzer Chancy.
Le motif exact de l’interpellation devait encore être précisé, a déclaré le 1er secrétaire du bureau. Le député Eloune Doréus a tout de même donné la garantie que la séance d’interpellation se tiendrait.
Entre-temps, la controverse s’installe à la Chambre basse au sujet de l’interpellation. Les opinions seraient partagées sur l’opportunité ou non d’adopter une motion de censure contre le gouvernement ou de lui accorder une fois de plus la confiance de la Chambre basse.
Le député Wilbert Deshommes (Grande Saline) qui fait état de cette controverse, se range du côté de ceux qui croient en la nécessité de renvoyer le gouvernement au profit d’une nouvelle coalition plurielle qui n’entrerait en fonction qu’après l’élaboration, dans la concertation la plus large, d’un programme pouvant sortir le pays de l’impasse.
Le sénateur Youri Latortue (Artibonite), chef de file de l’opposition à Alexis au Parlement, exhorte pour sa part les députés à « adopter les mesures qui s’imposent en vue de sortir le pays de la triste situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui ». Il souligne en ce sens le fait par le Premier ministre d’avoir pris au Sénat des engagements pour la concrétisation desquels il ne dispose d’aucun moyen financier. « La somme de 1 milliard de gourdes à laquelle fait référence M. Alexis pour la réalisation de projets d’amélioration urgente de la situation, figure plutôt dans le budget à titre de fonds retenus pour la décentralisation, à raison de 8 millions de gourdes par commune », ajoute-t-il.
Une demande d’interpellation du Premier ministre à la fin de l’année dernière à la Chambre haute, avait tourné court. Les yeux sont aujourd’hui braqués sur les députés pour voir s’ils réussiront la leur, alors que des rumeurs circulent déjà sur d’intenses tractations en cours visant à empêcher que la séance, quand elle se tiendra, aboutisse à une motion de censure équivalant au renvoi du gouvernement. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4714