Rebecca Valentine MARIVAL France-Antilles Guadeloupe
19.04.2011
Du 21 avril au 6 mai, l'exposition de peinture D'Ayiti à Haïti, la Liberté conquise, est à voir au Pays de la canne à Port-Louis. C'est une exposition itinérante à découvrir dans toute la Guadeloupe jusqu'au 21 octobre.
Une tournée de sept dates. Depuis le 1er avril, l'histoire de Haïti est vue par des artistes contemporains guadeloupéens, sept au total : Klodi Cancelier, Eddy Clarus, Félie-Line Lucol, Marielle Plaisir, Sanmyel, Sandrine Sioubalack et Philibert Yrius. « L'inauguration de l'exposition a eu lieu à la salle Beauperthuy de Sainte-Rose et il reste encore six dates » , précise Vanessa Gaulain, chargée du projet pour la Guadeloupe. « À Sainte-Rose, durant deux semaines tout s'est bien passé. On ne peut pas dire que le public se soit présenté en masse mais les scolaires ont bien joué le jeu. Nous avons reçu une douzaine de classes, ce qui est bien sur l'aspect historique de ce projet. » Selon Vanessa Gaulain, « l'intérêt de cette exposition est qu'elle circule auprès de la population, d'où le fait que nous ayons programmé une tournée de sept mois » . La finalité est que les huit artistes guadeloupéens puissent à leur tour exposer à Nantes, au Cosmopolis, où siège l'association Anneaux de la mémoire, un centre de ressources et d'études des traites de l'esclavages et qui est à l'origine de D'Ayiti à Haïti, la Liberté conquise. « C'est la contrepartie qui a été négociée, que le projet soit reçu à l'extérieur et que nous puissions être accueillis à notre tour. » L'association Anneaux de la mémoire a contacté l'atelier Cilaos de Baie-Mahault pour recevoir, en Guadeloupe, l'exposition qui est déjà itinérante dans l'Hexagone.Par le musée national du Panthéon en Haïti
D'Ayiti à Haïti, la Liberté conquise a été créée en 2004 par le musée national du Panthéon en Haïti. « Les sept peintres de chez nous ont eu deux mois pour produire une quarantaine de tableaux. Chacun a un lien avec Haïti, pour avoir plus ou moins travaillé là-bas ou avec des artistes haïtiens, ou en tout cas avoir été influencé par le style haïtien (...) L'ensemble est de plus cohérent ... C'est très bien » , conclut Vanessa Gaulain.-
Un cocktail de bienvenue sera organisé ce jeudi à 18 heures.
L'entrée est gratuite.
Contact : 05 90 22 44 70 ou 06 90 82 43 26
http://www.anneauxdelamemoire.org/
Les prochaines dates :
Du 13 au 30 mai au fort Delgrès et à la Maison du patrimoine à Basse-Terre.
Du 3 au 17 juin, au centre culturel de la Retraite à Baie-Mahault.
Du 1er au 16 juillet, au Pavillon de la Ville à Pointe-à-Pitre.
Du 18 au 30 juillet, au fort Fleur d'épée à Gosier.
Du 15 au 30 septembre, à la médiathèque de Lamentin et du 7 au 21 octobre à la médiathèque du Moule.
http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/loisirs/sortir/la-liberte-conquise-s-expose-19-04-2011-120177.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 19 avril 2011
LE PAYS DES MORTS-VIVANTS
C'est sur cette terre indienne que furent,en effet,déportés des milliers de noirs,issus de tribus africaines.Les esclavagistes en importaient de nombreuses cargaisons,issues du Sénégal,de la Guinée ou du Congo.C'est le mélange avec les blancs qui donna les mulâtres,ancêtres des Haïtiens d'aujourd'hui.Chaque peuple amenait avec lui ses coutumes,sa religion,et ce que l'on appela le Vodoum prit rapidement un réel ascendant sur les esclaves.
C'est le Vodoum,devenu Vaudou,culte des esprits,qui se perpétue de nos jours sur cette île,avec sa sorcellerie macabre,ses rites effrayants,couplés à une adoration des forces occultes.Daimon,l'esprit,s'incorpore dans la trame secrète de la culture haïtienne : il est vivant,il agit,habitant aussi bien les bois que les sources,ou même les coins obscurs des maisons.Certains intermédiaires ont pour charge d'assurer la liaison entre l'homme et le daimon.La religion essaie de contrôler les rapports existant entre eux,et prévoit les circonstances où l'esprit prend possession de l'homme,l'habitant carrément,le dirigeant,le conseillant,le maltraitant,ou même...se mariant avec lui.
Les temples,ou houmforts,sont décorés d'entrelacs de couleurs vives,et les armes de la république Haïtienne,sinon le portrait du Président,y sont représentés,tandis que trônent,à l'intérieur,les divinités principales,le serpent,le bateau,saint Moïse, assimilé à Damballah,cependant que Jacques le Majeur figure le chef des Ogoums.Au long des murs sont suspendus des "govis" et des "pots de tête".L'autel vaudou,quant à lui,n'est souvent qu'un cube de maçonnerie avec des niches ogivales d'inspiration chrétienne.
Nous ne pouvons qu'effleurer ce vaste sujet,qu'évoquer les bassins aux couleuvres, sensés attirer le dieu serpent,les sacrifices de jeunes filles vierges chargées de demander aux dieux leurs faveurs en se noyant auprès du dieu-serpent.Toute la magie, en fait,se trouve sous le contrôle du "Maître-Cimetière" qui est le seul ayant le droit de pratiquer la nécromancie,en fabriquant des Zombies,ces morts-vivants.
Dans la sorcellerie Haïtienne,la nécromancie tient la plus grande place,et la pratique la plus affreuse est celle des faiseurs de "ZOMBIES".Ces êtres ne sont pas des fantômes,donc pas des esprits,mais des corps sans âme que,seule la volonté du sorcier fait se mouvoir.Ce corps mort est pourvu d'un semblant de vie mécanique.C'est un cadavre que l'on peut utiliser et guider comme s'il était en vie.Les sorciers possédant ce pouvoir de création,utilisent un corps récemment enterré,le sortant de la tombe avant la putréfaction.Ils lui communiquent alors le mouvement par une sorte de galvanisation,et puis se l'asservissent pour lui faire commettre parfois les pires choses,mais aussi,le plus souvent,pour le faire travailler en lui imposant de lourdes tâches,en le frappant au besoin comme une bête de somme pour peu qu'il se relâche.
Disons-le tout de suite : il existe trop de preuves dûment contrôlées pour douter un seul instant de la réalité de l'existence de ces créatures.Il apparaît que le sorcier doit,en tout premier lieu,se procurer un baka,l'âme d'un petit homme,parfois un pygmée,qui reviendra habiter le zombie.Seules les âmes volées peuvent animer les cadavres,devenant ainsi les esclaves du sorcier.Les Zombies haïtiens sont donc des Golems de chair,propulsés par puissance magnétique..A donner froid dans le dos,non ?
La science admettant qu'il est possible d'animer un corps inerte au moyen du magnétisme,comme des tables,ou même des pianos,pourquoi n'en serait-il pas de même avec des masses de chair ? S'il nous est difficile d'ajouter foi à de telles assertions,il est bon de préciser,en guise de conclusion,que l'immense majorité des Haïtiens est persuadée que des zombies oeuvrent sur certains chantiers,ou sont les auteurs des pires exactions.La légende a-t-elle influé sur la réalité ? Ou bien serait-ce plutôt la réalité qui se camoufle dans les légendes ? Qui peut le dire.
http://www.obiwi.fr/voyage-decouvertes/escapades/90199-le-pays-des-morts-vivants
C'est le Vodoum,devenu Vaudou,culte des esprits,qui se perpétue de nos jours sur cette île,avec sa sorcellerie macabre,ses rites effrayants,couplés à une adoration des forces occultes.Daimon,l'esprit,s'incorpore dans la trame secrète de la culture haïtienne : il est vivant,il agit,habitant aussi bien les bois que les sources,ou même les coins obscurs des maisons.Certains intermédiaires ont pour charge d'assurer la liaison entre l'homme et le daimon.La religion essaie de contrôler les rapports existant entre eux,et prévoit les circonstances où l'esprit prend possession de l'homme,l'habitant carrément,le dirigeant,le conseillant,le maltraitant,ou même...se mariant avec lui.
Les temples,ou houmforts,sont décorés d'entrelacs de couleurs vives,et les armes de la république Haïtienne,sinon le portrait du Président,y sont représentés,tandis que trônent,à l'intérieur,les divinités principales,le serpent,le bateau,saint Moïse, assimilé à Damballah,cependant que Jacques le Majeur figure le chef des Ogoums.Au long des murs sont suspendus des "govis" et des "pots de tête".L'autel vaudou,quant à lui,n'est souvent qu'un cube de maçonnerie avec des niches ogivales d'inspiration chrétienne.
Nous ne pouvons qu'effleurer ce vaste sujet,qu'évoquer les bassins aux couleuvres, sensés attirer le dieu serpent,les sacrifices de jeunes filles vierges chargées de demander aux dieux leurs faveurs en se noyant auprès du dieu-serpent.Toute la magie, en fait,se trouve sous le contrôle du "Maître-Cimetière" qui est le seul ayant le droit de pratiquer la nécromancie,en fabriquant des Zombies,ces morts-vivants.
Dans la sorcellerie Haïtienne,la nécromancie tient la plus grande place,et la pratique la plus affreuse est celle des faiseurs de "ZOMBIES".Ces êtres ne sont pas des fantômes,donc pas des esprits,mais des corps sans âme que,seule la volonté du sorcier fait se mouvoir.Ce corps mort est pourvu d'un semblant de vie mécanique.C'est un cadavre que l'on peut utiliser et guider comme s'il était en vie.Les sorciers possédant ce pouvoir de création,utilisent un corps récemment enterré,le sortant de la tombe avant la putréfaction.Ils lui communiquent alors le mouvement par une sorte de galvanisation,et puis se l'asservissent pour lui faire commettre parfois les pires choses,mais aussi,le plus souvent,pour le faire travailler en lui imposant de lourdes tâches,en le frappant au besoin comme une bête de somme pour peu qu'il se relâche.
Disons-le tout de suite : il existe trop de preuves dûment contrôlées pour douter un seul instant de la réalité de l'existence de ces créatures.Il apparaît que le sorcier doit,en tout premier lieu,se procurer un baka,l'âme d'un petit homme,parfois un pygmée,qui reviendra habiter le zombie.Seules les âmes volées peuvent animer les cadavres,devenant ainsi les esclaves du sorcier.Les Zombies haïtiens sont donc des Golems de chair,propulsés par puissance magnétique..A donner froid dans le dos,non ?
La science admettant qu'il est possible d'animer un corps inerte au moyen du magnétisme,comme des tables,ou même des pianos,pourquoi n'en serait-il pas de même avec des masses de chair ? S'il nous est difficile d'ajouter foi à de telles assertions,il est bon de préciser,en guise de conclusion,que l'immense majorité des Haïtiens est persuadée que des zombies oeuvrent sur certains chantiers,ou sont les auteurs des pires exactions.La légende a-t-elle influé sur la réalité ? Ou bien serait-ce plutôt la réalité qui se camoufle dans les légendes ? Qui peut le dire.
http://www.obiwi.fr/voyage-decouvertes/escapades/90199-le-pays-des-morts-vivants
Haiti-Agriculture : La productivité de l’agriculture paysanne dépend d’abord de la volonté politique des gouvernants
P-au-P, 18 avril 2011 [AlterPresse] --- Les organisations paysannes haïtiennes estiment qu’il faut une volonté politique de l’État pour permettre à l’agriculture nationale de répondre aux attentes alimentaires des citoyens, au moment où une hausse des produits de consommation courante est observée sur les marchés internationaux et locaux. « Nous savons qu’il y’a des contraintes, nous savons que les paysans n’ont pas de terre, mais il est possible que l’agriculture paysanne puisse nourrir toute la population haïtienne », affirme Philefrant Saintnaré, dirigeant du Mouvement Paysan National du Congrès de Papaye (MPNKP).
« Pour ce faire, il faut de la volonté politique et un gouvernement qui fonctionne suivant la volonté du peuple. Il faut un État responsable », ajoute t-il .
Le responsable paysan a été interrogé par AlterPresse au lendemain des actions de mobilisation internationale conduites par des secteurs paysans à travers le monde dans le cadre de la journée internationale de la lutte paysanne (17 avril).
Plus d’une centaine d’évènements différents étaient réalisés sur les 5 continents en défense de la souveraineté de l’agriculture paysanne, afin que les populations puissent se libérer du système de production alimentaire industrielle.
« Il faut que les paysans aient accès au crédit agricole, à l’encadrement technique, à un marché pour écouler leurs produits », revendique Saintnaré, dont le mouvement fait partie de la plateforme mondiale Via Campesina, qui coordonne les initiatives globales de lutte en faveur de l’agriculture paysanne.
Contacté par AlterPresse, l’agronome Gary Mathieu, coordonnateur de la Coordination Nationale de Sécurité Alimentaire (CNSA), n’écarte pas que l’agriculture paysanne puisse répondre aux besoins alimentaires de la population haitienne.
« Il faut une réforme agro-foncière, c’est –à dire : remembrer les terres, moderniser l’agriculture, trouver de nouvelles variétés de récoltes et améliorer les outils », préconise-t-il.
Aujourd’hui l’agriculture haitienne ne répond qu’à 45% des besoins de la population selon les données de la CNSA. Elle a une croissance de 0.1 % l’an contre une croissance de 3% l’an de la population.
De son coté le leader du Mouvement de Paysan de Papaye (MPP), Chavannes Jean Baptiste, plaide pour de « meilleures infrastructures agricoles » et la mise au rencart de « la politique néolibérale qui fait d’Haiti un marché libre où les puissances impérialiste viennent écouler leurs produits ».
Pour lui, l’agriculture paysanne représente « l’unique solution pour faire face aux problèmes de changements climatiques, de santé et de dégradation de l’environnement ».
La solution, dit-il, ne se trouve surtout pas dans les options de zone franche promues par la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH), co-dirigée par le premier ministre Jean Max Bellerive et l’ancien président américain William Clinton.
Via Campesina estime que les politiques internationales faisant la promotion du système de production alimentaire industrielle ont échoué, n’ayant pas tenu les promesses du sommet mondial de l’alimentation de 1996.
Ces promesses se reflétaient dans l’objectif de développement du millénaire, de réduire la faim dans le monde d’ici 2015. Au contraire, le nombre de personnes qui souffrent de la faim a augmenté, passant de 800 millions en 1996 à 1 milliard actuellement, soutient Via Campesina. [rh gp apr 18/04/2011 22 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10924
« Pour ce faire, il faut de la volonté politique et un gouvernement qui fonctionne suivant la volonté du peuple. Il faut un État responsable », ajoute t-il .
Le responsable paysan a été interrogé par AlterPresse au lendemain des actions de mobilisation internationale conduites par des secteurs paysans à travers le monde dans le cadre de la journée internationale de la lutte paysanne (17 avril).
Plus d’une centaine d’évènements différents étaient réalisés sur les 5 continents en défense de la souveraineté de l’agriculture paysanne, afin que les populations puissent se libérer du système de production alimentaire industrielle.
« Il faut que les paysans aient accès au crédit agricole, à l’encadrement technique, à un marché pour écouler leurs produits », revendique Saintnaré, dont le mouvement fait partie de la plateforme mondiale Via Campesina, qui coordonne les initiatives globales de lutte en faveur de l’agriculture paysanne.
Contacté par AlterPresse, l’agronome Gary Mathieu, coordonnateur de la Coordination Nationale de Sécurité Alimentaire (CNSA), n’écarte pas que l’agriculture paysanne puisse répondre aux besoins alimentaires de la population haitienne.
« Il faut une réforme agro-foncière, c’est –à dire : remembrer les terres, moderniser l’agriculture, trouver de nouvelles variétés de récoltes et améliorer les outils », préconise-t-il.
Aujourd’hui l’agriculture haitienne ne répond qu’à 45% des besoins de la population selon les données de la CNSA. Elle a une croissance de 0.1 % l’an contre une croissance de 3% l’an de la population.
De son coté le leader du Mouvement de Paysan de Papaye (MPP), Chavannes Jean Baptiste, plaide pour de « meilleures infrastructures agricoles » et la mise au rencart de « la politique néolibérale qui fait d’Haiti un marché libre où les puissances impérialiste viennent écouler leurs produits ».
Pour lui, l’agriculture paysanne représente « l’unique solution pour faire face aux problèmes de changements climatiques, de santé et de dégradation de l’environnement ».
La solution, dit-il, ne se trouve surtout pas dans les options de zone franche promues par la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH), co-dirigée par le premier ministre Jean Max Bellerive et l’ancien président américain William Clinton.
Via Campesina estime que les politiques internationales faisant la promotion du système de production alimentaire industrielle ont échoué, n’ayant pas tenu les promesses du sommet mondial de l’alimentation de 1996.
Ces promesses se reflétaient dans l’objectif de développement du millénaire, de réduire la faim dans le monde d’ici 2015. Au contraire, le nombre de personnes qui souffrent de la faim a augmenté, passant de 800 millions en 1996 à 1 milliard actuellement, soutient Via Campesina. [rh gp apr 18/04/2011 22 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10924
19 haïtiens expulsés par les Etats –Unis
Les autorités américaines ont expulsé en Haïti, samedi dernier, 19 haïtiens qui ont commis des délits graves sur le territoire américain. Une nouvelle rapportée par l'agence en ligne Associated Press. Aucune précision n'a été toutefois fournie sur la nature des actes qui étaient reprochés à ces citoyens haïtiens. Il s'agit du second groupe d'individus renvoyés de force, en Haïti, depuis le séisme du 12 janvier 2010, souligne l'Associated Press.
Rappelons que plus d'une semaine après le séisme, l'administration Obama avait expulsé 27 compatriotes. L'un d'entre' eux qu'on avait présenté comme une "menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis" avait été innocenté par la justice américaine. Par la suite, la commission interaméricaine des droits humains (CIDH) et plusieurs évêques catholiques américains avaient réclamé de Washington l'arrêt des déportations.
Ils avaient alors évoqué la crise et l'insécurité qui sévissent en Haïti et qualifié ces expulsions d'irresponsables et d'inhumaines.
Notons qu'au moins 50 mille haïtiens bénéficient actuellement du statut de réfugié temporaire aux Etats-Unis.
Ce statut, communément appelé TPS, a été conçu pour protéger des immigrés venant de pays en proie à des catastrophes naturelles ou à des troubles politiques. Il permet aux bénéficiaires de travailler sans problème aux Etats Unis et de jouir certains privilèges.
EJ/Radio Métropole Haiti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19018
Rappelons que plus d'une semaine après le séisme, l'administration Obama avait expulsé 27 compatriotes. L'un d'entre' eux qu'on avait présenté comme une "menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis" avait été innocenté par la justice américaine. Par la suite, la commission interaméricaine des droits humains (CIDH) et plusieurs évêques catholiques américains avaient réclamé de Washington l'arrêt des déportations.
Ils avaient alors évoqué la crise et l'insécurité qui sévissent en Haïti et qualifié ces expulsions d'irresponsables et d'inhumaines.
Notons qu'au moins 50 mille haïtiens bénéficient actuellement du statut de réfugié temporaire aux Etats-Unis.
Ce statut, communément appelé TPS, a été conçu pour protéger des immigrés venant de pays en proie à des catastrophes naturelles ou à des troubles politiques. Il permet aux bénéficiaires de travailler sans problème aux Etats Unis et de jouir certains privilèges.
EJ/Radio Métropole Haiti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19018
Haïti-Élections : La MOEC invite le BCEN à faire preuve de probité
P-au-P, 18 avril 2011 [AlterPresse] --- La Mission d’observation conjointe OEA/ Caricom (MOEC) convie le Bureau du Contentieux Électoral National (BCEN) à travailler avec probité et équité, à deux jours de la proclamation des résultats définitifs des élections générales tenues le 20 mars dernier, selon un communiqué acheminé à AlterPresse. « La Mission appelle les membres du BCEN à mener à bien le processus du contentieux avec probité et transparence afin de garantir l’équité procédurale », lit-on dans le document.
Selon la MOEC, le BCEN doit remplir ses fonctions au regard des recommandations faites par les experts qui étaient chargés de réévaluer le premier tour des scrutins présidentiels et législatifs du 28 novembre 2010.
Le respect de ces recommandations est susceptible « de conférer une plus grande légitimité aux élus et à l’ensemble du processus électoral », soutiennent les membres de la Moec.
« La qualité des décisions rendues par le BCEN pourrait ainsi consacrer les efforts conduits pour améliorer l’organisation du deuxième tour des élections législatives et présidentielles et la tabulation des votes », ajoutent-ils
Le communiqué de la MOEC survient après des critiques formulées par plusieurs acteurs politiques insatisfaits du processus de traitement des contestations au niveau des instances de recours, en particulier le BCEN.
Plusieurs personnalités de la scène politique haïtienne ont également critiqué le déroulement du processus de contestation au niveau du BCEN, arrivé à terme au cours du week-end.
« Le bureau a fini d’écouter tous les cas de contestations », affirme à AlterPresse Pierre Thibaut Junior, directeur de la cellule de communication au CEP.
68 contestations, soit 64 produites par des candidats à la députation et 4 par des candidats au sénat, ont été entendues au total par le BCEN.
« Nous sommes maintenant à la phase de traitement et de saisie des données », précise Pierre Thibault Junior.
Le 20 avril est toujours maintenu pour la proclamation des résultats définitifs, des élections présidentielles et législatives. [rh gp apr 18/04/11 13:45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10923
Selon la MOEC, le BCEN doit remplir ses fonctions au regard des recommandations faites par les experts qui étaient chargés de réévaluer le premier tour des scrutins présidentiels et législatifs du 28 novembre 2010.
Le respect de ces recommandations est susceptible « de conférer une plus grande légitimité aux élus et à l’ensemble du processus électoral », soutiennent les membres de la Moec.
« La qualité des décisions rendues par le BCEN pourrait ainsi consacrer les efforts conduits pour améliorer l’organisation du deuxième tour des élections législatives et présidentielles et la tabulation des votes », ajoutent-ils
Le communiqué de la MOEC survient après des critiques formulées par plusieurs acteurs politiques insatisfaits du processus de traitement des contestations au niveau des instances de recours, en particulier le BCEN.
Plusieurs personnalités de la scène politique haïtienne ont également critiqué le déroulement du processus de contestation au niveau du BCEN, arrivé à terme au cours du week-end.
« Le bureau a fini d’écouter tous les cas de contestations », affirme à AlterPresse Pierre Thibaut Junior, directeur de la cellule de communication au CEP.
68 contestations, soit 64 produites par des candidats à la députation et 4 par des candidats au sénat, ont été entendues au total par le BCEN.
« Nous sommes maintenant à la phase de traitement et de saisie des données », précise Pierre Thibault Junior.
Le 20 avril est toujours maintenu pour la proclamation des résultats définitifs, des élections présidentielles et législatives. [rh gp apr 18/04/11 13:45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10923
Haiti : Michel Martelly en visite aux Etats-Unis
mardi 19 avril 2011 / 11:38 Le président haïtien Michel Martelly effectue son premier déplacement à l’étranger ce mardi aux Etats-Unis où il doit s’entretenir avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, rapporte Les Echos. Durant ce voyage de trois jours, il s’entretiendra également avec des représentants des institutions internationales, selon son bureau de communication. La proclamation officielle de sa victoire aux urnes sera annoncée mercredi par le conseil électoral.
http://www.afrik.com/breve30008.html
http://www.afrik.com/breve30008.html
Haïti : Faire de la culture un moteur de reconstruction
UNESCO - 18/04/2011 15:30:00 « ...Haïti ne mourra certainement pas, car les peintres se sont remis à peindre, les poètes à créer, les chanteurs à composer, les écrivains à écrire et les récits à circuler...La table rase est désormais le ferment d'une ère nouvelle ».
Mimi Barthélémy, conteuse
Haïti se caractérise par une grande richesse culturelle : la créativité de ses artistes, son patrimoine culturel et la diversité de ses expressions culturelles jouent un rôle important pour la mémoire et la vitalité de son peuple. Ils constituent le ciment fondamental de la cohésion sociale du pays. Ainsi le Carnaval, expression d'un patrimoine culturel immatériel qui réunit chaque année des milliers d'Haïtiens à travers le pays, représente un temps fort de la vie sociale. Le secteur culturel représente une source de revenus et d'emplois important pour le pays. Le secteur des industries créatives, notamment l'artisanat, le livre et la musique, occupe une place centrale dans le développement économique du pays (les artisans représentent 10 % de la population active - environ 400 000 personnes). Haïti dispose de sites culturels importants, tel que le Parc national historique - Citadelle, Sans Souci, Ramiers - inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial depuis 1982. Le Site comprends le palais de Sans Souci, les bâtiments des Ramiers et tout particulièrement la Citadelle, qui remontent au début du XIXe siècle, époque où la République proclama son indépendance, sont chargés d'un symbolisme universel car ils sont les premiers à avoir été bâtis par des esclaves noirs ayant conquis leur liberté , ou encore la ville coloniale de Jacmel fondée en 1698 sur l'emplacement d'un ancien village précolombien et placée sur la «Liste indicative» de Haïti en 2004,
La culture joue un rôle central dans la vie des haïtiens. On l'a vu dès le lendemain du séisme où des créations contemporaines, tableaux et objets d'artisanat étaient mis en vente dans les rues encombrées par les ruines. Aujourd'hui, un an après le séisme, toute une série d'objets artistiques fabriqués à partir de matériaux issus des ruines du séisme ont vu le jour.
« J'en appelle à la générosité et à l'engagement de tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour soutenir l'action de l'UNESCO pour Haïti qui nous est cher. Le sort de ce pays est aussi notre responsabilité partagée, et nous pouvons en faire un modèle de coopération internationale. Depuis près d'un an déjà, j'ai mis toute mon énergie et ma force de conviction en ce sens, et je vous invite à nous rejoindre ».
Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO
A l'annonce du séisme en Haïti le 12 janvier 2010, l'UNESCO s'est immédiatement mobilisée au service du peuple haïtien et aux côtés de son gouvernement. Son rôle consiste à coordonner les acteurs, à renforcer les capacités nationales et à réaliser en priorité des actions structurantes à long terme. Dès le mois d'avril 2010, le Conseil exécutif de l'UNESCO a mis en place le Comité International de Coordination pour la Sauvegarde de la Culture Haïtienne (CIC) en cohérence avec le Plan national de la reconstruction.
Le CIC a pour mission de coordonner l'ensemble des interventions dans le domaine de la culture en Haïti et de mobiliser des ressources à cet effet.
Il a ainsi établi une « feuille de route », recommandant, inter alia, de mettre à jour la loi pour la protection du patrimoine national, de commencer l'inventaire du patrimoine bâti de Port-au-Prince, spécialement pour les bâtiments nationaux ; d'inventorier le patrimoine culturel immatériel présent en Haïti et d'identifier les expressions culturelles immatérielles les plus menacées de disparition ; d'organiser la mise à l'abri et la conservation des archives, livres et autres biens culturels mobiliers ; de procéder à la collecte de données et à l'élaboration d'outils méthodologiques dans le secteur des industries culturelles.
La culture, facteur de développement, source de renouveau et atout pour la cohésion sociale La culture apparaît de plus en plus comme une ressource essentiel dans les situations post-catastrophe et post-conflit : outre sa contribution au développement économique, elle confère du sens et de la valeur à l'identité et à la continuité des sociétés humaines. Son impact est essentiel dans une situation comme celle que traverse Haïti depuis le mois de janvier 2010. C'est pourquoi l'UNESCO a d'emblée soutenu l'intégration de la culture aux stratégies de la reconstruction comme source fondamentale de renouveau et de cohésion sociale et oeuvre dans ce but aux côtés du peuple haïtien et de son gouvernement.
Les autorités haïtiennes ont adopté le « Plan d'action pour le relèvement et le développement d'Haïti », qui réserve une place prioritaire à la culture : il s'agit là à la fois d'une stratégie nationale portée par une volonté politique et d'un appel aux mécanismes de coopération internationale.
L'UNESCO convie: Etats membres, institutions, organisations multilatérales, banques de développement, secteur privé et organisations de la société civile, à un événement qui exposera l'importance de la culture comme moteur de la reconstruction en Haïti et qui présentera les projets proposés au financement.
Les actions présentées concernent une quinzaine de projets couvrant cinq domaines : le patrimoine mondial (culturel et naturel), le patrimoine immatériel, le patrimoine mobilier (musées, archives et bibliothèques), les industries culturelles et les politiques culturelles.
Ces projets conjuguent aussi bien la réhabilitation du patrimoine bâti (Citadelle et ville de Jacmel), que l'assistance technique (plan de développement pour les musées et institutions culturelles), l'identification aux fins de sauvegarde du patrimoine immatériel (inventaire de Léogâne), des actions de relance pour les industries culturelles destinées aux jeunes et aux plus défavorisés et la conception d'un cadre légal propice aux politiques culturelles.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_239940_1052.aspx
Mimi Barthélémy, conteuse
Haïti se caractérise par une grande richesse culturelle : la créativité de ses artistes, son patrimoine culturel et la diversité de ses expressions culturelles jouent un rôle important pour la mémoire et la vitalité de son peuple. Ils constituent le ciment fondamental de la cohésion sociale du pays. Ainsi le Carnaval, expression d'un patrimoine culturel immatériel qui réunit chaque année des milliers d'Haïtiens à travers le pays, représente un temps fort de la vie sociale. Le secteur culturel représente une source de revenus et d'emplois important pour le pays. Le secteur des industries créatives, notamment l'artisanat, le livre et la musique, occupe une place centrale dans le développement économique du pays (les artisans représentent 10 % de la population active - environ 400 000 personnes). Haïti dispose de sites culturels importants, tel que le Parc national historique - Citadelle, Sans Souci, Ramiers - inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial depuis 1982. Le Site comprends le palais de Sans Souci, les bâtiments des Ramiers et tout particulièrement la Citadelle, qui remontent au début du XIXe siècle, époque où la République proclama son indépendance, sont chargés d'un symbolisme universel car ils sont les premiers à avoir été bâtis par des esclaves noirs ayant conquis leur liberté , ou encore la ville coloniale de Jacmel fondée en 1698 sur l'emplacement d'un ancien village précolombien et placée sur la «Liste indicative» de Haïti en 2004,
La culture joue un rôle central dans la vie des haïtiens. On l'a vu dès le lendemain du séisme où des créations contemporaines, tableaux et objets d'artisanat étaient mis en vente dans les rues encombrées par les ruines. Aujourd'hui, un an après le séisme, toute une série d'objets artistiques fabriqués à partir de matériaux issus des ruines du séisme ont vu le jour.
« J'en appelle à la générosité et à l'engagement de tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour soutenir l'action de l'UNESCO pour Haïti qui nous est cher. Le sort de ce pays est aussi notre responsabilité partagée, et nous pouvons en faire un modèle de coopération internationale. Depuis près d'un an déjà, j'ai mis toute mon énergie et ma force de conviction en ce sens, et je vous invite à nous rejoindre ».
Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO
A l'annonce du séisme en Haïti le 12 janvier 2010, l'UNESCO s'est immédiatement mobilisée au service du peuple haïtien et aux côtés de son gouvernement. Son rôle consiste à coordonner les acteurs, à renforcer les capacités nationales et à réaliser en priorité des actions structurantes à long terme. Dès le mois d'avril 2010, le Conseil exécutif de l'UNESCO a mis en place le Comité International de Coordination pour la Sauvegarde de la Culture Haïtienne (CIC) en cohérence avec le Plan national de la reconstruction.
Le CIC a pour mission de coordonner l'ensemble des interventions dans le domaine de la culture en Haïti et de mobiliser des ressources à cet effet.
Il a ainsi établi une « feuille de route », recommandant, inter alia, de mettre à jour la loi pour la protection du patrimoine national, de commencer l'inventaire du patrimoine bâti de Port-au-Prince, spécialement pour les bâtiments nationaux ; d'inventorier le patrimoine culturel immatériel présent en Haïti et d'identifier les expressions culturelles immatérielles les plus menacées de disparition ; d'organiser la mise à l'abri et la conservation des archives, livres et autres biens culturels mobiliers ; de procéder à la collecte de données et à l'élaboration d'outils méthodologiques dans le secteur des industries culturelles.
La culture, facteur de développement, source de renouveau et atout pour la cohésion sociale La culture apparaît de plus en plus comme une ressource essentiel dans les situations post-catastrophe et post-conflit : outre sa contribution au développement économique, elle confère du sens et de la valeur à l'identité et à la continuité des sociétés humaines. Son impact est essentiel dans une situation comme celle que traverse Haïti depuis le mois de janvier 2010. C'est pourquoi l'UNESCO a d'emblée soutenu l'intégration de la culture aux stratégies de la reconstruction comme source fondamentale de renouveau et de cohésion sociale et oeuvre dans ce but aux côtés du peuple haïtien et de son gouvernement.
Les autorités haïtiennes ont adopté le « Plan d'action pour le relèvement et le développement d'Haïti », qui réserve une place prioritaire à la culture : il s'agit là à la fois d'une stratégie nationale portée par une volonté politique et d'un appel aux mécanismes de coopération internationale.
L'UNESCO convie: Etats membres, institutions, organisations multilatérales, banques de développement, secteur privé et organisations de la société civile, à un événement qui exposera l'importance de la culture comme moteur de la reconstruction en Haïti et qui présentera les projets proposés au financement.
Les actions présentées concernent une quinzaine de projets couvrant cinq domaines : le patrimoine mondial (culturel et naturel), le patrimoine immatériel, le patrimoine mobilier (musées, archives et bibliothèques), les industries culturelles et les politiques culturelles.
Ces projets conjuguent aussi bien la réhabilitation du patrimoine bâti (Citadelle et ville de Jacmel), que l'assistance technique (plan de développement pour les musées et institutions culturelles), l'identification aux fins de sauvegarde du patrimoine immatériel (inventaire de Léogâne), des actions de relance pour les industries culturelles destinées aux jeunes et aux plus défavorisés et la conception d'un cadre légal propice aux politiques culturelles.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_239940_1052.aspx
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