La présence au tribunal de l’ancien «président à vie» Jean-Claude Duvalier apporte une lueur d’espoir aux familles des victimes. Parmi les crimes présumés, figurent des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et des tortures perpétrées pendant les années où il était au pouvoir.
«Le fait que Jean-Claude Duvalier se soit bel et bien présenté cette fois-ci redonne un peu d’espoir quant à la capacité du système judiciaire haïtien à traiter des affaires sensibles, a estimé Javier Zuñiga, conseiller spécial d’Amnesty International. Mais la route vers la justice sera longue.»
Le 21 février 2013, lorsque Jean-Claude Duvalier avait pour la troisième fois refusé de répondre à la convocation de la justice, la cour d’appel avait demandé au procureur de faire venir l’ancien chef d’État lors de la prochaine audience et menacé de l’incarcérer s’il n’obtempérait pas.
Les plaignants enfin entendus
Ayant finalement accepté de se présenter devant la justice, il s’est retrouvé face aux plaignants – les familles des victimes d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées et les victimes d’actes de torture commis lorsqu’il était au pouvoir. Pour la première fois, l’ancien président haïtien a eu à répondre aux questions de la cour et des avocats des plaignants.
«Il est désormais capital que la cour entende les témoignages des victimes et se penche sur l’énorme quantité de preuves éclatantes qui ont été recueillies», a indiqué Javier Zúñiga.
Selon les normes internationales relatives aux droits humains, aucune prescription ne s’applique aux crimes tels que la torture, les exécutions, la détention arbitraire et les disparitions forcées.
«Ce que nous demandons, c’est que Jean-Claude Duvalier ait à répondre de ces crimes horribles qui constituent des crimes contre l’humanité, commis sous son régime, tout en veillant à ce que son droit de bénéficier d’un procès équitable soit respecté», a conclu Javier Zúñiga.
http://www.amnesty.ch/fr/pays/ameriques/haiti/docs/2013/affaire-duvalier-nouvel-espoir-pour-les-victime
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 4 mars 2013
Haïti-Mexique;présence d’Haïti au 6e Festival des Communautés étrangères de Querétaro
Dimanche, 03 Mars 2013 19:57
C’est à travers la peinture et la gastronomie qu’Haïti s’est démarqué au milieu de 60 autres pays au Festival des Communautés étrangères qui s’est déroulé du 1er au 3 mars 2013 au Parque Bicentenario dans la ville de Querétaro à environ 200 kilomètres de Mexico.
Bien que le nombre de compatriotes à Querétaro n’atteigne pas la vingtaine, Haïti a été bien représenté, et c’est le peintre Charles Steven Franklin qui a dirigé la participation du pays avec le soutien de l’ambassade d’Haïti à Mexico.
M. Franklin a profité de cette opportunité pour promouvoir Haïti à travers des œuvres d’art et des plats traditionnels que les milliers de festivaliers n’ont pas manqué d’apprécier.
Le vaudou était également à l’honneur. M. Franklin a en effet prononcé une conférence autour du thème « magie et vaudou » à l'auditorium du centre de communication de l'Université del Valle, devant un public curieux d’en savoir plus sur Haïti.
Le président municipal (maire), Roberto Loyola Vera, a tenu à visiter personnellement le stand d’Haïti, où il a été accueilli par l’ambassadeur Guy Lamothe et le directeur du stand, Franklin Charles.
L’officiel n’a pas caché son admiration devant la splendeur des œuvres exposées.
Tout en saluant la présence de l’ambassadeur Guy Lamothe à ses cotés, M. Franklin a déploré le fait que le groupe TOP CONNECTION du Cap Haïtien, dont la performance était prévue au programme, n'ait pu participer au festival".
Il a expliqué que l’ambassade du Mexique en Haïti avaient refusé d’octroyer les visas sollicités par les musiciens attendus à Querétaro.
Pour sa part, l'ambassadeur Guy Lamothe a salué la participation du pays à cet événement qui a attiré la grande foule. "La présence de notre diaspora aux différentes manifestations dans leur pays d'accueil est révélatrice d'un fait : au delà de l’apport financier, la diaspora haïtienne recèle de ressources humaines de qualité, de compétences techniques et intellectuelles pleines d'initiative comme Franklin. Pour Haïti et son développement, l’heure est à la diaspora positive" a déclaré M. Lamothe.
De son coté, le maire Roberto Loyola Vera a vanté l’aspect multiculturel de sa ville. Chaque année, pendant les trois premiers jours du mois de mars, toutes les communautés étrangères vivant à Querétaro, ont l'opportunité de présenter leur culture à travers la gastronomie, la musique, la peinture, la danse et les traditions. Selon les chiffres avancés par l’édile, plus de 10.000 étrangers ont choisi Querétaro comme terre d’accueil.
"La communauté étrangère fait partie intégrante de ma ville" a clamé M. Loyola Vera.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/8840-haiti-mexiquepresence-dhaiti-au-6e-festival-des-communautes-etrangeres-de-queretaro
C’est à travers la peinture et la gastronomie qu’Haïti s’est démarqué au milieu de 60 autres pays au Festival des Communautés étrangères qui s’est déroulé du 1er au 3 mars 2013 au Parque Bicentenario dans la ville de Querétaro à environ 200 kilomètres de Mexico.
Bien que le nombre de compatriotes à Querétaro n’atteigne pas la vingtaine, Haïti a été bien représenté, et c’est le peintre Charles Steven Franklin qui a dirigé la participation du pays avec le soutien de l’ambassade d’Haïti à Mexico.
M. Franklin a profité de cette opportunité pour promouvoir Haïti à travers des œuvres d’art et des plats traditionnels que les milliers de festivaliers n’ont pas manqué d’apprécier.
Le vaudou était également à l’honneur. M. Franklin a en effet prononcé une conférence autour du thème « magie et vaudou » à l'auditorium du centre de communication de l'Université del Valle, devant un public curieux d’en savoir plus sur Haïti.
Le président municipal (maire), Roberto Loyola Vera, a tenu à visiter personnellement le stand d’Haïti, où il a été accueilli par l’ambassadeur Guy Lamothe et le directeur du stand, Franklin Charles.
L’officiel n’a pas caché son admiration devant la splendeur des œuvres exposées.
Tout en saluant la présence de l’ambassadeur Guy Lamothe à ses cotés, M. Franklin a déploré le fait que le groupe TOP CONNECTION du Cap Haïtien, dont la performance était prévue au programme, n'ait pu participer au festival".
Il a expliqué que l’ambassade du Mexique en Haïti avaient refusé d’octroyer les visas sollicités par les musiciens attendus à Querétaro.
Pour sa part, l'ambassadeur Guy Lamothe a salué la participation du pays à cet événement qui a attiré la grande foule. "La présence de notre diaspora aux différentes manifestations dans leur pays d'accueil est révélatrice d'un fait : au delà de l’apport financier, la diaspora haïtienne recèle de ressources humaines de qualité, de compétences techniques et intellectuelles pleines d'initiative comme Franklin. Pour Haïti et son développement, l’heure est à la diaspora positive" a déclaré M. Lamothe.
De son coté, le maire Roberto Loyola Vera a vanté l’aspect multiculturel de sa ville. Chaque année, pendant les trois premiers jours du mois de mars, toutes les communautés étrangères vivant à Querétaro, ont l'opportunité de présenter leur culture à travers la gastronomie, la musique, la peinture, la danse et les traditions. Selon les chiffres avancés par l’édile, plus de 10.000 étrangers ont choisi Querétaro comme terre d’accueil.
"La communauté étrangère fait partie intégrante de ma ville" a clamé M. Loyola Vera.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/8840-haiti-mexiquepresence-dhaiti-au-6e-festival-des-communautes-etrangeres-de-queretaro
La Cour des comptes s’offre un local à 1,5 million de dollars
MAXImini.com | Justice - Publié le 03/03/2013 à 21:01:15 en Haïti La Cour supérieure des comptes et du Contentieux administratif s’est offerte des locaux flambants neufs, estimés à plus d’un million et demi de dollars américains.
Le nouveau local a été inauguré le vendredi 1er mars 2013, en présence du président de la République, Michel Martelly. Pour la première fois depuis sa création en 1823, la Cour supérieure des comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA) s’installe dans des locaux neufs, s’est réjouit Me Nonie Mathieu, présidente de l’institution. La première femme aux commandes de l’institution considérée comme "la gendarme des finances publiques", a rappelé les moments difficiles endurés par la CSC/CA, depuis l’effondrement de son ancien bâtiment lors du séisme du 12 janvier 2010.
La CSC/CA a besoin de matériels et d’équipements nécessaires et également d’un budget approprié pour lui permettre de mieux répondre à sa mission, a lancé la présidente lors de la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux, situés à l’Avenue Christophe, centre-ville de Port-au-Prince.
Pour un meilleur contrôle des fonds publics "C’est le premier bâtiment public érigé dans le cadre de la politique de reconstruction élaborée par le président de la République, a indiqué le bureau de communication de la présidence. L’inauguration des locaux flambants neufs qui vont abriter la CSC/CA s’inscrit dans la lignée des actions du président de la République visant la reconstruction des édifices publics."
Le bâtiment, qui compte dans le palmarès des constructions post séisme, coûte soixante deux millions deux cent mille gourdes ( 62,200,000.00) à l’Etat haïtien. Il a été réalisé par une firme locale : BUGECA S.A. Le Chef de l’Etat a souligné les prouesses des responsables de la CSC/CA, en vue d’assurer un meilleur contrôle des fonds publics.
"Nous avons le devoir moral de garantir la bonne marche de nos institutions. La CSC/CA doit sévir contre les fonctionnaires peu scrupuleux et jouer pleinement son rôle de gendarmes de nos finances publiques", a déclaré le président Martelly qui invite, par ailleurs, les dirigeants de cette institution à agir sans état d’âme. Il a en outre affirmé que la CSC/CA est un outil important dans la lutte contre la corruption. http://www.maximini.com/fr/news/haiti/justice/la-cour-des-comptes-s-offre-un-local-a-1-5-million-de-dollars-21229.html
Le nouveau local a été inauguré le vendredi 1er mars 2013, en présence du président de la République, Michel Martelly. Pour la première fois depuis sa création en 1823, la Cour supérieure des comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA) s’installe dans des locaux neufs, s’est réjouit Me Nonie Mathieu, présidente de l’institution. La première femme aux commandes de l’institution considérée comme "la gendarme des finances publiques", a rappelé les moments difficiles endurés par la CSC/CA, depuis l’effondrement de son ancien bâtiment lors du séisme du 12 janvier 2010.
La CSC/CA a besoin de matériels et d’équipements nécessaires et également d’un budget approprié pour lui permettre de mieux répondre à sa mission, a lancé la présidente lors de la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux, situés à l’Avenue Christophe, centre-ville de Port-au-Prince.
Pour un meilleur contrôle des fonds publics "C’est le premier bâtiment public érigé dans le cadre de la politique de reconstruction élaborée par le président de la République, a indiqué le bureau de communication de la présidence. L’inauguration des locaux flambants neufs qui vont abriter la CSC/CA s’inscrit dans la lignée des actions du président de la République visant la reconstruction des édifices publics."
Le bâtiment, qui compte dans le palmarès des constructions post séisme, coûte soixante deux millions deux cent mille gourdes ( 62,200,000.00) à l’Etat haïtien. Il a été réalisé par une firme locale : BUGECA S.A. Le Chef de l’Etat a souligné les prouesses des responsables de la CSC/CA, en vue d’assurer un meilleur contrôle des fonds publics.
"Nous avons le devoir moral de garantir la bonne marche de nos institutions. La CSC/CA doit sévir contre les fonctionnaires peu scrupuleux et jouer pleinement son rôle de gendarmes de nos finances publiques", a déclaré le président Martelly qui invite, par ailleurs, les dirigeants de cette institution à agir sans état d’âme. Il a en outre affirmé que la CSC/CA est un outil important dans la lutte contre la corruption. http://www.maximini.com/fr/news/haiti/justice/la-cour-des-comptes-s-offre-un-local-a-1-5-million-de-dollars-21229.html
Inscription à :
Articles (Atom)