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mardi 8 janvier 2008

Haïtiens différents : et alors !

Par Jean Durosier Desrivières
Parler de folklore et de traditions en Haïti, c’est convoquer un cortège de rythmes, de couleurs, de discours, de légendes et de pratiques signifiantes reflétant une culture forte, riche et complexe : une culture protectrice et résistante.
Carnaval, rara vodou, mais, congo, rada, petro ou autres manifestations, tous disent la tradition. On s’y accroche, pour ne pas perdre son identité. Allez où vous voulez, mais revenez toujours. Cette ritournelle est traditionnelle et ses manifestations sont folkloriques, en ce qu’elle reprend les mœurs, les habitudes, ou elles exagèrent le quotidien, les comportements dans un contexte typique qui est la carte de visite de la communauté. La culture est universelle, ses manifestations spécifiques. La vie s’exprime à travers le folklore, courroie d’un passé lointain à un présent immédiat vers un futur médiat de type créateur ou innovant. Le folklore, malgré ses bizarreries, trace la vie fondamentale des divers groupes ou clans de telle société, le tout couronné du vocable « tradition ».Folklore et tradition sont tirés de l’anglais « folk qui signifie gens et trade qui dit négoce, tractation, commerce, entente, échange ». Le folklore est un comportement adapté, une expression simplifiée d’une dynamique complexe. La tradition est le ressort sur lequel un peuple bondit et/ou rebondit à volonté et selon les circonstances.
Du quotidien de la conscienceLe quotidien est si rapide et si volatile que les comportements semblent réflexes sans l’apport immédiat de la conscience et de la raison. Le folklore, par les arts de toutes sortes, les met en évidence et réveille les consciences.Haïti, au cœur de tous les débats aujourd’hui, se situe dans une tradition de combat, de liberté, de dignité et d’indépendance. L’expression (folklore) est dans tous les gestes et comportements de toutes les couches de la population. En passant du raffinement d’une élite, au rara, vodou (dans ses rites, rituels et rythmes) des paysans, de la grande masse, etc. La caricature fait son œuvre dans la présentation d’une grossièreté ou d’un raffinement poussé au ridicule. Cette expression « folklorique » appelle au juste milieu et à la résistance. Elle devient un signal d’alarme pour la communauté au regard de ses fondements.La culture comme bouclierQuand tout menace l’homme, quand les valeurs humaines se subordonnent aux dérives, le jeu « folklore-tradition » dit le risque que court l’homme à s’oublier et à oublier sa propre histoire, ses peines, ses joies, ses frustrations, ses délires, ses fantasmes, ses rêves et sa vision. D’où la dynamique des groupes « Racine » en Haïti. Cette démarche scelle le rapport fondamental entre l’homme haïtien et l’homme en général, entre l’homme et le cosmos, entre l’homme haïtien et l’homme haïtien. Il n’est qu’à penser une fois ce qu’est, peut ou doit être l’homme dans la nature, et l’Haïtien de réagir en conséquence, dans le respect du « trade » compris comme une morale, une éthique, un rêve, un projet, une histoire. Ce rappel permanent de la tradition et du folklore haïtiens est le moyen le plus fort de conserver dans la mémoire universelle, les mémoires spécifiques et l’établissement de grilles pour comprendre l’évolution ou la régression de l’homme haïtien.Face à la dérive économique, intellectuelle ou politique de domination de l’homme par l’homme, aux tentatives unitaristes de mondialisation, il ne reste que les cultures locales dans leur folklore et tradition pour repousser les assauts. S’expliquent les logiques de guerre. Les survies et les sursauts sont le produit de cette dynamique folklorique et traditionnelle, annonciatrice de grandes résistances ou de grands changements dans la vie et le comportement de toute une population.
Le respect du pacte, ou de la tradition
Tous les discours de retour aux sources, (les mouvements « ginen », « racine » en Haïti, les « konbit ») sont les indices d’un souci de rattachement de l’homme à un pacte signé avant lui, conservé pour lui qui n’était pas encore ; un pacte dont il hérite quand il est, et qu’il doit léguer à ceux qui ne sont pas encore ; un pacte (trade) à transmettre dans toute sa pureté, adapté (folk) au fil du temps et des circonstances, en maintenant le cap sur le pacte de base d’une société de devenir forte et prospère. Cette transmission, opérée par les différents secteurs, des individus aux institutions, fixera chacun au regard des principes universels de beau, de bien et de vrai, des « sous-principes » cadres opératoires intermédiaires facilitant l’appropriation de ces normes universelles. Même puissante et déterminante, la tradition est muette et le folklore en est le porte-parole, caricatural, grotesque ou raffiné.
La dynamique du pacte, « trade »Face à des violences caractérisées, les groupes défendent leurs chapelles en s’accrochant à leur fondement, mais tout pacte peut être rompu, renégocié, maintenu ou renforcé selon qu’il garantit ou menace les intérêts de tous et de chacun. Le folklore le manifeste, le révèle, le dénonce ou le soutient.mardi 8 janvier 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=10502

Grippe aviaire : Panique en République Dominicaine face à l’arrêt des importations haïtiennes

Pertes colossales enregistrées au marché binational de Dajabòn ; plus de la moitié des poulaillers dominicains menacés de disparition, selon des éleveurs qui réclament de Port-au-Prince la levée immédiate des mesures en vigueur
mardi 8 janvier 2008,
Radio Kiskeya

La décision des autorités haïtiennes de suspendre les importations de produits avicoles de la République Dominicaine, où un foyer de grippe aviaire a été découvert, est vécue comme une catastrophe sur le marché des poulets et des œufs en territoire voisin.
Selon l’agence espagnole EFE, des fonctionnaires du ministère de l’agriculture, des services d’immigration et des douanes accompagnés d’autres responsables et d’éleveurs ont tenu lundi une réunion dans la province frontalière dominicaine de Dajabòn afin d’affronter cette situation de crise.
Escolàstico Suero, porte-parole des éleveurs du nord du pays, a sollicité l’intervention du ministre de l’agriculture, Salvador Jiménez, en vue de trouver une solution urgente au problème. Il a fait savoir que si l’interdiction haïtienne n’est pas levée, 55% des poulaillers dominicains pourraient disparaître.
M. Suero estime que dans la seule province d’Espaillat (nord), les pertes financières entraînées par les mesures du ministère haïtien de l’agriculture se situent entre 30 et 40 millions de pesos (entre 895.000 et 1,1 million de dollars).
Le représentant des éleveurs dominicains souligne que tous les membres de ce secteur ignoraient que leurs produits étaient interdits d’exportation vers Haïti et ont été terriblement surpris en arrivant lundi au marché binational de Dajabòn avec des milliers de volailles et d’œufs destinés aux consommateurs haïtiens. Ces derniers présents en nombre imposant étaient dans l’impossibilité d’acheter les produits incriminés afin d’empêcher la propagation en Haïti du virus H5N2 de la grippe du poulet.
Les autorités de Dajabòn ayant à leur tête le gouverneur de la province, Arturo Socìas, ont annoncé avoir entrepris des négociations avec leurs homologues haïtiennes afin d’envisager la reprise des exportations arguant que la grippe aviaire ne représente aucun danger pour la santé humaine et que tout est "sous contrôle".
Pour sa part, le président de l’association des producteurs d’œufs de Dajabòn, César Estévez, interrogé par l’Associated Press, invite les autorités de son pays à adopter des "mesures urgentes" afin de porter le gouvernement haïtien à revenir sur sa décision. Il a estimé à 122.000 dollars américains les pertes enregistrées au cours de la journée de lundi.
Depuis la semaine dernière, le gouvernement dominicain a activé le système de vigilance épidémiologique après la détection du virus H5N2 à Higuey, dans la province de La Altagracia (est). Sa présence chez des coqs de combat importés illégalement a été confirmée le 20 décembre par les laboratoires du département de l’agriculture des Etats-Unis et notifiée à l’Organisation mondiale de la santé animale.
Les autorités de la république voisine tentent de repérer les personnes qui étaient en contact avec les coqs infectés alors que la zone où a été détecté le virus a été mise en quarantaine et 115 volailles abattues.
Face aux risques d’introduction en Haïti du virus H5N2 de la grippe aviaire -même si seul le H5N1 est transmissible à l’être humain- le ministère de l’agriculture a annoncé le week-end écoulé l’arrêt jusqu’à nouvel ordre des importations de tous les produits avicoles en provenance de la République Dominicaine qui fournit quotidiennement 1 million d’œufs au marché haïtien.
Les mêmes mesures restrictives ont été adoptées par Porto Rico et plusieurs pays d’Amérique Centrale.
Cependant, à Port-au-Prince on doute fort de la capacité des autorités à intercepter les œufs, poulets et oiseaux arrivant du territoire voisin à travers la frontière commune avec Haïti longue d’environ 400 kilomètres. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4595

Des spécialistes appellent à la vigilance face à la grippe aviaire

Le docteur Michel Chancy, responsable de Veterimed, organisation spécialisée dans la santé animale, affirme que la grippe aviaire résulte d’un virus qui depuis 2003 a causé plus de 270 décès parmi les êtres humains. " Il s’agit d’un danger menaçant tous les pays", dit-il soulignant que les vaccins ne sont pas efficaces à 100%.L’un des sous types du virus, H5N1, est transmissible à l’homme selon le docteur Chancy, précisant que c’est la variante H5N2 qui a été découverte en république Dominicaine. " C’est la première fois que ce virus est détecté sur l’île d’Haïti", argue t-il rappelant que le virus a été diagnostiqué sur des coqs de combat. " Ces bêtes proviennent d’un pays étranger", dit-il mettant l’accent sur l’acquisition par des particuliers de coqs de combat en république Dominicaine. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole le responsable du Veterimed a fait remarquer que le virus peut subir des mutations ce qui explique la vigilance des autorités. Il soutient que les oiseaux migrateurs peuvent être des porteurs du virus précisant que les autorités sanitaires surveillent les lacs où ces oiseaux prennent refuge. Toutefois le commerce des animaux est le plus grand danger pour la transmission de la maladie. Selon le docteur Chancy, la transmission est plus élevée dans les fermes et les marchés. " Les animaux transmettent le virus lors des éternuements ", explique t-il. Tout en qualifiant d’opportune la décision du ministère de l’agriculture le responsable du Veterimed rappelle que la peste porcine africaine était entrée en Haïti à partir de la république Dominicaine. Il soutient que cet incident est une occasion de relancer la production avicole nationale. De plus, le docteur Michel Chancy indique qu’il sera très difficile de contrôler la grippe aviaire en Haïti soulignant que la " fièvre des poules" n’est pas éradiquée dans le pays. " il serait très difficile de vacciner les poules en cas de contamination ", déclare t-il souhaitant une amélioration des conditions de l’élevage en Haïti. La grippe aviaire peut être transmise aux autres animaux fait remarquer le docteur Chancy pour qui une réaction rapide est indispensable.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13383

La Minustah annonce les grandes lignes de son action en 2008

Le chef de la Minustah, Hedi Annabi, se déclare satisfait des bons résultats obtenus par la mission onusienne et met l’accent sur la bonne coopération avec le gouvernement haïtien. Au nombre des points positifs pour l’année 2007, Hedi Annabi cite ; l’arrestation de plusieurs chefs de gangs, la baisse de l’insécurité, la réalisation de nombreux projets à impact rapide et le recrutement de policiers de la PNH. Le représentant du secrétaire général de l’ONU croit que tous les secteurs de la vie nationale doivent s’impliquer dans l’effort visant à assurer la stabilité du pays. Tout en renouvelant la détermination de la Minustah continuer les efforts sur le plan sécuritaire, il souligne que l’un des nouveaux aspects du mandat de la mission onusienne est de promouvoir une gestion intégrée de la frontière. Le chef de la Minustah confirme le déploiement de plus d’une centaine de casques bleus et de policiers afin d’améliorer la sécurité dans cette région. M. Annabi espère que la présence des soldats onusiens dissuadera les trafiquants de drogue et permettra d’augmenter les recettes de l’état. Tout en indiquant que la Minustah apporte un appui à la PNH, M. Annabi précise que la gestion de la frontière nécessite une collaboration avec les autorités dominicaines. Au cours de ce premier point de presse de l’année, Hedi Annabi a soutenu que la reforme de la police et le renforcement des systèmes judiciaire et pénitentiaire figurent parmi les priorités de la Minustah pour l’année 2008. " Cette année marquera la 2 eme année de la reforme de la police qui s’étend sur 5 ans alors que la reforme du système pénitentiaire qui débutera cette année s’échelonnera sur 3 ans", ajoute t-il.Interrogé sur le scandale de corruption qui touche la Minustah, M. Annabi a révélé que 5 employés de la mission onusienne sont l’objet de mesures conservatoires. Tout en refusant de dévoiler les noms de ces employés, le chef de la Minustah a précisé que la politique tolérance zéro est appliquée en ce qui a trait à la corruption.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13382

Harold Brunot condamné à restituer à l'Etat les fonds dilapidés


Harold Brunot, ex-administrateur du ministère des Affaires étrangères (MAE) de mars 2004 à juin 2006, a eu, lundi, toutes les peines du monde à convaincre la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif de son innocence dans le détournement des 76 millions de gourdes à la chancellerie haïtienne en 2006 sous l'administration de l'ancien ministre Hérard Abraham.
« Le tribunal ordonne de mettre en débet M. Harold Brunot », a lancé le président du tribunal administratif Arol Elie, après avoir interrogé l'ancien administrateur du MAE sur sa gestion douteuse. « Avec cet arrêt, Harold Brunot doit restituer au trésor public la somme détournée sous son administration », a expliqué au journal un homme de loi ayant assisté à l'audition. Cependant, l'ancien titulaire du ministère ainsi que les autres anciens cadres de l'institution cités dans cette affaire ont été blanchis par le tribunal.
Deux chèques totalisant 76 millions de gourdes destinés au paiement du personnel des missions diplomatiques et consulaires d'Haïti ainsi que des boursiers haïtiens à Cuba avaient été détournés sous l'administration d'Harold Brunot. En août 2006, le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, avait crevé l'abcès en dénonçant des cas de malversation et de corruption à la chancellerie haïtienne entre 2004 et 2006. Trois rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratifs pour la période allant de mars 2004 à juin 2006 avaient établi les faits. « Violation des principes relatifs aux lois des finances, absence de documents pouvant justifier les dépenses au ministère des Affaires étrangères », ont été les principaux faits révélés.
Lors d'une première audition en janvier 2007, Harold Brunot avait reconnu publiquement que les 76 millions de gourdes destinées au personnel diplomatique et aux boursiers haïtiens à Cuba avaient été utilisées à d'autres fins. « Je sais que le payroll du mois de mai 2005 n'a pas été fait. Mais, l'argent n'a pas été transféré sur mon compte comme on veut le faire croire», a-t-il avancé.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52834&PubDate=2008-01-07

Dizon pa-m

Na swete ke pap gen kase fèy kouvri sa nan prensip ke tout moun jwenn... Sa se premye tilolit aloufa gouvelman teknokrat ki te pase mèt nan foure men pran...Nap tan swit la mèt klodi gasan!

Haïti menacée par la ''Grippe aviaire''

Après qu'un foyer de grippe aviaire a été découvert en République dominicaine la semaine dernière, les autorités haïtiennes se veulent prudentes en interdisant, depuis le vendredi 4 janvier jusqu'à nouvel ordre, l'importation de l'ensemble des produits de volaille provenant de la république voisine sur le sol haïtien.
«Nous interdisons, jusqu'à nouvel ordre, l'importation des oeufs, des poulets, des poussins et tous autres produits provenant de la République dominicaine qui peuvent transporter le virus H5N2 de la grippe aviaire » a déclaré Jolivert Toussaint, responsable de la Direction quarantaine, contrôle sanitaire et agricole du Ministère de l'Agriculture des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR).
Quels seront donc les impacts économiques de cette interdiction ?

Comme pour répondre à cette question, M. Jolivert Toussaint a avancé qu'Haïti pourrait acheter les produits frappés d'interdiction soit au Canada, aux Etats-Unis ou au Brésil, sans tenir compte du coût nettement plus élevé que ces produits auront en les achetant dans ces pays plus éloignés. Nous importons officiellement de la République dominicaine pour trois millions cent douze mille (3.112.000) dollars américains d'oeufs chaque année et pour un million deux cent quatre-vingt treize mille (1.293.000) dollars américains de poulets, selon une étude réalisé en 2001 par le Réseau Européen de Sécurité Alimentaire (RESAL).
Si l'on en croit les statistiques officielles du Centre dominicain pour la promotion des exportations (CEDOPEX ), en dépit de nombreux obstacles, les exportations dominicaines officielles vers Haïti s'élèveraient à environ US $ 25 millions par an, tous produits confondus.Par ailleurs, une étude réalisée sur le commerce informel mise en œuvre entre mars et juillet 2001 par le bureau d'études ADE (Aide à la Décision Économique), qui a associé la Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) de l'Université d'Etat d'Haïti, et la Faculté Latino-américaine de Sciences Sociales (FLACSO) en République dominicaine, a permis de voir que le montant global des exportations agricoles dominicaines s'élèverait à 23 millions de dollars US par an, soit plus du cinquième du total des exportations agricoles dominicaines. Les exportations agricoles informelles haïtiennes vers la République dominicaine atteindraient quant à elles 13 millions de dollars US (sans compter les réexportations de riz et de haricots importés), soit également un cinquième du total des exportations agricoles haïtiennes.

M. Jolivert Toussaint du ministère de l'Agriculture a indiqué que sept (7) inspecteurs de quarantaine supplémentaires ont été placés sur la frontière pour renforcer le contrôle sur les produits qui sortent de la République dominicaine. Comment empêcher les trafics illicites qui se font quotidiennement sur la frontière ? En temps normal, les autorités haïtiennes ne pouvaient pas ou n'avaient pas la volonté de contrôler les 360 kilomètres qui séparent les deux républiques. Tout le long de la frontière, plus de quarante lieux d'échanges ont été repérés.

Grippe aviaire : Qu'est-ce que c'est ?
La grippe aviaire est un virus du même type que celui de la grippe commune des humains. S'il se transmet généralement entre volatiles, il peut également être transmis aux humains ou aux porcins (qui peuvent par la suite la transmettre à l'Homme). Le virus ne se transmet pas par le biais de la viande cuite à plus de 60 degrés Celcius.

La grippe aviaire apparaît pour la première fois à Hong Kong en 1997. Dix-huit personnes ont été affectées, six ont décédé. On découvrait alors qu'un virus de la grippe qui n'affectait jusque-là que les oiseaux, le H5N1, pouvait se transmettre à l'humain.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé, jeudi 27 décembre 2007, qu'un Pakistanais victime de la grippe aviaire avait contracté le virus H5N1 d'un autre humain, mais a écarté tout risque de contamination généralisée. Des analyses effectuées en laboratoire ont permis d'établir que le patient avait été atteint par le virus H5N1 alors qu'il n'avait pas été en contact avec des volailles contaminées, a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'OMS John Rainford.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Les symptômes de la grippe aviaire ressemblent à ceux de la grippe - fièvre, toux, maux de gorge - mais le symptôme distinctif consiste en des troubles respiratoires importants. En trois ans, le virus de la grippe aviaire s'est étendu de l'Asie à l'Afrique, de l'Europe jusqu'en Amérique, vraisemblablement sous les ailes des oiseaux migrateurs.En 2004, une nouvelle épidémie se fait jour au Vietnam et en Thaïlande, et se propage à toute l'Asie du sud. Le virus, colporté par des oiseaux migrateurs, s'est, depuis, propagé en Europe et a fait son apparition en Afrique début février 2006. L'Asie est de loin le premier continent frappé. L'Indonésie, le Vietnam, la Thaïlande, la Chine, l'Egypte et la Turquie sont les pays les plus touchés par l'épidémie.
Le virus H5N2 découvert en République dominicaine sur des volailles n'est pas dangereux pour l'homme. Toutefois, il peut se muter à n'importe quel moment, d'après Jolivert Toussaint. Les Haïtiens doivent avoir un comportement responsable, a-t-il dit.
Robenson Geffrard

robby8104@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52795&PubDate=2008-01-08

John Barnes pour booster les juniors


La Digicel a engagé l'ancien international anglais d'origine Jamaïcaine, John Barnes pour booster les joueurs des sélections de moins de vingt ans des huit pays dont elle sponsorise les sélections. Le partenariait a été officiellement lancé le 5 janvier dernier.
« Nous pouvons arriver au niveau des meilleurs joueurs africains car les joueurs de la Caraïbe possèdent les qualités pour être aussi bien représenté dans le monde que l'Afrique » a déclaré, l'ancien international Anglais, John Barnes lors du coup d'envoi de son association officielle avec la compagnie Digicel en vue de travailler avec les sélections nationales des huit pays de la Caraïbe sponsorises par cette compagnie.
Au Méridien de Georgetown de Guyana et en présence du V. Président de la Fifa et Président de la Concacaf, Jack Austin Warner, qui s'est réjouit de la réponse positive de « Digicel » dans cette affaire, d'une parterre de journaliste issue des huit pays dont les sélections nationales sont sponsorise par la compagnie rouge et blanc, le représentant de la Digicel, Kieran Foley, a d'abord présenté un diagnostic de la situation du football dans la région pour expliquer les raisons qui ont pousse « Digicel » a conclure cette association avec l'ancien international anglais.
« Ce que j'ai vu comme engouement pour le football dans les pays sponsorise par Digicel et ce que j'ai pu observer comme production footballistique nous amène à la conclusion que la qualité du football produit dans la Caraïbe ne reflète pas le niveau du football dans la Caraïbe, car ce niveau est beaucoup plus élevé » a-t-il avance avant de souligner que Digicel en choisissant Barnes a voulu : « Offrir l'opportunité au football caribéen de se développer et de donner le meilleur qui soit » « Nous avons voulu offrir a la Caraïbe ce qu'il y a de mieux est c'est pourquoi nous avons choisi John Barnes » a renchérit pour sa part Mark Lunehan de la Digicel de Guyane.Le Vice président de La Fifa, Jack Austin Warner qui ne tarit pas d'éloges pour ce que fait « la Digicel pour le football de la caribéen, avait sollicite de la compagnie « Digicel » qu'il fasse quelque chose pour le football des jeunes, au moment ou la compagnie se préparait elle-même a demander aux responsables de la Concacaf la permission d'organiser ce travail. Monsieur Warner a tout simplement associe le futur du football Caraïbéen a « la compagnie rouge et blanche. Pour lui « Digicel » concrétise son propre rêve car, avance-t-il : Digicel aide le football et aider le football c'est une aide pour la vie donc Digicel concrétise mon rêve » a-t-il déclaré avant de continuer, ému : « Des que je parle de Digicel il m'est difficile de m'arrêter ».
« Mon travail sera beaucoup plus psychologique que technico tactique », a pour sa part déclaré John Barnes pour définir sa tâche. « Ce que nous voulons c'est donner plus de caractère aux jeunes footballeurs de la Caraïbe, car en football avoir le talent, avoir la technique ne suffisent pas, il faut avoir du caractère car sans le caractère on ne sera jamais un grand footballeur » a-t-il continue.« Haïti est le premier pays caribéen a se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde en 1974, 24 ans plus tard la Jamaïque s'est qualifiée pour une autre phase finale de Coupe du Monde tout comme Trinidad, l'ambition c'est que la Caraïbe parvient a se qualifier pour la Coupe du monde de 2010 mais aussi pour celle de 2014, qu'elle est une présence constante dans les phases finales de coupe du monde, et que les joueurs caribéens représentés valablement la région dans tous les grands championnats européens et du monde », a-t-il conclu.John Barnes visitera les huit pays sponsorise par Digicel selon le calendrier suivant. Guyana du 4 au 6 janvier, Haïti du 11 au 14 janvier, Barbade du 16 au 19 janvier Antigua et Barbade du 26 au 29 janvier, Surinam du 31 janvier au 3 février Trinidad et Tobago du 8 au 11 février. Il terminera sa tournée dans la Caraïbe par son pays natal, la Jamaïque du 13 au 16 février.
Enock Néré

nenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52797&PubDate=2008-01-07