Par Jacques Desrosiers
jadesro@lematinhaiti.com
Sur invitation de la Commission Affaires étrangères de la Chambre basse, le chancelier haïtien Jean Renald Clérismé était hier mardi au Parlement. Accompagné, entre autres, du directeur général du ministère des Affaires étrangères (MAE), Nixon Myrtil, le ministre devait débattre, avec les parlementaires, du traitement accordé à des dossiers soumis par des députés à la chancellerie, du retard enregistré dans les changements à effectuer dans la diplomatie haïtienne et du suivi accordé au dossier de la corruption qui éclabousse l’administration antérieure du ministère.
Au cours de cette rencontre, chaque député y est allé de ses doléances : un voyage annulé à cause de la lenteur du service consulaire à la chancellerie ; l’accès au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture ; demande d’exonération des taxes sur les billets d’avion pour les parlementaires À chaque question soulevée, les réponses étaient presque les mêmes. Des promesses de redressement quand il s’agissait du chancelier ; et de l’étonnement face à la plupart des cas d’irrégularités dénoncés dans les services offerts aux parlementaires, lorsqu’il s’agit du directeur général du ministère, Nixon Myrtil.
Néanmoins, le directeur général du ministère des Affaires étrangères a sollicité des parlementaires leur collaboration ainsi que leur compréhension. Citant l’article 69 de la loi de 1978 sur l’obtention des passeports diplomatiques et officiels, Nixon Myrtil a attiré l’attention des députés sur le fait que certains d’entre eux ont produit des demandes de passeports diplomatiques pour des citoyens qui, au regard de cette loi, ne peuvent pas en être détenteurs. Il a cité des cas de demandes de visa dont les motifs n’étaient pas définis. Autant de requêtes auxquelles la chancellerie, selon le directeur, ne pouvait qu’opposer une fin de non-recevoir.
Concernant le retard enregistré dans les changements à effectuer dans la diplomatie haïtienne, le chancelier a rappelé aux parlementaires qu’il revient au président de la République le privilège d’opérer des modifications dans les missions diplomatiques nationales. Jean Rénald Clérismé a informé de la réalisation d’une enquête d’évaluation, sur recommandation du chef de l’État, au niveau du personnel diplomatique haïtien. Ce, pour éviter tout changement qui aurait l’allure d’une chasse aux sorcières.
Ucref, ULCC, Cour des comptes, bientôt convoquées Les cas de corruption qui auraient été enregistrés au ministère des Affaires étrangères durant la période de transition ont été traités à huis clos. Question d’empêcher toute fuite d’informations. Cependant, le député de Pétion-Ville a lui brisé le silence. Au micro de la presse après la rencontre, Steven Benoît (Lespwa) est revenu à la charge, cette fois-ci avec plus d’exactitude dans ses accusations.
Le député Steven Benoît a informé les journalistes de la tenue, le 25 juillet 2007, d’une rencontre à l’ambassade d’Haïti en République dominicaine avec, entre autres, la participation de Jean-Yves Noël (Ucref), Pierre-Louis Opont (ULCC), l’ambassadeur accrédité en république voisine, Fritz Cinéas. Au cours de cette réunion, Andrez Lonac, président de la compagnie responsable des travaux de rénovation du bâtiment logeant la mission haïtienne en terre voisine, aurait fait des révélations accusant l’ancien administrateur du MAE, Arol Bruno. D’après le député Benoît, Andrez Lonac aurait indiqué avoir reçu, dans un premier temps, de l’ex-administrateur de la MAE, Arol Bruno, 282 000 dollars, comme avance sur les travaux à effectuer. Par la suite, Bruno lui aurait affirmé que cette somme lui avait été transmise par erreur. Le montant réel qu’il devait recevoir étant de 272 000 dollars. La différence, 10 000 dollars, une fois rendue à M. Bruno, aurait été remise à une organisation, « Patrick Orphelinat ».
Andrez Lonac, toujours selon les déclarations du député de PétionVille, aurait indiqué, lors de la rencontre du 25 juillet 2007, avoir remis 118 000 dollars à Arol Bruno comme frais de commission. Le parlementaire a également cité le cas de l’ancien inspecteur général des ambassades, Guy Fanfan, intercepté par la douane de Miami (USA) avec un million de dollars dans une valise.Ulcéré, le député Steven Benoît a annoncé la convocation pour le mardi 12 août des responsables de l’Ucref, de l’ULCC et de la Cour supérieure des comptes. Pour éclaircissements.
Un dossier à suivre.
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=7644
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 9 août 2007
Débâcle au baccalauréat haïtien
34.61% des nouveaux candidats aux épreuves officielles du bac ont réussi à la session ordinaire. Pour le département de l'Ouest. Le Pourcentage de réussite globale pour les récalés est de 8.59 rhéto et philo compris. De toute évidence, c'est la débâcle au baccalauréat de cette année qui met les différents acteurs du système éducatif haïtien face à d'énormes défis.
Sur les 35578 participants aux examens du bac 1ère partie, 6889 sont admis pour le département de l'Ouest, soit un pourcentage de 19.36%. Par contre, 11464 admis sont recensés sur 17443 participants aux épreuves du bac 2ème partie dans le département de l'Ouest, soit un pourcentage de 65.72%.En ce qui a trait aux recalés, seulement 8,59% des candidats ont réussi.
De quoi questionner l'état de santé de notre système. Dans le tableau d'honneur, le Sud-Est et le Nord-Ouest font assez belle figure.
Avec respectivement 52,23% et 50,4% de réussite globale. Le Nord-Est aurait atteint le plus bas niveau en terme de pourcentage globale de réussite, soit 31,35%. La situation du département des Nippes qui, l'année dernière, avait accusé le plus fort taux de réussite, est à considérer. Il côtoie le Nord-Est avec 36.43%.
Quand le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) entreprend de réformer notre système d'évaluation, il sait pertinemment que les problèmes sont complexes. La question récurrente des surâgés, la nécessité de renforcement de l'éducation de base en perspective de l'implantation du nouveau secondaire sont à souligner. Pour une éducation de qualité. Mais, sur un autre plan, les résultats des épreuves officielles (6e AF, 9e AF, rhéto, philo) sont révélateurs de la profondeur de la crise à laquelle est confronté notre système scolaire.
"Plus ça change, plus c'est la même chose ", se lamente un responsable d'un établissement scolaire interrogé sur la nature des résultats de ces épreuves pour le département de l'Ouest.
Celui-ci demeure toutefois optimiste quant aux possibles retombées de la mesure selon laquelle les recalés pourront reprendre en décembre et mars les matières pour lesquelles ils n'ont pas réussi. Et ce, jusqu'à deux (2) ans. « C'est une façon d'en finir progressivement mais sûrement avec le vaste marché informel que constituent les récalés pour les mercenaires de l'éducation », commente ce responsable qui dit souffler un vent nouveau sur l'école haïtienne, mise à part la catastrophe ayant secoué le bac de cette année.
Robenson Bernard http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47114&PubDate=2007-08-08
Sur les 35578 participants aux examens du bac 1ère partie, 6889 sont admis pour le département de l'Ouest, soit un pourcentage de 19.36%. Par contre, 11464 admis sont recensés sur 17443 participants aux épreuves du bac 2ème partie dans le département de l'Ouest, soit un pourcentage de 65.72%.En ce qui a trait aux recalés, seulement 8,59% des candidats ont réussi.
De quoi questionner l'état de santé de notre système. Dans le tableau d'honneur, le Sud-Est et le Nord-Ouest font assez belle figure.
Avec respectivement 52,23% et 50,4% de réussite globale. Le Nord-Est aurait atteint le plus bas niveau en terme de pourcentage globale de réussite, soit 31,35%. La situation du département des Nippes qui, l'année dernière, avait accusé le plus fort taux de réussite, est à considérer. Il côtoie le Nord-Est avec 36.43%.
Quand le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) entreprend de réformer notre système d'évaluation, il sait pertinemment que les problèmes sont complexes. La question récurrente des surâgés, la nécessité de renforcement de l'éducation de base en perspective de l'implantation du nouveau secondaire sont à souligner. Pour une éducation de qualité. Mais, sur un autre plan, les résultats des épreuves officielles (6e AF, 9e AF, rhéto, philo) sont révélateurs de la profondeur de la crise à laquelle est confronté notre système scolaire.
"Plus ça change, plus c'est la même chose ", se lamente un responsable d'un établissement scolaire interrogé sur la nature des résultats de ces épreuves pour le département de l'Ouest.
Celui-ci demeure toutefois optimiste quant aux possibles retombées de la mesure selon laquelle les recalés pourront reprendre en décembre et mars les matières pour lesquelles ils n'ont pas réussi. Et ce, jusqu'à deux (2) ans. « C'est une façon d'en finir progressivement mais sûrement avec le vaste marché informel que constituent les récalés pour les mercenaires de l'éducation », commente ce responsable qui dit souffler un vent nouveau sur l'école haïtienne, mise à part la catastrophe ayant secoué le bac de cette année.
Robenson Bernard http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47114&PubDate=2007-08-08
Perception douanière au niveau des bureaux de port et aéroport
193 bateaux totalisant 688.477,10 tonnes métriques ont accosté le port de Port-au-Prince au deuxième trimestre de l'exercice fiscal 2006-2007, lit-on dans le dernier document publié par l'Administration générale des douanes et intitulé « La Douane en Vérité... En quelques vérités ». Ces bateaux ont débarqué, entre autres marchandises, 41.620.969 gallons de produits pétroliers et un total de 661 véhicules dont 603 neufs et 58 usagés.
De début janvier à fin mars 2007, 5.971 bordereaux ont été émis et liquidés contre 5.428 acquittés au bureau du port de Port-au-Prince. Le montant des recettes générées au niveau des bureaux de la capitale au cours du 2e trimestre de l'exercice 2006-2007 dépassent de 21,9% les collectes effectuées en 2005-2006, indique l'AGD. La variation relative la plus significative de cette période a été obtenue en février et est évaluée à 78,6% comparativement à février 2006.Au niveau des bureaux de province
Au niveau des cinq principaux ports de province (Cap-Haïtien, St-Marc, Miragoâne, Port-de-Paix, Gonaïves), 96 bateaux totalisant 186.015,22 tonnes métriques y ont accosté. Au Cap-Haïtien, 23 bateaux ont débarqué 52.843,80 tonnes métriques de marchandises. Quant aux ports de St-Marc, de Miragoâne, de Port-de-Paix et des Gonaïves, ils ont accueilli respectivement 23, 21, 20 et 9 bateaux pour des tonnages métriques respectifs de 60.919 ; 26.934,42 ; 11.710 et 15.608.
3.336 véhicules usagés dont 1.481 à St-Marc et 1.147 à Miragoâne y sont débarqués. De janvier à mars 2007, 4.079 bordereaux ont été acquittés et 4.019 émis et liquidés au niveau des 5 bureaux de province. Une valeur de 365.567.996,69 gourdes a été collectée pour ce 2e trimestre de l'exercice 2006-2007 contre 309.746.084,90 gourdes au même trimestre du précédent exercice dans les bureaux de provinces. Soit une hausse de 18%.Comme pour les bureaux de la capitale, l'augmentation la plus importante des perceptions (58,4%) est constatée au mois de février. Les rentrées du mois de janvier ont atteint 44,9% d'augmentation comparativement au même mois de l'exercice passé. Cette hausse contraste avec la baisse de 17.2% survenue au mois de mars de l'exercice.
Evolution de la perception par rubriqueLes revenus provenant des Taxes sur biens et services, comparés à ceux de l'exercice antérieur ont, au cours du 2e trimestre, augmenté de 40,5%. Ils sont passés d'un montant de 1.140.202.195,60 gourdes au 2e trimestre 2005-2006 à 1.602.185.771,70 gourdes pour 2006-2007.
Des revenus d'un montant de 1.615.585.456,77 gourdes sont tirés des impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales au 2e trimestre de l'exercice fiscal écoulé. Ce qui fait une variation de 19,1%.Sur des revenus de moindre importance, les Autres Recettes fiscales ont plus que quintuplé des recettes non fiscales dont la croissance se chiffre à 66,8%.
Les recettes courantes ou budgétaires totales deviennent supérieures de 21,4% à celles enregistrées au 2e trimestre de l'exercice 2005-2006. Les recettes perçues pour Compte de Tiers en variant de 23,9% par rapport à celles collectées à la même période de l'exercice, ont fait progresser de 21,5% les perceptions totales.
Cette progression des recettes est tirée à partir de la comparaison entre les perceptions totales effectuées au 2e trimestre de l'exercice en cours et celles collectées au 2e trimestre de l'exercice écoulé, informe le numéro 2 du premier volume de La Douane en Vérité...En quelques Vérités paru en juin 2007.
Cyprien L. Gary
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47120&PubDate=2007-08-08
De début janvier à fin mars 2007, 5.971 bordereaux ont été émis et liquidés contre 5.428 acquittés au bureau du port de Port-au-Prince. Le montant des recettes générées au niveau des bureaux de la capitale au cours du 2e trimestre de l'exercice 2006-2007 dépassent de 21,9% les collectes effectuées en 2005-2006, indique l'AGD. La variation relative la plus significative de cette période a été obtenue en février et est évaluée à 78,6% comparativement à février 2006.Au niveau des bureaux de province
Au niveau des cinq principaux ports de province (Cap-Haïtien, St-Marc, Miragoâne, Port-de-Paix, Gonaïves), 96 bateaux totalisant 186.015,22 tonnes métriques y ont accosté. Au Cap-Haïtien, 23 bateaux ont débarqué 52.843,80 tonnes métriques de marchandises. Quant aux ports de St-Marc, de Miragoâne, de Port-de-Paix et des Gonaïves, ils ont accueilli respectivement 23, 21, 20 et 9 bateaux pour des tonnages métriques respectifs de 60.919 ; 26.934,42 ; 11.710 et 15.608.
3.336 véhicules usagés dont 1.481 à St-Marc et 1.147 à Miragoâne y sont débarqués. De janvier à mars 2007, 4.079 bordereaux ont été acquittés et 4.019 émis et liquidés au niveau des 5 bureaux de province. Une valeur de 365.567.996,69 gourdes a été collectée pour ce 2e trimestre de l'exercice 2006-2007 contre 309.746.084,90 gourdes au même trimestre du précédent exercice dans les bureaux de provinces. Soit une hausse de 18%.Comme pour les bureaux de la capitale, l'augmentation la plus importante des perceptions (58,4%) est constatée au mois de février. Les rentrées du mois de janvier ont atteint 44,9% d'augmentation comparativement au même mois de l'exercice passé. Cette hausse contraste avec la baisse de 17.2% survenue au mois de mars de l'exercice.
Evolution de la perception par rubriqueLes revenus provenant des Taxes sur biens et services, comparés à ceux de l'exercice antérieur ont, au cours du 2e trimestre, augmenté de 40,5%. Ils sont passés d'un montant de 1.140.202.195,60 gourdes au 2e trimestre 2005-2006 à 1.602.185.771,70 gourdes pour 2006-2007.
Des revenus d'un montant de 1.615.585.456,77 gourdes sont tirés des impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales au 2e trimestre de l'exercice fiscal écoulé. Ce qui fait une variation de 19,1%.Sur des revenus de moindre importance, les Autres Recettes fiscales ont plus que quintuplé des recettes non fiscales dont la croissance se chiffre à 66,8%.
Les recettes courantes ou budgétaires totales deviennent supérieures de 21,4% à celles enregistrées au 2e trimestre de l'exercice 2005-2006. Les recettes perçues pour Compte de Tiers en variant de 23,9% par rapport à celles collectées à la même période de l'exercice, ont fait progresser de 21,5% les perceptions totales.
Cette progression des recettes est tirée à partir de la comparaison entre les perceptions totales effectuées au 2e trimestre de l'exercice en cours et celles collectées au 2e trimestre de l'exercice écoulé, informe le numéro 2 du premier volume de La Douane en Vérité...En quelques Vérités paru en juin 2007.
Cyprien L. Gary
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47120&PubDate=2007-08-08
Jean-Rabel: l'hospitalité comme enseigne
On entre à Jean-Rabel comme on entre dans n'importe quelle autre ville du pays. Il n'y a aucune enseigne pour indiquer quoi que ce soit. On sait simplement que l'on est arrivé et, si l'on a encore des doutes, il suffit de demander. Comme partout ailleurs chez nous, les gens sont accueillants et les étrangers sont en général reçus comme des princes et traités comme tels.
Si l'on arrive par la route qui traverse Mare Rouge, il peut être carrément impossible d'accéder à la ville de Jean-Rabel car s'il pleut, la rivière peut tout simplement couper la route et, vu l'absence de pont, il n'y a qu'à prendre son mal en patience et attendre que les eaux se calment.
Au premier abord, la ville n'a rien d'attrayant avec ses rues en mauvais état coupées, par endroit, par des rigoles remplies de déchets en plastique. Des rues où des véhicules passent en soulevant des nuages de poussière. Vieille de 264 ans, la ville de Jean-Rabel, qui pourtant est commune depuis 1947, n'est pas drainée, ce qui ne facilite pas l'entretien du réseau routier et, du train où vont les choses, si l'on ne met pas rapidement la main à la pâte, bonjour les dégâts, car les risques d'inondation sont particulièrement élevés.
Si l'on arrive par la route qui traverse Mare Rouge, il peut être carrément impossible d'accéder à la ville de Jean-Rabel car s'il pleut, la rivière peut tout simplement couper la route et, vu l'absence de pont, il n'y a qu'à prendre son mal en patience et attendre que les eaux se calment.
Au premier abord, la ville n'a rien d'attrayant avec ses rues en mauvais état coupées, par endroit, par des rigoles remplies de déchets en plastique. Des rues où des véhicules passent en soulevant des nuages de poussière. Vieille de 264 ans, la ville de Jean-Rabel, qui pourtant est commune depuis 1947, n'est pas drainée, ce qui ne facilite pas l'entretien du réseau routier et, du train où vont les choses, si l'on ne met pas rapidement la main à la pâte, bonjour les dégâts, car les risques d'inondation sont particulièrement élevés.
Le reboisement des bassins versants est une obligation tout aussi pressante.
Jean-Rabel est pourtant une ville qui grouille d'activités. C'est, dans le Bas-Nord-Ouest l'agglomération la plus vivante. Les rues sont pleines de monde et les activités commerciales vont bon train.
Jean-Rabel est pourtant une ville qui grouille d'activités. C'est, dans le Bas-Nord-Ouest l'agglomération la plus vivante. Les rues sont pleines de monde et les activités commerciales vont bon train.
Sa position géographique ainsi que sa proximité par rapport à la ville de Port-de-Paix, le chef-lieu de l'arrondissement, en font un centre vital des activités du Bas-Nord-Ouest. De nombreuses organisations non gouvernementales qui travaillent un peu partout dans le département, dans différents domaines, y ont élu domicile. Malgré son air négligé, les choses ne vont pas si mal que ça pour Jean-Rabel, même si la municipalité ne sait par où commencer pour faire face aux nombreux problèmes de la ville.
Santé
Jean-Rabel dispose d'un hôpital, un vrai qui, en dépit de certains problèmes comme le manque d'équipement, est le principal centre hospitalier de la région. Les cas les plus complexes sont référés à Port-de -Paix. Il n'y a qu'une ambulance qui est censé desservir toute la commune. Quand on connaît l'état des routes, on imagine facilement qu'il ne doit pas être exploité de façon optimale. Il existe plusieurs dispensaires répartis dans plusieurs sections communales. Cependant, les 5e, 6e, 7e sections en sont dépourvues.
L'hôpital se retrouve malheureusement dans une situation assez critique en période pluvieuse. Les risques d'inondation sont très élevés, d'autant plus que le bâtiment se retrouve pratiquement dans le lit de la rivière. En plusieurs occasions, il a été nécessaire d'évacuer les malades. Une situation pour le moins, inquiétante et qui demande une réponse urgente quand on sait que ce centre dessert, outre les 135000 âmes de la commune, celles de communes avoisinantes, comme Baie de Henne.
L'hôpital se retrouve malheureusement dans une situation assez critique en période pluvieuse. Les risques d'inondation sont très élevés, d'autant plus que le bâtiment se retrouve pratiquement dans le lit de la rivière. En plusieurs occasions, il a été nécessaire d'évacuer les malades. Une situation pour le moins, inquiétante et qui demande une réponse urgente quand on sait que ce centre dessert, outre les 135000 âmes de la commune, celles de communes avoisinantes, comme Baie de Henne.
Education
La ville est assez bien fournie, question éducation. Il y a de nombreuses écoles qui fonctionnent dans des conditions plus ou moins admissibles, avec un niveau assez intéressant et un taux de réussite convenable. Pourtant, certains problèmes cruciaux se posent au niveau de l'enseignement public. Il n'y a que 13 professeurs présents pour le seul lycée de toute la commune, ce qui est loin d'être suffisant pour assurer un enseignement valable aux écoliers du secondaire.
La ville est assez bien fournie, question éducation. Il y a de nombreuses écoles qui fonctionnent dans des conditions plus ou moins admissibles, avec un niveau assez intéressant et un taux de réussite convenable. Pourtant, certains problèmes cruciaux se posent au niveau de l'enseignement public. Il n'y a que 13 professeurs présents pour le seul lycée de toute la commune, ce qui est loin d'être suffisant pour assurer un enseignement valable aux écoliers du secondaire.
Certaines sections comme Lacoma, Guinaudée n'ont carrément pas d'école. Pour d'autres, la situation se présente autrement. Les écoles sont là, vides, faute de professeurs, et les enfants doivent parcourir de longues distances pour avoir accès au pain de l'instruction, un pain qu'ils ne peuvent pas bien digérer, fatigués et affamés qu'ils sont avant même d'arriver en classe
Energie
Energie
Il n'y a pas de problème d'électricité à Jean-Rabel. Il n'y pas d'électricité tout court. De plus, pratiquement tout le réseau est à refaire. Pourtant, il y a quelques temps, l'électricité existait dans la ville. Les génératrices sont encore là pour le prouver. De l'avis du maire principal, Isaac Civil, le vrai problème est de trouver les ressources nécessaires pour remettre le réseau sur pied et résoudre les problèmes d'alimentation en carburant. Les rues pourraient pourtant bénéficier d'un minimum d'éclairage si l'on y installait des lampadaires fonctionnant à l'énergie solaire, une option fiable et viable.
Economie et environnement
La ville continue à survivre malgré la destruction de sa principale ressource, l'agriculture, réduite à un état embryonnaire à cause du déboisement et de la déforestation intensive de toute la région en général, et des bassins versants en particulier. D'un autre côté, les conséquences de la destruction d'une bonne partie des canaux d'irrigation se font sérieusement sentir, de même que la destruction d'un aqueduc qui passait non loin de l'hôpital et qui arrosait environ une cinquantaine d'hectares cultivables.Le commerce du charbon et la production de chaux sont les principales causes du déboisement.
Sécurité
Une quinzaine de policiers sont affectés au Commissariat de la commune où ils travaillent dans des conditions vraiment difficiles rien qu'avec une seule moto en dépit de la dimension du territoire qu'ils doivent couvrir.
La MINUSTAH, très présente et très active dans la région, a développé des rapports assez étroits avec la population.
Services d'Etat
Les services d'Etat sont mal logés. Le tribunal est dans un état plus que pitoyable et seule l'attente d'un nouveau bâtiment par la MINUSTAH donne le courage de patienter devant le délabrement total de la masure où officient nos honorables juges.
Le bureau de la représentation de la Direction Générale des Impôts (DGI) n'est pas mieux logé, et le pauvre et unique employé qui y travaille en tant que percepteur doit grimper un escalier abrupt et suspect pour remplir ses devoirs. Et si, par malheur, il tombe malade, il n'y a personne pour le suppléer.
Le bureau de la représentation de la Direction Générale des Impôts (DGI) n'est pas mieux logé, et le pauvre et unique employé qui y travaille en tant que percepteur doit grimper un escalier abrupt et suspect pour remplir ses devoirs. Et si, par malheur, il tombe malade, il n'y a personne pour le suppléer.
A Jean-Rabel, il y a vraiment beaucoup à faire mais l'espoir est là. En prenant les mesures qui s'imposent avec une vision de développement à long terme, dans une dizaine d'années, les résultats pourraient dépasser les espérances, tenant compte du potentiel réel de la région.
Patrice-Manuel Lerebours
Ils sont sur place...La Sélection Haïtienne de Football des moins de 17 ans...
Onze jours avant leur entrée en lice pour la Coupe du monde des moins de dix-sept ans contre le Japon a Gwangyang, la sélection nationale est arrivée en Corée du Sud ou le sélectionneur Labaze effectuera ses derniers réglages. Les adversaires de l'équipe Haïtienne ne sont pas en reste. Le point avec l'envoyé spécial de Ticket Sport et du Nouvelliste Enock Néré.
Les 21 joueurs de la sélection nationale haïtienne de football en catégorie des moins de dix-sept ans sont arrives a Gwangyang mercredi 8 aout dans l'après-midi après un long voyage de 19 heures de vol Miami - Atlanta puis Atlanta - Incheon suivi de six heures de bus pour relier l'Aéroport International de Incheon au Nord a Gwangyang a l'extrême sud de la Corée. Ils sont accompagnes de 3 entraineurs, Jean Yves Philogène Labaze, Pierre André Dorvilus et James un chef de délégation, Dominique Vorbe, un assistant chef de délégation, Variono Saint-Fleur, un médecin, Dr Toussaint et Nono Jean Baptiste ce qui donne une délégation de 28 membres.
Actuellement (mercredi 8 aout dix heures du soir en Corée du Sud) ils se reposent de leur long voyage, a l'Hôtel Baekwon Plaza ou ils séjourneront jusqu'à la fin de leur second match en Coupe du Monde le 22 aout contre la France. Ils laisseront Gwangyang le 23 pour se rendre à Soewipo ou ils affronteront le Nigeria le 25 aout pendant que la France croisera le fer avec le Japon à Goyang dans le Nord du Pays pour le compte du groupe D.
Le moral émerge graduellement après la victoire des poulains de Jean Yves Philogène dimanche contre une sélection floridienne 5-1. Au cours de ce petit test match deux joueurs ont ouvert une page de leur hisotire dans cette équipe. D'un cote le joueur de l' ;Union School qui est aussi le plus haut de taille dans la sélection avec 1m83 (Richard William Morse) a joue son premier match pour la sélection en entrant a la place de Dorleans Shelson dans les buts. Le joueur du Valencia de Léogane, Geraldy Joseph en a profite lui pour inscrire son tout premier but en sélection d'une frappe limpide de vingt-cinq mètres du pied droit a la réception d'une petite déviation de Peterson Joseph a moins de dix minutes de la partie.S'inquiétant de leur avenir après la coupe du monde « Le capitaine, Peterson Joseph, était, cette fois le premier à monter aux créneaux. « Les joueurs de 1974 ont attendu 33 ans avant d'être honorée. Or nous sommes pauvres issue de parents pauvres et il nous sera difficile d'attendre trente-trois ans. Qu'en sera-t-il de nous après la coupe du monde en Corée du Sud » s'interroge-t-il ?
Avant que Guemsly Joseph et Widner Saint-Cyr ne lui fassent remarquer que tout leur avenir passe par une bonne Coupe du monde en Corée du Sud. A Cocoa (Orlando) ou ils ont commence leur dernière phase de préparation les joueurs se sont plaint de la qualité de la nourriture vu qu'ils ne sont pas habitues avec cette cuisine Portoricaine. « Si nous devrions passer quelques jours de plus la bas nous deviendrions tuberculeux a cause de cette cuisine que nous ne digérons pas vraiment » affirmait dimanche, Gilberto Sylvain dit Zidane. Heureusement que nous partons.La formation haïtienne constituée de 3 gardiens de buts, six défenseurs, sept milieux et cinq attaquants entrera en lice le 29 janvier contre le Japon à Gwangyang dans le Groupe D. Pour cela il disputera deux petits math ces amicaux en Corée du Su contre des formations que nous ne connaissons pas encore. Des demain il se mettra au travail en vue de s'adapter a la situation climatique vue qu'il pleut des cordes sur la Corée du Sud principalement a Incheon et à Gwangyang.
Les Français eux aussi sont déjà en Corée du Sud en vue de s'adapter. Nous ne savons pas si le Nigeria est déjà arrivé mais pour ce qui concerne le Japon il se prépare sur ses terres et rentrera en Corée du Sud un peu plus tard que la France et Haïti.
Enock Nerenenock@yahoo.comGwangyang, Coree du Sud.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47109
Commentaires :
Place au football les jeunes !
Pour une fois encore après 33 ans il sera question d’Haïti dans le monde des grands l’univers du football ! Et ceci, pour une nation qui respire football, revêt une importance capitale. Comme le carnaval, la coupe du monde des moins de 17 ans va représenter une bouffée d’oxygène pour tout le pays.
Cette sélection constituées d’héros non attendus, ont créé l’exploit par leur qualification et on jaugé leur importance face à la nation par l’ampleur des réactions déclenchées par la tentative de défection qui a fait la une de l’actualité il y a quelques mois.
Les journalistes de la célèbre émission MATIN CARAIBES diffusée sur les ondes de Radio Caraïbes (http://www.caraibefm.com) avait traduit l’effet de cette tentative par une formule très natif-natal qui voulait tout dire : « Yo kasé ponyèt ayiti ».
Le plus grand service que pourrait rendre la Sélection Haïtienne des moins de 17 ans à Haïti s’est de faire une excellente coupe du monde.
Pour ceux qui se posent déjà des questions sur leur futur en se demandant déjà ce que fera le gouvernement en leur faveur après la coupe du monde nous devons leur dire que c’est pas le moment de se poser ces questions. Déjà comme footballeurs en herbe ils détiennent en main une carte de visite enviable. Le gratin des observateurs seront dépêchés sur place pour repêcher les futurs grands du football. Il faut donc briller pour que les haïtiens puissent être vus.
Après la coupe du monde Corée 2007 l’état ne sera pas plus redevable envers vous que face à l’ensemble de la population. Tout ce que vous pourrez recevoir de l’état ou de la société sera un plus.
Jouez au football et on verra après !
Les 21 joueurs de la sélection nationale haïtienne de football en catégorie des moins de dix-sept ans sont arrives a Gwangyang mercredi 8 aout dans l'après-midi après un long voyage de 19 heures de vol Miami - Atlanta puis Atlanta - Incheon suivi de six heures de bus pour relier l'Aéroport International de Incheon au Nord a Gwangyang a l'extrême sud de la Corée. Ils sont accompagnes de 3 entraineurs, Jean Yves Philogène Labaze, Pierre André Dorvilus et James un chef de délégation, Dominique Vorbe, un assistant chef de délégation, Variono Saint-Fleur, un médecin, Dr Toussaint et Nono Jean Baptiste ce qui donne une délégation de 28 membres.
Actuellement (mercredi 8 aout dix heures du soir en Corée du Sud) ils se reposent de leur long voyage, a l'Hôtel Baekwon Plaza ou ils séjourneront jusqu'à la fin de leur second match en Coupe du Monde le 22 aout contre la France. Ils laisseront Gwangyang le 23 pour se rendre à Soewipo ou ils affronteront le Nigeria le 25 aout pendant que la France croisera le fer avec le Japon à Goyang dans le Nord du Pays pour le compte du groupe D.
Le moral émerge graduellement après la victoire des poulains de Jean Yves Philogène dimanche contre une sélection floridienne 5-1. Au cours de ce petit test match deux joueurs ont ouvert une page de leur hisotire dans cette équipe. D'un cote le joueur de l' ;Union School qui est aussi le plus haut de taille dans la sélection avec 1m83 (Richard William Morse) a joue son premier match pour la sélection en entrant a la place de Dorleans Shelson dans les buts. Le joueur du Valencia de Léogane, Geraldy Joseph en a profite lui pour inscrire son tout premier but en sélection d'une frappe limpide de vingt-cinq mètres du pied droit a la réception d'une petite déviation de Peterson Joseph a moins de dix minutes de la partie.S'inquiétant de leur avenir après la coupe du monde « Le capitaine, Peterson Joseph, était, cette fois le premier à monter aux créneaux. « Les joueurs de 1974 ont attendu 33 ans avant d'être honorée. Or nous sommes pauvres issue de parents pauvres et il nous sera difficile d'attendre trente-trois ans. Qu'en sera-t-il de nous après la coupe du monde en Corée du Sud » s'interroge-t-il ?
Avant que Guemsly Joseph et Widner Saint-Cyr ne lui fassent remarquer que tout leur avenir passe par une bonne Coupe du monde en Corée du Sud. A Cocoa (Orlando) ou ils ont commence leur dernière phase de préparation les joueurs se sont plaint de la qualité de la nourriture vu qu'ils ne sont pas habitues avec cette cuisine Portoricaine. « Si nous devrions passer quelques jours de plus la bas nous deviendrions tuberculeux a cause de cette cuisine que nous ne digérons pas vraiment » affirmait dimanche, Gilberto Sylvain dit Zidane. Heureusement que nous partons.La formation haïtienne constituée de 3 gardiens de buts, six défenseurs, sept milieux et cinq attaquants entrera en lice le 29 janvier contre le Japon à Gwangyang dans le Groupe D. Pour cela il disputera deux petits math ces amicaux en Corée du Su contre des formations que nous ne connaissons pas encore. Des demain il se mettra au travail en vue de s'adapter a la situation climatique vue qu'il pleut des cordes sur la Corée du Sud principalement a Incheon et à Gwangyang.
Les Français eux aussi sont déjà en Corée du Sud en vue de s'adapter. Nous ne savons pas si le Nigeria est déjà arrivé mais pour ce qui concerne le Japon il se prépare sur ses terres et rentrera en Corée du Sud un peu plus tard que la France et Haïti.
Enock Nerenenock@yahoo.comGwangyang, Coree du Sud.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47109
Commentaires :
Place au football les jeunes !
Pour une fois encore après 33 ans il sera question d’Haïti dans le monde des grands l’univers du football ! Et ceci, pour une nation qui respire football, revêt une importance capitale. Comme le carnaval, la coupe du monde des moins de 17 ans va représenter une bouffée d’oxygène pour tout le pays.
Cette sélection constituées d’héros non attendus, ont créé l’exploit par leur qualification et on jaugé leur importance face à la nation par l’ampleur des réactions déclenchées par la tentative de défection qui a fait la une de l’actualité il y a quelques mois.
Les journalistes de la célèbre émission MATIN CARAIBES diffusée sur les ondes de Radio Caraïbes (http://www.caraibefm.com) avait traduit l’effet de cette tentative par une formule très natif-natal qui voulait tout dire : « Yo kasé ponyèt ayiti ».
Le plus grand service que pourrait rendre la Sélection Haïtienne des moins de 17 ans à Haïti s’est de faire une excellente coupe du monde.
Pour ceux qui se posent déjà des questions sur leur futur en se demandant déjà ce que fera le gouvernement en leur faveur après la coupe du monde nous devons leur dire que c’est pas le moment de se poser ces questions. Déjà comme footballeurs en herbe ils détiennent en main une carte de visite enviable. Le gratin des observateurs seront dépêchés sur place pour repêcher les futurs grands du football. Il faut donc briller pour que les haïtiens puissent être vus.
Après la coupe du monde Corée 2007 l’état ne sera pas plus redevable envers vous que face à l’ensemble de la population. Tout ce que vous pourrez recevoir de l’état ou de la société sera un plus.
Jouez au football et on verra après !
Lancement d’un projet de réhabilitation de la zone d’industriel de Varreux
Coup d’envoi hier d’un programme visant à rétablir les conditions de vie normales dans le quartier de Varreux à la route Batimat.
Ce projet qui vise l’assainissement et la sécurisation de cette région est réalisé par les propriétaires d’entreprises, le gouvernement et les résidents de la région.
La vie reprend au fur et a mesure dans cette zone autrefois contrôlée par des bandits qui réalisaient des kidnappings dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Le directeur général de Batimat, Patrick Brun, un des membres du comité de gestion du projet indique que cette zone est stratégique pour l’économie nationale tout en précisant que la zone est relativement calme. " Le projet est réalisé conjointement avec les résidents du quartier, les entrepreneurs, la Mairie de Delmas, le ministère des travaux Public, la commission nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah)", ajoute t-il.
M. Brun informe que le gouvernement a lancé une campagne de recapitalisation des entreprises commerciales de la région ce qui a permis la réalisation des travaux d’assainissement.
De plus, il estime que cet effort permettra de rétablir la confiance entre la population et les industriels en vue de favoriser la reprise des activités sociales et économiques et la création de nouveaux emplois.
Des résidents du quartier saluent l’initiative des hommes d’affaires qui selon eux redonne de l’espoir. Les propriétaires d’entreprises envisagent de construire une école pouvant accueillir 3 milles enfants dans la zone de Simon Pelé indique un résident pour qui ce projet doit servir d’exemple aux autres entrepreneurs.
M. Brun appuie ces déclarations des riverains estimant que le succès d’une entreprise n’est pas uniquement dans les chiffres mais dans son impact au sein de la communauté.
Le président de la commission nationale de désarmement de démantèlement et Réinsertion, Alix Fils Aimé, avait annoncé le 24 juin dernier un programme de sécurité communautaire, impliquant les mairies, la police et les citoyens visant à réduire les conflits et les actes de violence.
La commission se propose d’entreprendre une série d’action afin de favoriser le rétablissement d’un climat sécuritaire propice aux investissements tel la recapitalisation des entreprises détruites lors des violences dans la zone du parc industriel.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12912
Ce projet qui vise l’assainissement et la sécurisation de cette région est réalisé par les propriétaires d’entreprises, le gouvernement et les résidents de la région.
La vie reprend au fur et a mesure dans cette zone autrefois contrôlée par des bandits qui réalisaient des kidnappings dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Le directeur général de Batimat, Patrick Brun, un des membres du comité de gestion du projet indique que cette zone est stratégique pour l’économie nationale tout en précisant que la zone est relativement calme. " Le projet est réalisé conjointement avec les résidents du quartier, les entrepreneurs, la Mairie de Delmas, le ministère des travaux Public, la commission nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah)", ajoute t-il.
M. Brun informe que le gouvernement a lancé une campagne de recapitalisation des entreprises commerciales de la région ce qui a permis la réalisation des travaux d’assainissement.
De plus, il estime que cet effort permettra de rétablir la confiance entre la population et les industriels en vue de favoriser la reprise des activités sociales et économiques et la création de nouveaux emplois.
Des résidents du quartier saluent l’initiative des hommes d’affaires qui selon eux redonne de l’espoir. Les propriétaires d’entreprises envisagent de construire une école pouvant accueillir 3 milles enfants dans la zone de Simon Pelé indique un résident pour qui ce projet doit servir d’exemple aux autres entrepreneurs.
M. Brun appuie ces déclarations des riverains estimant que le succès d’une entreprise n’est pas uniquement dans les chiffres mais dans son impact au sein de la communauté.
Le président de la commission nationale de désarmement de démantèlement et Réinsertion, Alix Fils Aimé, avait annoncé le 24 juin dernier un programme de sécurité communautaire, impliquant les mairies, la police et les citoyens visant à réduire les conflits et les actes de violence.
La commission se propose d’entreprendre une série d’action afin de favoriser le rétablissement d’un climat sécuritaire propice aux investissements tel la recapitalisation des entreprises détruites lors des violences dans la zone du parc industriel.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12912
Myrlande Manigat prend les commandes du RDNP
La nouvelle secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Hyppolite Manigat, réaffirme sa détermination à œuvrer en faveur du développement d’Haïti, tout en soulignant que son élection ne doit pas être considérée comme la réalisation d’un rêve.
J’apporte ma contribution au développement du pays en écrivant des livres, en donnant des conférences, en enseignant à l’université et en dirigeant le RDNP explique Myrlande Manigat spécialiste en droit constitutionnel.
Mme Manigat qui ne cesse de faire référence au travail de son prédécesseur et mari, Lesly Manigat, affirme que le RDNP fonctionne en utilisant une formule de décision collégiale. " Je suis assistée de trois secrétaires généraux adjoint au conseil exécutif national du parti qui se réunit chaque semaine", dit-elle.
Ancienne première dame, ancienne sénateur, constitutionaliste, écrivain et professeur d’université Myrlande Manigat a été la seule candidate au poste de secrétaire générale du parti lors du 8 ème congrès du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP).
" Peu de gens au sein du parti avaient envie de s’opposer à moi, par référence, par affection et parce qu’ils estiment que j’étais la mieux placée ", révèle Mme Manigat qui a été acclamée par les délégués du RDNP. " L’acclamation pendant 4 minutes après la proclamation a été un moment gratifiant et est une marque d’affection, de confiance et de déférence que je n’oublierai jamais", ajoute-t-elle.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Mme Manigat a renouvelé sa détermination à poursuivre le travail accompli par ses prédécesseurs suivant le slogan : la tête froide, le cœur chaud et les mains propres.
L’une des premières activités de la nouvelle secrétaire générale du RDNP est le recensement des membres du parti dans les 140 communes du pays.
La nouvelle fonction ne devrait pas empêcher à Myrlande Hypolite Manigat de poursuivre ses activités de conférencier et d’enseignant.
De plus la première femme à diriger un grand parti politique continuera à multiplier les déplacements en province pour les conférences et les séances de travail avec les membres du parti.
-----------
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12914
Notre commentaire
Maintenant peut-on construire un projet politique avec Mirlande pour le retour de l’ordre, la dignité et la compétence dans les timons des affaires ?
MIRALNDE 2011 EST-CE POSSIBLES ?
J’apporte ma contribution au développement du pays en écrivant des livres, en donnant des conférences, en enseignant à l’université et en dirigeant le RDNP explique Myrlande Manigat spécialiste en droit constitutionnel.
Mme Manigat qui ne cesse de faire référence au travail de son prédécesseur et mari, Lesly Manigat, affirme que le RDNP fonctionne en utilisant une formule de décision collégiale. " Je suis assistée de trois secrétaires généraux adjoint au conseil exécutif national du parti qui se réunit chaque semaine", dit-elle.
Ancienne première dame, ancienne sénateur, constitutionaliste, écrivain et professeur d’université Myrlande Manigat a été la seule candidate au poste de secrétaire générale du parti lors du 8 ème congrès du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP).
" Peu de gens au sein du parti avaient envie de s’opposer à moi, par référence, par affection et parce qu’ils estiment que j’étais la mieux placée ", révèle Mme Manigat qui a été acclamée par les délégués du RDNP. " L’acclamation pendant 4 minutes après la proclamation a été un moment gratifiant et est une marque d’affection, de confiance et de déférence que je n’oublierai jamais", ajoute-t-elle.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Mme Manigat a renouvelé sa détermination à poursuivre le travail accompli par ses prédécesseurs suivant le slogan : la tête froide, le cœur chaud et les mains propres.
L’une des premières activités de la nouvelle secrétaire générale du RDNP est le recensement des membres du parti dans les 140 communes du pays.
La nouvelle fonction ne devrait pas empêcher à Myrlande Hypolite Manigat de poursuivre ses activités de conférencier et d’enseignant.
De plus la première femme à diriger un grand parti politique continuera à multiplier les déplacements en province pour les conférences et les séances de travail avec les membres du parti.
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http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12914
Notre commentaire
Maintenant peut-on construire un projet politique avec Mirlande pour le retour de l’ordre, la dignité et la compétence dans les timons des affaires ?
MIRALNDE 2011 EST-CE POSSIBLES ?
Lutte contre la corruption ou démarche vers l'émergence de nouveaux entrepreneurs
Le gouvernement du président René Préval s'est engagé depuis quelque 3 mois dans une lutte contre le trafic de la drogue et la corruption, soulignant qu'il s'agit de deux fléaux qui entravent le développement économique du pays.
Si quelques grosses prises ont été faites dans les rangs des réels ou supposés dealers de drogue, l'échec de l'opération de Bergeau aux Cayes (tentative d'arrestation de Guy Philippe), est mal digéré par les plus hautes autorités, selon des sources proches du gouvernement.
En ce qui a trait à la lutte contre la corruption, elle est encore timide. A son actif, l'arrestation du PDG de la compagnie de téléphonie mobile Haitel, (Franck Ciné) considérée par beaucoup comme le résultat d'un règlement de comptes.
Et pour ce qui est des accusations de fraudes douanières ayant conduit à l'arrestation du père et du fils Brandt, Fritz et David, vraies ou fausses, ces accusations? En tout cas, des proches de ces derniers laissent entendre que leur arrestation est guidée par la volonté de persuader que le gouvernement ne fait pas de quartier aux corrompus à quelque classe sociale qu'ils appartiennent.
Qui qu'il en soit, selon des sources généralement informées, la lutte anti-corruption serait recommandée en grande partie par des institutions financières internationales qui traitent avec Haïti et qui auraient fait croire que du train où va la corruption, il n'y a aucune chance pour le pays de se développer.
Ces mêmes secteurs seraient favorables à l'émergence de nouveaux hommes et femmes d'affaires en Haïti qui proviendraient en partie de la diaspora ou qui seraient des haïtiens naturalisés.
Si un pays comme Haïti a besoin d'investissements directs étrangers (IDF), ces investissements seraient encore plus souhaitables s'ils venaient de nationaux établis à l'étranger.
Mais beaucoup pensent que le plus important c'est l'émergence de nouveaux hommes d'affaires émanant des classes moyennes qui, en complémentarité aux classes d'affaires traditionnelles assureraient un développement économique durable dans le pays.
Un pays ne peut pas se développer sans entreprenariat. C’est pourquoi, il faut créer une masse critique d'entrepreneurs pour que l'entreprenariat ne soit plus l'apanage exclusif d'un seul secteur social.
Aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays, l'entrepreneur peut être issu de milieux nantis tout comme de milieux plus modestes.
L'essentiel aujourd'hui en Haïti, c'est d'insuffler l'esprit d'entreprise chez les jeunes. Il faut que l’Etat mette à leur disposition les moyens de développer leurs idées et empêcher que ce soient les mêmes gens qui continuent de tout contrôler, comme ils le font sans trop de résultats depuis 200 ans
L'Etat doit aujourd'hui se persuader de la nécessité de faire de la discrimination positive en accordant à des groupes peu favorisés de la société des opportunités pour se développer dans le cadre de l'égalité des chances, face à d'autres groupes qui disposent déjà de gros moyens.
L'Etat peut choisir de mener cette politique dans n'importe quel domaine, mais plus particulièrement l'entreprenariat pour équilibrer la société, réduire les clivages, les frustrations et les risques de tension, assurer plus de stabilité au pays et favoriser ainsi l'émergence d'une classe d'hommes d'affaires multiforme.
Cette politique ne devra pas être basée sur la corruption ni sur les faveurs, mais sur l'accès au capital et au crédit: les mêmes chances pour tous.
Dans ce sens, les crédits ne devront plus être octroyés sur la base de discrimination ou de clans. Et les banques devront éviter d'être des banques de poches, créés par des hommes d'affaires pour mobiliser l'épargne de la classe moyenne en vue de s'accorder des crédits.
Toutefois, les nouveaux hommes et femmes d’affaires qui émergeraient, devraient se garder de reproduire les mêmes schémas, les mêmes pratiques nocives qui font tellement de mal au pays.
Il faudrait qu'ils permettent que des gens issus de leur propre classe aient accès au crédit pour favoriser l'équilibre social.
Aujourd'hui, dans de nombreux cas, nos hommes et femmes d'affaires préfèrent aller investir à l'étranger notamment en R-D sous prétexte de fuir l'insécurité. Ils ne comprennent pas que s'ils investissent dans des domaines clés chez eux, ils favoriseront la création d'emplois et contribueront ainsi à réduire les tensions sociales et ipso facto l'insécurité.
L'heure est venue de faire les choses différemment, puisqu'il est clair que les résultats de la politique entrepreneuriale menée depuis 200 ans ne sont guère fameux.
Il ne s'agira certainement pas d'exclure une catégorie de gens ni de les mettre au garage, mais d'ouvrir l'espace à de nouvelles figures, supprimer totalement les monopoles et donner des chances égales à tous.
Autrement, on ne va nulle part...
Si quelques grosses prises ont été faites dans les rangs des réels ou supposés dealers de drogue, l'échec de l'opération de Bergeau aux Cayes (tentative d'arrestation de Guy Philippe), est mal digéré par les plus hautes autorités, selon des sources proches du gouvernement.
En ce qui a trait à la lutte contre la corruption, elle est encore timide. A son actif, l'arrestation du PDG de la compagnie de téléphonie mobile Haitel, (Franck Ciné) considérée par beaucoup comme le résultat d'un règlement de comptes.
Et pour ce qui est des accusations de fraudes douanières ayant conduit à l'arrestation du père et du fils Brandt, Fritz et David, vraies ou fausses, ces accusations? En tout cas, des proches de ces derniers laissent entendre que leur arrestation est guidée par la volonté de persuader que le gouvernement ne fait pas de quartier aux corrompus à quelque classe sociale qu'ils appartiennent.
Qui qu'il en soit, selon des sources généralement informées, la lutte anti-corruption serait recommandée en grande partie par des institutions financières internationales qui traitent avec Haïti et qui auraient fait croire que du train où va la corruption, il n'y a aucune chance pour le pays de se développer.
Ces mêmes secteurs seraient favorables à l'émergence de nouveaux hommes et femmes d'affaires en Haïti qui proviendraient en partie de la diaspora ou qui seraient des haïtiens naturalisés.
Si un pays comme Haïti a besoin d'investissements directs étrangers (IDF), ces investissements seraient encore plus souhaitables s'ils venaient de nationaux établis à l'étranger.
Mais beaucoup pensent que le plus important c'est l'émergence de nouveaux hommes d'affaires émanant des classes moyennes qui, en complémentarité aux classes d'affaires traditionnelles assureraient un développement économique durable dans le pays.
Un pays ne peut pas se développer sans entreprenariat. C’est pourquoi, il faut créer une masse critique d'entrepreneurs pour que l'entreprenariat ne soit plus l'apanage exclusif d'un seul secteur social.
Aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays, l'entrepreneur peut être issu de milieux nantis tout comme de milieux plus modestes.
L'essentiel aujourd'hui en Haïti, c'est d'insuffler l'esprit d'entreprise chez les jeunes. Il faut que l’Etat mette à leur disposition les moyens de développer leurs idées et empêcher que ce soient les mêmes gens qui continuent de tout contrôler, comme ils le font sans trop de résultats depuis 200 ans
L'Etat doit aujourd'hui se persuader de la nécessité de faire de la discrimination positive en accordant à des groupes peu favorisés de la société des opportunités pour se développer dans le cadre de l'égalité des chances, face à d'autres groupes qui disposent déjà de gros moyens.
L'Etat peut choisir de mener cette politique dans n'importe quel domaine, mais plus particulièrement l'entreprenariat pour équilibrer la société, réduire les clivages, les frustrations et les risques de tension, assurer plus de stabilité au pays et favoriser ainsi l'émergence d'une classe d'hommes d'affaires multiforme.
Cette politique ne devra pas être basée sur la corruption ni sur les faveurs, mais sur l'accès au capital et au crédit: les mêmes chances pour tous.
Dans ce sens, les crédits ne devront plus être octroyés sur la base de discrimination ou de clans. Et les banques devront éviter d'être des banques de poches, créés par des hommes d'affaires pour mobiliser l'épargne de la classe moyenne en vue de s'accorder des crédits.
Toutefois, les nouveaux hommes et femmes d’affaires qui émergeraient, devraient se garder de reproduire les mêmes schémas, les mêmes pratiques nocives qui font tellement de mal au pays.
Il faudrait qu'ils permettent que des gens issus de leur propre classe aient accès au crédit pour favoriser l'équilibre social.
Aujourd'hui, dans de nombreux cas, nos hommes et femmes d'affaires préfèrent aller investir à l'étranger notamment en R-D sous prétexte de fuir l'insécurité. Ils ne comprennent pas que s'ils investissent dans des domaines clés chez eux, ils favoriseront la création d'emplois et contribueront ainsi à réduire les tensions sociales et ipso facto l'insécurité.
L'heure est venue de faire les choses différemment, puisqu'il est clair que les résultats de la politique entrepreneuriale menée depuis 200 ans ne sont guère fameux.
Il ne s'agira certainement pas d'exclure une catégorie de gens ni de les mettre au garage, mais d'ouvrir l'espace à de nouvelles figures, supprimer totalement les monopoles et donner des chances égales à tous.
Autrement, on ne va nulle part...
Fraudes douanières: qui a accusé les Brandt?
De nouveaux suspects ont été entendus au Parquet de Port-au-Prince dans le cadre du dossier ayant conduit à l'arrestation des hommes d'affaires Fritz et David Brandt, deux responsables de la Compagnie haïtienne de moteurs.
Il s'agit du directeur général de la Seaboard Marine et d'autres employés de l'institution. Si personne n'a été retenu dans le cadre de cette audition, mais des mandats ont été décernés contre des fugitifs.
Fritz et David Brandt ont été accusés de fraudes douanières dans le cadre de l'importation d'un camion de la marque International commandé pour un client répondant au nom de Jean-Marc Larco.
Des sources proches des autorités judiciaires ont fait savoir que ce n'est pas la direction des douanes qui a porté plainte contre les Brandt, mais le client lui-même quand il a été interpellé pour répondre des fraudes relevées dans le cadre de la transaction.
Selon des sources proches de la douane, le 30 mai 2007, le bateau Birk de la Seaboard marine débarque à Port-au-Prince le véhicule en question et deux mois plus tard, le 23 juillet, le véhicule a été livré sur la base de faux documents, sans le versement des droits et taxes, en dépit de l'émission par la douane d'un bordereau de 1 million 11 mille 883 gourdes et 15 centimes (1$US=35 gourdes).
Les mêmes sources expliquent que lorsqu'un bordereau est acquitté, le système informatique délivre automatiquement un bon à enlever qui autorise la livraison. Tel n'aurait pas été le cas, pour l'International Truck 2007.
Les sources avancent d'autres indices pour justifier l'existence de fraudes:
La facture étant l'un des documents réclamés pour rendre la déclaration en douane recevable, les importateurs du véhicule ont présenté dans un premier temps une facture commerciale de 20.000 dollars US (coût présumé du camion).
Suite au refus de la douane, ils ont présenté 8 jours plus tard, une 2ème facture d'environ 57 ,000 dollars sous la signature de Jean-Marc Larco avec la photocopie de la carte d'identité de ce dernier, facture acceptée par la douane, mais qui ne sera pas acquittée.
Autres indices de fraudes: le connnaissement (bill of lading) et le manifeste émis par la Seaboard marine Haïti accusent un montant de 1500 dollars US comme supposé coût du fret acquitté, alors que les vrais documents exigés et obtenus par la douane montrent que le montant est plutôt de 3530 dollars.
Le bill of lading et le manifeste tout comme le bon à enlever et le certificat qui a permis de prendre une assurance à l'Office national des assurances contre tiers (OAVCT) pour la marchandise, étaient des faux, selon les sources.
"Quant au certificat, qui a permis l'émission de l'assurance de l'OAVCT et l'immatriculation, sa contrefaçon était si évidente, qu'on ne comprend pas qu'elle ait pu passer inaperçue".
En ce qui a trait au bill of lading et au manifeste, la douane aurait même exigé de la Seaboard un certificat attestant de ce grave impair et le connaissement authentique.
D'autres informations ont permis de savoir que dans le cadre de l'importation de ce camion, il n'y a pas eu de commissionnaire en douane (broker), puisqu'il ne s'agissait pas de commerce mais d'importation privée.
Et de plus, c'est le terme "occasionnel" qui est inscrit dans la case prévue pour le commissionnaire
Tout ce dossier a été confié au parquet de Port-au-Prince qui en a fait le suivi auprès de M. Larco, puisque son nom figurait partout dans le dossier.
Selon les mêmes sources, ce dernier aurait fait savoir qu'il a été surpris de constater que tous les documents avaient été rédigés en son nom.
"Tout ce que je sais, c'est que j'ai acheté de la compagnie haïtienne de moteurs un véhicule pour le quel j'ai payé et dont j'attends la livraison, aurait-il fait savoir, ajoutant qu'il n'a jamais mis les pieds à la douane et qu'il n'a jamais rien signé.
Selon des sources judiciaires, c'est Jean- Marc Larco qui a cité le nom des Brandt puisque leurs noms ne figurent nulle part dans les documents.
Et des questions se posent: Qu'est-ce qui explique que pour un véhicule déjà payé et arrivé le 30 mai au Port de Port-au-Prince, les importateurs aient mis 2 mois pour le sortir de douane.
Qu'est-ce qui explique qu'après le paiement le 10 juillet du droit de dépôt à l'Autorité portuaire nationale (APN), la livraison a été prise 13 jours plus tard. Ce qui fait que l'importateur a payé 13 jours supplémentaire soit 2600 dollars.
Et la réponse automatique est la suivante: Est-ce que individus qui devaient permettre de retirer la marchandise de façon frauduleuse n'étaient pas encore disponibles.
En tout cas, le véhicule se trouve actuellement sous scellés sur la cour de la compagnie haïtienne de moteurs.
Les autorités judiciaires promettent de tout faire pour tirer au clair cette affaire, identifier les coupables et les punir conformément à la loi. En attendant, l'enquête en cours aurait permis de découvrir l'existence d'un véritable réseau de faussaires dans le circuit des procédures de dédouanement.
Et le chef du Parquet de Port-au-Prince a averti que les utilisateurs de faux pourraient encourir des peines allant jusqu'à la prison à perpétuité.
Pour leur part, les avocats des Brandt rejettent les déclarations selon lesquelles leurs clients auraient reconnu que les documents utilisés étaient falsifiés.
-----------
Source
Agence Haïtienne de Presse
http://www.ahphaiti.org
Il s'agit du directeur général de la Seaboard Marine et d'autres employés de l'institution. Si personne n'a été retenu dans le cadre de cette audition, mais des mandats ont été décernés contre des fugitifs.
Fritz et David Brandt ont été accusés de fraudes douanières dans le cadre de l'importation d'un camion de la marque International commandé pour un client répondant au nom de Jean-Marc Larco.
Des sources proches des autorités judiciaires ont fait savoir que ce n'est pas la direction des douanes qui a porté plainte contre les Brandt, mais le client lui-même quand il a été interpellé pour répondre des fraudes relevées dans le cadre de la transaction.
Selon des sources proches de la douane, le 30 mai 2007, le bateau Birk de la Seaboard marine débarque à Port-au-Prince le véhicule en question et deux mois plus tard, le 23 juillet, le véhicule a été livré sur la base de faux documents, sans le versement des droits et taxes, en dépit de l'émission par la douane d'un bordereau de 1 million 11 mille 883 gourdes et 15 centimes (1$US=35 gourdes).
Les mêmes sources expliquent que lorsqu'un bordereau est acquitté, le système informatique délivre automatiquement un bon à enlever qui autorise la livraison. Tel n'aurait pas été le cas, pour l'International Truck 2007.
Les sources avancent d'autres indices pour justifier l'existence de fraudes:
La facture étant l'un des documents réclamés pour rendre la déclaration en douane recevable, les importateurs du véhicule ont présenté dans un premier temps une facture commerciale de 20.000 dollars US (coût présumé du camion).
Suite au refus de la douane, ils ont présenté 8 jours plus tard, une 2ème facture d'environ 57 ,000 dollars sous la signature de Jean-Marc Larco avec la photocopie de la carte d'identité de ce dernier, facture acceptée par la douane, mais qui ne sera pas acquittée.
Autres indices de fraudes: le connnaissement (bill of lading) et le manifeste émis par la Seaboard marine Haïti accusent un montant de 1500 dollars US comme supposé coût du fret acquitté, alors que les vrais documents exigés et obtenus par la douane montrent que le montant est plutôt de 3530 dollars.
Le bill of lading et le manifeste tout comme le bon à enlever et le certificat qui a permis de prendre une assurance à l'Office national des assurances contre tiers (OAVCT) pour la marchandise, étaient des faux, selon les sources.
"Quant au certificat, qui a permis l'émission de l'assurance de l'OAVCT et l'immatriculation, sa contrefaçon était si évidente, qu'on ne comprend pas qu'elle ait pu passer inaperçue".
En ce qui a trait au bill of lading et au manifeste, la douane aurait même exigé de la Seaboard un certificat attestant de ce grave impair et le connaissement authentique.
D'autres informations ont permis de savoir que dans le cadre de l'importation de ce camion, il n'y a pas eu de commissionnaire en douane (broker), puisqu'il ne s'agissait pas de commerce mais d'importation privée.
Et de plus, c'est le terme "occasionnel" qui est inscrit dans la case prévue pour le commissionnaire
Tout ce dossier a été confié au parquet de Port-au-Prince qui en a fait le suivi auprès de M. Larco, puisque son nom figurait partout dans le dossier.
Selon les mêmes sources, ce dernier aurait fait savoir qu'il a été surpris de constater que tous les documents avaient été rédigés en son nom.
"Tout ce que je sais, c'est que j'ai acheté de la compagnie haïtienne de moteurs un véhicule pour le quel j'ai payé et dont j'attends la livraison, aurait-il fait savoir, ajoutant qu'il n'a jamais mis les pieds à la douane et qu'il n'a jamais rien signé.
Selon des sources judiciaires, c'est Jean- Marc Larco qui a cité le nom des Brandt puisque leurs noms ne figurent nulle part dans les documents.
Et des questions se posent: Qu'est-ce qui explique que pour un véhicule déjà payé et arrivé le 30 mai au Port de Port-au-Prince, les importateurs aient mis 2 mois pour le sortir de douane.
Qu'est-ce qui explique qu'après le paiement le 10 juillet du droit de dépôt à l'Autorité portuaire nationale (APN), la livraison a été prise 13 jours plus tard. Ce qui fait que l'importateur a payé 13 jours supplémentaire soit 2600 dollars.
Et la réponse automatique est la suivante: Est-ce que individus qui devaient permettre de retirer la marchandise de façon frauduleuse n'étaient pas encore disponibles.
En tout cas, le véhicule se trouve actuellement sous scellés sur la cour de la compagnie haïtienne de moteurs.
Les autorités judiciaires promettent de tout faire pour tirer au clair cette affaire, identifier les coupables et les punir conformément à la loi. En attendant, l'enquête en cours aurait permis de découvrir l'existence d'un véritable réseau de faussaires dans le circuit des procédures de dédouanement.
Et le chef du Parquet de Port-au-Prince a averti que les utilisateurs de faux pourraient encourir des peines allant jusqu'à la prison à perpétuité.
Pour leur part, les avocats des Brandt rejettent les déclarations selon lesquelles leurs clients auraient reconnu que les documents utilisés étaient falsifiés.
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Source
Agence Haïtienne de Presse
http://www.ahphaiti.org
Inauguration du siège de la Convention des Partis Politiques
Intenses activités dans les milieux politiques à deux mois et demi des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat
mercredi 8 août 2007,
Radio Kiskeya
La Convention des partis politiques réunissant 12 formations politiques a inauguré son siège ce mercredi à l’ancien local du Congrès National des Mouvements Démocratiques (CONACOM) à Pont Morin (Centre de Port-au-Prince). A l’occasion, les actes du colloque organisé à Port-au-Prince par la Convention du 31 mai au 1er juin 2007, ont été publiés, ainsi qu’un projet de loi sur le fonctionnement et le financement des partis politiques.
Le financement des partis politiques ne devrait pas dépasser 1% du budget de la République, propose le projet de loi qui sera bientôt soumis à l’Exécutif, annonce la Convention des partis politiques.
La Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, le Grand Front de Centre Droit, Lafanmi Lavalas (de l’ancien président Aristide), l’Organisation du Peuple en Lutte, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP, de l’ancien président Leslie Manigat qui vient de se retirer de la scène politique), le Parti Nationaliste Démocratique et Populaire Haïtien (de feu le Dr Lionel Lainé tué sous la dictature duvaliériste), figurent parmi les 12 partis formant la Convention.
L’inauguration du siège de la Convention des partis politiques survient moins de deux semaines après un colloque organisé par un autre regroupement de plusieurs partis politiques, le Conseil National des partis politiques, dirigé par l’ancien président du Sénat lors du coup d’Etat de 1991, l’ingénieur Déjean Bélizaire. Elle succède aussi à la 8ème Convention nationale du RDNP qui, le week-end écoulé, a pratiquement ratifié le vœu du chef de ce parti, Lesli Manigat, que ce soit son épouse, Mirlande Hyppolite Manigat, qui le remplace.
La Plate-forme présidentielle LESPWA (Espoir), majoritaire au Sénat, avait elle aussi, au cours des derniers jours, réalisé son 1er Congrès national en vue de la consolidation de ses structures.
Ces activités des partis politiques se déroulent à deux mois et demi des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat. Celles-ci doivent en principe se tenir en novembre prochain. Mais, une interrogation persiste à laquelle les secteurs politiques cherchent encore une réponse : ces élections seront-elles organisées par l’actuel Conseil Electoral Provisoire dont la mission a pratiquement pris fin ? [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3960
mercredi 8 août 2007,
Radio Kiskeya
La Convention des partis politiques réunissant 12 formations politiques a inauguré son siège ce mercredi à l’ancien local du Congrès National des Mouvements Démocratiques (CONACOM) à Pont Morin (Centre de Port-au-Prince). A l’occasion, les actes du colloque organisé à Port-au-Prince par la Convention du 31 mai au 1er juin 2007, ont été publiés, ainsi qu’un projet de loi sur le fonctionnement et le financement des partis politiques.
Le financement des partis politiques ne devrait pas dépasser 1% du budget de la République, propose le projet de loi qui sera bientôt soumis à l’Exécutif, annonce la Convention des partis politiques.
La Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, le Grand Front de Centre Droit, Lafanmi Lavalas (de l’ancien président Aristide), l’Organisation du Peuple en Lutte, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP, de l’ancien président Leslie Manigat qui vient de se retirer de la scène politique), le Parti Nationaliste Démocratique et Populaire Haïtien (de feu le Dr Lionel Lainé tué sous la dictature duvaliériste), figurent parmi les 12 partis formant la Convention.
L’inauguration du siège de la Convention des partis politiques survient moins de deux semaines après un colloque organisé par un autre regroupement de plusieurs partis politiques, le Conseil National des partis politiques, dirigé par l’ancien président du Sénat lors du coup d’Etat de 1991, l’ingénieur Déjean Bélizaire. Elle succède aussi à la 8ème Convention nationale du RDNP qui, le week-end écoulé, a pratiquement ratifié le vœu du chef de ce parti, Lesli Manigat, que ce soit son épouse, Mirlande Hyppolite Manigat, qui le remplace.
La Plate-forme présidentielle LESPWA (Espoir), majoritaire au Sénat, avait elle aussi, au cours des derniers jours, réalisé son 1er Congrès national en vue de la consolidation de ses structures.
Ces activités des partis politiques se déroulent à deux mois et demi des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat. Celles-ci doivent en principe se tenir en novembre prochain. Mais, une interrogation persiste à laquelle les secteurs politiques cherchent encore une réponse : ces élections seront-elles organisées par l’actuel Conseil Electoral Provisoire dont la mission a pratiquement pris fin ? [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3960
Perspective d’une plus longue présence de la MINUSTAH : "plaidoirie" en faveur de la nouvelle force publique ou du rétablissement de l’armée
Toujours pas de précision sur la commission chargée de l’étude de la nouvelle force publique
jeudi 9 août 2007,
Radio Kiskeya
De nombreux dirigeants de la Convention des Partis Politiques se sont une fois de plus prononcés mercredi sur la question de la prolongation du mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), en marge de la cérémonie d’inauguration du local de ce regroupement politique à l’ancien siège du Congrès National du Congrès des Mouvements Démocratiques (CONACOM) à Pont Morin (centre de la capitale),
Les opinions exprimées par ces dirigeants politiques entrent dans le cadre des réactions à l’entente intervenu entre le président René Préval et le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon sur une nouvelle prolongation d’au moins un an du mandat de la MINUSTAH. Le patron de l’ONU s’est montré encore plus « généreux » à ce sujet au cours de sa visite la semaine dernière à Port-au-Prince en donnant l’assurance que « la mission onusienne n’est pas prête d’abandonner Haïti ».
Pour le Pasteur Luc Mésadieu (Mouvement Chrétien pour le Renouveau d’Haïti, MOCHRENAH), la prolongation du mandat de la mission onusienne ne devrait pas dépasser 6 mois. Ce serait un temps suffisant pour remettre sur pied l’armée.
Le leader du Parti Nationaliste Démocratique et Populaire d’Haïti (PNDPH) rejette pour sa part sans détour le principe même de la présence d’une force étrangère dans le pays.
Mettant en garde contre l’éventualité d’un départ prématuré ou précipité de la MINUSTAH, l’ancien colonel Himmler Rébu a insisté sur la nécessité pour Haïti de préparer rationnellement ce départ, en mettant en place la nouvelle force publique.
Alors que les responsables politiques opinaient sur la question de la nouvelle force publique, une rencontre se tenait presque sur le même thème au Palais Législatif entre la Commission Justice et sécurité du Sénat (dirigé par le sénateur Youri Latortue, lui-même ancien militaire) et la Coordination des anciens militaires. Au menu des discussions : la question du rétablissement de l’armée et la relance du processus de versement d’indemnités aux militaires démobilisés initié par le gouvernement de transition du Premier ministre Gérard Latortue.
Le sénateur Youri Latortue a promis à ses interlocuteurs de soumettre à ses pairs leurs « légitimes doléances », tout en leur rappelant la décision prise par les parlementaires de dégager un certain montant dans le budget en exercice en vue de l’étude de la nouvelle force publique.
Le chef de l’Etat, René Préval, et le Premier ministre Jacques Edouard Alexis, ont à maintes reprises annoncé la formation d’une commission chargée de l’étude de la nouvelle force publique qui pourrait être « une armée, une gendarmerie ou une police mieux équipée et structurée ». [jmd/RK].
Source:
Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com/
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Notre commentaire
Et le Président René Préval et le Premier Ministre Jacques Edouard Alexis ses ont prononcé en défaveur de la constitution de cette nouvelle force de l’ordre. Le Président Préval juste avant sa prise de possession, il avait fait savoir qu’il n’aurait pas fini son premier mandant si les Forces Armées d’Haïti n’étaient pas démobilisées. Ceci explique clairement sa vision et sa conception sur la problématique de la constitution d’une force de l’ordre.
Là ou le Président et le gouvernement pêchent c’est quand ils continuent à demander une prolongation de la mission de la MINUSTAH en Haïti sans commencer à préparer ce regain d’autonomie qui doit passer officiellement par la constitution de la nouvelle force publique.
Que finisse cette histoire de commission et que le gouvernement se prononce ouvertement sur ce sujet en sachant que la MINUSTAH ne pourra pas rester indéfiniment en Haïti et comme le disait un constitutionnaliste, Haïti ne pourra jamais bénéficier de l’apport des investisseurs sans une vraie stabilité sociale et politique. Cette stabilité n’est pas compatible avec la présence d’une force étrangère sur le territoire national.
Que les partis politiques se prononcent et agissent pour que cette commission finisse par donner ces conclusions et que les travaux effectifs pour la constitution de cette nouvelle force débutent.
DrJJ 090807
jeudi 9 août 2007,
Radio Kiskeya
De nombreux dirigeants de la Convention des Partis Politiques se sont une fois de plus prononcés mercredi sur la question de la prolongation du mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), en marge de la cérémonie d’inauguration du local de ce regroupement politique à l’ancien siège du Congrès National du Congrès des Mouvements Démocratiques (CONACOM) à Pont Morin (centre de la capitale),
Les opinions exprimées par ces dirigeants politiques entrent dans le cadre des réactions à l’entente intervenu entre le président René Préval et le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki-Moon sur une nouvelle prolongation d’au moins un an du mandat de la MINUSTAH. Le patron de l’ONU s’est montré encore plus « généreux » à ce sujet au cours de sa visite la semaine dernière à Port-au-Prince en donnant l’assurance que « la mission onusienne n’est pas prête d’abandonner Haïti ».
Pour le Pasteur Luc Mésadieu (Mouvement Chrétien pour le Renouveau d’Haïti, MOCHRENAH), la prolongation du mandat de la mission onusienne ne devrait pas dépasser 6 mois. Ce serait un temps suffisant pour remettre sur pied l’armée.
Le leader du Parti Nationaliste Démocratique et Populaire d’Haïti (PNDPH) rejette pour sa part sans détour le principe même de la présence d’une force étrangère dans le pays.
Mettant en garde contre l’éventualité d’un départ prématuré ou précipité de la MINUSTAH, l’ancien colonel Himmler Rébu a insisté sur la nécessité pour Haïti de préparer rationnellement ce départ, en mettant en place la nouvelle force publique.
Alors que les responsables politiques opinaient sur la question de la nouvelle force publique, une rencontre se tenait presque sur le même thème au Palais Législatif entre la Commission Justice et sécurité du Sénat (dirigé par le sénateur Youri Latortue, lui-même ancien militaire) et la Coordination des anciens militaires. Au menu des discussions : la question du rétablissement de l’armée et la relance du processus de versement d’indemnités aux militaires démobilisés initié par le gouvernement de transition du Premier ministre Gérard Latortue.
Le sénateur Youri Latortue a promis à ses interlocuteurs de soumettre à ses pairs leurs « légitimes doléances », tout en leur rappelant la décision prise par les parlementaires de dégager un certain montant dans le budget en exercice en vue de l’étude de la nouvelle force publique.
Le chef de l’Etat, René Préval, et le Premier ministre Jacques Edouard Alexis, ont à maintes reprises annoncé la formation d’une commission chargée de l’étude de la nouvelle force publique qui pourrait être « une armée, une gendarmerie ou une police mieux équipée et structurée ». [jmd/RK].
Source:
Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com/
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Notre commentaire
Et le Président René Préval et le Premier Ministre Jacques Edouard Alexis ses ont prononcé en défaveur de la constitution de cette nouvelle force de l’ordre. Le Président Préval juste avant sa prise de possession, il avait fait savoir qu’il n’aurait pas fini son premier mandant si les Forces Armées d’Haïti n’étaient pas démobilisées. Ceci explique clairement sa vision et sa conception sur la problématique de la constitution d’une force de l’ordre.
Là ou le Président et le gouvernement pêchent c’est quand ils continuent à demander une prolongation de la mission de la MINUSTAH en Haïti sans commencer à préparer ce regain d’autonomie qui doit passer officiellement par la constitution de la nouvelle force publique.
Que finisse cette histoire de commission et que le gouvernement se prononce ouvertement sur ce sujet en sachant que la MINUSTAH ne pourra pas rester indéfiniment en Haïti et comme le disait un constitutionnaliste, Haïti ne pourra jamais bénéficier de l’apport des investisseurs sans une vraie stabilité sociale et politique. Cette stabilité n’est pas compatible avec la présence d’une force étrangère sur le territoire national.
Que les partis politiques se prononcent et agissent pour que cette commission finisse par donner ces conclusions et que les travaux effectifs pour la constitution de cette nouvelle force débutent.
DrJJ 090807
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