RB : Il y a une absence totale de sens de direction au niveau de l’Exécutif. Préval fait une multitude de déclarations banales, sans expliquer le pourquoi et encore moins le comment. Alexis chef de gouvernement semble ne pas pouvoir motiver ses ministres à prendre des initiatives. Comment expliquez-vous cet état de stagnation totale du pouvoir exécutif ?
MHM : Il y a beaucoup de bruits qui circulent, en ce qui concernent les rapports entre le président Préval et le premier ministre Jacques Edouard Alexis. De toute évidence, parfois on a l’impression que c’est un attelage qui ne marche pas. C’est comme deux chevaux qui iraient dans des directions différentes, le carrosse ne peut pas marcher. Ce qui se précise. Ce qu’on peut observer, c’est un manque de synchronisation, un manque de convergence dans l’attitude des deux. Des fois le premier ministre parle. Peut être le lendemain, il pourrait être contredit par le président de la République. Ou alors un ministre s’exprime avec beaucoup de prudence. Les ministres n’ont pas un grand pouvoir, parce qu’ils sont ministres, c’est-à-dire qu’ils ont un pouvoir très limité. Ils ont un pouvoir de décision administrative dans le cadre de leur ministère. Mais cependant ce ne sont pas eux qui déterminent la bonne marche, ni de leur ministère, ni de l’Etat. Cela me rappelle le propos du ministre Chevènement, c’était sous le président François Mitterrand. Il avait démissionné parce qu’il n’était pas d’accord avec une orientation. Je crois qu’il s’agissait de la guerre de l’Irak, la première guerre de l’Irak. Et il a eu ce mot très fort. « Un ministre ça ferme sa gueule, ou il démissionne. » Pardonnez moi la vulgarité de l’expression, c’est exactement les mots qu’il avait employés. A savoir lorsqu’on est ministre, hé bien l’on suit. C’est comme quand on est ambassadeur. L’ambassadeur n’a pas d’état d’âme. L’ambassadeur n’a pas d’idée. L’ambassadeur n’a pas d’opinion. Il exécute. Un ministre a quand même plus de pouvoir d’appréciation qu’un ambassadeur. Mais, s’il est en désaccord avec le premier ministre, voir avec le président, ces désaccord ne peuvent se prononcer, ne peuvent s’exprimer qu’en conseil des ministre. Et ça ne peut pas sortir, normalement du conseil des ministres. Il est invraisemblable qu’un ministre critique le gouvernement auquel il appartient. Alors je ne sais pas comment cet attelage fonctionne entre les deux têtes de cet Exécutif bicéphale. Cependant il y a un fait par exemple, que je peux dire, c’est que le 17 octobre le président Préval a critiqué la Constitution. Et il a eu à dire ceci, il nomme le premier ministre, c’est d’ailleurs partiellement vrai, il dépend aussi du parlement, cette procédure associe la présidence de la République et les deux chambres. Il nomme le premier ministre mais il ne peut pas le révoquer. Il trouve cette situation pour le moins inconfortable. D’accord, mais le premier ministre était présent. Il m’a semblé ce jour là qu’il aurait pu dire, un petit mot en faveur du premier ministre. Il aurait pu dire, heureusement qu’entre monsieur Jacques Edouard Alexis et moi, les choses vont très bien. Il n’a rien dit. J’ai trouvé vraiment quand vous parlez d’un problème général. Mais lorsque vous avez présente la personne concernée par cette généralité, vous pouvez maintenir votre position de principe, critiquer la Constitution qui dit que vous n’avez pas le droit de révoquer le premier ministre. Mais cependant, la personne est là, vous auriez pu quand même dire un petit mot. Je me suis demandé, si ce n’était pas l’aveu d’un malaise pour le moins entre le président et le premier ministre. Je ne suis dans l’intimité du gouvernement. Je connais Jacques Edouard Alexis comme recteur de l’Université Quisquéa au quelle j’appartiens. Les gens changent peut être en changeant de fonction. Je ne peux pas me prononcer d’avantage sur les difficultés qui s’observent entre d’un coté les deux et de l’autre l’ensemble des ministres.
RB : La lutte contre la corruption lancée tambour battant par Préval a fait ses premières victimes dans le secteur privé. Quant au scandale du CNE affectant des gouvernants passés et présents, on s’est empressé d’y mettre rapidement une sourdine. Les rapports de la CEA, de l’UCREF et de l’ULCC, qui ont offert des preuves de culpabilité irréfutables contre des dirigeants lavalassiens, sont jetés au rancart. Préval a mis fin à la poursuite contre Aristide par-devant les tribunaux de la Floride, pour malversation. Pouvons-nous faire foi à cette mascarade de lutte contre la corruption ?
MHM : Vous avez résumé un petit peu les dernier événements, qui montrent que l’ULCC, l’UCREF, n’ont pas été créé par le président Préval, mais par le gouvernement provisoire. Ils ont établi des rapports. Certains sont rendus publics avec des noms, avec des faits, avec des preuves. Et on se rend compte que les personnes dénoncées se trouvent encore en liberté, alors que les charges qui pèsent contre elles sont assez graves pour les envoyer devant les tribunaux. Quand on parle de la corruption, il faut d’abord identifier dans les structures mêmes gouvernementales, les secteurs, les poches de corruption. Il faut établir les faits. Et lorsque les faits sont établis. Les personnes accusées de malversation preuves à l’appui sont dénoncées. Il s’agit de les poursuivre devant les tribunaux. En d’autres termes, il y a une séquence dans la lutte contre la corruption. Il y a effectivemenrt les dénonciations verbales. On peut dénoncer verbalement. On peut affirmer urbi et orbi qu’on va lutter. Qu’on est décidé à extirper la corruption. Que la corruption cesse ! Qu’on va poursuivre quelque soit la personne etc. Ils savent que tout ceci c’est du bla, bla, bla ! Lorsque à la deuxième étape les faits sont établis. Les cas de malversation sont documentés. Et on ne fait rien.
Qui peut faire ? Ce n’est pas le pouvoir Exécutif qui peut. Le pouvoir exécutif peut par exemple se défaire d’un ministre compromettant qui est accusé. Avant même qu’il ne passe devant les tribunaux, le pouvoir exécutif peut dire, c’est vrai, il peut bénéficier de la présomption d’innocence. Mais lorsque les faits sont assez graves documentés, qui affectent un haut personnage de l’Etat. Je crois que le geste le plus élémentaire et le plus sain, c’est de s’en défaire.
La troisième étape c’est l’intervention du pouvoir judiciaire. Quand je dis pouvoir judiciaire, il faut bien savoir que la chaîne pénale commence avec le pouvoir exécutif. Car le Commissaire du gouvernement est un fonctionnaire du ministère de la justice intégré donc au pouvoir exécutif. Il faut donc que la chaîne pénale soit mise en mouvement. Et que ces personnes soient traduites par-devant les tribunaux. Si ceci n’est pas fait, on peut remonter les étapes, et se rendre compte que toutes ces paroles, n’ont pas de sens dans la mesure où elles n’expriment pas une volonté réelle du pouvoir exécutif de lutter contre la corruption.
Donc pour l’instant, la population est un peut sceptique. Ou alors la population dit, on prend une tête par-ci, on prend une tête par-là. Et vous l’avez dit le secteur privé. C’est possible effectivement qu’au niveau de la douane, il y ait des malversations qui ont été commises. Mais on ne peut pas mettre les gens en prison comme cela. Et les sortir de prison sans jugement. On ne peut pas ! On n’en n’a pas le droit ! Je ne sais pas si les gens du secteur privé ont été coupables ou pas. Mais cependant, si leur culpabilité est démontrée, logiquement, ces personnes devraient passer par-devant les tribunaux. On n’a pas le droit de jeter les gens dans une cellule et les sortir comme cela, sous pression, sur intervention ou sur négociation, et puis rien du tout. Ce n’est pas possible !
Ceci met en doute la crédibilité d’une détermination gouvernementale à lutter contre la corruption. J’attends pour ma part de voir. Vous avez parlez du secteur privé. Le secteur public aussi offre des poches de corruption, offre des possibilités de corruption. C’est encore plus facile. Car quelqu’un qui travail dans le secteur privé est un salarié. On connaît le niveau de son salaire. On le voit se livrer à des dépenses extraordinaires, maisons, voitures voyages. Sa femme aussi affiche un appétit pour les dépenses. On sait qu’il a une maîtresse, ou deux, ou trois et que ces femmes aussi se mettent à dépenser. Ce n’est pas difficile de documenter cela.
Il y a un système en France qui a été adopté depuis quelques années, qui s’appelle « Les signes apparents de richesse ». Ceci a été adopté de façon à lutter contre la fraude fiscale. Les gens font des déclarations d’impôt. S’ils ont telle somme comme revenu. Cependant des agents du fisc peuvent se rendre chez eux et réaliser qu’ils ont deux, trois voitures dans leur garage. Que dans leur maison, il y a des meubles de prix estampillés. Qu’ils ont un Fragonard. Qu’ils ont un Renoir comme tableau. A ce moment là ceux sont des signes apparents de richesse. Et ces gens sont taxés non à partir de ceux qu’ils ont déclarés comme revenu. Mais à partir des qu’ils possèdent.
Ce sera difficile. Il faudra vraiment réformé notre système fiscal, notre système d’investigation fiscale pour aboutir à cela.
Ce pour dire que les fonctionnaires de l’Etat qui ont un salaire sont repérables quand ils se mettent à faire des dépenses qui ne correspondent pas à leur salaire. Il y a une présomption de culpabilité qui devrait permettre à l’Etat, au bras judiciaire de l’Etat d’intervenir pour établir leur culpabilité.
Donc, sans toutes ces mesures là, j’estime que ceux sont des paroles en l’air !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 14 décembre 2007
Lac Azuei inquiète, Ganthier crie au secours
Le niveau des eaux du lac Azuei, principal lac d'Haïti, augmente depuis environ trois semaines à hauteur de Malpasse. S'agit-il de l'un des effets symptomatiques du réchauffement planétaire auxquels est exposé le monde entier? Un fait est certain, le lac continue de déborder. Le maire de Ganthier, Ralph Lapointe, impuissant face à cette situation qui pourrait avoir de graves conséquences sur les différentes activités entreprises dans cette zone, en appelle au secours.
Alors qu'on croyait avoir affaire à une augmentation provisoire du niveau des eaux du lac Azuei, le phénomène se montre au contraire très menaçant de jour en jour. Le lac continue de déborder, rendant la circulation plus difficile dans des zones situées entre Fonds-Parisien et Malpasse. Ralph Lapointe, maire principal de Ganthier, qui dit prendre cette question à cœur, poursuit des démarches auprès du Ministère des Travaux publics, Transports et Communications en vue de se pencher sur ce problème.
« Nous sommes conscients de la situation délicate à laquelle font face de nombreux citoyens qui empruntent la route de Malpasse suite à l'augmentation du niveau des eaux du lac Azuei, laisse entendre M. Lapointe.
Alors qu'on croyait avoir affaire à une augmentation provisoire du niveau des eaux du lac Azuei, le phénomène se montre au contraire très menaçant de jour en jour. Le lac continue de déborder, rendant la circulation plus difficile dans des zones situées entre Fonds-Parisien et Malpasse. Ralph Lapointe, maire principal de Ganthier, qui dit prendre cette question à cœur, poursuit des démarches auprès du Ministère des Travaux publics, Transports et Communications en vue de se pencher sur ce problème.
« Nous sommes conscients de la situation délicate à laquelle font face de nombreux citoyens qui empruntent la route de Malpasse suite à l'augmentation du niveau des eaux du lac Azuei, laisse entendre M. Lapointe.
Mais, malheureusement, nous ne disposons pas de moyens adéquats pour affronter ce problème. Pour cela, nous continuons d'approcher les autorités centrales. » En termes de mesures provisoires relatives à la circulation des véhicules, les autorités municipales, avec la solidarité des riverains, envisagent de remblayer le week-end prochain les fossés creusés par les eaux du lac. « Ces travaux seront effectués en vue d'améliorer la situation », précise le maire Lapointe. Mais le mieux, croit-il, serait de construire des berges de protection afin de contrecarrer le débordement des eaux. Ce que le conseil municipal n'est en mesure de réaliser, affirme le maire principal. Actuellement, des tronçons de route à « Tilento » et à « Ravine verte » (Fonds-Parisien) ainsi qu'une bonne partie du « marché de malpaso » sont sous les eaux. Et si rien n'est fait, elles pourront atteindre d'un moment à l'autre d'autres points.
Est-il question du réchauffement climatique ?
Le phénomène qui se produit depuis quelques semaines au niveau du lac Azuei fait penser aux effets du réchauffement climatique. « Nous avons l'impression que nous sommes en train de subir déjà les effets du réchauffement de la planète», s'inquiète un agent de police qui dit, en passant, ne pas pouvoir fournir, comme ses 29 collègues affectés au Commissariat de Malpasse, un travail efficace en raison de l'absence de certaines infrastructures comme l'électricité. « Nous nous sentons menacés par les eaux du lac, souligne un autre policier. Quelque chose va certainement arriver.»En réalité, ce fait qui inquiète plus d'un ne doit pas absolument être pris à la légère par les autorités haïtiennes. D'ailleurs, ce phénomène n'est pas seulement constaté à Malpasse. A Miragoâne, le niveau des eaux de l'étang commence à augmenter considérablement selon une source digne de foi. C'est le même constat également à Thomazeau. Sommes-nous en face de l'un des effets du réchauffement de la planète?
Le réchauffement climatique, encore appelé réchauffement planétaire, est un phénomène d'augmentation, à l'échelle mondiale et sur plusieurs années, de la température moyenne des océans et de l'atmosphère. Communément appliqué au changement climatique, ce terme est observé depuis environ vingt-cinq ans. Plus d'inondations, plus de périodes de sécheresse, des problèmes d'approvisionnement en eau potable, le développement des maladies comme la malaria, la disparition de certaines zones côtières ou d'îles à basse altitude sont, entre autres, les principaux effets que pourra sentir bientôt l'humanité.
Selon la majorité des scientifiques, la cause majeure du réchauffement actuel est l'accélération du phénomène de l'effet de serre. Ces phénomènes sont tous deux provoqués par l'impact de l'homme sur son environnement. Et en Haïti, particulièrement à Malpasse, nul ne peut ignorer le fait que l'exploitation abusive de l'environnement se fait à un rythme accéléré. Pire, les responsables restent encore assez timides face à cette menace.
Victor Jean Junior
djune14@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52063&PubDate=2007-12-14
Commentaires :
Le lac Azuei est traité à la même enseigne que nos plages qui servent de décharges publiques et de latrines au niveau de nos villes côtières. Ces ressources naturelles qui devraient représenter une vraie manne pour le pays est en passe de se convertir en un objet dangereux presque « wanted »C’est mourir de soif au bord de la piscine.
Le phénomène qui se produit depuis quelques semaines au niveau du lac Azuei fait penser aux effets du réchauffement climatique. « Nous avons l'impression que nous sommes en train de subir déjà les effets du réchauffement de la planète», s'inquiète un agent de police qui dit, en passant, ne pas pouvoir fournir, comme ses 29 collègues affectés au Commissariat de Malpasse, un travail efficace en raison de l'absence de certaines infrastructures comme l'électricité. « Nous nous sentons menacés par les eaux du lac, souligne un autre policier. Quelque chose va certainement arriver.»En réalité, ce fait qui inquiète plus d'un ne doit pas absolument être pris à la légère par les autorités haïtiennes. D'ailleurs, ce phénomène n'est pas seulement constaté à Malpasse. A Miragoâne, le niveau des eaux de l'étang commence à augmenter considérablement selon une source digne de foi. C'est le même constat également à Thomazeau. Sommes-nous en face de l'un des effets du réchauffement de la planète?
Le réchauffement climatique, encore appelé réchauffement planétaire, est un phénomène d'augmentation, à l'échelle mondiale et sur plusieurs années, de la température moyenne des océans et de l'atmosphère. Communément appliqué au changement climatique, ce terme est observé depuis environ vingt-cinq ans. Plus d'inondations, plus de périodes de sécheresse, des problèmes d'approvisionnement en eau potable, le développement des maladies comme la malaria, la disparition de certaines zones côtières ou d'îles à basse altitude sont, entre autres, les principaux effets que pourra sentir bientôt l'humanité.
Selon la majorité des scientifiques, la cause majeure du réchauffement actuel est l'accélération du phénomène de l'effet de serre. Ces phénomènes sont tous deux provoqués par l'impact de l'homme sur son environnement. Et en Haïti, particulièrement à Malpasse, nul ne peut ignorer le fait que l'exploitation abusive de l'environnement se fait à un rythme accéléré. Pire, les responsables restent encore assez timides face à cette menace.
Victor Jean Junior
djune14@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52063&PubDate=2007-12-14
Commentaires :
Le lac Azuei est traité à la même enseigne que nos plages qui servent de décharges publiques et de latrines au niveau de nos villes côtières. Ces ressources naturelles qui devraient représenter une vraie manne pour le pays est en passe de se convertir en un objet dangereux presque « wanted »C’est mourir de soif au bord de la piscine.
Le Prix d’intégrité 2007 de Transparency International décerné à une militante anti-corruption du Vietnam et à un juriste suisse
Le nom de Me Claudy Gassant n’a finalement pas été retenu
vendredi 14 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Prix d’Intégrité 2007 de Transparency InternationaI (TI) a été attribué à l’enseignante retraitée vietnamienne Le Hien-Duc (75 ans) et au professeur d’université suisse Mark Pieth, informe un communiqué de l’organisation daté de Berlin (Allemagne) et du 12 décembre 2007.
Le nom du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, qui se trouvait sur la liste des trois finalistes pour ce prix, n’a finalement pas été retenu.
Mme Le Hien-Duc, enseignante vietnamienne retraitée en 1984, est devenue dans son pays un véritable pilier dans la lutte contre la corruption. Son respect de l’autorité s’estompe généralement dès qu’elle décèle une pratique quelconque de corruption. Elle a pratiquement traqué des autorités de différents niveaux jusqu’à leur domicile ou dans leur bureau afin de les porter à prendre en considération les plaintes des victimes de la corruption.
En dépit de nombreuses menaces contre sa personne, elle a constamment encouragé les uns et les autres à continuer à s’opposer à la corruption. Une fois, un cercueil vide a été déposé à sa porte, mais cela n’a pas eu raison de sa détermination
Mark Pieth, le second récipiendaire du prix, est professeur de droit pénal et de criminologie à l’Univesité Basel, en Suisse. Sa contribution est significative en ce qui concerne la lutte contre la corruption sur le plan international, en sa qualité de co-fondateur de l’Institut de gouvernance de Basel et membre du groupe de travail de l’OCDE sur les pratiques de corruption, notamment le phénomène des pots-de-vin dans les transactions internationales. Il fut également membre de la Commission indépendante chargée d’évaluer le programme "Pétrole contre nourriture" mis au point en Irak par les Nations-Unies avant la guerre déclenchée contre ce pays par la coalition conduite par les américains et les britanniques.
A ce titre, Mark Pieth a publiquement critiqué les grands pays qui ont refusé de mettre en application les recommandations de l’OCDE concernant la lutte contre la corruption. Les pays en question ont tenté de le contrecarrer, allant même jusqu’à réclamer son exclusion de la commission de l’OCDE contre la corruption. Mark Pieth n’a pas courbé l’échine et a même poursuivi sa campagne contre les gouvernements qui ont failli dans l’application des recommandations concernant la lutte contre la corruption et qui, d’autre part, n’ont pas supporté les efforts visant à identifier les compagnies impliquées dans le scandale « Pétrole contre nourriture ».
Pendant 19 ans, Mark Pieth s’est battu contre les pratiques de corruption sur le plan international, y compris le blanchiment d’argent.
Le prix d’intégrité de Transparency International, qui est à sa 6ème année, a déjà servi à distinguer des individus et des organisations de divers continents et régions, dont l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Latine et le Proche Orient. Le jury du prix est constitué de 11 personnalités de différents pays, connues pour leur implication de longue date dans la lutte contre la corruption.
Le Prix d’Intégrité 2007 de Transparency International sera remis le 21 janvier 2008 à Berlin (Allemagne). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4524
Commentaires:
Je ne sais si à un certain moment de la durée le Commissaire Claudy Tout Puissant Gassant a pensé qu’il pouvait bénéficier de la reconnaissance suprême de Transparency qui ferait de lui l’icône de la lutte contre la corruption.
Une telle distinction ferait planer beaucoup d’ombre sur l’éventuelle transparence de Transparency car les extravagances « pseudodicatoforme » du Commissaire ont fini par exaspérer plus d’un citoyens qui ont vu dans les mouvements de cet homme de lois de velléités désarticulées des marionnettes.
Mieux qu’une sanction personnelle allant contre le Commissaire Gassant, sa non-nomination représente un certain message adressé au Président Préval qui a voulu faire croire qu’il allait faire de la lutte de la corruption son cheval de bataille.
Aujourd’hui, après maintes arrestations et des jugements dont l’intérêt s’est peu à peu étiolé dans des diatribes faisant intervenir des vices de formes et la succulence d’autre scandales, personne ne fait attention à cette fameuse lutte qui semble être définitivement ciblée et bancale.
Il faut se reprendre. La corruption existe en Haïti à tous les niveaux. C’est une façon de vivre, c’est une façon d’administrer si bien ancrée que l’on aura du mal à la déraciner sans une vraie politique anticorruption.
vendredi 14 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Prix d’Intégrité 2007 de Transparency InternationaI (TI) a été attribué à l’enseignante retraitée vietnamienne Le Hien-Duc (75 ans) et au professeur d’université suisse Mark Pieth, informe un communiqué de l’organisation daté de Berlin (Allemagne) et du 12 décembre 2007.
Le nom du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, qui se trouvait sur la liste des trois finalistes pour ce prix, n’a finalement pas été retenu.
Mme Le Hien-Duc, enseignante vietnamienne retraitée en 1984, est devenue dans son pays un véritable pilier dans la lutte contre la corruption. Son respect de l’autorité s’estompe généralement dès qu’elle décèle une pratique quelconque de corruption. Elle a pratiquement traqué des autorités de différents niveaux jusqu’à leur domicile ou dans leur bureau afin de les porter à prendre en considération les plaintes des victimes de la corruption.
En dépit de nombreuses menaces contre sa personne, elle a constamment encouragé les uns et les autres à continuer à s’opposer à la corruption. Une fois, un cercueil vide a été déposé à sa porte, mais cela n’a pas eu raison de sa détermination
Mark Pieth, le second récipiendaire du prix, est professeur de droit pénal et de criminologie à l’Univesité Basel, en Suisse. Sa contribution est significative en ce qui concerne la lutte contre la corruption sur le plan international, en sa qualité de co-fondateur de l’Institut de gouvernance de Basel et membre du groupe de travail de l’OCDE sur les pratiques de corruption, notamment le phénomène des pots-de-vin dans les transactions internationales. Il fut également membre de la Commission indépendante chargée d’évaluer le programme "Pétrole contre nourriture" mis au point en Irak par les Nations-Unies avant la guerre déclenchée contre ce pays par la coalition conduite par les américains et les britanniques.
A ce titre, Mark Pieth a publiquement critiqué les grands pays qui ont refusé de mettre en application les recommandations de l’OCDE concernant la lutte contre la corruption. Les pays en question ont tenté de le contrecarrer, allant même jusqu’à réclamer son exclusion de la commission de l’OCDE contre la corruption. Mark Pieth n’a pas courbé l’échine et a même poursuivi sa campagne contre les gouvernements qui ont failli dans l’application des recommandations concernant la lutte contre la corruption et qui, d’autre part, n’ont pas supporté les efforts visant à identifier les compagnies impliquées dans le scandale « Pétrole contre nourriture ».
Pendant 19 ans, Mark Pieth s’est battu contre les pratiques de corruption sur le plan international, y compris le blanchiment d’argent.
Le prix d’intégrité de Transparency International, qui est à sa 6ème année, a déjà servi à distinguer des individus et des organisations de divers continents et régions, dont l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Latine et le Proche Orient. Le jury du prix est constitué de 11 personnalités de différents pays, connues pour leur implication de longue date dans la lutte contre la corruption.
Le Prix d’Intégrité 2007 de Transparency International sera remis le 21 janvier 2008 à Berlin (Allemagne). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4524
Commentaires:
Je ne sais si à un certain moment de la durée le Commissaire Claudy Tout Puissant Gassant a pensé qu’il pouvait bénéficier de la reconnaissance suprême de Transparency qui ferait de lui l’icône de la lutte contre la corruption.
Une telle distinction ferait planer beaucoup d’ombre sur l’éventuelle transparence de Transparency car les extravagances « pseudodicatoforme » du Commissaire ont fini par exaspérer plus d’un citoyens qui ont vu dans les mouvements de cet homme de lois de velléités désarticulées des marionnettes.
Mieux qu’une sanction personnelle allant contre le Commissaire Gassant, sa non-nomination représente un certain message adressé au Président Préval qui a voulu faire croire qu’il allait faire de la lutte de la corruption son cheval de bataille.
Aujourd’hui, après maintes arrestations et des jugements dont l’intérêt s’est peu à peu étiolé dans des diatribes faisant intervenir des vices de formes et la succulence d’autre scandales, personne ne fait attention à cette fameuse lutte qui semble être définitivement ciblée et bancale.
Il faut se reprendre. La corruption existe en Haïti à tous les niveaux. C’est une façon de vivre, c’est une façon d’administrer si bien ancrée que l’on aura du mal à la déraciner sans une vraie politique anticorruption.
René Civil libéré provisoirement après plus d’un an d’incarcération
Des erreurs constatées dans l’acte d’accusation ont facilité la relaxe du chef de file des OP Lavalas, accusé notamment de vol de véhicule et détention illégale d’arme à feu
vendredi 14 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le célèbre chef d’OP Lavalas René Civil, leader de Jan l Pase l Pase (JPP), inculpé d’usage de faux, faux en écriture publique, vol de véhicule et détention illégale d’arme à feu, a été libéré provisoirement jeudi par le tribunal criminel de Port-au-Prince à l’issue de son procès organisé dans le cadre des assises criminelles sans assistance de jury.
Ce verdict a été prononcé en faveur de M. Civil, après environ un an et demi d’emprisonnement, en raison des vices de forme relevés dans l’acte d’accusation du ministère public. Toutefois, l’intéressé doit rester à la disposition de la justice.
Un deuxième accusé, Widelin Julmiste, a bénéficié de la même décision.
Sur la base des failles constatées, les avocats de la défense dont Reynold Georges, Jean Rosier Descarde et Mario Joseph ont demandé et obtenu du juge Jean-Claude Rigueur, président du tribunal, une main levée du mandat d’écrou en faveur de leurs clients.
Présent à la troisième chambre criminelle du Palais de justice de Port-au-Prince, le directeur général de l’Office d’assurance véhicules contre tiers (OAVCT), Edric Léandre, était venu soutenir les accusations portées contre les deux hommes.
Considéré comme l’un des principaux fers de lance des organisations populaires Lavalas, René Civil avait été arrêté le 26 août 2006 à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) au volant d’une Mitsubishi L200 volée six ans plus tôt en République Dominicaine. Accompagné d’un déserteur de la Police Nationale, il était également en possession d’un pistolet de calibre 9 millimètres pour lequel il n’avait pas de permis.
Cependant, l’ex-prisonnier avait toujours qualifié de "politique" son arrestation et s’estimait victime de sa "fidélité à certaines causes dont celle du retour de son leader, Jean-Bertrand Aristide", exilé depuis bientôt quatre ans en Afrique du Sud.
Depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, des décisions judiciaires en cascade, provisoires ou définitives, ont permis la libération de plusieurs anciens hauts responsables Lavalas et partisans zélés de l’ancien régime inculpés dans des affaires à caractère criminel, notamment l’ex-Premier ministre Yvon Neptune, l’ancien ministre de l’intérieur, Jocelerme Privert, l’ex-Député contesté, Amanus Mayette, l’ancien maire adjoint de Port-au-Prince, Harold Sévère, l’ex-délégué départemental du Sud, Jacques Mathelier, Annette Auguste "Sò Ann", Paul Raymond et Yvon Antoine alias "Yvon ZapZap" et le père Gérard Jean-Juste. "Représentant d’Aristide", ce dernier, jugé pour association de malfaiteurs et détention illégale d’armes à feu, a été libéré provisoirement le 26 novembre dernier par la Cour d’appel de la capitale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4521
vendredi 14 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le célèbre chef d’OP Lavalas René Civil, leader de Jan l Pase l Pase (JPP), inculpé d’usage de faux, faux en écriture publique, vol de véhicule et détention illégale d’arme à feu, a été libéré provisoirement jeudi par le tribunal criminel de Port-au-Prince à l’issue de son procès organisé dans le cadre des assises criminelles sans assistance de jury.
Ce verdict a été prononcé en faveur de M. Civil, après environ un an et demi d’emprisonnement, en raison des vices de forme relevés dans l’acte d’accusation du ministère public. Toutefois, l’intéressé doit rester à la disposition de la justice.
Un deuxième accusé, Widelin Julmiste, a bénéficié de la même décision.
Sur la base des failles constatées, les avocats de la défense dont Reynold Georges, Jean Rosier Descarde et Mario Joseph ont demandé et obtenu du juge Jean-Claude Rigueur, président du tribunal, une main levée du mandat d’écrou en faveur de leurs clients.
Présent à la troisième chambre criminelle du Palais de justice de Port-au-Prince, le directeur général de l’Office d’assurance véhicules contre tiers (OAVCT), Edric Léandre, était venu soutenir les accusations portées contre les deux hommes.
Considéré comme l’un des principaux fers de lance des organisations populaires Lavalas, René Civil avait été arrêté le 26 août 2006 à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) au volant d’une Mitsubishi L200 volée six ans plus tôt en République Dominicaine. Accompagné d’un déserteur de la Police Nationale, il était également en possession d’un pistolet de calibre 9 millimètres pour lequel il n’avait pas de permis.
Cependant, l’ex-prisonnier avait toujours qualifié de "politique" son arrestation et s’estimait victime de sa "fidélité à certaines causes dont celle du retour de son leader, Jean-Bertrand Aristide", exilé depuis bientôt quatre ans en Afrique du Sud.
Depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, des décisions judiciaires en cascade, provisoires ou définitives, ont permis la libération de plusieurs anciens hauts responsables Lavalas et partisans zélés de l’ancien régime inculpés dans des affaires à caractère criminel, notamment l’ex-Premier ministre Yvon Neptune, l’ancien ministre de l’intérieur, Jocelerme Privert, l’ex-Député contesté, Amanus Mayette, l’ancien maire adjoint de Port-au-Prince, Harold Sévère, l’ex-délégué départemental du Sud, Jacques Mathelier, Annette Auguste "Sò Ann", Paul Raymond et Yvon Antoine alias "Yvon ZapZap" et le père Gérard Jean-Juste. "Représentant d’Aristide", ce dernier, jugé pour association de malfaiteurs et détention illégale d’armes à feu, a été libéré provisoirement le 26 novembre dernier par la Cour d’appel de la capitale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4521
Une otage libérée, des enfants retenus par leurs ravisseurs
La femme d’affaires Maëlle Martin a pu retrouver les siens à l’issue de quatre jours de séquestration ; d’intenses et discrètes négociations en cours en vue de la libération de trois jeunes élèves
vendredi 14 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Une femme d’affaires, Maëlle Martin, a été libérée tôt jeudi matin contre rançon à l’issue de quatre jours de séquestration, ont indiqué des sources policières à Radio Kiskeya.
Bien connu sur le marché de la pâtisserie, Mme Martin avait été enlevée dimanche dernier par des individus armés à son domicile à Laboule 22 (banlieue est de Port-au-Prince) au cours d’un vol par effraction.
Lors de cette opération, deux véhicules retrouvés dans la maison avaient été notamment volés.
Par ailleurs, trois jeunes écoliers de 11 ans chacun, kidnappés mardi dans le centre de la capitale, se trouvaient encore jeudi soir aux mains de leurs ravisseurs. Interceptés à la rue Monseigneur Guilloux à hauteur de La Fleur du Chêne à bord d’un véhicule qui les ramenait de l’école, ils avaient été conduits dans la zone du Bel-Air par des hommes armés. Le véhicule a été abandonné et son chauffeur relâché.
Lors de son ultime conférence de presse de l’année, la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a déploré ce triple enlèvement tout en affirmant que les cellules anti-kidnapping de la force onusienne et de la Police Nationale étaient en contact avec les ravisseurs afin de trouver une issue heureuse à la prise d’otages. S’exprimant très brièvement sur la question en raison de son extrême délicatesse, les porte-parole Fred Blaise et Mamadou Bah ont rappelé que les négociations devaient être menées discrètement par des spécialistes.
Parallèlement à ces trois enfants, au moins deux autres seraient également en captivité.
La MINUSTAH affirme avoir officiellement recensé un total de 198 cas de kidnapping au cours de l’année 2007, dont sept depuis le début du mois de décembre, une nette amélioration par rapport à 2006 qui avait été marquée par des centaines d’enlèvements.
Cependant, les opérations des kidnappeurs se sont visiblement intensifiées ces dernières semaines, sapant le moral des familles en faisant des enfants leur cible privilégiée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4519
Départ ou non des troisièmes sénateurs en janvier 2008 ?
Controverse au parlement
jeudi 13 décembre 2007,
Radio Kiskeya
La question de la durée du mandat des sénateurs élus pour deux ans continue de donner lieu à un débat très animé dans la classe politique et au parlement, laissant entrevoir une possible crise politique si un consensus n’est pas trouvé entre les parties concernées d’ici la fin de l’année.
Le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné, a annoncé mardi sa disponibilité à abandonner son poste le second lundi de janvier 2008 si, à cette date, une décision politique est trouvée. Pour lui, le problème ne consiste pas à rester quelques jours de plus au parlement, au mépris de l’intérêt national.
Dans le cas contraire, Fortuné se dit prêt à poursuivre son travail comme parlementaire, jusqu’au second lundi de mai 2008. A noter que, le cas échéant, il serait ouvertement en désaccord avec le pasteur Chavannes Jeune, leader de l’Union, parti sous la bannière duquel il a été élu. Ce dernier a en effet rejeté récemment la proposition soumise la semaine dernière au sénat de prolongation du mandat des troisièmes sénateurs.
Gabriel Fortuné considère par ailleurs que la question de la durée du mandat ne concerne pas uniquement les troisièmes sénateurs. Elle touche également à celui d’autres élus, comme les maires. Le parlementaire se montre perplexe quand à la façon dont le nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) va s’y prendre pour contourner les écueils qui s’annoncent à ce niveau.
Le sénateur Ricard Pierre (Sud-est) manifeste moins d’ambiguïté ou de flexibilité que son collègue du Sud. S’exprimant ce mercredi sur la question de la durée de son mandat, le troisième sénateur du Sud-est fixe son expiration au 9 mai 2008. Il déclare ignorer la position du coordonnateur national de son parti (Organisation du Peuple en Lutte, OPL), Edgard Leblanc Fils, qui a appelé au respect de l’échéance constitutionnelle du second lundi de janvier 2008. Une telle position n’a pas fait l’objet de débat au sein du parti, souligne Ricard Pierre.
« Le décret électoral sous l’égide duquel les législatives ont été réalisées en 2006, n’avait pas prévu de date précise pour la fin du mandat des sénateurs », rappelle Ricard Pierre. De ce fait, on doit s’inspirer de la constitution qui préconise une durée ferme de deux ans du mandat des troisièmes sénateurs, conclut-il.
Le sénateur Roudy Hérivaux (deuxième sénateur de l’Ouest, Lavalas) partage l’avis de son collègue du Sud-est. Intervenant sur la question mercredi, il a estimé que le mandat du sénateur débute dès le jour de sa prestation de serment et ne se termine qu’au terme de la durée fixée par la constitution audit mandat. « L’on ne saurait placer un décret [électoral] au-dessus de la constitution ». De ce fait, ajoute Hérivaux, les sénateurs élus pour 2 ans, qui resteront au parlement au-delà du second lundi de janvier prochain, ne perdront en rien de leur légitimité.
Cette position est combattue par le premier sénateur des Nippes (Sud-ouest) élu pour 6 ans sous la bannière de la Plate-forme présidentielle LESPWA. Nènèl Cassy appelle les sénateurs concernés à faire preuve de sagesse politique et à respecter le décret électoral en vigueur en laissant leur poste le deuxième lundi de janvier 2008. Le débat sur la question n’a plus sa raison d’être vu qu’un nouveau Conseil Electoral Provisoire a été constitué, soutient Cassy. Il estime qu’avec la constitution de ce CEP, une étape importante a été franchie en vue de la tenue des élections pour le renouvellement du tiers du sénat dans au moins deux mois.
Pour sa part, le premier sénateur de l’Artibonite (Nord), Youri Latortue, appelle à un consensus en vue de permettre aux troisièmes sénateurs de garder leur poste jusqu’à mai 2008. Il affirme que cela éviterait que le sénat s’affaiblisse et qu’il soit quelque fois dans l’impossibilité de fonctionner, faute de quorum. De ce fait, même les lois devant réglementer les prochaines élections pourraient ne pas être votées, a-t-il fait valoir. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4520
jeudi 13 décembre 2007,
Radio Kiskeya
La question de la durée du mandat des sénateurs élus pour deux ans continue de donner lieu à un débat très animé dans la classe politique et au parlement, laissant entrevoir une possible crise politique si un consensus n’est pas trouvé entre les parties concernées d’ici la fin de l’année.
Le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné, a annoncé mardi sa disponibilité à abandonner son poste le second lundi de janvier 2008 si, à cette date, une décision politique est trouvée. Pour lui, le problème ne consiste pas à rester quelques jours de plus au parlement, au mépris de l’intérêt national.
Dans le cas contraire, Fortuné se dit prêt à poursuivre son travail comme parlementaire, jusqu’au second lundi de mai 2008. A noter que, le cas échéant, il serait ouvertement en désaccord avec le pasteur Chavannes Jeune, leader de l’Union, parti sous la bannière duquel il a été élu. Ce dernier a en effet rejeté récemment la proposition soumise la semaine dernière au sénat de prolongation du mandat des troisièmes sénateurs.
Gabriel Fortuné considère par ailleurs que la question de la durée du mandat ne concerne pas uniquement les troisièmes sénateurs. Elle touche également à celui d’autres élus, comme les maires. Le parlementaire se montre perplexe quand à la façon dont le nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) va s’y prendre pour contourner les écueils qui s’annoncent à ce niveau.
Le sénateur Ricard Pierre (Sud-est) manifeste moins d’ambiguïté ou de flexibilité que son collègue du Sud. S’exprimant ce mercredi sur la question de la durée de son mandat, le troisième sénateur du Sud-est fixe son expiration au 9 mai 2008. Il déclare ignorer la position du coordonnateur national de son parti (Organisation du Peuple en Lutte, OPL), Edgard Leblanc Fils, qui a appelé au respect de l’échéance constitutionnelle du second lundi de janvier 2008. Une telle position n’a pas fait l’objet de débat au sein du parti, souligne Ricard Pierre.
« Le décret électoral sous l’égide duquel les législatives ont été réalisées en 2006, n’avait pas prévu de date précise pour la fin du mandat des sénateurs », rappelle Ricard Pierre. De ce fait, on doit s’inspirer de la constitution qui préconise une durée ferme de deux ans du mandat des troisièmes sénateurs, conclut-il.
Le sénateur Roudy Hérivaux (deuxième sénateur de l’Ouest, Lavalas) partage l’avis de son collègue du Sud-est. Intervenant sur la question mercredi, il a estimé que le mandat du sénateur débute dès le jour de sa prestation de serment et ne se termine qu’au terme de la durée fixée par la constitution audit mandat. « L’on ne saurait placer un décret [électoral] au-dessus de la constitution ». De ce fait, ajoute Hérivaux, les sénateurs élus pour 2 ans, qui resteront au parlement au-delà du second lundi de janvier prochain, ne perdront en rien de leur légitimité.
Cette position est combattue par le premier sénateur des Nippes (Sud-ouest) élu pour 6 ans sous la bannière de la Plate-forme présidentielle LESPWA. Nènèl Cassy appelle les sénateurs concernés à faire preuve de sagesse politique et à respecter le décret électoral en vigueur en laissant leur poste le deuxième lundi de janvier 2008. Le débat sur la question n’a plus sa raison d’être vu qu’un nouveau Conseil Electoral Provisoire a été constitué, soutient Cassy. Il estime qu’avec la constitution de ce CEP, une étape importante a été franchie en vue de la tenue des élections pour le renouvellement du tiers du sénat dans au moins deux mois.
Pour sa part, le premier sénateur de l’Artibonite (Nord), Youri Latortue, appelle à un consensus en vue de permettre aux troisièmes sénateurs de garder leur poste jusqu’à mai 2008. Il affirme que cela éviterait que le sénat s’affaiblisse et qu’il soit quelque fois dans l’impossibilité de fonctionner, faute de quorum. De ce fait, même les lois devant réglementer les prochaines élections pourraient ne pas être votées, a-t-il fait valoir. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4520
Haïti/Presse/Assassinat Lindor : 2 condamnations à perpétuité, mais mobile toujours inconnu
jeudi 13 décembre 2007
P-au-P, 13 déc. 07 [AlterPresse] --- Deux personnes ont été condamnées à perpétuité, une acquittée et une autre retenue pour une nouvelle instruction, le 12 décembre 2007, dans le cadre du procès sur l’assassinat le 3 décembre 2001 à Petit-Goâve (Ouest d’Haïti) du journaliste Brignol Lindor, mais le mobile du crime n’a pas été révélé, observe le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh).
Jean Rémy Démosthène et Joubert Saint Juste, membres présumés d’une milice gouvernementale de l’époque, dénommée « Dòmi nan Bwa », sont deux des principaux accusés dans l’assassinat du Journaliste Brignol Lindor à être condamnés à perpétuité, après 2 jours de procès, en raison de leur participation à ce crime, selon le verdict prononcé par le juge Emmanuel Tataye.
« La montagne a accouché d’une souris », estime Vilès Alizar du Rnndh dans une interview accordée à l’agence en ligne AlterPresse.
Pour le responsable de programme au sein du Rnddh, - qui, en tant qu’organisme de droits humains luttant contre l’impunité, affirme disposer du recul nécessaire pour analyser les conclusions du tribunal -, la sentence prononcée ne comble pas les attentes sur plusieurs points relatifs à l’assassinat du journaliste Lindor.
La lumière n’est pas faite sur le mobile de l’acte ayant conduit à l’assassinat du journaliste Lindor le 3 décembre 2001. Alors que l’ordonnance de renvoi demande le jugement de 10 personnes présumées coupables, aucun gros bonnet n’a été cité.
Le Rnndh se réfère à Guy Paul, ministre de la culture et de la communication (mars 2001 – mars 2002), selon qui, à l’époque, Brignol Lindor a été assassiné « non comme journaliste, mais comme militant politique ».
N’ont pas été appelés, non plus, à comparaître les membres du conseil municipal de Petit-Goâve de l’époque, à savoir le maire Emmanuel Antoine et ses deux adjoints, Dumey Bony et Cimeres Bolière, qui avaient réclamé « zéro tolérance » pour Brignol Lindor dans une conférence de presse le 30 novembre 2001.
« Des acrobaties ont été utilisées pour écarter les gros bonnets et négliger la responsabilité de l’Etat » dans l’affaire Lindor, dénonce le Rnddh.
En outre, malgré une demande de « requalification » faite par le ministère public et la partie civile au procès des 10-12 décembre 2007, le tribunal a préféré parler de « meurtre », au lieu de « assassinat » qui renverrait au caractère de « crime d’Etat ».
Parmi les personnes jugées, au lieu de le citer comme témoin, l’instruction a noté le nom de Simon Cétoute, appréhendé en 2005 à la place de son fils décédé. L’ordonnance a évoqué le nom de Fritzner Doudoute à la place du supposé Fritznel Doudoute dont on découvrira par la suite qu’il s’agit de Lyonel Doudoute.
Il en ressort un questionnement sur le sérieux du travail accompli par le cabinet d’instruction dans le cadre de l’affaire Brignol Lindor, selon le Rnddh.
A signaler que les deux hommes, condamnés à perpétuité le 12 décembre, restent détenus à Petit-Goâve, mais pourraient bien être transférés au pénitencier national, la prison civile de Port-au-Prince.
Nouveaux éléments pour une nouvelle instruction
Le juge Emmanuel Tataye, en charge du dossier, a également décidé d’engager la procédure de contumace au cas où les personnes, contre lesquelles des mandats ont été émis, ne se manifesteraient pas.
Les individus concernés disposent d’un délai de dix jours (un délai de reddition allant jusqu’au 16 décembre 2007) pour se présenter au cabinet d’instruction. Dans le cas contraire, des poursuites seront engagées contre eux, selon les informations parvenues à AlterPresse.
Il a été décidé, lors de ce procès tenu à Petit Goâve, de l’ouverture, d’ici à la fin de la semaine, d’une nouvelle instruction sur la base de nouveaux éléments issus du procès déroulé à Petit-Goâve du 10 au 12 décembre 2007. La nouvelle instruction devrait donner lieu à l’audition d’autres témoins et de toute personne liée à l’assassinat du journaliste Brignol Lindor, témoins et autres qui n’auraient pas été interrogés au procès.
La famille de Brignol Lindor s’était constituée partie civile dans ce procès. Elle a toutefois émis, quelques jours avant le procès, des réserves fondées sur le fait que seulement 4 personnes sur 10 accusées sont jugées.
« Les deux condamnations à la réclusion criminelle à perpétuité sont proportionnées aux circonstances, particulièrement atroces, de l’assassinat de Brignol Lindor », écrit Reporters Sans Frontières (Rsf) dans un communiqué transmis à AlterPresse.
Néanmoins, souligne l’organisme de défense des Journalistes, une procédure complète, solide et réunissant tous les acteurs d’un dossier, constitue le préalable nécessaire à tout débat contradictoire, a fortiori dans une affaire de cette ampleur.
Reporters Sans Frontières doute fort « que l’injonction du doyen du tribunal civil de Petit-Goâve ait un effet persuasif sur les six miliciens inculpés et toujours recherchés. Leur arrestation doit intervenir rapidement ».
« Nous attendons surtout de savoir quel a été le degré d’implication de l’ancienne équipe municipale de Petit-Goâve dans l’assassinat barbare de Brignol Lindor », déclare Rsf dans ce communiqué.
Directeur de l’information de Radio Écho 2000, Brignol Lindor a été tué à coup de piques et de machettes, le 3 décembre 2001, à l’Acul, première section communale (Bino) de Petit Goâve.
Des membres de “Dòmi Nan Bwa”, une organisation proche du régime Lavalas de l’époque, avaient ouvertement revendiqué cet assassinat. [vs do rc apr 13/12/2007 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6756
Ndlr : Sur l’assassinat de Brignol Lindor, voir
http://www.alterpresse.org/spip.php ?article124
P-au-P, 13 déc. 07 [AlterPresse] --- Deux personnes ont été condamnées à perpétuité, une acquittée et une autre retenue pour une nouvelle instruction, le 12 décembre 2007, dans le cadre du procès sur l’assassinat le 3 décembre 2001 à Petit-Goâve (Ouest d’Haïti) du journaliste Brignol Lindor, mais le mobile du crime n’a pas été révélé, observe le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh).
Jean Rémy Démosthène et Joubert Saint Juste, membres présumés d’une milice gouvernementale de l’époque, dénommée « Dòmi nan Bwa », sont deux des principaux accusés dans l’assassinat du Journaliste Brignol Lindor à être condamnés à perpétuité, après 2 jours de procès, en raison de leur participation à ce crime, selon le verdict prononcé par le juge Emmanuel Tataye.
« La montagne a accouché d’une souris », estime Vilès Alizar du Rnndh dans une interview accordée à l’agence en ligne AlterPresse.
Pour le responsable de programme au sein du Rnddh, - qui, en tant qu’organisme de droits humains luttant contre l’impunité, affirme disposer du recul nécessaire pour analyser les conclusions du tribunal -, la sentence prononcée ne comble pas les attentes sur plusieurs points relatifs à l’assassinat du journaliste Lindor.
La lumière n’est pas faite sur le mobile de l’acte ayant conduit à l’assassinat du journaliste Lindor le 3 décembre 2001. Alors que l’ordonnance de renvoi demande le jugement de 10 personnes présumées coupables, aucun gros bonnet n’a été cité.
Le Rnndh se réfère à Guy Paul, ministre de la culture et de la communication (mars 2001 – mars 2002), selon qui, à l’époque, Brignol Lindor a été assassiné « non comme journaliste, mais comme militant politique ».
N’ont pas été appelés, non plus, à comparaître les membres du conseil municipal de Petit-Goâve de l’époque, à savoir le maire Emmanuel Antoine et ses deux adjoints, Dumey Bony et Cimeres Bolière, qui avaient réclamé « zéro tolérance » pour Brignol Lindor dans une conférence de presse le 30 novembre 2001.
« Des acrobaties ont été utilisées pour écarter les gros bonnets et négliger la responsabilité de l’Etat » dans l’affaire Lindor, dénonce le Rnddh.
En outre, malgré une demande de « requalification » faite par le ministère public et la partie civile au procès des 10-12 décembre 2007, le tribunal a préféré parler de « meurtre », au lieu de « assassinat » qui renverrait au caractère de « crime d’Etat ».
Parmi les personnes jugées, au lieu de le citer comme témoin, l’instruction a noté le nom de Simon Cétoute, appréhendé en 2005 à la place de son fils décédé. L’ordonnance a évoqué le nom de Fritzner Doudoute à la place du supposé Fritznel Doudoute dont on découvrira par la suite qu’il s’agit de Lyonel Doudoute.
Il en ressort un questionnement sur le sérieux du travail accompli par le cabinet d’instruction dans le cadre de l’affaire Brignol Lindor, selon le Rnddh.
A signaler que les deux hommes, condamnés à perpétuité le 12 décembre, restent détenus à Petit-Goâve, mais pourraient bien être transférés au pénitencier national, la prison civile de Port-au-Prince.
Nouveaux éléments pour une nouvelle instruction
Le juge Emmanuel Tataye, en charge du dossier, a également décidé d’engager la procédure de contumace au cas où les personnes, contre lesquelles des mandats ont été émis, ne se manifesteraient pas.
Les individus concernés disposent d’un délai de dix jours (un délai de reddition allant jusqu’au 16 décembre 2007) pour se présenter au cabinet d’instruction. Dans le cas contraire, des poursuites seront engagées contre eux, selon les informations parvenues à AlterPresse.
Il a été décidé, lors de ce procès tenu à Petit Goâve, de l’ouverture, d’ici à la fin de la semaine, d’une nouvelle instruction sur la base de nouveaux éléments issus du procès déroulé à Petit-Goâve du 10 au 12 décembre 2007. La nouvelle instruction devrait donner lieu à l’audition d’autres témoins et de toute personne liée à l’assassinat du journaliste Brignol Lindor, témoins et autres qui n’auraient pas été interrogés au procès.
La famille de Brignol Lindor s’était constituée partie civile dans ce procès. Elle a toutefois émis, quelques jours avant le procès, des réserves fondées sur le fait que seulement 4 personnes sur 10 accusées sont jugées.
« Les deux condamnations à la réclusion criminelle à perpétuité sont proportionnées aux circonstances, particulièrement atroces, de l’assassinat de Brignol Lindor », écrit Reporters Sans Frontières (Rsf) dans un communiqué transmis à AlterPresse.
Néanmoins, souligne l’organisme de défense des Journalistes, une procédure complète, solide et réunissant tous les acteurs d’un dossier, constitue le préalable nécessaire à tout débat contradictoire, a fortiori dans une affaire de cette ampleur.
Reporters Sans Frontières doute fort « que l’injonction du doyen du tribunal civil de Petit-Goâve ait un effet persuasif sur les six miliciens inculpés et toujours recherchés. Leur arrestation doit intervenir rapidement ».
« Nous attendons surtout de savoir quel a été le degré d’implication de l’ancienne équipe municipale de Petit-Goâve dans l’assassinat barbare de Brignol Lindor », déclare Rsf dans ce communiqué.
Directeur de l’information de Radio Écho 2000, Brignol Lindor a été tué à coup de piques et de machettes, le 3 décembre 2001, à l’Acul, première section communale (Bino) de Petit Goâve.
Des membres de “Dòmi Nan Bwa”, une organisation proche du régime Lavalas de l’époque, avaient ouvertement revendiqué cet assassinat. [vs do rc apr 13/12/2007 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6756
Ndlr : Sur l’assassinat de Brignol Lindor, voir
http://www.alterpresse.org/spip.php ?article124
Sport : Haïti hôte du championnat Caraïbe de judo senior 2008
P-au-P, 13 déc. 07 [AlterPresse] --- Plus d’une quinzaine de pays de la région caribéenne seront représentés, en Haïti les 14 et 15 juin 2008, à la troisième édition du championnat Caraïbe de judo senior, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Cette manifestation est, en effet, ouverte aux athlètes des deux sexes des fédérations membres de la Confédération caribéenne de judo, a fait savoir Ernst Laraque, président de la Fédération haïtienne de judo.
Ernst Laraque, qui s’exprimait le 11 décembre 2007 à l’occasion du lancement de cette activité à Karibe Convention Center, à Juvénat, Pétionville (à l’est de la capitale Port-au-Prince), a qualifié cette compétition internationale de grande première dans les annales du judo et du sport en Haïti.
Depuis une vingtaine d’années, le judo haïtien a remporté des succès, dont des médailles, en étant présent dans plusieurs grands rendez-vous internationaux, notamment aux jeux olympiques, aux championnats du monde, aux jeux panaméricains et aux jeux centraméricains et caribéens. [vs do rc apr 13/12/2007 9 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6753
Le CEP doit être efficace affirme Ginette Chérubin
La nouvelle conseillère électorale, Ginette Chérubin, affirme que le CEP est une institution indépendante qui doit recevoir des ressources de l’exécutif pour faire sont travail. " Le chef de l’état et le premier ministre ont indiqué qu’ils n’entendent pas orienter ou influencer le conseil ", dit-elle tout en souhaitant que les secteurs ayant désignés leurs représentants prennent du recul par rapport à l’action de l’organisme électoral. " Le CEP n’est pas un pourvoyeur d’emploi " lance Mme Chérubin précisant que les démarches pour trouver un job constituent aussi une entrave au bon fonctionnement de l’institution électorale. Ginette Chérubin souhaite une bonne collaboration entre les conseillers électoraux, expliquant que la solidarité est indispensable pour l’efficacité du CEP. " La solidarité collective permettra une cohérence dans l’action du CEP ", assure t-elle. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Mme Chérubin a dit vouloir s’engager directement et formellement précisant que les 9 conseillers doivent élire sous peu les ordonnateurs de l’organisme électoral. En ce qui a trait à la gestion du CEP, Mme Chérubin soutient qu’une bonne gestion protège les gestionnaires. De plus, elle souligne qu’il n’est pas question de faire table rase, mais miser sur tout ce qui est positif pour continuer le travail. Ginette Chérubin croit que le parlement devra agir avec célérité afin de voter la loi électorale. " Nous nous fixons comme objectif d’agir au plus vite en ce qui a trait à la loi électorale, et les préparatifs pour les élections sénatoriales et indirectes", déclare elle estimant que le mandat du CEP prendra fin après les élections indirectes. Interrogée sur une éventuelle prolongation du mandat des sénateurs élus pour deux ans, Mme Chérubin a soutenu que le CEP n’est pas concerné par la durée du mandat des sénateurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13317
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13317
2 morts et 2 blessés, bilan partiel de la tempête Olga
Les autorités haïtiennes affirment qu’au moins deux personnes sont mortes dans le nord du pays en raison du passage de la tempête tropicale Olga. Les deux personnes ont été tuées en raison des inondations consécutives aux fortes averses et vents violents enregistrées mardi soir dans les départements du Nord, Nord-est, Nord Ouest et Artibonite.Le corps d’une femme a été retrouvé au Borgne et celui d’un enfant de trois ans à Grande-Rivière du Nord.De plus, deux autres personnes ont été blessées au Cap Haïtien où des rafales de vents ont endommagé des maisons, selon la directrice du bureau de la Protection civile, Alta Jean-Baptiste.Des dégâts matériels importants ont été enregistrés dans les communes de Cap Haïtien, Plaisance, Pilate et Dondon (Nord), Caracol ( Nord-est) et Anse-à-Foleur ( Nord Ouest).La tempête tropicale Olga a causé des inondations et des éboulements de terrain en République Dominicaine où au moins 11 personnes ont été tuées et 5000 autres évacuées. La région la plus touchée est la province de Santiago, dans le nord de la République dominicaine, où les fortes pluies ont contraint les autorités à ouvrir un barrage sur le fleuve Yaque. Fait plutôt inhabituel, la tempête Olga est survenue près de deux semaines après la fin officielle de la saison cyclonique. Il y a six semaines, la tempête Noël avait fait 87 morts en République dominicaine.Olga a été rétrogradée en dépression tropicale, mercredi après-midi, en laissant Haïti, mais la pluie continuait de tomber, et les météorologues prévoyaient jusqu'à 25 cm de précipitations en République dominicaine et en Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13316
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