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lundi 19 juillet 2010

Edmond Mulet annonce l'arrivée d'une mission d'observation OEA-Caricom




Une mission conjointe d'observation électorale de l'Organisation des Etats Américains (OEA) et de la Communauté Caraibeenne (Caricom) est attendue à Port-au-Prince le 1 août 2010. Le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet, révèle que les observateurs seront présents dans le pays jusqu'au jour du scrutin.
C'est la première fois qu'une mission d'observateurs étrangers supervisera le processus de mise en marche de la machine électorale et la campagne électorale. Le calendrier électoral publié par le CEP prévoit le déroulement des activités sur une période de 4 mois.
 La mission forte d'une centaine de membres effectuera un travail important, insiste M. Mulet pour qui la supervision de la journée électorale aurait été insuffisante.
 Le chef de la mission Onusienne explique que la communauté internationale souhaite la tenue de bonnes élections. Il a soutenu que le rôle de l'organisme électoral est crucial pour la stabilité d'Haïti. Les conseillers électoraux doivent répondre aux attentes de la communauté internationale et de la population haïtienne en organisant des joutes crédibles précise le chef de la Minustah. Selon M. Mulet la communauté internationale ne serait pas disposée à accepter n'importe quelle élection.
 Faisant valoir que de mauvaises élections peuvent déclencher un climat d'instabilité M. Mulet affirme que la communauté internationale veut s'assurer que les prochaines élections seront crédibles, inclusives et démocratiques. Le diplomate onusien rappelle que la Minustah n'est pas habilité à observer le déroulement du processus électoral.
 M. Mulet a toujours apporté son appui au gouvernement qui a lancé le processus électoral. Le diplomate onusien est opposé au report des élections soulignant que la formation d'un gouvernement de transition ne sera pas bénéfique pour la démocratie haïtienne.\

LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18003 
Commentaires:
J'aimerais moi aussi faire parte de cette mission d'observation et supervision des elctions en Haiti. Les observateurs resteront sur place, en Haiti jusqu'au mois de Novembre. Rouler en 4x4 avec escorte policiaire, manger au "cafe de l'Europe " dans les hauteurs de Petion ville ce n'est pas moins bien qu'ailleurs. En dehors du decor des camps de concentrations...Oups pqrdon... des camps de sinistres.
Qui paiera cette mission d'observation?

Le bras de fer se poursuit entre le CEP et les principaux partis de l'opposition

Les dirigeants de plusieurs regroupements et partis politiques dont Alternative, Libération, Rasanblé, Ucadde et Plaph maintiennent leur position et réclament le renvoi des conseillers électoraux. Visiblement la réunion du 15 juillet n'a pas permis de rapprocher les positions des protagonistes au contraire elle aura contribuer à exaspérer les divergences.
 Les dirigeants de certains partis nient avoir délégué des représentants à la séance de travail du CEP. Le coordonnateur de l'Ucadde, Jeantel Joseph, envisage d'intenter une action en justice contre les conseillers électoraux en raison de la participation à la réunion d'un prétendu représentant du parti.
 La secrétaire générale du Reparen, Judie C. Roy, critique également la participation d'un individu non munis de mandat à la rencontre. Elle précise que la personne en question s'était inscrit comme membre du Reparen 48 heures avant la réunion du CEP.

Les dirigeants de l'Ucadde et de Reparen dénoncent des manœuvres du Conseil Electoral au service de l'exécutif.
Quelques rares figures de l'opposition dont Charles Henry Baker (Respect), Osner Févry (Conaced) et les ex sénateurs Clark Parent et Rudy Heriveaux avaient pris part à la réunion de travail du CEP. Ces personnalités avaient souhaité l'établissement d'un dialogue entre les conseillers électoraux et les acteurs politiques.
Cependant l'un des chefs de file de l'Alternative, Evans Paul, affirme que le CEP ne pourra en aucun cas gagner la confiance des acteurs. Réagissent aux nouvelles dispositions du CEP, M. Paul a soutenu qu'elles prouvent que les conseillers agissent comme bon leur semble. C'est la procédure et non des personnes qui peut garantir la crédibilité des joutes insiste M. Paul.
 Les gymnastiques pour rétablir la confiance sont de nature à faire naître de nouveaux soupçons, assure le porte parole de l'Alternative pour qui la seule option viable est le renvoi des conseillers.
 Il soutient que la mobilisation doit se poursuivre afin de créer les conditions pour la tenue de bonnes élections. Le départ du chef de l'Etat figure parmi les principales préoccupations de Evans Paul et des autres dirigeants des 4 formations protestataires dont Turneb Delpé et Serge Jean Louis.

LLM / Radio Métropole Haïti 
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18002

Le CEP lance la procédure pour les élections présidentielles


Le coup d'envoi ce lundi du processus d'enregistrement des partis politiques voulant prendre part aux présidentielles représente un nouveau test pour les principales formations de l'opposition qui réclament le départ des conseillers électoraux. Les dirigeants de l'Alternative, Libération, Ucadde, Rasanblé et Plaph estiment que le départ des conseillers électoraux doit être un préalable au lancement du processus électoral.
Les formalités administratives liées aux législatives ayant été finalisées avant le séisme, le processus ne prend en compte que la procédure pour les présidentielles. Le processus d'enregistrement durera une semaine et la liste des partis agréés devra être publiée le 30 juillet.
Les autorités électorales affichent leur détermination à aller vite en besogne et accordent uniquement la première semaine d'août aux candidats pour faire dépôt de leurs dossiers. Le calendrier prévoit plusieurs activités en simultané au cours des premiers jours d'août dont l'attribution des numéros de campagne aux nouveaux partis inscrits, la contestation de candidature et l'opération de vérification des listes électorales. Cette dernière activité consistant en la modification du registre électoral sera réalisée entre le 1 août et le 29 septembre.
Les autorités électorales envisagent de publier la liste des candidats agréés aux présidentielles le 17 août 2010. D'autres activités telles une campagne de sensibilisation et la révision des listes des membres des bureaux de vote sont prévues entre septembre et octobre.
La campagne électorale proprement dite se déroulera entre le 27 septembre et le 26 novembre 2010. Les listes électorales partielles pourront être affichés le 29 octobre dans les centres de vote. 
LLM / Radio Métropole Haïti