Le mercredi dans la journée un résumé du cas de Nephtalie occupe la première page du site du Journal La Provence lançant officiellement les appels aux dons. Un débat s’ouvre et s’anime avec des interventions positives remplies de chaleur humaine et un élan de solidarité à grande échelle. La nouvelle est relayée par les stations de radio locale et l’article paraît en pages intérieure du quotidien la Provence.
Dès huit heures du matin, le téléphone cellulaire du Docteur Jolivert se mue en véritable standard. Selon l’article du journal, le cas de la petite constitue son combat et celui de Madame Straboni, présidente d’une association HISPANIOLA siégeant à La Destrousse, qui parraine 18 enfants en Haïti. Ces deux personnes ne sont en fait que la partie visible d’une vaste machine mise en route quelques jours plus tôt avec le Docteur MELETTLUS, Madame Dominique ORHESSER et en particulier Valérie RANCHIN, infatigable remuant ciel et terre pour faire avancer le dossier dans tous ses compartiments en même temps (les frais d’hospitalisation, la délivrance et l’obtention des visas, les billets d’avion, aviation sans frontières pour un accompagnement etc…)
La mobilisation est totale. Les appels sont de plus en plus humains, de plus en plus touchants. Une attitude qui fait réellement la fierté des gens de notre région. En dehors des sommes promises, l’intérêt et l’expression purement humaine déclenchée par cette mobilisation de la part de gens de tout âge donnent raison à ceux-là qui ont pensé qu’il était tout à fait possible de tendre une main à cette petite en détresse.
Les promesses ont été de toutes sortes, certaines si mirobolantes qu’elles devenaient automatiquement à peine crédibles. Les organisateurs du mouvement de solidarité espèrent toute fois croire qu’il ne s’agissait point d’une plaisanterie de mauvais goût.
Grâce à l’activité de Valérie Ranchin, aviation sans frontières à mis a la disposition une personne qui accompagnerait la fillette et un membre de sa famille pendant le voyage, un dossier a été remis à Air France qui envisage sous certaines conditions la possibilité de faire don des billets ; l’ambassade de France en Haïti étudie le dossier pour la délivrance des visas.
En ce qui concerne Nephtalie, Monsieur Jolivert a contacté la famille qui a donné des nouvelles témoignant d’une certaine stabilité dans l’évolution des signes. Elle a toujours mal à la tête. Jusqu’à présent aucune autre solution ne lui a été proposée. Le mouvement de solidarité enclenchée à Marseille reste la seule porte de sortie qui même à la guérison. Puisque la dernière communication téléphonique remontait à lundi, Igaud et Junie ont pensé que les démarches en faveur de sa fille ont été abadonnées.
Elle n’a donc pas subi la première opération. Elle semble supporter relativement bien la maladie mais jusqu’à quand.
En attendant que les élans de solidarité se concrétisent de façon à savoir quelle somme a été recueillie, les démarchent s’intensifient pour l’obtention des visas qui reste sans aucun doute l’obstacle le plus compliqué à contourner….
A suivre…
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 13 septembre 2007
Le point sur le dossier Nepthalie ILISSE
Néphtalie Terweesa ILISSE est donc cette petite fille âgée de 6 ans de nationalité haïtienne, résidant à Port-au-Prince avec son père Igaud, un agent de la Police Nationale d’Haïti et de sa mère Junie. Elle a consulté un médecin Haïtien pour des maux de tête et des vomissements. Le médecin a prescrit un scanner cérébral qui a mis en évidence une tumeur du cervelet responsable d’une hypertension intracranienne.
Le traitement envisagé au départ comptait deux volets :
1. La mise en place d’une dérivation ventriculo-péritonéal dans un premier temps pour diminuer la pression intra- crânienne
2. Une chirurgie pour exérèse de la tumeur qui est responsable de l’obstruction du liquide céphalorachidien. En dehors de l’expérience et de l’expertise du neurochirurgien – qualité et aptitude présentes chez les chirurgiens actuellement sur place en Haïti, il faut pour un excellent résultat l’existence d’un plateau technique de haute qualité avec des moyens diagnostics d’une autre nature comme la résonance magnétique Nucléaire (IRM) qui permettrait une approche plus sure de la nature de la lésion et sa localisation avant même de procéder à son ablation, des instruments appropriés tels que fraises à haute vitesse pour la craniectomie, des pinces coagulantes type mono et bi polaires, un système d’aspiration efficace, un bistouri ultrasonique (CAVITRON) entre autres , un service de réanimation bien équipée et aussi les instruments et outils indispensables pour une bonne anesthésie. Bien entendu, Haïti ne serait pas rangée dans le groupe des pays pauvres si les chirurgiens établis là-bas pouvaient disposer d’un tel plateau technique. Pour ces raisons, la deuxième intervention devait se réaliser définitivement à l’étranger.
eudi matin (heure française, le Docteur Jonas JOLIVERT, haïtien se définissant natif-natal, vice président de l’Association Culturelle Haïtienne de Marseille et de L’Association Médicale Franco-haïtienne, arrivé à son bureau se branche sur les ondes de Caraibes FM sur le http://www.caraibesfm.com pour suivre « Caraibes by night » conduit par Ladouceur Mejuste, puis L’émission La manne du Matin conduit par le pasteur Wilson Pierre. Il fait un tour de l’actualité sur les pages de Radio Kiskeya (http://www.radiokiskeya.com), Radio Métropole ( http://www.metropolehaiti.com) et le journal le Nouvelliste (http://www.lenouvelliste.com) . Entre plusieurs articles d’intérêts différents, son attention fut attirée par une page sortie de la plume du journaliste Lima Soirelus appuyé par un titre a attendrissant : « Nephtalie Terweesa ILISSE, une fillette en difficulté ».
Après lecture de l’article du Nouvelliste racontant le drame de cette fillette et de sa famille ponctuant le récit par un appel à la générosité, Monsieur JOLIVERT n’hésita pas à contacter immédiatement Valérie Ranchin extrêmement proche de la communauté haïtienne de Marseille et le Docteur Phillipe METELLUS, Neurochirurgien à la Timone adulte, président de l’Association Médicale Franco-Haïtienne.
En peu de temps il a été convenu d’essayer d’organiser quelque chose en faveur de cette fillette en sachant que les écueils auraient été innombrables dans la mesure ou c’était la première fois que la communauté allait se lancer dans cette aventure.
Le premier contact s’est réalisé avec Monsieur Igaud ILISSE le père de la fille, puis avec le médecin traitant qui a fait parvenir le dossier radiologique de la fillette.
En utilisant les biais légaux on a appris qu’il fallait 12391 euros pour couvrir cinq journées d’Hospitalisation pour la prise en charge de cette fillette. Entre plusieurs démarches, un contact a été établi avec un journaliste du quotidien La Provence qui a écrit un article pour lancer un appel aux dons.
Des dons pour sauver la petite Nephtalie.. Un article du Journal La Provence
Publié le jeudi 13 septembre 2007 à 05H19
La fillette souffre d'une tumeur cérébrale qui risque de lui être fatale si une opération n'est pas rapidement pratiquée
Il faut sauver la petite Nephtalie Ilisse. C'est en substance le combat mené par Anne-Marie Straboni, responsable de l'association Hispaniola à La Destrousse et Jonas Jolivert neuro-chirurgien à la clinique Clairval de Marseille.
La fillette de 6 ans vit à Port au Prince, en Haïti. L'enfant souffre d'une tumeur cérébrale qui, si une opération n'est pas rapidement pratiquée, lui sera fatale. "Il s'agit d'une tumeur du cervelet qui comprime le quatrième ventricule et empêche l'écoulement de liquide céphalo-rachidien (LCR), entraînant une augmentation de la pression intra-crânienne", explique le neuro-chirurgien.
Sur place, les médecins réclament une avance de 500 dollars américains et 25 000 gourdes (1000 euros), une somme exorbitante pour cette famille.
L'appel est aujourd'hui relayé par le neuro-chirurgien marseillais et par Anne-Marie Straboni, émus par le sort ce Nephtalie. "Nous parrainons actuellement 18 enfants en payant leurs frais de scolarité (repas à la cantine, uniforme...), mais c'est la première fois que nous relayons un tel appel aux dons car il faut agir vite. Nephtalie peut mourir du jour au lendemain", confie-t-elle.
Ce qui motive d'autant cette ancienne généraliste et le neuro-chirurgien, ce sont les résultats réels d'une opération. "La tumeur est bénigne, une fois enlevée, Nephtalie sera totalement guérie avec très peu de risques de séquelles", insiste Jonas Jolivert, qui est entré en contact avec plusieurs de ses confrères de La Timone et du privé.
Les frais d'hospitalisation s'élèvent à 12 000 €. Un appel aux dons est lancé. "Un donateur marseillais qui a tenu a conserver l'anonymat a déjà proposé de payer les frais de transports", sourit Anne-Marie.
De son côté Jonas Jolivert a quasiment convaincu le Pr Lena neuro-chirurgien pour enfants à La Timone de pratiquer l'opération.
Marjorie Moly
Notez-le Pour vos dons: envoyer un chèque à "Hispaniola-mairie de La Destrousse".
Mairie de la Destrousse
13112 La Destrousse
http://www.laprovence.com/articles/2007/09/13/120848-MARSEILLE-Des-dons-pour-sauver-la-petite-Nephtalie.php
La fillette souffre d'une tumeur cérébrale qui risque de lui être fatale si une opération n'est pas rapidement pratiquée
Il faut sauver la petite Nephtalie Ilisse. C'est en substance le combat mené par Anne-Marie Straboni, responsable de l'association Hispaniola à La Destrousse et Jonas Jolivert neuro-chirurgien à la clinique Clairval de Marseille.
La fillette de 6 ans vit à Port au Prince, en Haïti. L'enfant souffre d'une tumeur cérébrale qui, si une opération n'est pas rapidement pratiquée, lui sera fatale. "Il s'agit d'une tumeur du cervelet qui comprime le quatrième ventricule et empêche l'écoulement de liquide céphalo-rachidien (LCR), entraînant une augmentation de la pression intra-crânienne", explique le neuro-chirurgien.
Sur place, les médecins réclament une avance de 500 dollars américains et 25 000 gourdes (1000 euros), une somme exorbitante pour cette famille.
L'appel est aujourd'hui relayé par le neuro-chirurgien marseillais et par Anne-Marie Straboni, émus par le sort ce Nephtalie. "Nous parrainons actuellement 18 enfants en payant leurs frais de scolarité (repas à la cantine, uniforme...), mais c'est la première fois que nous relayons un tel appel aux dons car il faut agir vite. Nephtalie peut mourir du jour au lendemain", confie-t-elle.
Ce qui motive d'autant cette ancienne généraliste et le neuro-chirurgien, ce sont les résultats réels d'une opération. "La tumeur est bénigne, une fois enlevée, Nephtalie sera totalement guérie avec très peu de risques de séquelles", insiste Jonas Jolivert, qui est entré en contact avec plusieurs de ses confrères de La Timone et du privé.
Les frais d'hospitalisation s'élèvent à 12 000 €. Un appel aux dons est lancé. "Un donateur marseillais qui a tenu a conserver l'anonymat a déjà proposé de payer les frais de transports", sourit Anne-Marie.
De son côté Jonas Jolivert a quasiment convaincu le Pr Lena neuro-chirurgien pour enfants à La Timone de pratiquer l'opération.
Marjorie Moly
Notez-le Pour vos dons: envoyer un chèque à "Hispaniola-mairie de La Destrousse".
Mairie de la Destrousse
13112 La Destrousse
http://www.laprovence.com/articles/2007/09/13/120848-MARSEILLE-Des-dons-pour-sauver-la-petite-Nephtalie.php
MINUSTAH : rotation de troupes uruguayennes par voie maritime
Un navire militaire uruguayen succède au USNS Comfort américain dans la rade de Port-au-Prince
jeudi 13 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a annoncé l’arrivée mercredi à Port-au-Prince de 150 militaires de l’infanterie de marine de l’Uruguay à bord du navire « ROU 4, General Artigas » de la Marine de ce pays.
C’est la première fois que la rotation de troupes uruguayennes au sein de la MINUSTAH s’effectue par voie maritime, souligne un communiqué de la mission onusienne, sans indiquer l’importance particulière d’un tel fait.
Le « General Artigas » sera utilisé pour la rotation de 150 militaires uruguayens qui ont terminé leur mission en Haïti. Le navire transporte également des équipements nécessaires au contingent uruguayen.
Le commandant actuel du navire, le capitaine de vaisseau Daniel MENINI, est connu de la MINUSTAH dont il a fait partie de juillet 2005 à juillet 2006.
A bord du navire se trouve également le Contre Amiral Manuel Burgos, en visite officielle en cette occasion, note le communiqué de la mission onusienne.
La MINUSTAH compte environ 9.000 militaires et policiers, placés sous le commandement d’un général brésilien. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4117
jeudi 13 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a annoncé l’arrivée mercredi à Port-au-Prince de 150 militaires de l’infanterie de marine de l’Uruguay à bord du navire « ROU 4, General Artigas » de la Marine de ce pays.
C’est la première fois que la rotation de troupes uruguayennes au sein de la MINUSTAH s’effectue par voie maritime, souligne un communiqué de la mission onusienne, sans indiquer l’importance particulière d’un tel fait.
Le « General Artigas » sera utilisé pour la rotation de 150 militaires uruguayens qui ont terminé leur mission en Haïti. Le navire transporte également des équipements nécessaires au contingent uruguayen.
Le commandant actuel du navire, le capitaine de vaisseau Daniel MENINI, est connu de la MINUSTAH dont il a fait partie de juillet 2005 à juillet 2006.
A bord du navire se trouve également le Contre Amiral Manuel Burgos, en visite officielle en cette occasion, note le communiqué de la mission onusienne.
La MINUSTAH compte environ 9.000 militaires et policiers, placés sous le commandement d’un général brésilien. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4117
Haiti-Électricité : La capitale va-t-elle sortir du trou noir et pour combien de temps ?
Jeudi 13 septembre 2007
P-au-P. 13 sept. 07 [AlterPresse] --- Une certaine amélioration pourrait être apportée dans la distribution de l’énergie électrique à Port-au-Prince, qui est, depuis plusieurs semaines, quasiment plongé dans le noir.
D’ici à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre, la capitale devrait bénéficier journellement de plus de huit heures de courant par circuit, informe une source proche de la compagnie.
Cette source ne précise pas si l’amélioration prévue entre dans le cycle déjà très long de périodes d’alimentation temporaire suivies de journées de rationnement drastique, que les responsables sont souvent incapables d’expliquer à la clientèle, cette dernière recevant des factures dont les montants demeurent invariables.
Un très sévère rationnement sévissait à la capitale au cours des trois semaines ayant précédé la rentrée scolaire, consécutivement à un incendie qui s’était déclaré à la Centrale de Varreux, à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince).
Quant à Frères et Pernier, situés sur l’axe Est/Nord-est de la capitale, ils ont subi des coupures encore plus longues qui ont parfois duré une semaine entière, sans qu’aucune information ne soit fournie aux riverains.
L’amélioration annoncée à AlterPresse devrait être le résultat de certaines interventions effectuées au niveau du Lac de Péligre. « Deux groupes sont actuellement en marche à Péligre et des interventions sont envisagées pour qu’un troisième groupe puisse être opérationnel dans les prochaines semaines », indique la même source. [vs gp apr 13/09/2007 00:05]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6401
P-au-P. 13 sept. 07 [AlterPresse] --- Une certaine amélioration pourrait être apportée dans la distribution de l’énergie électrique à Port-au-Prince, qui est, depuis plusieurs semaines, quasiment plongé dans le noir.
D’ici à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre, la capitale devrait bénéficier journellement de plus de huit heures de courant par circuit, informe une source proche de la compagnie.
Cette source ne précise pas si l’amélioration prévue entre dans le cycle déjà très long de périodes d’alimentation temporaire suivies de journées de rationnement drastique, que les responsables sont souvent incapables d’expliquer à la clientèle, cette dernière recevant des factures dont les montants demeurent invariables.
Un très sévère rationnement sévissait à la capitale au cours des trois semaines ayant précédé la rentrée scolaire, consécutivement à un incendie qui s’était déclaré à la Centrale de Varreux, à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince).
Quant à Frères et Pernier, situés sur l’axe Est/Nord-est de la capitale, ils ont subi des coupures encore plus longues qui ont parfois duré une semaine entière, sans qu’aucune information ne soit fournie aux riverains.
L’amélioration annoncée à AlterPresse devrait être le résultat de certaines interventions effectuées au niveau du Lac de Péligre. « Deux groupes sont actuellement en marche à Péligre et des interventions sont envisagées pour qu’un troisième groupe puisse être opérationnel dans les prochaines semaines », indique la même source. [vs gp apr 13/09/2007 00:05]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6401
Haïti/Sécurité publique : Eventuels risques d’une reconstitution de gangs armés à Cité Soleil, selon des témoignages
mercredi 12 septembre 2007
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- Des individus armés, basés à Cité Soleil (grand bidonville situé à la sortie nord de Port-au-Prince), seraient sur le point de reconstituer leurs gangs après avoir été démantelés par les casques bleus et les agents de la police nationale d’Haïti (Pnh), suivant des témoignages recueillis par l’agence en ligne AlterPresse.
Ces hommes, munis aujourd’hui d’armes blanches (machettes, piques, couteaux), se seraient réfugiés dans le quartier de Boston à Cité Soleil, selon un citoyen habitant la zone.
« Il y a possibilité pour ces groupes armés de se remobiliser, parce que la population identifie certains individus qui circulent avec des armes, en toute quiétude », révèle à AlterPresse ce citoyen qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.
Ces éléments armés auraient profité de l’absence de patrouilles de la Mission de des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) aux abords de l’École nationale de Boston.
« Les responsables de la Minustah devraient penser à mettre un check point aux alentours de l’École, leur déplacement crée un vide », ajoute-t-il.
Aux dires de ce citoyen, toutes les armes des gangs de Cité Soleil n’auraient pas été remises à la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (Cnddr).
Pour se reconstituer, les membres de ces bandes armées auraient déjà organisé plusieurs réunions.
« Les têtes de pont sont arrêtées, mais les petits soldats sont aussi puissants qu’eux », confie à l’agence AlterPresse ce citoyen, estimant que la situation serait plus fragile actuellement que pendant les mois antérieurs au cours desquels on évoquait la volatilité de ce vaste bidonville situé à la sortie nord de la capitale.
« A mon avis, la situation demeure plus préoccupante aujourd’hui, car personne ne sait quand des risques peuvent survenir sur sa vie, contrairement aux deux années précédentes où certaines poches d’agressions possibles étaient clairement reconnues à Cité Soleil », signale-t-il.
Il a en outre souligné la « réapparition de belles voitures » à Cité Soleil au cours de la nuit, pendant laquelle les habitants sont privés d’électricité publique, comme pour la plupart des quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Avec la réouverture, en septembre 2007, du tribunal de paix à Cité Soleil, un calme apparent est à constater dans ce vaste bidonville depuis le démantèlement des bandes armées. Malgré tout, les forces de l’ordre ne sont pas totalement présentes, note cet habitué de la commune.
« La Minustah accompagne la police pour faire les arrestations et déférer les prévenus devant le tribunal », explique-t-il tout en précisant qu’il n’y a pas de sécurité permanente dans la Cité.
Des plaintes de personnes blessées à l’arme blanche ont été déposées, aux dires de ce citoyen qui affirme n’avoir pas observé de blessés par balles.
Par ailleurs, les travaux sociaux attendus, avec l’apparence de reprise en main de la cité, tarderaient encore à se matérialiser, pour prévenir des poches de reconstitution de gangs.
Les autorités municipales, aux yeux de ce citoyen, sont des bureaucrates qui n’ont pas assez d’informations ni ne disposent d’aucune cellule de renseignement sur ce qui se passe dans la commune. Il n’y aurait pas de cohésion entre la population et les autorités locales, selon ce résident de Cité Soleil. [do rc apr 12/09/2007 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6399
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- Des individus armés, basés à Cité Soleil (grand bidonville situé à la sortie nord de Port-au-Prince), seraient sur le point de reconstituer leurs gangs après avoir été démantelés par les casques bleus et les agents de la police nationale d’Haïti (Pnh), suivant des témoignages recueillis par l’agence en ligne AlterPresse.
Ces hommes, munis aujourd’hui d’armes blanches (machettes, piques, couteaux), se seraient réfugiés dans le quartier de Boston à Cité Soleil, selon un citoyen habitant la zone.
« Il y a possibilité pour ces groupes armés de se remobiliser, parce que la population identifie certains individus qui circulent avec des armes, en toute quiétude », révèle à AlterPresse ce citoyen qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.
Ces éléments armés auraient profité de l’absence de patrouilles de la Mission de des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) aux abords de l’École nationale de Boston.
« Les responsables de la Minustah devraient penser à mettre un check point aux alentours de l’École, leur déplacement crée un vide », ajoute-t-il.
Aux dires de ce citoyen, toutes les armes des gangs de Cité Soleil n’auraient pas été remises à la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (Cnddr).
Pour se reconstituer, les membres de ces bandes armées auraient déjà organisé plusieurs réunions.
« Les têtes de pont sont arrêtées, mais les petits soldats sont aussi puissants qu’eux », confie à l’agence AlterPresse ce citoyen, estimant que la situation serait plus fragile actuellement que pendant les mois antérieurs au cours desquels on évoquait la volatilité de ce vaste bidonville situé à la sortie nord de la capitale.
« A mon avis, la situation demeure plus préoccupante aujourd’hui, car personne ne sait quand des risques peuvent survenir sur sa vie, contrairement aux deux années précédentes où certaines poches d’agressions possibles étaient clairement reconnues à Cité Soleil », signale-t-il.
Il a en outre souligné la « réapparition de belles voitures » à Cité Soleil au cours de la nuit, pendant laquelle les habitants sont privés d’électricité publique, comme pour la plupart des quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Avec la réouverture, en septembre 2007, du tribunal de paix à Cité Soleil, un calme apparent est à constater dans ce vaste bidonville depuis le démantèlement des bandes armées. Malgré tout, les forces de l’ordre ne sont pas totalement présentes, note cet habitué de la commune.
« La Minustah accompagne la police pour faire les arrestations et déférer les prévenus devant le tribunal », explique-t-il tout en précisant qu’il n’y a pas de sécurité permanente dans la Cité.
Des plaintes de personnes blessées à l’arme blanche ont été déposées, aux dires de ce citoyen qui affirme n’avoir pas observé de blessés par balles.
Par ailleurs, les travaux sociaux attendus, avec l’apparence de reprise en main de la cité, tarderaient encore à se matérialiser, pour prévenir des poches de reconstitution de gangs.
Les autorités municipales, aux yeux de ce citoyen, sont des bureaucrates qui n’ont pas assez d’informations ni ne disposent d’aucune cellule de renseignement sur ce qui se passe dans la commune. Il n’y aurait pas de cohésion entre la population et les autorités locales, selon ce résident de Cité Soleil. [do rc apr 12/09/2007 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6399
Haïti, parmi 14 pays où de jeunes cubains contribuent à faire des économies d’énergie
Mercredi 12 septembre 2007
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- De jeunes cubains, insérés au Programme des travailleurs sociaux, ont remplacé les ampoules à incandescence dans 14 pays, dont Haïti, contribuant ainsi à y faire des économies d’énergie, annonce l’agence cubaine de nouvelles (ACN) dans une dépêche parvenue à l’agence en ligne AlterPresse.
Plus de 2 700 membres dudit mouvement, créé à Cuba il y a sept ans, ont accompli différentes tâches à l’extérieur dans le but de réduire l’utilisation de carburant.
Au Venezuela, plus de 60 millions d’ampoules ont été remplacées, ce qui a réduit à 2 300 mégawatts la demande maximale.
En Haïti, le processus de distribution des ampoules à incandescence a déjà commencé à Port-au-Prince, où les ampoules de 60 et 100 watts ont été échangées.
La première expérience a été mise en oeuvre à la Jamaïque, en février 2006, dans les villes East Kingston et Port Royal, tandis que d’autres îles des Caraïbes, comme la Guyane, Belize, la Dominique, Antigua-et-Barbuda et le Surinam, ont également bénéficié du même programme.
Près de 43 000 jeunes sont intégrés au travail social communautaire à Cuba où ils s’occupent de la Révolution énergétique, des personnes handicapées, ainsi que de l’intégration à la société et au travail des personnes qui ont été en prison ou autres. [do rc apr 12/09/2007 14 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6398
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- De jeunes cubains, insérés au Programme des travailleurs sociaux, ont remplacé les ampoules à incandescence dans 14 pays, dont Haïti, contribuant ainsi à y faire des économies d’énergie, annonce l’agence cubaine de nouvelles (ACN) dans une dépêche parvenue à l’agence en ligne AlterPresse.
Plus de 2 700 membres dudit mouvement, créé à Cuba il y a sept ans, ont accompli différentes tâches à l’extérieur dans le but de réduire l’utilisation de carburant.
Au Venezuela, plus de 60 millions d’ampoules ont été remplacées, ce qui a réduit à 2 300 mégawatts la demande maximale.
En Haïti, le processus de distribution des ampoules à incandescence a déjà commencé à Port-au-Prince, où les ampoules de 60 et 100 watts ont été échangées.
La première expérience a été mise en oeuvre à la Jamaïque, en février 2006, dans les villes East Kingston et Port Royal, tandis que d’autres îles des Caraïbes, comme la Guyane, Belize, la Dominique, Antigua-et-Barbuda et le Surinam, ont également bénéficié du même programme.
Près de 43 000 jeunes sont intégrés au travail social communautaire à Cuba où ils s’occupent de la Révolution énergétique, des personnes handicapées, ainsi que de l’intégration à la société et au travail des personnes qui ont été en prison ou autres. [do rc apr 12/09/2007 14 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6398
Haïti/Arts / Bid : Exposition d’œuvres d’auteurs haïtiens au centre culturel à Washington
mercredi 12 septembre 2007
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- Des œuvres d’art de réalisateurs haïtiens sont exposées jusqu’au 26 octobre 2007 à la galerie d’art du centre culturel de la Banque interaméricaine de développement (Bid) à Washington, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Ces œuvres artistiques sont réalisées par Castera Bazile, Wilson Bigaud, Dieudonné Cédor, Jacques-Enguerrand Gourgue et Gabriel Levêque ; tous des peintres ayant marqué la période de renaissance artistique haïtienne des années 1940.
L’exposition, qui réunit 39 pièces réalisées par des artistes caribéens, est ouverte du 27 août au 26 octobre 2007. Il s’agit de peintures, sculptures, gravures, photographies, entre autres, extraits d’une collection de deux mille travaux du musée d’art de l’Organisation des États américains (Oea).
Pour réaliser cette exposition, les initiateurs ont décidé d’accorder la priorité aux pays caribéens parlant l’Espagnol, l’Anglais, le Français et le Néerlandais et offrant une large perspective de la région.
Les peintres haïtiens, dont les œuvres ont été sélectionnées pour cette exposition, sont très connus dans le milieu artistique haïtien.
Le cinéaste Arnold Antonin a même réalisé un film documentaire sur le peintre Dieudonné Cédor intitulé « Cédor, l’esthétique de la modestie ». Avec cette production cinématographique, Antonin a participé, en 2003, au festival international du film francophone de Namur, en Belgique. [do rc apr 12/09/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article5276
P-au-P, 12 sept. 07 [AlterPresse] --- Des œuvres d’art de réalisateurs haïtiens sont exposées jusqu’au 26 octobre 2007 à la galerie d’art du centre culturel de la Banque interaméricaine de développement (Bid) à Washington, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Ces œuvres artistiques sont réalisées par Castera Bazile, Wilson Bigaud, Dieudonné Cédor, Jacques-Enguerrand Gourgue et Gabriel Levêque ; tous des peintres ayant marqué la période de renaissance artistique haïtienne des années 1940.
L’exposition, qui réunit 39 pièces réalisées par des artistes caribéens, est ouverte du 27 août au 26 octobre 2007. Il s’agit de peintures, sculptures, gravures, photographies, entre autres, extraits d’une collection de deux mille travaux du musée d’art de l’Organisation des États américains (Oea).
Pour réaliser cette exposition, les initiateurs ont décidé d’accorder la priorité aux pays caribéens parlant l’Espagnol, l’Anglais, le Français et le Néerlandais et offrant une large perspective de la région.
Les peintres haïtiens, dont les œuvres ont été sélectionnées pour cette exposition, sont très connus dans le milieu artistique haïtien.
Le cinéaste Arnold Antonin a même réalisé un film documentaire sur le peintre Dieudonné Cédor intitulé « Cédor, l’esthétique de la modestie ». Avec cette production cinématographique, Antonin a participé, en 2003, au festival international du film francophone de Namur, en Belgique. [do rc apr 12/09/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article5276
Nouvelle menace d’interpellation d’un membre du gouvernement Préval/Alexis accusé de corruption par un député
Le ministre des TPTC pardonne « l’ignorance » du parlementaire
jeudi 13 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Un député de la Grande-Anse (Sud-Ouest) a vertement critiqué mercredi le ministre des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC) du gouvernement Préval/Alexis, l’ingénieur Frantz Véréla, en le traitant de démagogue, avant de lui demander d’indiquer "le montant des pots-de-vin qu’il a reçus" de la firme de construction locale « Vorbe et Fils » pour que celle-ci puisse décrocher tous les contrats de construction de routes.
Le député Isidor Mercier (RDNP) a lancé ces flèches empoisonnées contre le ministre au cours d’une audition de ce dernier par-devant la Commission des travaux publics de la Chambre basse dont les membres sont pratiquement en vacances depuis le lundi 10 septembre, date de la clôture officielle de la dernière session parlementaire de l’année en cours.
Le député Mercier a mis l’accent sur la mauvaise performance de la firme en question, au regard de l’état lamentable des routes dans le département de la Grande-Anse. Quinze de ses collègues, dit-il, ont pu directement constater la situation dont il se plaint. Il promet de tout entreprendre en janvier prochain, lors de la rentrée parlementaire, en vue d’interpeller le ministre Véréla et de lui infliger un vote de censure.
Choqué par une telle charge, le ministre a réagi en se demandant dans quel pays au monde peut-on voir un parlementaire insulter de la sorte un ministre, ou vice versa. Frantz Véréla a déclaré vouloir toutefois pardonner « l’ignorance » du parlementaire des normes régissant la passation des marchés publics. De plus, il a formellement rejeté les allégations du député sur sa partialité envers la firme de construction incriminée, précisant que les contrats détenus par celle-ci datent d’avant l’investiture de l’actuel gouvernement.
Le 31 juillet dernier, un vote de censure avait été infligé par les députés au ministre de la culture et de la communication, Daniel Elie, lors d’une séance d’interpellation autour de la politique de l’intéressé vis-à-vis de la province jugée alors discriminatoire par les députés.
Par 68 voix pour, 5 voix contre et 14 abstentions, les parlementaires avaient adopté la motion de censure après avoir développé un argumentaire que M. Elie avait vainement tenté de contester.
Le même Isidor Mercier qui, mercredi, a fustigé le ministre des TPTC, figurait parmi les chefs de file de la campagne ayant abouti à la mise à l’écart de Daniel Elie.
Depuis son renvoi, Daniel Elie « liquide les affaires courantes » au ministère de la culture, à la demande "expresse" du chef de l’Etat. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4116
jeudi 13 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Un député de la Grande-Anse (Sud-Ouest) a vertement critiqué mercredi le ministre des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC) du gouvernement Préval/Alexis, l’ingénieur Frantz Véréla, en le traitant de démagogue, avant de lui demander d’indiquer "le montant des pots-de-vin qu’il a reçus" de la firme de construction locale « Vorbe et Fils » pour que celle-ci puisse décrocher tous les contrats de construction de routes.
Le député Isidor Mercier (RDNP) a lancé ces flèches empoisonnées contre le ministre au cours d’une audition de ce dernier par-devant la Commission des travaux publics de la Chambre basse dont les membres sont pratiquement en vacances depuis le lundi 10 septembre, date de la clôture officielle de la dernière session parlementaire de l’année en cours.
Le député Mercier a mis l’accent sur la mauvaise performance de la firme en question, au regard de l’état lamentable des routes dans le département de la Grande-Anse. Quinze de ses collègues, dit-il, ont pu directement constater la situation dont il se plaint. Il promet de tout entreprendre en janvier prochain, lors de la rentrée parlementaire, en vue d’interpeller le ministre Véréla et de lui infliger un vote de censure.
Choqué par une telle charge, le ministre a réagi en se demandant dans quel pays au monde peut-on voir un parlementaire insulter de la sorte un ministre, ou vice versa. Frantz Véréla a déclaré vouloir toutefois pardonner « l’ignorance » du parlementaire des normes régissant la passation des marchés publics. De plus, il a formellement rejeté les allégations du député sur sa partialité envers la firme de construction incriminée, précisant que les contrats détenus par celle-ci datent d’avant l’investiture de l’actuel gouvernement.
Le 31 juillet dernier, un vote de censure avait été infligé par les députés au ministre de la culture et de la communication, Daniel Elie, lors d’une séance d’interpellation autour de la politique de l’intéressé vis-à-vis de la province jugée alors discriminatoire par les députés.
Par 68 voix pour, 5 voix contre et 14 abstentions, les parlementaires avaient adopté la motion de censure après avoir développé un argumentaire que M. Elie avait vainement tenté de contester.
Le même Isidor Mercier qui, mercredi, a fustigé le ministre des TPTC, figurait parmi les chefs de file de la campagne ayant abouti à la mise à l’écart de Daniel Elie.
Depuis son renvoi, Daniel Elie « liquide les affaires courantes » au ministère de la culture, à la demande "expresse" du chef de l’Etat. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4116
Plusieurs présumés bandits dont trois lieutenants d’Amaral Duclona sous les verrous
Une nouvelle offensive conjointe des forces haïtiennes et onusiennes dans trois anciens foyers d’agitation, Croix-des-Bouquets, Martissant et Petit-Goâve
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Des opérations conjointes de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ont conduit lundi dernier à l’arrestation de trois groupes de présumés bandits dont trois des principaux lieutenants d’Amaral Duclona, le seul des chefs de gangs de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) encore en liberté.
Le porte-parole de la Police internationale des Nations Unies (UNPOL), Fred Blaise, a indiqué mercredi à Radio Kiskeya que les raids ont été menés respectivement à la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale), à Martissant (banlieue sud) et à Petit-Goâve (68 km au sud), tous d’anciens repaires de bandes armées.
Parmi les collaborateurs d’Amaral Duclona capturés, se trouvent Jean Alix Laguerre Junior et Ronald Faustin. Ces deux hommes et un troisième, dont l’identité n’a pas été révélée, seraient connus pour leur appartenance à des bandes criminelles ayant longtemps semé la terreur à Martissant.
M. Blaise précise également que cinq autres individus, activement recherchés depuis des mois, ont été dénichés à Petit-Goâve où ils s’étaient paisiblement réfugiés dans le quartier populaire dénommé "Ti Ginen". Les suspects, contre qui des mandats avaient été décernés pour leur participation présumée à des activités criminelles, n’ont opposé la moindre résistance aux forces de l’ordre au moment de leur arrestation.
Le porte-parole de la UNPOL souligne que cette opération a mobilisé les policiers du commissariat de Petit-Goâve, des agents de la Swat Team, une unité spécialisée de la PNH, 36 policiers jordaniens et des FPU sénégalais et nigérians. Des informations fournies par la population et des investigateurs civils ont facilité la localisation des personnes recherchées.
Fred Blaise exhorte la population à continuer à offrir partout à la police sa collaboration, car, dit-il, sans ses renseignements les objectifs ne seront jamais atteints dans le processus de rétablissement de l’ordre et de la sécurité.
Les principaux leaders des gangs qui terrorisaient principalement la région métropolitaine de Port-au-Prince ont été arrêtés ou tués ces derniers mois. La seule exception notoire concerne Amaral Duclona. Officiellement en cavale, il serait parvenu à brouiller les pistes et à échapper aux autorités qui, paradoxalement, affirmaient il n’y a pas longtemps que sa capture était imminente.
Des témoignages concordants laissent croire que l’ancien "commandant" du quartier de Bélékou, à Cité Soleil, vivrait dans la plus grande tranquillité et se serait même montré à plusieurs reprises dans des lieux publics. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4114
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Des opérations conjointes de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ont conduit lundi dernier à l’arrestation de trois groupes de présumés bandits dont trois des principaux lieutenants d’Amaral Duclona, le seul des chefs de gangs de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) encore en liberté.
Le porte-parole de la Police internationale des Nations Unies (UNPOL), Fred Blaise, a indiqué mercredi à Radio Kiskeya que les raids ont été menés respectivement à la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale), à Martissant (banlieue sud) et à Petit-Goâve (68 km au sud), tous d’anciens repaires de bandes armées.
Parmi les collaborateurs d’Amaral Duclona capturés, se trouvent Jean Alix Laguerre Junior et Ronald Faustin. Ces deux hommes et un troisième, dont l’identité n’a pas été révélée, seraient connus pour leur appartenance à des bandes criminelles ayant longtemps semé la terreur à Martissant.
M. Blaise précise également que cinq autres individus, activement recherchés depuis des mois, ont été dénichés à Petit-Goâve où ils s’étaient paisiblement réfugiés dans le quartier populaire dénommé "Ti Ginen". Les suspects, contre qui des mandats avaient été décernés pour leur participation présumée à des activités criminelles, n’ont opposé la moindre résistance aux forces de l’ordre au moment de leur arrestation.
Le porte-parole de la UNPOL souligne que cette opération a mobilisé les policiers du commissariat de Petit-Goâve, des agents de la Swat Team, une unité spécialisée de la PNH, 36 policiers jordaniens et des FPU sénégalais et nigérians. Des informations fournies par la population et des investigateurs civils ont facilité la localisation des personnes recherchées.
Fred Blaise exhorte la population à continuer à offrir partout à la police sa collaboration, car, dit-il, sans ses renseignements les objectifs ne seront jamais atteints dans le processus de rétablissement de l’ordre et de la sécurité.
Les principaux leaders des gangs qui terrorisaient principalement la région métropolitaine de Port-au-Prince ont été arrêtés ou tués ces derniers mois. La seule exception notoire concerne Amaral Duclona. Officiellement en cavale, il serait parvenu à brouiller les pistes et à échapper aux autorités qui, paradoxalement, affirmaient il n’y a pas longtemps que sa capture était imminente.
Des témoignages concordants laissent croire que l’ancien "commandant" du quartier de Bélékou, à Cité Soleil, vivrait dans la plus grande tranquillité et se serait même montré à plusieurs reprises dans des lieux publics. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4114
J0-2008/Eliminatoires : Une victoire impérative jeudi soir pour Haïti face à St Kitts et Nevis
Après un désastreux 0-0 contre les dominicains, la sélection nationale doit s’imposer pour espérer aller aux Jeux Olympiques de Pékin
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne des moins de 23 ans, tenue en échec mardi par la République Dominicaine à la surprise générale (0-0), devra l’emporter jeudi soir face à son homologue de St Kitts et Nevis pour franchir le premier tour de la zone CONCACAF des éliminatoires du tournoi de football des Jeux Olympiques de Pékin 2008.
L’entraîneur Wilner Etienne et son adjoint, l’ex-international emblématique Jean-Roland Dartiguenave, ont du souci à se faire après avoir vu leur équipe rater ses débuts dans le triangulaire du groupe D qui se déroule à Basse-Terre, capitale du micro-Etat de St Kitts et Nevis. Dans un match médiocre, les bleu et rouge ont multiplié les maladresses offensives face à des dominicains très entreprenants qui ont, d’ailleurs, failli les surprendre.
Ce résultat catastrophique place Haïti provisoirement en dernière position avec 1 point derrière la république voisine qui totalise 2 points pour deux rencontres, grâce à un autre nul 1-1 obtenu lors de son premier match contre St Kitts. Grâce à ce but, le pays organisateur se classe pour l’instant deuxième avec 1 point.
Jeudi, sous le coup de 19 heures locales (18 heures en Haïti et 24h00 GMT), la sélection nationale aura besoin de toutes ses ressources humaines et mentales pour espérer prendre le meilleur sur des kittitiens motivés qui joueront devant leur public au Warner Park Stadium. Le pays comptera tout particulièrement sur le talent et la rage de vaincre des "sud-américains" Sonny Nordé et Judelain Aveska, en formation respectivement au Boca Juniors et à River Plate (Div.1, Argentine), de "l’européen" Azor, joueur de l’équipe réserve de la Sampdoria Gênes (Div.1, Italie) ou encore des locaux Yveson Etienne, du Don Bosco de Pétion-Ville et Alain Vubert/Ednerson Raymond, tous deux du Baltimore de St-Marc.
Selon le protocole de ces éliminatoires, seul le premier du groupe décrochera son billet pour le second tour. Autant dire que la seule chance de survie d’Haïti reste la victoire, pour terminer en tête. Cela lui permettrait au moins de poursuivre le long parcours qui mènera à Pékin, l’été prochain. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4115
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne des moins de 23 ans, tenue en échec mardi par la République Dominicaine à la surprise générale (0-0), devra l’emporter jeudi soir face à son homologue de St Kitts et Nevis pour franchir le premier tour de la zone CONCACAF des éliminatoires du tournoi de football des Jeux Olympiques de Pékin 2008.
L’entraîneur Wilner Etienne et son adjoint, l’ex-international emblématique Jean-Roland Dartiguenave, ont du souci à se faire après avoir vu leur équipe rater ses débuts dans le triangulaire du groupe D qui se déroule à Basse-Terre, capitale du micro-Etat de St Kitts et Nevis. Dans un match médiocre, les bleu et rouge ont multiplié les maladresses offensives face à des dominicains très entreprenants qui ont, d’ailleurs, failli les surprendre.
Ce résultat catastrophique place Haïti provisoirement en dernière position avec 1 point derrière la république voisine qui totalise 2 points pour deux rencontres, grâce à un autre nul 1-1 obtenu lors de son premier match contre St Kitts. Grâce à ce but, le pays organisateur se classe pour l’instant deuxième avec 1 point.
Jeudi, sous le coup de 19 heures locales (18 heures en Haïti et 24h00 GMT), la sélection nationale aura besoin de toutes ses ressources humaines et mentales pour espérer prendre le meilleur sur des kittitiens motivés qui joueront devant leur public au Warner Park Stadium. Le pays comptera tout particulièrement sur le talent et la rage de vaincre des "sud-américains" Sonny Nordé et Judelain Aveska, en formation respectivement au Boca Juniors et à River Plate (Div.1, Argentine), de "l’européen" Azor, joueur de l’équipe réserve de la Sampdoria Gênes (Div.1, Italie) ou encore des locaux Yveson Etienne, du Don Bosco de Pétion-Ville et Alain Vubert/Ednerson Raymond, tous deux du Baltimore de St-Marc.
Selon le protocole de ces éliminatoires, seul le premier du groupe décrochera son billet pour le second tour. Autant dire que la seule chance de survie d’Haïti reste la victoire, pour terminer en tête. Cela lui permettrait au moins de poursuivre le long parcours qui mènera à Pékin, l’été prochain. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4115
80 maires haïtiens à un séminaire sur le leadership en Floride
Ils apprendront à maîtriser des outils essentiels pour le développement local, deux mois avant la conférence mondiale des maires prévue en Haïti du 28 novembre au 1er décembre
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Environ 80 maires et d’autres élus représentant de nombreuses villes d’Haïti sont arrivés mercredi soir dans le sud de la Floride où ils doivent participer à un séminaire sur le leadership et la gestion de réseaux, informe le Miami Herald.
Intitulé "Deuxième conférence annuelle 2007 des maires haïtiens sur le leadership national", ce programme de formation qui se déroule jusqu’à dimanche au Florida Memorial University intervient exactement deux mois avant l’organisation en Haïti de la Conférence mondiale des maires.
Prévu du 28 novembre au 1er décembre, cet événement aura pour siège Saint-Marc (Artibonite, nord).
Durant leur séjour, les élus haïtiens auront des échanges avec des maires de comtés mais aussi de grandes villes américaines, suivront des sessions de formation qui porteront sur les prévisions budgétaires, la prévention et la gestion des désastres, le concept de gouvernement local, l’éducation, la création d’emplois et la taxation légale.
"L’idée est de rendre les maires plus performants dans l’accomplissement de leur mandat", a fait savoir au Miami Herald Joseph "Billy" Louis, directeur exécutif de GALATA, une organisation communautaire à but non lucratif basée à Homestead. Elle figure parmi les principaux parraineurs de la conférence.
"En les mettant face à d’autres maires et d’autres villes, ils sauront ce qu’il faut exiger du gouvernement central, quelles lois ils peuvent changer sous l’égide de la constitution haïtienne et comment obtenir les ressources financières nécessaires à la réalisation de projets de développement. Le gouvernement central ne peut tout seul conduire le pays vers le changement", a conclu le responsable de GALATA.
Outre cette organisation et Florida Memorial University, l’atelier de travail bénéficie du support du gouvernement haïtien, de la ville de Florida City, de la conférence nationale américaine des maires noirs, de la ligue nationale des villes et de la conférence mondiale des maires.
La problématique de l’autonomie de l’administration communale et de l’affirmation du pouvoir local est au cœur des préoccupations de différentes communautés urbaines d’Haïti depuis l’élection en décembre 2006 de 140 conseils communaux. Toutefois, les municipalités sont dépourvues de moyens et la plupart du temps incapables d’articuler des propositions cohérentes face à l’immensité des problèmes à résoudre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4113
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Environ 80 maires et d’autres élus représentant de nombreuses villes d’Haïti sont arrivés mercredi soir dans le sud de la Floride où ils doivent participer à un séminaire sur le leadership et la gestion de réseaux, informe le Miami Herald.
Intitulé "Deuxième conférence annuelle 2007 des maires haïtiens sur le leadership national", ce programme de formation qui se déroule jusqu’à dimanche au Florida Memorial University intervient exactement deux mois avant l’organisation en Haïti de la Conférence mondiale des maires.
Prévu du 28 novembre au 1er décembre, cet événement aura pour siège Saint-Marc (Artibonite, nord).
Durant leur séjour, les élus haïtiens auront des échanges avec des maires de comtés mais aussi de grandes villes américaines, suivront des sessions de formation qui porteront sur les prévisions budgétaires, la prévention et la gestion des désastres, le concept de gouvernement local, l’éducation, la création d’emplois et la taxation légale.
"L’idée est de rendre les maires plus performants dans l’accomplissement de leur mandat", a fait savoir au Miami Herald Joseph "Billy" Louis, directeur exécutif de GALATA, une organisation communautaire à but non lucratif basée à Homestead. Elle figure parmi les principaux parraineurs de la conférence.
"En les mettant face à d’autres maires et d’autres villes, ils sauront ce qu’il faut exiger du gouvernement central, quelles lois ils peuvent changer sous l’égide de la constitution haïtienne et comment obtenir les ressources financières nécessaires à la réalisation de projets de développement. Le gouvernement central ne peut tout seul conduire le pays vers le changement", a conclu le responsable de GALATA.
Outre cette organisation et Florida Memorial University, l’atelier de travail bénéficie du support du gouvernement haïtien, de la ville de Florida City, de la conférence nationale américaine des maires noirs, de la ligue nationale des villes et de la conférence mondiale des maires.
La problématique de l’autonomie de l’administration communale et de l’affirmation du pouvoir local est au cœur des préoccupations de différentes communautés urbaines d’Haïti depuis l’élection en décembre 2006 de 140 conseils communaux. Toutefois, les municipalités sont dépourvues de moyens et la plupart du temps incapables d’articuler des propositions cohérentes face à l’immensité des problèmes à résoudre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4113
Lula plaide la cause d’Haïti à Stockholm
L’Union européenne doit assumer des responsabilités plus importantes dans la reconstruction du pays, a estimé le Président brésilien au cours de sa rencontre avec le Roi de Suède, Carl Gustav XVI
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva, en visite officielle en Suède dans le cadre de sa tournée européenne, a sollicité une fois de plus le soutien du "vieux continent" à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon le portail latinoaméricain de l’agence de presse italienne ANSA, lors de son tête-à-tête mercredi à Stockholm avec le Roi de Suède, Carl Gustav XVI, le chef de l’Etat a "appelé l’Union européenne à accroître ses engagements financiers vis-à-vis de la MINUSTAH".
En maintes occasions, Lula a déploré le manque de soutien financier des puissances occidentales au processuis de reconstruction d’Haïti. A Oslo, prochaine étape de son périple, il consacrera à ce thème une bonne partie de ses discussions avec les autorités norvégiennes.
Avec un contingent de 1.200 casques bleus, le Brésil détient depuis 2004 le leadership militaire de la force internationale de paix qui compte 9.000 soldats et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4112
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva, en visite officielle en Suède dans le cadre de sa tournée européenne, a sollicité une fois de plus le soutien du "vieux continent" à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon le portail latinoaméricain de l’agence de presse italienne ANSA, lors de son tête-à-tête mercredi à Stockholm avec le Roi de Suède, Carl Gustav XVI, le chef de l’Etat a "appelé l’Union européenne à accroître ses engagements financiers vis-à-vis de la MINUSTAH".
En maintes occasions, Lula a déploré le manque de soutien financier des puissances occidentales au processuis de reconstruction d’Haïti. A Oslo, prochaine étape de son périple, il consacrera à ce thème une bonne partie de ses discussions avec les autorités norvégiennes.
Avec un contingent de 1.200 casques bleus, le Brésil détient depuis 2004 le leadership militaire de la force internationale de paix qui compte 9.000 soldats et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4112
Le Président Préval accueille à Port-au-Prince l’Etat-Major de l’armée dominicaine
Une visite historique et un tournant dans les relations bilatérales, selon les dirigeants militaires dominicains qui signalent que de futurs commandants voulaient voir de près la réalité haïtienne
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Les membres de l’Etat-Major des Forces Armées Dominicaines ont effectué mardi une visite de courtoisie à Port-au-Prince au cours de laquelle ils se sont entretenus avec le Président René Préval, rapporte le quotidien dominicain Diario Libre citant un communiqué de l’institution militaire.
Forte de 40 hauts gradés, la délégation comprenait notamment de futurs commandants d’unités majeures qui devaient se renseigner sur le mode de vie et la réalité socioéconomique en Haïti.
30 officiers supérieurs membres de l’Etat-Major et 10 autres de l’Ecole de commandement, la faculté où sont formés les officiers dominicains, ont eu avec le chef de l’Etat haïtien une entrevue dont la teneur n’a pas été révélée. Cette visite entrait dans le cadre d’une tournée à la frontière haïtiano-dominicaine intégrée dans le programme académique des cadets en formation.
Le communiqué militaire souligne que le séjour à Port-au-Prince de la délégation des officiers marque un tournant historique dans les relations haïtiano-dominicaines. Il précise que pour les dirigeants de la république voisine, il était essentiel que les visiteurs obtiennent des informations sur place relativement au mode de vie actuel en Haïti.
En moins d’un mois, trois importantes délégations militaires dominicaines ont rendu visite au Président Préval, lui-même généralement opposé à la reconstitution des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) démobilisées depuis 1995.
Cependant, certains observateurs relèvent que la fréquence de ces visites coïncide avec un débat de plus en plus favorable à la réhabilitation de l’institution militaire et la formation non encore officielle d’une commission présidentielle chargée de déterminer la nature d’une nouvelle force publique à mettre en place. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4111
mercredi 12 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Les membres de l’Etat-Major des Forces Armées Dominicaines ont effectué mardi une visite de courtoisie à Port-au-Prince au cours de laquelle ils se sont entretenus avec le Président René Préval, rapporte le quotidien dominicain Diario Libre citant un communiqué de l’institution militaire.
Forte de 40 hauts gradés, la délégation comprenait notamment de futurs commandants d’unités majeures qui devaient se renseigner sur le mode de vie et la réalité socioéconomique en Haïti.
30 officiers supérieurs membres de l’Etat-Major et 10 autres de l’Ecole de commandement, la faculté où sont formés les officiers dominicains, ont eu avec le chef de l’Etat haïtien une entrevue dont la teneur n’a pas été révélée. Cette visite entrait dans le cadre d’une tournée à la frontière haïtiano-dominicaine intégrée dans le programme académique des cadets en formation.
Le communiqué militaire souligne que le séjour à Port-au-Prince de la délégation des officiers marque un tournant historique dans les relations haïtiano-dominicaines. Il précise que pour les dirigeants de la république voisine, il était essentiel que les visiteurs obtiennent des informations sur place relativement au mode de vie actuel en Haïti.
En moins d’un mois, trois importantes délégations militaires dominicaines ont rendu visite au Président Préval, lui-même généralement opposé à la reconstitution des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) démobilisées depuis 1995.
Cependant, certains observateurs relèvent que la fréquence de ces visites coïncide avec un débat de plus en plus favorable à la réhabilitation de l’institution militaire et la formation non encore officielle d’une commission présidentielle chargée de déterminer la nature d’une nouvelle force publique à mettre en place. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4111
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