51% de possession de balle contre 49%, 15 tirs effectués contre 9, un niveau technico tactique beaucoup plus élevé et pourtant l'équipe haïtienne s'est fait battre 3-1 par le Japon pour son premier match de phase finale de Coupe du Monde au Soccer Only Field de Gwangyang. Les Japonais ont eu l'équipe haïtienne au mental.
Parmi les fans haïtiens qui avaient fait le déplacement, on conjecture sur le sort avec les si. Si la première occasion de Vorbe avait été parfaitement exploitée, si le contrôle de Valdo n'était pas trop long ou s'il avait transformé ses deux parfaites occasions en but, des si qui pourraient faire d'Haïti le pays le plus riche du monde.
Le plus grand adversaire de la sélection haïtienne dans cette rencontre a été au-delà d'une manque d'expérience à ce niveau de la compétition, la manque de concentration. Sur le premier but il a manqué aux joueurs ce rouage qui aurait permis à un joueur de se placer devant la balle avant le coup franc, mais encore Hérold n'aurait même pas commis la faute vu que le joueur n'avait plus le ballon. Manque de roublardise, ils attendent que l'arbitre place le mur laissant tout le loisir aux japonais de combiner et à Okamoto d'ajuster tranquillement Shelson, impuissant sur le coup. Pourtant, les recommandations de l'arbitre malaisien Abdulah étaient claires, mais entre théorie et réalité, les choses sont différentes.
Après l'égalisation de la formation haïtienne avec un but construit et une demi volée somptueuse de Guemsly, on était à deux doigts du KO quand Peterson décale Normil Valdo, mais ce dernier loupe son contrôle. Si Valdo avait marqué c'aurait étét un autre match reconnaitra le journaliste de Fifa.com, à l'issue de la partie. Mais, il n'a pas marqué et tout était à refaire.
Et puis le coup de l'inexpérience encore sur le second but Japonais, le demi volant droit part seul dans le dos de son vis-à-vis Bitiello Jean Jacques qui croit au hors jeu, le temps pour lui de réagir le japonais a le temps d'effectuer son centre. Meshack et Shelson ne communiquent pas et se rentrent dedans laissant à Hiroki Kawano tout le temps pour marquer dans les buts vides
Le 3e but est encore plus stupide, Sur un moment de déconcentration totale les joueurs haïtiens laissent un peu d'espace entre eux au niveau de la défense et Yoichiro Kakitani part seul en contre dans le boulevard. Il reçoit son ballon dans le couloir et part tranquillement dribbler Shelson sorti à sa rencontre. Haïti fait le jeu mais le Japon mène 3-1.
51% de possession de balle contre 49 aux Japonais, 15 tirs contre 9, 6 tirs cadres contre 7, l'équipe Haïtienne n'a pas été ridicule même si à l'arrivée le Japon gagne 3-1 et la formation haïtienne devient dernier du groupe avec une difference de buts -2 derrière les français -1.
Les deux perdants s'affronteront mercredi a 19h heures coréenne soit cinq heures heures haïtienne.
Enock Nere
nenock@yahoo.com
Envoyé spécial du Nouvellistehttp://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47481&PubDate=2007-08-20
Notre commentaire :
Aujourd’hui il afut avoir le courage d’admettre que l’expertise technique en football sert sans être l’essentiel. On n’est plus au temps ou on jouait pour s’amuser et amuser la galerie. Les enjeux sont énormes et les gens l’ont bienc ompris. Si on ne nait pas footballeur on peut le devenir. On peut apprendre a jouer au football sans avoir les capacités innées des brésiliens ou des haïtiens. On peut faire appel aux sciences applquées pour obtenir de bons résultats.
La séléction Haïtienne des moins de 17 ans contre toute attente a créé l’exploit. Se hisser à ce niveau de compétition tenant compte des faibles moyens dont dispose le football et plus particulièrement cette catégorie de footballeur relève d’une prouesse herculéenne.
Comme le dit bien le journaliste auteur de cet article nous avons perdu parce qu’il nous manque ce qu’il faut pour réussir dans le football. Nous ne possedons que la technique. Si celle-ci se révelait suffisante une équipe comme le Réal de Madrid qui a aligné Roberto Carlos, Zidane, Beckamp etc aurait du faire une vraie razzia dans toutes les compétitions.
Après le premier tour de cette coupe du monde pour évaluer la performance des nationaux il faudra tenir compte de beaucoup de paramètres dans une tentative de comparaison entre les nations d’ une part et les investissements en faveur du football d’autre part.
C’est une vraie compétitionde jeunes ou le manque d’expérience se démontre partout. Un exemple ces scores fleuves de cerains matchs avec six ou sept buts.
Il est intéressant aujourd’hui de constater heureusement que nous n’avions pas été ridicules et que justement le score du match ne reflète en rien le nniveau de prestation de la sélection haïtienne. Nous savons qu’au finish on ne retiendra que le résultat mais pour nous la victoire nous l’avions déjà emporté sur les préjugés, sur les moyens, sur l’indifference des autorités en nous qualifiant pour la phase finale de cette coupe du monde.
Aujourd’hui nous savourons à pleines dents chaque minute de prestation de l’équipe nationale d’Haïti en dehors du score car nous l’avions déjà emportée notre belle victoire et notre mental, notre volonté ne pourront que s’affermir si es instances concernées ouvrent largement les portes à une jeunesse en quête de modèles pour s’éloigner du vice et revenir vers la vertue.
Nous savourons notre victoire même dans la défaite !
Bravo les jeunes !
DrJJ
