Samedi 22 mars 2008
Soumis à AlterPresse par LUTTE NATIONALE CONTRE LE KIDNAPPING (LUNAK)
La société haïtienne est confrontée depuis quelques années à un phénomène d’insécurité qui mine les structures de l’Etat, détruit la vie et les biens des citoyens. Le banditisme et la criminalité à ciel ouvert spécialement le viol des femmes, fillettes et jeunes filles, ces violences- ont pris toutes les formes de l’insoutenable et ont culminé dans cette négation absolue de la personne représentée par la pratique du kidnapping qui frappe aveuglément les citoyens et citoyennes de toutes les couches sociales.
Le pays vit dans une incertitude juridique qui a produit une perte totale de confiance dans la loi. Des tribunaux de paix jusqu’à la Cour de Cassation de la République, les principes de droit les plus élémentaires sont foulés aux pieds faisant de l’impunité la règle.
Les citoyens que nous sommes sont désemparés par l’absence d’une politique et d’une stratégie résolues pour contrecarrer cette insécurité dévoreuse de vies et de biens. Les autorités du gouvernement, les forces de sécurité, essaient de trouver des justifications dans des comparaisons stériles avec des situations d’autres pays, ou, de prétendues baisses de la violence d’une période à l’autre, sans que les citoyens et citoyennes puissent identifier qui détient les clés de cette vanne de l’insécurité que l’on ouvre et ferme à volonté.
La détention préventive prolongée n’est en réalité que le résultat d’une administration judiciaire déficiente qui sert de prétexte pour libérer des criminels notoires sans aucune forme de procès.
Face à cette situation seul un sursaut et un engagement de toutes les forces vives et morales de la société peuvent arrêter cette vague de terreur qui n’en finit pas.
Nous interpellons solennellement tous les groupes, toutes les associations, à quelque secteur qu’ils appartiennent, pour qu’ils prennent avec un sérieux total cet appel que nous lançons en vue d’exiger de l’Exécutif une stratégie nationale et des mesures concrètes pour neutraliser ces formes de terrorisme.
QUE L’ANNÉE 2008 SOIT DÉCLARÉE CELLE DE LA MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE L’INSÉCURITÉ ET SON FER DE LANCE, LE KIDNAPPING !
LISTE DES ORGANISATIONS SIGNATAIRES :
1- Coordination Syndicale Haïtienne (CSH) 2- Centre de Recherche et de Formation Économique, Sociale pour le Développement (CRESFED). 3- Réseau National des Femmes Syndiquées (RENAFANM) / CSH 4- Initiative Société Civile ( I.S.C) 5- Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques ( CONHANE) 6- Centre Œcuménique des Droits Humains (CEDH) 7- Mouvman Peyizan Patriyòt Ayisyen (MOPPH) / CSH 8- Syndicat des Travailleurs des Agences Maritimes / Initiative de la Société Civile de la 1e Circonscription de P-au-P (STAM / ISCCP). 9- Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANADIPP) 10- KAYFANM. 11- Centrale Autonome des Travailleurs Haïtiens (CATH) / CSH 12- Komite Tèt Ansam Ravin-n Monjois (KOTADRAM) 13- Droits et Démocratie 14- La Fondation Héritage pour Haïti / Transparency Int. 15- Haïti Solidarité Internationale (HSI) 16- Syndicat des Chauffeurs Coopérants Fédérés (SCCF) / CSH 17- Rasanbleman Sendika ti Plantè Ayisyien (RASPA) 18- FANM YO LA 19- Association Nationale pour l’Unité Haïtienne (ANUH) 20- Centre Pétion Bolivar ( CPB) 21- Fondation Culture Création ( FCC) 22- Association Haïtienne des Cinéastes ( AHC) 23- Groupe d’Appui à la Jeunesse du 3e Centenaire (GAJECS) 24- Fédération Nationale pour le Développement Communautaire (FONADEC) 25- Oxfanm-Québec Bureau Haïti 26- Recherche et Épanouissement Ëthico-Artistique des universitaires (RESEAU). 27- Rasanbleman Fanm Vanyan Bèlè (RAFAVAB) 28- Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) 29- Commission Citoyenne pour l’Application de la Justice (CCAJ) 30- Coalition Régionale des Jeunes du Nord et du Nord-Est (KOREGEN), Cap-Haïtien. 31- Mouvman Fanm Vanyan La Fortune (MFVL) 32- Association des Industriels Haïtiens (ADIH) 33 Organisation Paysanne pour le Développement Citadelle (O.P.D.M.C.) 34- Association des Jeunes pour le Développement du Plateau Central (A.J.D.P.C.) 35- Conseil Communautaire de Maïssade (C.C.M.) 36- Association des Jeunes du Développement Artibonite (A.J.D.A.) 37- Association Paysans Planteurs Artibonite (A.P.P.A) 38- Mouvement Jeunessse Haïtien Savanne Désolée (M.J.A.S.D.) 39- Association Solidarité de Développement Mache Cana (A.S.D.M.C.) 40- Conseil Communautaire Lascahobas (C.C.L.) 41- Association Paysans Marchand Dessalines (O.P.M.D.) 42- Association Combite Paysan Gros Morne Gonaïves (A.C.P.G.M.G.) 43- Association Culturelle pour l’Éducation de la Jeunesse Haïtienne (ACEJH) 44- Solidarité Haïtienne pour le Développement Rural ( SOHADER) 45- Organisation Populaire pour le Changement de Drouillard (OPDC) 46- Organisation Régionale de la Voix des Victimes ( COREVVIC) 47- Oganizasyion Tèt Kole La Fortune (O.T.K.L.) 48- Organisation pour le Développement Pichon ( O.P.D.M.PIC) 49- Organisation Génie de la Pêche Haïtienne (OGPH) 50- Organisation pour le Développement des Femmes de Mapou (O.D.F.M.) 51- Association des Jeunes pour Reconstruire Mapou 52- Conseil Communautaire (C.C.) 53- Asosyasyion Tèt Kole Peyzan Mapou (A.T.K.P.M) 54- Organisation Paysan Mapou Citadelle (O.P.D.M.C.) 55- Association pour la Défense des Intérêts de Moron (ADIM) 56- Combite des Agents pour la Sanitation d’Haïti (CASAH) 57- Commission Nationale Justice et Paix (JILAP) 58- Kolektif Fanm pou Devlopman (KOFADEV) 59- Association des Paysans pour le Développement de Gandou (A.P.O.G) 60- Organisation pour le Développement Communautaire de la Cité Castro 61- Mains d’Appui aux Enfants Défavorisés d’Haïti (MAPEDH) 62- Association des Jeunes Accros du Savoir (AJASA) 63- Groupe des Citoyens Concernés (GCC) 64- Syndicat National des Consommateurs Haïtiens (SYNACH) 65- Groupe de Recherche et d’Intervention en Éducation Alternatif (GRIEAL) 66- Mouvement des Femmes Haïtiennes pour l’Éducation et le Développement (MOUFHED).67- Konfederasyon Travayè Ayisyen (KOTA) / CSH 68- Unité Solidarité Citoyenne (USC), Péguy-ville 69- Organisation pour le Développement Catoyo (O. D.K.T.) 70- Association des Jeunes pour un Développement Décentralisé du Nord-Est (AJDD). 71- Association des Journalistes Haïtiens (AJH) 72- La Boîte à Musique Raoul Denis 73- Fondation Roger Gaillard (FORG) 74- Biblio-Service 75- COPART 76- Haïti Jazz Club 77- Université Quisqueya 78- Bibliothèque Justin Lherisson 79- L’Association Des Cerf-Volistes Haïtiens ( ACEH) 80- Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) 81- l’Association pour la Promotion de la Santé Intégrale de la Famille (APROSIFA). 82- Organisation des Jeunes pour l’avancement Thiotte (OJAT) 83- SOFA 84- Fondation Polprompt (FONPOL)
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7057
Commentaires :
Cette dépêche semble intéressante non pas par le teneur du discours mais par le nombre d’entités signataires de ces engagements. Au-delà des discours de circonstances incapables de toucher les consciences on peut noter une velleïté d’implication de toute la société haïtienne contre ce phénomène qui a sapé les fondements de notre société. Depuis 2004 la société croupit sous la toute puissance machiavélique de ces malfrats déguisés souvent en militants de base de je ne sais quel groupuscule et bénéficie d’une mansuétude des autorités largement dépassées par l’ampleur du problème.
Justement parce que, pour nous mettre à la mode, nous nous évertuons à appliquer de ces recettes importées qui ne calent pas avec l’essence de nos peuple et la configuration des causes du kidnapping.
Nous voulons rester dans le politiquement correct quand nos politiciens sont incapable de correction et d’adaptation.
Nous connaissons le remède mais nous avons peur de l’appliquer. Même si nous souhaitons de tout cœur que quelqu’un d’autre l’applique ou le fasse appliquer à notre place.
Que se manifeste ne soit pas une déclaration de plus. Qu’il ait été conçu en même temps qu’un projet réalisable tenant compte des caractéristiques de notre société et la psychologie du délinquant haïtien.
DL 23/03/08
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 23 mars 2008
Me Claudy Gassant blâmé et menacé de sanction pouvant aller jusqu’à la révocation pour des « propos désobligeants » de sa part à l’endroit de ses supé
Le chef du Parquet de la capitale aurait « invectivé » ses supérieurs hiérarchiques au cours d’une réunion à l’Ambassade de France
samedi 22 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, a été blâmé par le Ministère de la justice et de la sécurité publique pour des « propos désobligeants » qu’il aurait tenus à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques, lors d’une réunion à l’Ambassade de France le 17 mars dernier, a appris Radio Kiskeya de sources judiciaires.
Selon ces sources citant une lettre de blâme à Me Gassant en date du 19 mars 2008 signée du secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire, Daniel Jean, le Magistrat s’est vu reproché des « écarts accumulés » dans l’exercice de ses fonctions. De ce fait et en raison des derniers actes qui lui sont reprochés, le secrétaire d’Etat prévient que « tout écart administratif d’un commissaire du gouvernement est passible de sanction allant de simple rappel, blâme, mise en disponibilité sans solde à la révocation ».
Il est aussi rappelé au chef du Parquet près le Tribunal civil de Port-au-Prince que « les Commissaires du gouvernement, les chefs de Parquet et substituts sont égaux, sauf que les commissaires en chef sont, en plus, chargés de l’administration et de la distribution des dossiers au niveau de leur Parquet respectif et s’assurent du bon fonctionnement des greffes des tribunaux de 1ère instance et de Paix de leur juridiction propre.
De ce fait, un commissaire du gouvernement n’a aucun pouvoir disciplinaire sur les substituts, selon le décret du 22 août 1995 sur l’organisation du pouvoir judiciaire. Le même décret stipule que les commissaires du gouvernement sont de rang moindre par rapport au Directeur des Affaires Judiciaires (DAJ) du Ministère de la Justice à qui ils doivent toujours se rapporter avec révérence et déférence. Un commissaire du gouvernement vient en 5ème rang après le ministre, les secrétaires d’Etat, le directeur général, le directeur des affaires judiciaires, souligne la lettre de blâme auxquelles font référence les sources qui se sont confiées à Radio Kiskeya.
La même lettre précise que, dans toutes les rencontres où le commissaire du gouvernement n’officie pas à titre d’Officier de police judiciaire ou de Ministère public, il est astreint à la règle de la subordination hiérarchique et même à ces titres, il est contraint aux normes de réserve, de retenue et de tenue.
Sur la base de tous ces rappels, le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire notifie au Commissaire du gouvernement qu’aucun écart ne restera impuni. A cette fin, la lettre de rappel est versée à son dossier personnel.
La réunion à l’Ambassade de France au cours de laquelle Me Claudy Gassant aurait eu des « propos désobligeants à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques » se déroulait autour de la coopération entre la France et Haïti dans le domaine judiciaire et concernait l’arrivée prochaine au pays d’un magistrat français chargé d’assurer le suivi de cette coopération.
Me Claudy Gassant s’est taillé la réputation d’être un intouchable en déclarant à maintes reprises ne relever que du Chef de l’Etat et en agissant dans divers dossiers apparemment sans l’aval de son supérieur hiérarchique immédiat, le Ministre de la justice. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4839
Dizon pa-m:
Se pa jodi-a non ke Mèt Gassant ap chaché ti rapel a lod sila-a. depi kek tan tout mou nap obsève ke misye monte sou you chwal ki trop pou li. Tankou you matador sipèb lap foure men li nan sa ki sanble kip a gade li.
Jiska prezan yo plis pale de derapaj misye ap fè ke aksyon efikas nan simaye bon jan jistis andedan peyi-a.
samedi 22 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, a été blâmé par le Ministère de la justice et de la sécurité publique pour des « propos désobligeants » qu’il aurait tenus à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques, lors d’une réunion à l’Ambassade de France le 17 mars dernier, a appris Radio Kiskeya de sources judiciaires.
Selon ces sources citant une lettre de blâme à Me Gassant en date du 19 mars 2008 signée du secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire, Daniel Jean, le Magistrat s’est vu reproché des « écarts accumulés » dans l’exercice de ses fonctions. De ce fait et en raison des derniers actes qui lui sont reprochés, le secrétaire d’Etat prévient que « tout écart administratif d’un commissaire du gouvernement est passible de sanction allant de simple rappel, blâme, mise en disponibilité sans solde à la révocation ».
Il est aussi rappelé au chef du Parquet près le Tribunal civil de Port-au-Prince que « les Commissaires du gouvernement, les chefs de Parquet et substituts sont égaux, sauf que les commissaires en chef sont, en plus, chargés de l’administration et de la distribution des dossiers au niveau de leur Parquet respectif et s’assurent du bon fonctionnement des greffes des tribunaux de 1ère instance et de Paix de leur juridiction propre.
De ce fait, un commissaire du gouvernement n’a aucun pouvoir disciplinaire sur les substituts, selon le décret du 22 août 1995 sur l’organisation du pouvoir judiciaire. Le même décret stipule que les commissaires du gouvernement sont de rang moindre par rapport au Directeur des Affaires Judiciaires (DAJ) du Ministère de la Justice à qui ils doivent toujours se rapporter avec révérence et déférence. Un commissaire du gouvernement vient en 5ème rang après le ministre, les secrétaires d’Etat, le directeur général, le directeur des affaires judiciaires, souligne la lettre de blâme auxquelles font référence les sources qui se sont confiées à Radio Kiskeya.
La même lettre précise que, dans toutes les rencontres où le commissaire du gouvernement n’officie pas à titre d’Officier de police judiciaire ou de Ministère public, il est astreint à la règle de la subordination hiérarchique et même à ces titres, il est contraint aux normes de réserve, de retenue et de tenue.
Sur la base de tous ces rappels, le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire notifie au Commissaire du gouvernement qu’aucun écart ne restera impuni. A cette fin, la lettre de rappel est versée à son dossier personnel.
La réunion à l’Ambassade de France au cours de laquelle Me Claudy Gassant aurait eu des « propos désobligeants à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques » se déroulait autour de la coopération entre la France et Haïti dans le domaine judiciaire et concernait l’arrivée prochaine au pays d’un magistrat français chargé d’assurer le suivi de cette coopération.
Me Claudy Gassant s’est taillé la réputation d’être un intouchable en déclarant à maintes reprises ne relever que du Chef de l’Etat et en agissant dans divers dossiers apparemment sans l’aval de son supérieur hiérarchique immédiat, le Ministre de la justice. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4839
Dizon pa-m:
Se pa jodi-a non ke Mèt Gassant ap chaché ti rapel a lod sila-a. depi kek tan tout mou nap obsève ke misye monte sou you chwal ki trop pou li. Tankou you matador sipèb lap foure men li nan sa ki sanble kip a gade li.
Jiska prezan yo plis pale de derapaj misye ap fè ke aksyon efikas nan simaye bon jan jistis andedan peyi-a.
Small Tables attack on Sundays
My name is barakaffe and I am a small table. I wanted to be a gambling table but I did not have enough vitamins and I did not grow too much.I am living in a special sitting room. Not one of those specially made for guests full of kitsch figures, expensive furniture covered by plastic, only to be showed to neighbors to give them envy.I respect this very much but I am allergic to bad taste, one of my faults, I imagine...specially living in a world full of bad taste.
My sitting room is full of sculptures and art. The great pictures speak between them about their meanings, the sculptures spit bends at the air and a lovely piano supports a wall for a long time. A lot of books, video films and music...not much more...
But between all, the most important object I am. I am a very old a small table rescued from a great fire in the furniture shop. Probably provocated by the owner to receive the fire insurance’s money. When I was alive, again, my price descended and this woman, no rich, could buy me.
We were living together and I was very happy with her. She never gave me problems. She was living alone and in my opinion (and I am not a gossipy table!) she is a little odd. She is almost never at home, because she works too much but I was thinking she was not very happy.
Much daybreak I saw her crying curled up in her favorite armchair.I was helping her speaking about philosophy every morning and when she was cleaning with the vacuum cleaner I moved away my little legs in noble wood and I cleaned myself the little crumbs that were on me when she ate cookies (Danish cookies) watching some strange and old film in her video.
But one evening she invited home a special friend. He came from the other country of Europe and polar bears were hanging on his beautiful ears. His eyes had squared melancholy and his skin sang many dreams solidified by cold. Grey clouds were binded to the perfume gone from his neck.
A premonition’s storm was hasty between his hands and with the pretext of freezing wages of the nights they started a north - south dialogue full of "euros" that were evaporating and crushing fjords against new skins without frontiers.
A group of studs were swimming in the carpet’s color that protected a extinguished shirt like one day happened with the true penguins.
His hands woke up under that small dress. A new force from him raised the woman and sat down her on the man in that armchair making fire with the most beautiful midnight sun that combed from the new guest, which name hardly she could pronounce.
Lovely touches were tied to instinct fertilized with the loves’ shoes. They were playing in a sensual orchard scratched in their young bodies.The new man took off Sara´s dress and he put it on me!! I, of course, grunted a little because the "rag "didn’t allow me to see the exotic show.
I didn’t know that I had a voyeur’s soul...That beautiful man full of power raised the house’s owner and binding her to his arms and without stopping of kissing her, he lay her friend’s small body on the great table. It seemed that everything was hindering because with a sure gesture he took away a modern sculpture that crumbled itself on the floor.
I only could see his back arched against her. What is the matter with this man? And it seemed that it hurts her because sometimes were emigrating strange sounds. But there were not any show of violence. The opposite: she, very sweet, sit up kissing his nude chest and taking off the trousers.The different tones of pants patches the walls and the pictures were looking each other. A psychotic anxiety was ironing to itself and I didn’t understand any thing .
But I continued watching what was happening.I don’t know very much about human’s anatomies. Well... she usually walks nude at home after the bath and I know her little protuberances. But I didn’t know so many differences between human’s sex...
Well...when the man’s trousers fall down , she fondled the only cloth that was covering one part with which he seemed to be uncomfortable. Perhaps because it was growing too much or the cloth was too much tight.
Suddenly that piece of cloth disappeared and from it went out a special muscle that she caressed between her hands. Perhaps she made this to avoid this muscle to grow more, but I don’t know why this seemed to make more crazy the man.
While she caressed that strange appendix he tacked his hands on this woman’s chest. Sometimes he planted with his mouth kisses on the pink studs. She seemed so happy as I had never seen her before.
She was dominated for that intrusive who not even can speak our language and please...I don’t want to hear that it is not politically correct. I don’t have xenophobia... to be sincere I would hate him in the same way if he was so Spanish like flamenco or corruption.
Suddenly he had between his hands that special vegetable grown from him. He drove it to her body and taking from her a little sigh he sinked it in my friend. I thought he was assaulting her like a warrior full of anxiety with a frenetic dance for two more and more passionate. I was decided to take me out my head in marble and attack him with this but the "hi fi" stereo and the video didn’t allow me to make it.The carpet was not in his place with that earthquake, the sculpture climbed to the piano’s stool to see every detail of this show and I was full of jealousy.
Sometimes he stopped and kissed her changing his force for a new tenderness very strange. The sweat rebounded pearls on their oysters. My friend’s fragile body was shacked from that man’s force. Her erected bosom staggered and that seemed to make him more and more excited. I had the impression that something would finish soon because the sighs were more and more scandalous. To be sincere I felt shame for them. I thought that it was not moral.
Finally the end arrived with a strange convulsions in them. A furrow of peace walked in the room and they embrace each other saying something in other language... I regretted to have been so lazy to learn languages.
but something was very clear: both of them were happy. I never will understand humans.
From that day this man was almost always here. They were wasting their time looking each other with desire, with tenderness. ..Now we didn’t have discussions about art, we didn’t watch in the video a Australian film...now I should bear this beautiful man watching football and drinking beer.
Now I was not her special friend...Every night I had to endure this pursuit: for no reason he touches her, he took off her dress, he manage her to the bed...not necessary in this order.
Sometimes on tiptoe, I went to the bedroom to spy them in the daybreak. I was impressed by the great number of different contortions flying between them.I decided to eject him. He had to come back to his rich country full of lakes and wonderful countryside. I telephoned to the small tables syndicate. They told me that in my labor contract, I must be on duty from Mondays to Saturdays but on Sundays I was free.The war started.The young man usually went out to buy the newspaper on Sunday morning while my dear owner was preparing breakfast like a ordinary mistress forgetting that she was a intellectual. She was dedicated to him like our grandmothers made with their men.Well, when nobody can see me I moved one of my legs and I trip him up. When he slept in the coach, I prolonged my fingers to him and I ruffled his hair. Or I tickled him. Or I changed his channel in television. Or I pinched his buttocks. Or I was with him while he was having a shower. Or I was flying on his head...But he knew my strategy and gave me something that made me hysterical: He ignored me. I got desperate.
And I made my great mistake: one Sunday morning, in the daybreak, I was listening a great noise in the bedroom. I went to this room: they were making love again. She swaggered nude on him like a very sensual eel. He clasped her buttocks making sure the push helping her against all fragility. It was beautiful and I was only a small table. And she didn’t cry any more.He looked at me with his lovely eyes full of thaws and whispered to me:
-Hello Mrs Barakaffe...!
-Something changed: I started to love him also...in other way, of course. And I noticed that my role was in the sitting room in front of the television who was having for me beautiful wings and only for me he was inventing a new channel.
He tickled to me with his remote control which gave me to drink from him also and which was growing also if I touch it sweet, wet and full of mystery...Now we are engaged to marry soon in secret. We also are making noise in stereo and sometimes he licks me with his parabolic antenna and my marble’s fossils burst and fly in the room during a few seconds that should be a whole life.
Author: Sara Villegas
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