Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 9 mars 2009
Haiti-USA : L’administration Obama se penche sur le dossier des immigrés haitiens en instance de déportation
Miami, 9 mars 09 [AlterPresse] --- Des émissaires de l’administration du président Barak Obama se trouvaient le week-end écoulé a Miami pour tenter de s’enquérir du dossier des 30.000 immigrés haïtiens en instance de déportation, a constaté sur place le correspondant de AlterPresse.
Conduite par Patrick Gaspard, conseiller politique du président américain, la mission s’est entretenue a huit clos, à Coral Gables, avec des leaders de la communauté haïtienne.
Selon une source proche des activistes, la délégation, venue de Washington, voulait obtenir « la participation des dirigeants de la communauté dans la préparation d’un ensemble de propositions. »
Une autre source proche de la réunion a confié à AlterPresse que l’administration Obama n’entend pas « agir dans le sens de la déportation massive des immigrés haïtiens. »
Outre le conseiller municipal, Jacques Despinosse, Marleine Bastien de l’organisation Fanm Ayisyen Nan Miyami (FANM), et l’avocate Karen André, plusieurs leaders communautaires ont participé à la réunion avec les émissaires de l’administration Obama.
En marge de la rencontre, Patrick Gaspard a souligné « la bonne volonté » de l’administration Obama vis-à-vis d’Haïti. Elle souhaite aider le pays, confronté, dit-il, a un « sérieux problème de gouvernance ».
Par ailleurs, le sénateur de la Floride, Bill Nelson, a demandé l’arrêt des déportations et le « Temporary Protected Status » (TPS) en faveur des Haïtiens.
Dans une lettre adressée au responsable de « Homeland Security », Janet Napolitano, Bill Nelson a souligné la fragilité de la situation en Haïti, ravagé par quatre ouragans et tempêtes tropicales. « La situation demeure préoccupante sur le terrain », écrit-il, indiquant que « les victimes font face à des difficultés de toute sorte. »
Selon les services de l’immigration et des douanes du ministère américain de l’intérieur (ICE), plus de 30.000 immigrés haïtiens ont reçu l’ordre de quitter le pays. Cette décision a été prise par des juges de l’immigration et les autorités compétentes.
En deux occasions, le président d’Haïti René Préval a réitéré sa demande auprès de l’administration américaine en faveur d’un statut TPS aux Haïtiens en situation irrégulière.
Le 28 février dernier, plusieurs milliers de protestataires s’étaient réunis devant un centre de détention à Broward (Floride) pour dénoncer l’ordre de déportation émis à l’encontre des Haïtiens. [gp apr 09/03/09 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8148
Mgr Guire Poulard, nouvel Evêque du diocèse des Cayes
Mgr Guire Poulard, nouvel Evêque du diocèse des Cayes
Selon une décision du Pape Benoît XVI, il succède à Mgr Jean Alix Verrier qui renonce à ses charges en raison de son âge
lundi 9 mars 2009, Radio Kiskeya
Le Pape Benoît XVI vient de désigner Mgr Guire Poulard à la tête de la province ecclésiastique des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince) en remplacement de Mgr Jean Alix Verrier, a annoncé lundi à la Cité du Vatican le bureau de presse du Saint-Siège.
Promu Evêque le 25 février 1988 par le Pape Jean Paul II, Mgr Poulard était jusqu’ici l’Evêque de Jacmel (Sud-Est).
Ancien vice-président de la conférence épiscopale d’Haïti, Guire Poulard a eu sous sa responsabilité plusieurs paroisses, Jacmel (1975-1976), Belladère (1972-1982), Saut-d’Eau (1983-1986) et Saint-Pierre à Pétion-Ville (1986-1988).
Ban Ki-moon et Bill Clinton sont arrivés à Port-au-Prince
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est arrivé lundi la mi-journée l'aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince, accompagné de l'ancien président américain Bill Clinton, pour une visite officielle de 48 heures.
Cette visite est consacrée à un "plan d'action" contre la pauvreté dans laquelle vit une très grande partie de la population du pays. Ban devait rencontrer dans l'après midi le président haïtien, René Préval, pour évoquer ce plan, destiné à relancer l'activité économique dans le pays, le plus pauvre des Amériques.
Des centaines de partisans de l'ex président Aristide s'étaient rassemblés aux abords de l'aéroport afin de réclamer le retour au pays du chef de Fanmi Lavalas en exil depuis février 2004.
Selon des sources dignes de foi les membres de la délégation devraient visiter un bidonville de la région métropolitaine avant de s'entretenir avec le chef de l'état.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14876
BINEVENUE TM52..TELEMETROPOLE
Haïti Recto Verso se réjouit de pouvoir exprimer ce qui serait la plus chaude des bienvenues au nouveau venu de la Famille Métropole. Le savoir faire qui se matérialise depuis près de 40 ans derrière le label « Métropole » témoigne d’un travail constant et d’une expertise acquise par le souci de qualité.
Les innombrables chaines de télévision fonctionnant en Haïti depuis ces deux dernières années ne sauraient ne pas laisser de place à une initiative de la famille Métropole. Aujourd’hui c’est même un gage de qualité.
Bienvenue Télé Métropole.
Lancement officiel des émissions d'essai de Télé Métropole
Lors de son discours de circonstance, le président directeur général de Radio Métropole, Richard Widmaier a annoncé que le projet Télé Métropole est à sa première étape qui consiste à diffuser des films , des documentaires et des feuilletons télévisés.
Dans un deuxième temps, après l'inauguration officielle de ses studios, la chaîne 52 aura une programmation de productions locales avant la fin de l'année.
Pour le moment Télé Métropole, assure la couverture de la région métropolitaine de Port-au-prince avec une puissance de 5 kilowatts.
Plus d'une quinzaine de chaînes locales occupent déjà le paysage médiatique de la télévision à Port-au-prince, la plupart ont fait leur apparition durant ces deux dernières années.
Les responsables de la chaîne TM 52 (Télé Métropole), promettent que les émissions de la télé reflèteront le standard de qualité qui a toujours caractérisé la prestigieuse station, qui fête cette année ses 39 ans d'existence. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14873
Herby cède la place à Richard aux commandes de Métropole
La cérémonie de commémoration du 39 eme anniversaire de radio Métropole a été marquée par deux annonces importantes, l'accession de Richard Widmaïer à la présidence du groupe et l'inauguration de Télé Métropole.
Fier et heureux le président directeur général et fondateur de radio Métropole, Herby Widmaïer a cédé sa place à son fils, Richard Widmaïer, qui occupait jusqu'alors le poste directeur général de la radio. " Bien que pas encore trop vieux je pense que le moment est venu de faire place aux jeunes ", a lancé Herby lors de son traditionnel discours d'anniversaire.
Tout en soulignant que Richard a fait ses preuves au cours des dernières années, Herby soutient que le nouveau PDG a donné tout son énergie, son courage et son savoir au service de radio Métropole.
Dans son discours Herby Widmaïer a tenu à mettre en évidence les contributions importantes de Sabine Widmaïer, épouse de Richard et Joël Widmaïer. " Je promet mon soutien et ma collaboration la plus entière à la nouvelle équipe ", a insisté Herby Widmaïer.
Comme d'habitude il a salué la " vielle garde " de Métropole. Mimi Widmaïer, Bob Lemoine et Roland Dupoux ont été en première ligne dans la concrétisation du projet de radio Métropole, il y a 39 ans.
Ketty Claire Lemoine, Marie Hélène Blanchard, Aline Lacombe, Marie Cecile Charlmers, Yveline Socole, Martine Berthaud, Micheline Soukar, Jacqueline et Guy André, André et Maurice Dubiquet, Dominique Levanti, et ceux qui sont toujours présents Gilbert Fombrun, Ketelie Jean Poix, Nancy Roc, Claude Innocent et Bernard Léon entre autres.
Herby a également mis l'accent sur la contribution de la nouvelle équipe et des commanditaires. " Sans les commanditaires cette belle aventure ne serait pas possible", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14874
Le nouveau PGD, Richard Widmaïer lance télé Métropole
Dans sa première intervention le nouveau président directeur général du groupe Métropole, Richard Widmaïer, a remercié son père et prédécesseur, Herby, qui lui a donné "affection et amour" éléments indispensable au succès. " A part le coté humain, Herby m'a appris tous les secrets de la radio diffusion", a déclaré Richard se réjouissant que son père ait toujours eu confiance en lui.
Outre son père, Richard a tenu a rappelé le rôle important qu'a joué sa mère dans son cheminement. " Elle m'a appris la détermination, m'inculquant le sens de la responsabilité", ajoute t-il tout en saluant le support de sa femme, Sabine.
Le nouveau PDG de Métropole a également salué les nombreux " hommes et femmes extraordinaires" qui ont contribué aux succès de Métropole.
Dans son discours Richard Widmaïer a annoncé solennellement le début des émissions de Télé Métropole sur la chaîne 52. " De midi à minuit Télé Métropole diffusera des films et des documentaires", dit-il précisant que les studios seront inaugurés dans quelques mois.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14875
Antony Demaret donne le coup d'envoi d'une mobilisation contre l'ordre de déportation
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14870
Haïti Recto Verso (HRV) opine:
Haïtiens d’ici ou haïtiens d’ailleurs même mentalité. Haïtiens natif-natals haïtiens de la diaspora même combat. Si tel n’était pas le cas, Haïti ne se serait pas retrouvé dans cette sale situation d’aujourd’hui. Les haïtiens qui se mettent en croix contre tout projet de réforme constitutionnelle visant à reconnaître la double nationalité, ne sont pas bien imbus de ce que c’est l’essence même de la mentalité haïtienne. Les haïtiens de la diaspora ont beau avoir les compétences et l’expertise en plusieurs matières, ils ont aussi un mode de fonctionnement propre à l’extérieur et un mode propre au milieu haïtien. Ils ne contribuent pas tous à faire avancer les choses ni à modifier ce qui mérite d’être changé par leur comportement quand ils passent, l’espace de quelques jours par Haïti. Ils affichent souvent une tendance à vouloir se laisser griser par leur succès et leur aboutissement. Ils utilisent ces facteurs comme éléments de différenciation. Vaut mieux être chef d’un état inexistant qu’être tout bonnement citoyen d’une nation qui marche. Ceci explique les faiblesses réelles d’une diaspora qui revendique sans trop savoir des droits qui ne lui ont jamais été enlevés. Aucune institution jusqu’à aujourd’hui n’a su fédérer l’ensemble des haïtiens vivant à l’étranger dans l’optique de créer un groupe solide capable de pression énergique sur les autorités et l’administration de façon à se faire écouter et faire passer des revendications plus que légitimes. Ponctuellement on reçoit parmi ces courriers électroniques que nous ne lisons jamais, des manifestes sans lendemain de tentatives de regroupement de cette diaspora. Mais il n’y a jamais eu de suite. Aujourd’hui la cause que voudrait embrasser ce Monsieur reste une cause juste. Mais delà à lui demander de définir l’ancrage de « sa » fondation au sein de la diaspora est d’une autre teneur. Il doit y en avoir des dizaines, des centaines de fondations ou d’associations de ce genre. Mais des entités fantômes qui n’existent que dans l’univers mégalomane d’une poignée de pseudo illuminés. Ce n’est que la copie conforme d’une situation organisationnelle présente en Haïti ou il existe plus de partis politiques que d’adhérents à ces partis.
Les voix qui s’élèveront en principe en faveur des 30.000 haïtiens ne seront pas assez perçantes ni provoqueront l’écho suffisant pour pousser les murs rigides de l’administration américaine et les forcer à avoir pitié de nos concitoyens. Et, qui pis est, personne ne verra en cet échec, ni une conséquence directe de l’éparpillement de nos savoirs et de nos volontés, ni la nécessité de se rassembler une bonne fois pour toute.
Le président de la mission du Conseil de sécurité fait le point avant son arrivée en Haïti
dimanche 8 mars 2009, Radio Kiskeya
Le Représentant permanent du Costa Rica auprès des Nations Unies, Jorge Urbina, est venu ce vendredi matin (6 mars) présenter aux médias un aperçu des objectifs de la mission que le Conseil de sécurité s’apprête à dépêcher, sous sa conduite, en Haïti, du 11 au 14 mars.
La délégation que je mènerai en Haïti, aura dans sa composition neuf autres Représentants permanents, a indiqué M. Urbina. Lorsque l’envoi d’une telle délégation avait été évoqué par les membres du Conseil, le Costa Rica avait exprimé son intérêt pour la diriger, dans la mesure où la situation en Haïti revêt une importance particulière pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a expliqué le représentant costaricien.
Il est plus que jamais nécessaire de promouvoir la consolidation de la paix en Haïti, d’y rétablir la stabilité politique et de faciliter le relèvement économique du pays, a ajouté Jorge Urbina. C’est un message de soutien que le Conseil compte adresser aux haïtiens lors du déroulement de cette mission.
Au cours de ce déplacement de quatre jours, la délégation du Conseil rencontrera les hauts responsables gouvernementaux, des parlementaires, des représentants de l’opposition, ainsi que les autorités électorales haïtiennes, avec lesquels le Conseil discutera de la tenue des élections partielles du 19 avril prochain, a indiqué M. Urbina.
L’un des objectifs de cette mission est aussi d’évaluer l’état de la mise en œuvre des termes de la résolution 1840 (2008) et les progrès accomplis, à travers ses activités, par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dont le mandat a été prorogé le 18 octobre dernier pour une durée d’un an, a déclaré Jorge Urbina.
La délégation du Conseil de sécurité s’entretiendra donc avec les responsables de la MINUSTAH des progrès accomplis dans les différents domaines auxquels la Mission est chargée de contribuer, qu’il s’agisse de la sécurité, de la surveillance des frontières terrestres et maritimes, du renforcement des institutions, de la bonne gouvernance, de l’état de droit, des droits de l’homme et du développement socioéconomique d’Haïti.
La mission du Conseil de sécurité rencontrera aussi le Groupe des amis d’Haïti et les représentants des institutions financières internationales, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies et les représentants des organisations régionales concernées. Cette visite, qui fait immédiatement suite à la visite conjointe effectuée par le Secrétaire général et l’ancien Président américain Bill Clinton, précède aussi d’un mois la tenue, à Washington, en avril, d’une Conférence des donateurs en faveur d’Haïti, a précisé Jorge Urbina.
À cette occasion, a-t-il indiqué, une partie de la délégation du Conseil, menée par lui-même, se rendra dans la localité des Gonaïves, pour y évaluer une situation humanitaire qui reste préoccupante, et qui a notamment été provoquée par une succession d’ouragans et de tempêtes tropicales qui se sont abattus sur Haïti. Le reste de la composante de la mission constituera un second groupe qui se rendra à Fort-Liberté afin d’y observer comment la MINUSTAH met ses compétences techniques à la disposition du Gouvernement haïtien pour l’aider à suivre une approche intégrée de la gestion des frontières, et l’assister dans la création d’une zone franche économique.
Répondant à la question d’un correspondant de presse, M. Urbina s’est déclaré préoccupé par la possibilité que le contexte économique mondial actuel ne limite le nombre et les montants des promesses de contributions financières que feront les partenaires d’Haïti lors de la Conférence des donateurs de Washington. C’est une des raisons pour lesquelles le Conseil de sécurité s’efforce de continuer à mobiliser l’attention de la communauté internationale en faveur d’Haïti, dont le développement socioéconomique est le plus grand défi à relever dans la transformation espérée du pays, a-t-il souligné.
Source : Département de l’information publique des Nations Unies (DPI)
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5738