Pierre Barthélemy et son épouse Jacqueline Noël ont été exécutés à leur domicile par des individus armés
mardi 2 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Un couple a été sauvagement assassiné dans la nuit de lundi à mardi aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince), provoquant une vive émotion au milieu de la population et des craintes d’une résurgence de la violence.
Pierre Barthélemy, 52 ans et sa femme Jacqueline Noël, 45 ans, ont été sévèrement frappés à coups de bâton avant d’être abattus de plusieurs balles par des inconnus qui s’étaient introduits dans leur résidence. Le double meurtre a été commis à Dolan, une localité de la 4e section communale des Gonaïves.
Selon un élu local ayant participé au constat légal, les victimes ont été respectivement atteintes de trois et deux projectiles. Elles sont décédées sur-le-champ.
La fille du couple, Charline Barthélemy, a été pour sa part passée à tabac. Elle a dû être emmenée dans un hôpital de la région pour y recevoir des soins.
Cet acte horrible dont le mobile restait inconnu a été attribué par des citoyens inquiets au relâchement de la vigilance policière dans la Cité de l’indépendance.
Le commissaire de police des Gonaïves, Ernst Dorfeuille, qui a qualifié d’acte isolé l’assassinat des époux Barthélemy, a promis de mobiliser ses troupes dans le cadre d’une nouvelle stratégie visant à éradiquer le banditisme.
Depuis quelques mois et l’arrestation de certains chefs de bande, font Wilfort Ferdinand alias "Ti Will", Gonaïves n’a plus connu les flambées de violences habituelles. Cependant, dans cette région comme dans d’autres le problème du désarmement des gangs reste entier.
spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4216
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 4 octobre 2007
Inondations en Haïti : Environ 3.000 familles sinistrées aux Cayes
Mardi 2 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Des inondations provoquées par le passage d’une onde tropicale sur Haïti ont fait près de 3.000 familles sinistrées et des dégâts matériels aux Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince) comme dans d’autres régions de la presqu’île du Sud, a indiqué mardi soir la protection civile.
Les autorités n’avaient, jusqu’en fin de soirée, fait état d’aucune victime officiellement recensée.
Au cours de la journée de mardi, on a assisté à une reprise timide des activités dans la troisième ville du pays après une paralysie totale 24 heures plus tôt. Lundi, les écoles et les magasins étaient, en effet, restés fermés. Même la traditionnelle cérémonie de réouverture des tribunaux pour marquer la reprise des travaux judiciaires avait du être annulée.
De nombreux habitants de certains quartiers avaient été pris de panique en voyant le niveau de l’eau arriver à leur hanche. L’hôpital Immaculée Conception, le commissariat de police, la prison civile et l’aérodrome avaient été partiellement inondés.
A titre préventif, des personnes ont dû être évacuées de leurs résidences parce qu’elles sont situées dans des zones à risques.
Les pluies torrentielles qui avaient commencé depuis dimanche n’ont finalement perdu de leur intensité qu’au cours des dernières heures.
Des inondations ont été également enregistrées sur l’île de La Gonâve (Ouest). Dans la commune d’Anse-à-Galets, les routes étaient impraticables et des riverains sollicitaient l’intervention urgente des autorités. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4217
Radio Kiskeya
Des inondations provoquées par le passage d’une onde tropicale sur Haïti ont fait près de 3.000 familles sinistrées et des dégâts matériels aux Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince) comme dans d’autres régions de la presqu’île du Sud, a indiqué mardi soir la protection civile.
Les autorités n’avaient, jusqu’en fin de soirée, fait état d’aucune victime officiellement recensée.
Au cours de la journée de mardi, on a assisté à une reprise timide des activités dans la troisième ville du pays après une paralysie totale 24 heures plus tôt. Lundi, les écoles et les magasins étaient, en effet, restés fermés. Même la traditionnelle cérémonie de réouverture des tribunaux pour marquer la reprise des travaux judiciaires avait du être annulée.
De nombreux habitants de certains quartiers avaient été pris de panique en voyant le niveau de l’eau arriver à leur hanche. L’hôpital Immaculée Conception, le commissariat de police, la prison civile et l’aérodrome avaient été partiellement inondés.
A titre préventif, des personnes ont dû être évacuées de leurs résidences parce qu’elles sont situées dans des zones à risques.
Les pluies torrentielles qui avaient commencé depuis dimanche n’ont finalement perdu de leur intensité qu’au cours des dernières heures.
Des inondations ont été également enregistrées sur l’île de La Gonâve (Ouest). Dans la commune d’Anse-à-Galets, les routes étaient impraticables et des riverains sollicitaient l’intervention urgente des autorités. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4217
Des pays de la Caraïbe réclament à l’ONU le maintien des casques bleus en Haïti
Les ministres des affaires étrangères des Bahamas et de la Dominique ont plaidé devant l’Assemblée générale pour une présence de longue durée de la mission onusienne afin de conduire Haïti vers la stabilité démocratique et le développement au bénéfice de toute la région
mardi 2 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Des pays de la Communauté Caraïbe (CARICOM) ont appelé mardi à New York au maintien de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) et à la consolidation des récents acquis du déploiement des casques bleus en Haïti, lors de deux interventions devant la 62e Assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre des Bahamas, Brent Symmonette, a estimé que la MINUSTAH jouait un rôle vital avec "un engagement ferme et sur long terme en faveur du développement durable, de la paix, de la sécurité et de la démocratie". Dans cette optique, il a souhaité la reconduction du mandat de la force de stabilisation de 9.000 militaires et policiers internationaux dont le mandat expire le 15 octobre.
M. Symmonette a aussi loué les efforts déployés par l’administration Préval en vue d’arriver à la stabilisation d’un pays marqué par la violence et l’extrême pauvreté tout en soulignant le soutien de l’OEA à ce processus. Le chef de la diplomatie bahaméenne a par ailleurs noté que les luttes intestines très fréquentes en Haïti continuent d’affecter les Etats voisins souvent contraints d’accueillir des milliers de gens fuyant leur pays à la recherche de meilleures conditions de vie.
"Si la justice et la démocratie règnent en Haïti, les retombées positives n’iront pas seulement au bénéfice d’Haïti, mais aussi des Bahamas et par extension de la région entière", a affirmé Brent Symmonette.
De son côté, son homologue de l’île de la Dominique, Charles Savarin, s’est fait l’écho du même point de vue en appelant l’ONU à "aller au-delà de ses engagements actuels à travers une implication de longue durée de la MINUSTAH qui apportera à Haïti la stabilité et le développement économique nécessaires".
M. Savarin a insisté sur l’importance du mantien des casques bleus. Selon lui, les interventions de la mission onusienne ne doivent pas être conçues comme une "réponse d’urgence apportée par une brigade internationale venue éteindre rapidement le feu d’une conflagration politique sans pouvoir empêcher la répétition à long terme des mêmes conflits".
Le ministre des affaires étrangères dominicain ajoute "les problèmes d’Haïti découlent du sous-développement et des longues périodes dictatoriales que le pays a connues. Par conséquent, la démocratie et le développement constituent la solution aux problèmes d’Haïti".
Enfin, Charles Savarin a fait savoir qu’une Haïti stable et prospère "renforcera de manière significative" la CARICOM, contribuera à faire progresser le projet de constitution d’un marché commun unique et l’économie de la région.
Avant les Bahamas et la Dominique, le Président haïtien, René Préval et ses homologues brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et panaméen, Martin Torrijos s’étaient prononcés la semaine dernière à la tribune de l’Organisation des Nations Unies pour le renouvellement du mandat de la MINUSTAH.
Haïti fait partie des 15 pays membres de la Communauté Caraïbe, espace au sein duquel elle a retrouvé sa place en 2006 après une mise en quarantaine politique de deux ans que les pays voisins avait décrétée contre Port-au-Prince afin de marquer leur désapprobation de la chute, en 2004, de leur allié Jean-Bertrand Aristide. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4218
mardi 2 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Des pays de la Communauté Caraïbe (CARICOM) ont appelé mardi à New York au maintien de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) et à la consolidation des récents acquis du déploiement des casques bleus en Haïti, lors de deux interventions devant la 62e Assemblée générale des Nations Unies.
Le ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre des Bahamas, Brent Symmonette, a estimé que la MINUSTAH jouait un rôle vital avec "un engagement ferme et sur long terme en faveur du développement durable, de la paix, de la sécurité et de la démocratie". Dans cette optique, il a souhaité la reconduction du mandat de la force de stabilisation de 9.000 militaires et policiers internationaux dont le mandat expire le 15 octobre.
M. Symmonette a aussi loué les efforts déployés par l’administration Préval en vue d’arriver à la stabilisation d’un pays marqué par la violence et l’extrême pauvreté tout en soulignant le soutien de l’OEA à ce processus. Le chef de la diplomatie bahaméenne a par ailleurs noté que les luttes intestines très fréquentes en Haïti continuent d’affecter les Etats voisins souvent contraints d’accueillir des milliers de gens fuyant leur pays à la recherche de meilleures conditions de vie.
"Si la justice et la démocratie règnent en Haïti, les retombées positives n’iront pas seulement au bénéfice d’Haïti, mais aussi des Bahamas et par extension de la région entière", a affirmé Brent Symmonette.
De son côté, son homologue de l’île de la Dominique, Charles Savarin, s’est fait l’écho du même point de vue en appelant l’ONU à "aller au-delà de ses engagements actuels à travers une implication de longue durée de la MINUSTAH qui apportera à Haïti la stabilité et le développement économique nécessaires".
M. Savarin a insisté sur l’importance du mantien des casques bleus. Selon lui, les interventions de la mission onusienne ne doivent pas être conçues comme une "réponse d’urgence apportée par une brigade internationale venue éteindre rapidement le feu d’une conflagration politique sans pouvoir empêcher la répétition à long terme des mêmes conflits".
Le ministre des affaires étrangères dominicain ajoute "les problèmes d’Haïti découlent du sous-développement et des longues périodes dictatoriales que le pays a connues. Par conséquent, la démocratie et le développement constituent la solution aux problèmes d’Haïti".
Enfin, Charles Savarin a fait savoir qu’une Haïti stable et prospère "renforcera de manière significative" la CARICOM, contribuera à faire progresser le projet de constitution d’un marché commun unique et l’économie de la région.
Avant les Bahamas et la Dominique, le Président haïtien, René Préval et ses homologues brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et panaméen, Martin Torrijos s’étaient prononcés la semaine dernière à la tribune de l’Organisation des Nations Unies pour le renouvellement du mandat de la MINUSTAH.
Haïti fait partie des 15 pays membres de la Communauté Caraïbe, espace au sein duquel elle a retrouvé sa place en 2006 après une mise en quarantaine politique de deux ans que les pays voisins avait décrétée contre Port-au-Prince afin de marquer leur désapprobation de la chute, en 2004, de leur allié Jean-Bertrand Aristide. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4218
Le mandat de la MINUSTAH sera renouvelé le 15 octobre, selon le président du Conseil de sécurité
Washington entreprend des consultations à l’ONU en vue d’obtenir une prorogation d’un an, affirme le numéro trois du Département d’Etat, Nicholas Burns, qui a eu un entretien à New York avec le Président Préval
mercredi 3 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit renouveler le 15 octobre prochain le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a annoncé mercredi à New York l’ambassadeur du Ghana, Leslie Kojo Christian, dont le pays est le président en exercice du Conseil pour le mois d’octobre.
Le diplomate, qui annonçait l’agenda des événements prévus jusqu’à la fin du mois au siège de l’ONU, n’a pas précisé la durée éventuelle du nouveau mandat des casques bleus.
De leur côté, les Etats-Unis ont indiqué avoir entrepris des consultations en vue d’obtenir le maintien pour une année supplémentaire de la force de stabilisation déployée en Haïti. "Nous voulons un mandat d’un an. Je devrai convaincre tous les membres du Conseil de sécurité d’agir en conséquence. Mon travail consiste à faire cela", avait affirmé le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Nicholas Burns, lors d’une rencontre la semaine dernière avec le Président René Préval à l’hôtel Waldof-Astoria de New York. Dans ces déclarations rendues publiques mercredi (3 octobre) par le Département d’Etat, le haut responsable a souligné que du point de vue de Washington le rôle de la mission onusienne revêt une grande importance pour Haïti tout comme la lutte contre la corruption et le narcotrafic.
Nicholas Burns, qui s’est félicité des progrès réalisés depuis le retour au pouvoir de René Préval, a également annoncé une assistance économique de 200 millions de dollars en faveur d’Haïti pour l’année 2007/2008, portant le total de l’aide américaine à 600 millions de dollars au cours des trois dernières années.
Pour sa part, le chef de l’Etat haïtien a indiqué que grâce à l’aide de la MINUSTAH la sécurité a été rétablie durant la première année de son mandat à travers un combat contre la corruption, la contrebande et le trafic de drogue. Il a placé la deuxième année de son quinquennat sous le signe de la promotion de l’investissement dans une perspective de développement.
Déployée en Haïti depuis juin 2004, la mission onusienne compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux issus dans leur majorité des pays d’Amérique latine. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4219
mercredi 3 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit renouveler le 15 octobre prochain le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a annoncé mercredi à New York l’ambassadeur du Ghana, Leslie Kojo Christian, dont le pays est le président en exercice du Conseil pour le mois d’octobre.
Le diplomate, qui annonçait l’agenda des événements prévus jusqu’à la fin du mois au siège de l’ONU, n’a pas précisé la durée éventuelle du nouveau mandat des casques bleus.
De leur côté, les Etats-Unis ont indiqué avoir entrepris des consultations en vue d’obtenir le maintien pour une année supplémentaire de la force de stabilisation déployée en Haïti. "Nous voulons un mandat d’un an. Je devrai convaincre tous les membres du Conseil de sécurité d’agir en conséquence. Mon travail consiste à faire cela", avait affirmé le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, Nicholas Burns, lors d’une rencontre la semaine dernière avec le Président René Préval à l’hôtel Waldof-Astoria de New York. Dans ces déclarations rendues publiques mercredi (3 octobre) par le Département d’Etat, le haut responsable a souligné que du point de vue de Washington le rôle de la mission onusienne revêt une grande importance pour Haïti tout comme la lutte contre la corruption et le narcotrafic.
Nicholas Burns, qui s’est félicité des progrès réalisés depuis le retour au pouvoir de René Préval, a également annoncé une assistance économique de 200 millions de dollars en faveur d’Haïti pour l’année 2007/2008, portant le total de l’aide américaine à 600 millions de dollars au cours des trois dernières années.
Pour sa part, le chef de l’Etat haïtien a indiqué que grâce à l’aide de la MINUSTAH la sécurité a été rétablie durant la première année de son mandat à travers un combat contre la corruption, la contrebande et le trafic de drogue. Il a placé la deuxième année de son quinquennat sous le signe de la promotion de l’investissement dans une perspective de développement.
Déployée en Haïti depuis juin 2004, la mission onusienne compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux issus dans leur majorité des pays d’Amérique latine. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4219
Deux haïtiens arrêtés en République Dominicaine sous l’accusation de poseurs de bombes
Mercredi 3 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Deux ressortissants haïtiens ont été arrêtés dans la municipalité de Navarette à Santiago (nord de la République Dominicaine) sous l’accusation d’avoir posé des bombes de fabrication artisanale lors de la grève générale qui avait paralysé mardi en partie le territoire voisin.
Yeyi Nelson, 18 ans et Israël Pierre, 26 ans sont soupçonnés d’avoir été recrutés par les organisateurs du mouvement en vue de provoquer des turbulences, indique la sous-direction des relations publiques de la police locale locale que dirige le colonel Jesùs Cordero Paredes.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4220
Radio Kiskeya
Deux ressortissants haïtiens ont été arrêtés dans la municipalité de Navarette à Santiago (nord de la République Dominicaine) sous l’accusation d’avoir posé des bombes de fabrication artisanale lors de la grève générale qui avait paralysé mardi en partie le territoire voisin.
Yeyi Nelson, 18 ans et Israël Pierre, 26 ans sont soupçonnés d’avoir été recrutés par les organisateurs du mouvement en vue de provoquer des turbulences, indique la sous-direction des relations publiques de la police locale locale que dirige le colonel Jesùs Cordero Paredes.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4220
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis prêt à accepter la décision qui sortira de son interpellation
Mercredi 3 octobre 2007,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis s’est déclaré prêt à accepter le verdict du Sénat de la république lors de l’interpellation de son gouvernement le 16 octobre en s’évertuant à montrer qu’il n’était nullement attaché à son poste.
"Je peux ne plus être Premier ministre dès ce soir, j’ai passé cinq ans sans occuper ces fonctions et je ne me suis pas senti diminué pour autant. Je peux me mettre au service de mon pays autrement", a expliqué M. Alexis interrogé par des journalistes à l’aéroport international Toussaint Louverture peu avant son départ pour Kingston (Jamaïque) où il participera à une réunion du CARIFORUM sur les négociations commerciales avec l’Union européenne.
Le chef du gouvernement a rappelé qu’à l’instar des ministres et des secrétaires d’Etat, il peut être renvoyé à tout moment puisqu’il occupe un poste nominatif et non des fonctions électives donnant droit à un mandat dont la durée est clairement définie.
Rappelant la liberté des parlementaires d’exercer leurs attributions constitutionnelles, Jacques-Edouard Alexis a invité les représentants de la presse à ne pas associer son interpellation à des antagonismes de pouvoir entre l’Exécutif et le Législatif.
En ce qui a trait au bilan de son gouvernement à l’origine de l’épreuve du 16 octobre, le Premier ministre a reconnu qu’il était mitigé en indiquant qu’il avait des motifs de satisfaction seulement dans certains domaines sans les mentionner.
Le Président du Sénat, Joseph Lambert, avait annoncé le week-end écoulé que la date du 16 octobre avait été finalement retenue permettre aux Sénateurs de se prononcer sur la politique de l’ensemble du cabinet.
Le premier Sénateur du Sud-Est avait fait ces déclarations dans son département où il était de passage.
Le principe de l’interpellation du Premier ministre et de son gouvernement a été introduit avec succès par le troisième Sénateur du Sud-Est, Gabriel Fortuné, le 22 août dernier, lorsque l’absence prolongée du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, à une séance de questionnement avait provoqué l’exaspération de nombreux parlementaires.
Fortuné et son collègue Youri Latortue, son principal soutien, ont estimé qu’il s’agit d’une excellente opportunité de mettre le cabinet Préval/Alexis face à ses échecs depuis son retour aux affaires il y a plus d’un an.
Selon la constitution haïtienne, toute séance d’interpellation doit se terminer par un vote de confiance ou de censure. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4221
Haiti : Une année “Perejil” en mémoire des victimes du massacre des Haitiens en octobre 1937 en République Dominicaine
Mardi 2 octobre 2007
P-au-P., 2 oct. 07 [AlterPresse] --- Le Comité Mémoire 1937, une structure Ad Hoc, créée en vue de la commémoration du massacre d’environ 20.000 Haitiens en octobre 1937 en République Dominicaine, a lancé ce 2 octobre une série d’activités en vue de marquer les 70 ans de cet évènement, a constaté AlterPresse.
Les activités de commémoration du massacre de 1937, sous la dictature de Rafael Leonidas Trujillio, s’inscrivent dans le cadre de « l’Année Perejil », ont indiqué les membres du Comité Mémoire 1937, lors d’une conférence de presse donnée ce 2 octobre à Port-au-Prince.
« Perejil » (persil) est le mot que les Haitiens pourchassés sur ordre de Trujillo devaient prononcer pour permettre à leurs bourreaux de confirmer qu’ils étaient bien de nationalité haïtienne.
L’opération était destinée à « nettoyer » le pays, des Haïtiens, Haïtiano-dominicains et même des Dominicains incapables de prononcer le mot « persil » en espagnol.
La commémoration annoncée vise à reconstituer la mémoire des victimes, déclare le géographe Jean Marie Théodate, un des initiateurs des activités. Le Comité Mémoire 1937 se propose d’examiner les événements à la lumière des questions essentielles qui se posent de nos jours encore sur les relations entre les deux pays, précise-t-il.
Témoignages, conférences-débats, causeries, colloques, ateliers dans des écoles, concours, collecte de documents inédits, aménagement de lieux de mémoire sont autant d’activités prévues tout au long de l’année.
Le professeur Roger Petit Frère, également membre du comité croit que cette commémoration est une occasion pour les deux pays d’harmoniser leurs relations.
Le Comité invite les personnalités et institutions haïtiennes et Dominicaines à se joindre a lui pour commémorer « l’Année Perejil ». [gp apr 02/10/2007 18:00]
P-au-P., 2 oct. 07 [AlterPresse] --- Le Comité Mémoire 1937, une structure Ad Hoc, créée en vue de la commémoration du massacre d’environ 20.000 Haitiens en octobre 1937 en République Dominicaine, a lancé ce 2 octobre une série d’activités en vue de marquer les 70 ans de cet évènement, a constaté AlterPresse.
Les activités de commémoration du massacre de 1937, sous la dictature de Rafael Leonidas Trujillio, s’inscrivent dans le cadre de « l’Année Perejil », ont indiqué les membres du Comité Mémoire 1937, lors d’une conférence de presse donnée ce 2 octobre à Port-au-Prince.
« Perejil » (persil) est le mot que les Haitiens pourchassés sur ordre de Trujillo devaient prononcer pour permettre à leurs bourreaux de confirmer qu’ils étaient bien de nationalité haïtienne.
L’opération était destinée à « nettoyer » le pays, des Haïtiens, Haïtiano-dominicains et même des Dominicains incapables de prononcer le mot « persil » en espagnol.
La commémoration annoncée vise à reconstituer la mémoire des victimes, déclare le géographe Jean Marie Théodate, un des initiateurs des activités. Le Comité Mémoire 1937 se propose d’examiner les événements à la lumière des questions essentielles qui se posent de nos jours encore sur les relations entre les deux pays, précise-t-il.
Témoignages, conférences-débats, causeries, colloques, ateliers dans des écoles, concours, collecte de documents inédits, aménagement de lieux de mémoire sont autant d’activités prévues tout au long de l’année.
Le professeur Roger Petit Frère, également membre du comité croit que cette commémoration est une occasion pour les deux pays d’harmoniser leurs relations.
Le Comité invite les personnalités et institutions haïtiennes et Dominicaines à se joindre a lui pour commémorer « l’Année Perejil ». [gp apr 02/10/2007 18:00]
Des géants supportent les artisans haïtiens
La première édition de la fête de l'artisanat, les 6 et 7 octobre prochains au Parc historique de la Canne à Sucre, réunira cent cinquante exposants venus de différentes régions du pays. Poterie, céramique, métal découpé, peinture sur tissu, sculpture en bois...l'artisanat sera présenté sous toutes ses formes.
« L'artisanat est actuellement une des forces maîtresses de notre pays. Et, si nous avons quelque chose à offrir aux étrangers, c'est bien cette richesse artistique », a lancé de manière convaincante, Einstein Albert, artisan et entrepreneur. Le sculpteur de bois intervenait ce matin à la conférence de presse organisée par les initiateurs de la toute première édition « Artisanat en fête » à Cabane Choucoune à Pétion-Ville.
Le Nouvelliste, la Digicel, la Unibank, le Rhum Barbancourt, Riz Tchako, les ministères du Tourisme et des Affaires sociales, sont les géants qui ont décidé d'allumer les projecteurs sur des talents confirmés du secteur de l'artisanat haïtien, sur leurs oeuvres jusque-là peu connues du public. Et c'est là l'un des objectifs des organisateurs : permettre au grand public de prendre contact avec les artisans. « Nous avons pensé ouvrir la voie à ces professionnels, sur leur travail combien impressionnant », a déclaré la présidente de l'IRPAH, Mme Martine Blanchard, par qui a pris naissance l'initiative "Artisanat en fête .
« L'artisanat est actuellement une des forces maîtresses de notre pays. Et, si nous avons quelque chose à offrir aux étrangers, c'est bien cette richesse artistique », a lancé de manière convaincante, Einstein Albert, artisan et entrepreneur. Le sculpteur de bois intervenait ce matin à la conférence de presse organisée par les initiateurs de la toute première édition « Artisanat en fête » à Cabane Choucoune à Pétion-Ville.
Le Nouvelliste, la Digicel, la Unibank, le Rhum Barbancourt, Riz Tchako, les ministères du Tourisme et des Affaires sociales, sont les géants qui ont décidé d'allumer les projecteurs sur des talents confirmés du secteur de l'artisanat haïtien, sur leurs oeuvres jusque-là peu connues du public. Et c'est là l'un des objectifs des organisateurs : permettre au grand public de prendre contact avec les artisans. « Nous avons pensé ouvrir la voie à ces professionnels, sur leur travail combien impressionnant », a déclaré la présidente de l'IRPAH, Mme Martine Blanchard, par qui a pris naissance l'initiative "Artisanat en fête .
Pour ce faire, Mme Blanchard dit avoir entamé pendant plusieurs mois un processus de recherche et de sélection de talents un peu partout à travers le pays. Un choix qui n'a pas été du tout facile, car des artisans, il y en a beaucoup dans le pays. L'originalité et la qualité de l'oeuvre ont donc constitué les critères de sélection des artisans pour la première édition de « Artisanat en fête ».
Les 6 et 7 octobre prochains, ils seront donc cent cinquante artisans à présenter des articles en tout genre au Parc Historique de la Canne à sucre. Coquillage en calebasse, métal découpé, peinture sur tissu, sculpture sur bois, poterie et céramique, tout un arsenal d'oeuvres d'art est prévu pour la délectation des visiteurs"mais surtout pour attirer l'attention des touristes locaux et internationaux sur les richesses culturelles et artistiques de notre pays.
Le Nouvelliste est particulièrement sensible à cela. C'est d'ailleurs ce qui a motivé le directeur du plus ancien quotidien d'Haïti, Max Chauvet, à s'aligner au côté de l'IRPAH et de la Digicel pour accompagner ces artisans dans leur travail. « Le Nouvelliste depuis des années a fait le choix d'accompagner la culture haïtienne. D'abord à travers Livres en Folie et Musique en Folie. Aujourd'hui, nous voulons continuer sur un autre format. Nous voulons faire la promotion de l'artisanat haïtien et ouvrir une vitrine sur ces richesses du pays vers la communauté internationale ».
Les propos de Jean Ronald Eliacin de la Digicel rejoignent les déclarations du directeur de Le Nouvelliste. Le représentant de la compagnie de téléphonie mobile a réitéré la volonté et la détermination de la Digicel de contribuer aux activités visant à faire la promotion de la culture nationale. « La Digicel, a-t-il déclaré, se fait toujours le plaisir d'apporter sa contribution aux activités nationales. Aujourd'hui, la compagnie est encore plus fière de soutenir cette initiative qu'est la promotion de l'artisanat haïtien ».
Le Nouvelliste est particulièrement sensible à cela. C'est d'ailleurs ce qui a motivé le directeur du plus ancien quotidien d'Haïti, Max Chauvet, à s'aligner au côté de l'IRPAH et de la Digicel pour accompagner ces artisans dans leur travail. « Le Nouvelliste depuis des années a fait le choix d'accompagner la culture haïtienne. D'abord à travers Livres en Folie et Musique en Folie. Aujourd'hui, nous voulons continuer sur un autre format. Nous voulons faire la promotion de l'artisanat haïtien et ouvrir une vitrine sur ces richesses du pays vers la communauté internationale ».
Les propos de Jean Ronald Eliacin de la Digicel rejoignent les déclarations du directeur de Le Nouvelliste. Le représentant de la compagnie de téléphonie mobile a réitéré la volonté et la détermination de la Digicel de contribuer aux activités visant à faire la promotion de la culture nationale. « La Digicel, a-t-il déclaré, se fait toujours le plaisir d'apporter sa contribution aux activités nationales. Aujourd'hui, la compagnie est encore plus fière de soutenir cette initiative qu'est la promotion de l'artisanat haïtien ».
Les quelques artisans présents à la conférence de presse de ce matin n'ont pas caché leur gratitude envers les organisateurs de l'initiative « Artisanat en fête ». Leur plus grand bonheur est la réussite de cette première édition les 6 et 7 octobre prochains. Mais, ils s'attendent surtout à un regain d'activités et une restructuration des métiers relatifs à l'artisanat dans les prochaines années. « J'espère que cette initiative servira de base de ralliement de tous les professionnels de ce secteur économique », a ajouté Hans Garoute, un des exposants de la foire de l'artisanat.
Tout comme en République dominicaine, l'artisanat peut constituer en effet un pilier pour l'économie nationale. Les citoyens qui exercent ce beau métier sont non seulement des artisans, mais aussi des commerçants et producteurs.
Les gens qui vont participer à la foire des artisans haitiens au Parc historique de la Canne à sucre auront beaucoup à gagner, selon Frantz Duval du journal Le Nouvelliste. D'abord, ils auront l'occasion de lier connaissance avec les professionnels de l'artisanat haïtien et leurs productions. Les cent cinquante gourdes qu'ils paieront à la porte d'entrée leur seront remises dès le premier achat d'un article. Ils auront l'heureux privilège de participer à un spectacle culturel qui réunira plusieurs artistes haïtiens, notamment les deux gagnant de Digicel stars, des gagnants de TicketMax, des artistes d'Alo Ayiti, le groupe Ju kan'n, pour ne citer que ceux-là.
Jean Max St Fleurtmaxner@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=49301&PubDate=2007-10-03
Jean Max St Fleurtmaxner@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=49301&PubDate=2007-10-03
NEPTHALIE ILISSE EST A MARSEILLE
Elle est là et bien là et bien là à Marseille NEPHTALIE, la petite haïtienne bénéficiaire d’un élan de solidarité sans précédent des gens de Marseille et de la région qui, grâce à une manifestation sincère et poignante de leur générosité ont rendu possible sa présence dans la cité phocéenne pour une intervention chirurgicale destinée a extirpée une tumeur du cervelet.
Accompagnée de Jean-Pierre, personnel navigant retraité (mis à la disposition par Aviation sans frontières) qui a facilité les démarches qui rendent souvent trop fastidieux les voyages, de sa mère Junie heureuse mais angoissée et fatiguée elle a été accueillie à l’aéroport Marseille Provence par les membres de l’association Hispaniola Madame STRABONI et monsieur BARONI président et trésorier respectivement, par Madame ORHESSER de Chrétiens et Sida et du Docteur JOLIVERT de l’association Médicale Franco-Haitienne et de l’Association Culturelle Haïtienne de Marseille.
Dés son arrivée, une journée marathon a débuté avec un passage au service de radiologie du centre Hospitalier Privé Clairval ou elle a été l’objet de beaucoup d’attention et surtout elle a pu bénéficier « gracieusement d’une exploration par résonance magnétique nucléaire (IRM) de l’encéphale et de la moelle.
Un peu plus tard dans l’après-midi elle a été vu en consultation pré-anesthésique à l’Hôpital Timone-Enfants et finalement reçue par le Neurochirurgien Pédiatrique Gabriel LENA qui réalisera le vendredi 5 octobre l’intervention chirurgicale.
Pendant les premières heures de son séjour à Marseille, NEPHTALIE, très joyeuse, sympathique et attachante a été l’objet de beaucoup de manifestations d’amitié.
Parmi les personnes qui ont beaucoup œuvré pour que « ce rêve se devienne réalité » se trouvait Valérie Ranchin du Collectif Haïti de Provence qui a en effet constaté la vitalité et el courage de cette petite fille supportant une sérieuse maladie qui n’a pas su cependant miner sa bonne humeur et sa joie de vivre.
La première étape d’est donc bouclée avec succès grâce à la compréhension et à la participation de personnalités et d’institution qui ont vite compris l’ampleur du problème et l’urgence à agir de façon efficace. Avec les milliers d’anonymes conscientisés et émus il convient de rendre hommage à des institutions comme Air France, Aviation sans Frontières, et surtout au personnel du service des visas de l’ambassade de France à Port-au-Prince.
Maintenant la concentration et les attentions se tournent vers le comportement de la fillette après l’exérèse de la tumeur.
Nous lui souhaitons encore de la chance et du courage.
Accompagnée de Jean-Pierre, personnel navigant retraité (mis à la disposition par Aviation sans frontières) qui a facilité les démarches qui rendent souvent trop fastidieux les voyages, de sa mère Junie heureuse mais angoissée et fatiguée elle a été accueillie à l’aéroport Marseille Provence par les membres de l’association Hispaniola Madame STRABONI et monsieur BARONI président et trésorier respectivement, par Madame ORHESSER de Chrétiens et Sida et du Docteur JOLIVERT de l’association Médicale Franco-Haitienne et de l’Association Culturelle Haïtienne de Marseille.
Dés son arrivée, une journée marathon a débuté avec un passage au service de radiologie du centre Hospitalier Privé Clairval ou elle a été l’objet de beaucoup d’attention et surtout elle a pu bénéficier « gracieusement d’une exploration par résonance magnétique nucléaire (IRM) de l’encéphale et de la moelle.
Un peu plus tard dans l’après-midi elle a été vu en consultation pré-anesthésique à l’Hôpital Timone-Enfants et finalement reçue par le Neurochirurgien Pédiatrique Gabriel LENA qui réalisera le vendredi 5 octobre l’intervention chirurgicale.
Pendant les premières heures de son séjour à Marseille, NEPHTALIE, très joyeuse, sympathique et attachante a été l’objet de beaucoup de manifestations d’amitié.
Parmi les personnes qui ont beaucoup œuvré pour que « ce rêve se devienne réalité » se trouvait Valérie Ranchin du Collectif Haïti de Provence qui a en effet constaté la vitalité et el courage de cette petite fille supportant une sérieuse maladie qui n’a pas su cependant miner sa bonne humeur et sa joie de vivre.
La première étape d’est donc bouclée avec succès grâce à la compréhension et à la participation de personnalités et d’institution qui ont vite compris l’ampleur du problème et l’urgence à agir de façon efficace. Avec les milliers d’anonymes conscientisés et émus il convient de rendre hommage à des institutions comme Air France, Aviation sans Frontières, et surtout au personnel du service des visas de l’ambassade de France à Port-au-Prince.
Maintenant la concentration et les attentions se tournent vers le comportement de la fillette après l’exérèse de la tumeur.
Nous lui souhaitons encore de la chance et du courage.
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