Jeudi 25 mars 2010 P-au-P., 25 mars 2010 [AlterPresse] --- Depuis la catastrophe du 12 janvier, l’organisation internationale Oxfam a distribué environ 10 mille kits alimentaires, contenant essentiellement des produits de l’agriculture locale, en vue d’éviter toutes perturbations de la production agricole nationale par l’aide alimentaire internationale, informe l’organisation.
A travers ce projet, co-financé par l’agence canadienne de développement international (Acdi), Oxfam achète les denrées de cultivateurs et, de concert avec ses partenaires, fournit des outils, des semences et des engrais aux agriculteurs des six départements géographiques incorporés dans le programme (d’appui à la relance de la production agricole et à l’accroissement de la sécurité alimentaire).
Les cultivateurs ciblés suivent également des sessions de formation, ce qui les aide à augmenter leur niveau de production et à la vendre à Oxfam pour distribution aux populations affectées par le séisme.
Chaque kit, offert par Oxfam, contient de la banane, du riz TSC, du pois noir, du mais moulu, de l’igname, du manioc, de la cassave, du beurre d’arachide, de la patate douce, complétés de produits importés et manufacturés comme de l’huile végétale, de la pâte de tomate, des pâtes alimentaires, du hareng, du sucre et du lait. [rc gp apr 25/03/2010 12 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9389
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 26 mars 2010
Haiti-Séisme : Les besoins demeurent cruciaux en matière médicale, selon MSF
jeudi 25 mars 2010 P-au-P., 25 mars 2010 [AlterPresse] --- L’organisme international Médecins Sans Frontière (MSF) estime qu’il est nécessaire de prendre en considération des besoins pressants en matière médicale et autres, au moment où l’attention est focalisée sur la reconstruction d’Haiti.
La période d’extrême urgence est passée, « mais le traumatisme est encore présent », déclare une équipe de MSF lors d’une conférence de presse ce 25 mars.
« Il est important de parler de reconstruction, mais il faut également accorder de l’importance à la situation actuelle » en ce qui concerne les abris provisoires à la veille de la saison de pluies, l’eau potable, l’assainissement et les personnes les plus vulnérables comme les femmes et les enfants, souligne-t-elle.
« Il est crucial que les structures d’assistance continuent de fonctionner », insiste l’organisation, qui fait remarquer que « les besoins en matière médicale sont énormes en Haïti et ne cessent d’augmenter ».
« Des milliers de personnes ont besoin de soins de long terme, tandis que les organismes médicaux (étrangers) qui ont répondu durant la période la plus aigüe de la crise commencent à laisser le pays », se préoccupe MSF.
L’organisation dispose actuellement de 26 sites de soins dont les 7 hôpitaux, dans les régions de Port-au-Prince, Léogane, Petit-Goave (Ouest) et Jacmel (Sud-est), directement affectées par le phénomène.
Plus de 40.000 personnes ont été soignées par MSF, dont 3400 cas d’interventions chirurgicales, incluant une soixantaine d’amputations.
MSF se réserve d’opiner à propos de la « polémique » créée autour de l’importante quantité d’amputations pratiquées par les médecins urgentistes qui sont intervenus en Haiti peu après le séisme. Il y aurait plus de 5.000 amputés selon des données partielles.
L’équipe n’écarte pas qu’il y ait des « amputations hâtives » tout en précisant que dans le cas de MSF l’accord des patients a été obtenu et il n’y a eu aucune précipitation, car les médecins savaient qu’ils allaient « être là pour longtemps ».
Un programme de réadaptation par physiothérapie et appui psychologique est offert aux personnes amputées afin que ces dernières puissent « retrouver une vie plus normale et digne », puisque « c’est une nouvelle vie qui commence ».
D’autre part, 10.000 personnes traumatisées ont été assistées par l’organisme international qui a expliqué la difficulté de « vivre après avoir (brusquement) perdue des êtres chers » dans ces conditions tragiques.
Les personnes traumatisées se demandent « comment renouer avec la vie » et « de quoi demain sera-t-il fait ».
Le traumatisme se manifeste par la peur, l’instabilité et la perte de mémoire chez les personnes affectées, ajoute MSF, qui propose des soins individuels et collectifs.
L’organisme indique par ailleurs que la violence sexuelle tend à augmenter dans les camps de réfugiés, où les centres de MSF ont reçu 20 cas durant le mois de mars.
La plupart des cas de viols sont arrivés plus de 72 heures après l’acte, rendant ainsi impossible toute tentative de les protéger des risques du SIDA et de grossesses non désirées. [gp apr 25/03/2010 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9391
La période d’extrême urgence est passée, « mais le traumatisme est encore présent », déclare une équipe de MSF lors d’une conférence de presse ce 25 mars.
« Il est important de parler de reconstruction, mais il faut également accorder de l’importance à la situation actuelle » en ce qui concerne les abris provisoires à la veille de la saison de pluies, l’eau potable, l’assainissement et les personnes les plus vulnérables comme les femmes et les enfants, souligne-t-elle.
« Il est crucial que les structures d’assistance continuent de fonctionner », insiste l’organisation, qui fait remarquer que « les besoins en matière médicale sont énormes en Haïti et ne cessent d’augmenter ».
« Des milliers de personnes ont besoin de soins de long terme, tandis que les organismes médicaux (étrangers) qui ont répondu durant la période la plus aigüe de la crise commencent à laisser le pays », se préoccupe MSF.
L’organisation dispose actuellement de 26 sites de soins dont les 7 hôpitaux, dans les régions de Port-au-Prince, Léogane, Petit-Goave (Ouest) et Jacmel (Sud-est), directement affectées par le phénomène.
Plus de 40.000 personnes ont été soignées par MSF, dont 3400 cas d’interventions chirurgicales, incluant une soixantaine d’amputations.
MSF se réserve d’opiner à propos de la « polémique » créée autour de l’importante quantité d’amputations pratiquées par les médecins urgentistes qui sont intervenus en Haiti peu après le séisme. Il y aurait plus de 5.000 amputés selon des données partielles.
L’équipe n’écarte pas qu’il y ait des « amputations hâtives » tout en précisant que dans le cas de MSF l’accord des patients a été obtenu et il n’y a eu aucune précipitation, car les médecins savaient qu’ils allaient « être là pour longtemps ».
Un programme de réadaptation par physiothérapie et appui psychologique est offert aux personnes amputées afin que ces dernières puissent « retrouver une vie plus normale et digne », puisque « c’est une nouvelle vie qui commence ».
D’autre part, 10.000 personnes traumatisées ont été assistées par l’organisme international qui a expliqué la difficulté de « vivre après avoir (brusquement) perdue des êtres chers » dans ces conditions tragiques.
Les personnes traumatisées se demandent « comment renouer avec la vie » et « de quoi demain sera-t-il fait ».
Le traumatisme se manifeste par la peur, l’instabilité et la perte de mémoire chez les personnes affectées, ajoute MSF, qui propose des soins individuels et collectifs.
L’organisme indique par ailleurs que la violence sexuelle tend à augmenter dans les camps de réfugiés, où les centres de MSF ont reçu 20 cas durant le mois de mars.
La plupart des cas de viols sont arrivés plus de 72 heures après l’acte, rendant ainsi impossible toute tentative de les protéger des risques du SIDA et de grossesses non désirées. [gp apr 25/03/2010 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9391
Haïti-Séisme : Jeux d’influences et d’alliances dans le processus de reconstruction
Le point, une semaine avant le sommet des bailleurs de fonds de New York P-au-P., 25 mars 2010 [AlterPresse] --- A une semaine du sommet des bailleurs de fonds autour de la reconstruction d’Haïti, au siège de l’Organisation des Nations Unies (Onu) à New York le 31 mars, de nombreuses rencontres se déroulent dans plusieurs pays, y compris en Haïti, sur la situation post-séisme du 12 janvier 2010.
La République Dominicaine, les Etats-Unis d’Amérique, l’Union européenne (Ue), le Japon, la France… , et les institutions multilatérales (Banque mondiale, Fonds monétaire international) se positionnent.
Tout se passe comme si les intérêts stratégiques en jeu semblent motiver de nombreux acteurs internationaux, par influence et alliance interposées, vers la conquête de parts de marché dans les travaux de reconstruction d’une bonne partie du territoire d’Haïti, vivement secouée par le tremblement de terre.
En dehors de la massive aide (alimentaire, médicale, ressources humaines, croix rouge, réseau d’organisations sociales), apportée dès les premiers jours post-séisme, la République Dominicaine a accueilli divers forums sur la situation et a tiré profit sur de multiples points. Son territoire a servi de point de passage pour l’acheminement de l’aide humanitaire.
Aujourd’hui, le constat : des véhicules à plaque minéralogique dominicaine, poursuivant les opérations d’aide, sont davantage remarquables qu’auparavant, en divers endroits du pays, pas seulement dans la capitale.
Journalistes, coopérantes et coopérants, nationaux laissant ou regagnant Haïti, commerçantes et commerçants ont transité et continuent de passer par le territoire voisin pour diverses raisons. Cela se traduit concrètement par un niveau important de transactions financières, de montants non encore rendus publics, profitables à l’économie du pays le plus proche d’Haïti.
Dès le 13 janvier 2010, les Etats-Unis d’Amérique ont manifesté leur présence par l’envoi de troupes armées qui, au-delà de l’objectif déclaré “d’assurer la sécurité des convois humanitaires”, ont pris possession de l’aéroport international de Port-au-Prince qu’elles ont rendu fonctionnel rapidement et 24h/24.
A signaler que l’aéroport international de la capitale a été sévèrement touché et de nombreuses fissures sont encore visibles sur l’édifice. De nouveaux espaces sont en service pour pouvoir accueillir provisoirement des passagers, dans des conditions extrêmement précaires.
Parallèlement, des équipes médicales, en provenance des Etats-Unis, sont encore sur place, comme dans l’aire de l’aéroport international dans la capitale, en vue de fournir des soins gratuits. Parmi le personnel de ces structures médicales, se retrouvent beaucoup de compatriotes expatriés (médecins, infirmières) qui, à l’occasion, reviennent prêter leurs services par rotation-horaire pendant quelques semaines. Il arrive que ces personnes ne trouvent même pas le temps pour visiter leurs familles et autres parents, tant la mission d’urgence, à laquelle elles sont affectées, est très serrée.
L’opinion publique n’est pas renseignée sur les dessous de la politique américano-haïtienne dans le contexte actuel. De jeunes militaires américains montent la garde devant l’entrée de plusieurs bâtiments, dont l’ancien hôtel Montana effondré le 12 janvier.
Toujours est-il que le président étasunien Barack Obama vient de demander, le 24 mars au Congrès, l’approbation formelle de 2,8 milliards de dollars américains au titre de l’engagement envers Haïti. En début de semaine, les anciens présidents William Jefferson (Bill) Clinton et George Walker Bush ont visité le pays comme émissaires d’Obama.
L’Ue, qui a organisé une session sur Haïti cette semaine, pourrait s’engager pour un montant d’un milliard d’euros (1 euro = 65.00 gourdes ; US $ 1.00 = 42.00 gourdes aujourd’hui).
En plus d’un apport de 70 millions de dollars américains, le Japon compte mobiliser les ministres des affaires étrangères du G8 (qui se réunissent en cette fin du mois de mars 2010), tout en invitant la communauté internationale à soutenir une stabilisation, à court terme, de la vie de la population nationale.
De passage à Port-au-Prince, le samedi 20 mars, le ministre japonais des affaires étrangères a promis l’examen, par son gouvernement, de la possibilité d’envois de techniciens du pays du soleil levant pour échanger sur les expériences du Japon en matière de séisme.
Après la visite du président Nicolas Sarkozy (la première d’un chef d’Etat français depuis 200 ans) et les promesses d’élimination de la dette d’Haïti, la France insiste sur la coopération décentralisée, c-est-à-dire la “contribution des collectivités territoriales au plan de développement voulu par les autorités haïtiennes”, avec l’organisation, à Fort de France (Martinique) le 23 mars, d’une conférence internationale des villes et régions du monde pour la reconstruction d’Haïti, à laquelle ont participé plus de 150 participants de divers pays et d’une trentaine de représentants des collectivités territoriales haïtiennes.
Ayant débloqué dans l’urgence 150,000 euros en faveur de Port-au-Prince, la mairie de Paris projette de mettre 500,000 euros par an à disposition de Port-au-Prince sur les 3 prochaines années, suivant des précisions fournies à AlterPresse.
Le Fonds monétaire international encourage l’octroi à Haïti des fonds sollicités en guise d’appui budgétaire pour l’exercice fiscal 2009-2010.
Les dégâts provoqués par le tremblement de terre du 12 janvier ont permis de collecter, en janvier et février 2010, seulement 20 % et 35 % des recettes fiscales prévues.
De son côté, la Banque interaméricaine de développement (Bid) a annoncé, le 22 mars, l’effacement de 479 millions de dollars de dettes d’Haïti et une aide de 2 milliards de dollars destinée à la reconstruction du pays.
L’Organisation des États Américains (Oea) envisage d’accueillir, annuellement, une réunion de la diaspora haïtienne dans le cadre de la contribution, à court terme et à long terme, des Haïtiennes et Haïtiens de l’extérieur au relèvement et à la reconstruction d’Haïti.
Sur le terrain, la question de logements durables reste une préoccupation pour les dizaines de milliers de sans abris et personnes déplacées.
Mettant en avant l’absence de consultations formelles avec des secteurs-clés, tels les paysans, les femmes et les habitants des camps de sans abris et personnes déplacées, plusieurs organisations sociales rejettent le plan de reconstruction que compte présenter le gouvernement du premier ministre Joseph Jean Max Bellerive à la rencontre des bailleurs de fonds le 31 mars. [rc gp apr 25/03/2010 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9388
La République Dominicaine, les Etats-Unis d’Amérique, l’Union européenne (Ue), le Japon, la France… , et les institutions multilatérales (Banque mondiale, Fonds monétaire international) se positionnent.
Tout se passe comme si les intérêts stratégiques en jeu semblent motiver de nombreux acteurs internationaux, par influence et alliance interposées, vers la conquête de parts de marché dans les travaux de reconstruction d’une bonne partie du territoire d’Haïti, vivement secouée par le tremblement de terre.
En dehors de la massive aide (alimentaire, médicale, ressources humaines, croix rouge, réseau d’organisations sociales), apportée dès les premiers jours post-séisme, la République Dominicaine a accueilli divers forums sur la situation et a tiré profit sur de multiples points. Son territoire a servi de point de passage pour l’acheminement de l’aide humanitaire.
Aujourd’hui, le constat : des véhicules à plaque minéralogique dominicaine, poursuivant les opérations d’aide, sont davantage remarquables qu’auparavant, en divers endroits du pays, pas seulement dans la capitale.
Journalistes, coopérantes et coopérants, nationaux laissant ou regagnant Haïti, commerçantes et commerçants ont transité et continuent de passer par le territoire voisin pour diverses raisons. Cela se traduit concrètement par un niveau important de transactions financières, de montants non encore rendus publics, profitables à l’économie du pays le plus proche d’Haïti.
Dès le 13 janvier 2010, les Etats-Unis d’Amérique ont manifesté leur présence par l’envoi de troupes armées qui, au-delà de l’objectif déclaré “d’assurer la sécurité des convois humanitaires”, ont pris possession de l’aéroport international de Port-au-Prince qu’elles ont rendu fonctionnel rapidement et 24h/24.
A signaler que l’aéroport international de la capitale a été sévèrement touché et de nombreuses fissures sont encore visibles sur l’édifice. De nouveaux espaces sont en service pour pouvoir accueillir provisoirement des passagers, dans des conditions extrêmement précaires.
Parallèlement, des équipes médicales, en provenance des Etats-Unis, sont encore sur place, comme dans l’aire de l’aéroport international dans la capitale, en vue de fournir des soins gratuits. Parmi le personnel de ces structures médicales, se retrouvent beaucoup de compatriotes expatriés (médecins, infirmières) qui, à l’occasion, reviennent prêter leurs services par rotation-horaire pendant quelques semaines. Il arrive que ces personnes ne trouvent même pas le temps pour visiter leurs familles et autres parents, tant la mission d’urgence, à laquelle elles sont affectées, est très serrée.
L’opinion publique n’est pas renseignée sur les dessous de la politique américano-haïtienne dans le contexte actuel. De jeunes militaires américains montent la garde devant l’entrée de plusieurs bâtiments, dont l’ancien hôtel Montana effondré le 12 janvier.
Toujours est-il que le président étasunien Barack Obama vient de demander, le 24 mars au Congrès, l’approbation formelle de 2,8 milliards de dollars américains au titre de l’engagement envers Haïti. En début de semaine, les anciens présidents William Jefferson (Bill) Clinton et George Walker Bush ont visité le pays comme émissaires d’Obama.
L’Ue, qui a organisé une session sur Haïti cette semaine, pourrait s’engager pour un montant d’un milliard d’euros (1 euro = 65.00 gourdes ; US $ 1.00 = 42.00 gourdes aujourd’hui).
En plus d’un apport de 70 millions de dollars américains, le Japon compte mobiliser les ministres des affaires étrangères du G8 (qui se réunissent en cette fin du mois de mars 2010), tout en invitant la communauté internationale à soutenir une stabilisation, à court terme, de la vie de la population nationale.
De passage à Port-au-Prince, le samedi 20 mars, le ministre japonais des affaires étrangères a promis l’examen, par son gouvernement, de la possibilité d’envois de techniciens du pays du soleil levant pour échanger sur les expériences du Japon en matière de séisme.
Après la visite du président Nicolas Sarkozy (la première d’un chef d’Etat français depuis 200 ans) et les promesses d’élimination de la dette d’Haïti, la France insiste sur la coopération décentralisée, c-est-à-dire la “contribution des collectivités territoriales au plan de développement voulu par les autorités haïtiennes”, avec l’organisation, à Fort de France (Martinique) le 23 mars, d’une conférence internationale des villes et régions du monde pour la reconstruction d’Haïti, à laquelle ont participé plus de 150 participants de divers pays et d’une trentaine de représentants des collectivités territoriales haïtiennes.
Ayant débloqué dans l’urgence 150,000 euros en faveur de Port-au-Prince, la mairie de Paris projette de mettre 500,000 euros par an à disposition de Port-au-Prince sur les 3 prochaines années, suivant des précisions fournies à AlterPresse.
Le Fonds monétaire international encourage l’octroi à Haïti des fonds sollicités en guise d’appui budgétaire pour l’exercice fiscal 2009-2010.
Les dégâts provoqués par le tremblement de terre du 12 janvier ont permis de collecter, en janvier et février 2010, seulement 20 % et 35 % des recettes fiscales prévues.
De son côté, la Banque interaméricaine de développement (Bid) a annoncé, le 22 mars, l’effacement de 479 millions de dollars de dettes d’Haïti et une aide de 2 milliards de dollars destinée à la reconstruction du pays.
L’Organisation des États Américains (Oea) envisage d’accueillir, annuellement, une réunion de la diaspora haïtienne dans le cadre de la contribution, à court terme et à long terme, des Haïtiennes et Haïtiens de l’extérieur au relèvement et à la reconstruction d’Haïti.
Sur le terrain, la question de logements durables reste une préoccupation pour les dizaines de milliers de sans abris et personnes déplacées.
Mettant en avant l’absence de consultations formelles avec des secteurs-clés, tels les paysans, les femmes et les habitants des camps de sans abris et personnes déplacées, plusieurs organisations sociales rejettent le plan de reconstruction que compte présenter le gouvernement du premier ministre Joseph Jean Max Bellerive à la rencontre des bailleurs de fonds le 31 mars. [rc gp apr 25/03/2010 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9388
Trois détenus haïtiens en cavale arrêtés à la Jamaïque
Ces individus, qui figuraient parmi les plus de 4.000 fugitifs lâchés dans la nature depuis le séisme du 12 janvier, étaient arrivés dans l’île en compagnie d’une soixantaine d’autres compatriotes qui avaient entrepris un voyage clandestin ; tous les illégaux doivent être rapatriés, selon Kingston jeudi 25 mars 2010, Radio Kiskeya
Les autorités jamaïcaines détenaient jeudi trois évadés haïtiens qui faisaient partie d’un groupe de 62 boat people ayant débarqué dans l’île anglophone mardi en provenance d’Haïti, ont indiqué des sources officielles relayées par EFE.
"Lorsque nous avons intercepté un groupe d’immigrants haïtiens, nous avons découvert que ces trois là étaient des détenus en cavale", a déclaré Daryl Valz, un fonctionnaire jamaïcain.
Séparé des autres clandestins et transféré vers une prison, le présumé dangereux trio devrait être probablement rapatrié.
Aucune précision n’était disponible sur l’identité des trois individus qui, parmi d’autres, avaient profité du séisme du 12 janvier pour s’évader de plusieurs centres d’incarcération.
La Police Nationale n’a pu jusqu’ici capturer que quelques dizaines des plus de 4.000 détenus, dont des assassins, des kidnappeurs et des violeurs, qui s’étaient échappés principalement du Pénitencier National (la prison civile de Port-au-Prince), avec la complicité des geôliers.
Les 59 autres boat people interceptés dans les eaux jamaïcaines ont été placés sous surveillance dans un bâtiment appartenant à l’église adventiste locale.
Ils doivent être conduits dans un autre lieu avant leur éventuel rapatriement.
"Ils n’auront droit ni à l’asile, ni au statut de réfugié", a averti M. Valz.
Mardi, les illégaux haïtiens étaient arrivés à Portland (côte est de la Jamaïque) à bord de deux embarcations de fortune surchargées.
Il s’agit du premier groupe de réfugiés à avoir atteint les côtes jamaïcaines depuis le violent tremblement de terre ayant dévasté Haïti le 12 janvier avec un bilan officiel de 230.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés.
Un organisme de défense des droits humains, le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR), a dénoncé cette semaine le rapatriement forcé de 2.700 migrants haïtiens par les Etats-Unis, les Bahamas et la République Dominicaine depuis le séisme, il y a environ trois mois. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6658
Les autorités jamaïcaines détenaient jeudi trois évadés haïtiens qui faisaient partie d’un groupe de 62 boat people ayant débarqué dans l’île anglophone mardi en provenance d’Haïti, ont indiqué des sources officielles relayées par EFE.
"Lorsque nous avons intercepté un groupe d’immigrants haïtiens, nous avons découvert que ces trois là étaient des détenus en cavale", a déclaré Daryl Valz, un fonctionnaire jamaïcain.
Séparé des autres clandestins et transféré vers une prison, le présumé dangereux trio devrait être probablement rapatrié.
Aucune précision n’était disponible sur l’identité des trois individus qui, parmi d’autres, avaient profité du séisme du 12 janvier pour s’évader de plusieurs centres d’incarcération.
La Police Nationale n’a pu jusqu’ici capturer que quelques dizaines des plus de 4.000 détenus, dont des assassins, des kidnappeurs et des violeurs, qui s’étaient échappés principalement du Pénitencier National (la prison civile de Port-au-Prince), avec la complicité des geôliers.
Les 59 autres boat people interceptés dans les eaux jamaïcaines ont été placés sous surveillance dans un bâtiment appartenant à l’église adventiste locale.
Ils doivent être conduits dans un autre lieu avant leur éventuel rapatriement.
"Ils n’auront droit ni à l’asile, ni au statut de réfugié", a averti M. Valz.
Mardi, les illégaux haïtiens étaient arrivés à Portland (côte est de la Jamaïque) à bord de deux embarcations de fortune surchargées.
Il s’agit du premier groupe de réfugiés à avoir atteint les côtes jamaïcaines depuis le violent tremblement de terre ayant dévasté Haïti le 12 janvier avec un bilan officiel de 230.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés.
Un organisme de défense des droits humains, le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR), a dénoncé cette semaine le rapatriement forcé de 2.700 migrants haïtiens par les Etats-Unis, les Bahamas et la République Dominicaine depuis le séisme, il y a environ trois mois. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6658
Des députés critiquent le plan de reconstruction
À moins d'une semaine de la conférence de New York le plan de reconstruction préoccupe les divers secteurs de la société haïtienne. Le Plan d'Action pour le Relèvement et le Développement National qui a été distribué aux élus et aux différents acteurs politiques suscite des réactions diverses. De nombreux élus dénoncent la mise à l'écart du Parlement dans les tractations en vue de l'élaboration du document. C'est l'avis du sénateur Hyppolite Mélius (OPL) qui fait remarquer que le document a été soumis aux élus seulement 6 jours avant la conférence. Des leaders politiques dont Charles Henry Baker (Respect) critiquent également cet comportement qui empêchera aux partis de réagir sur le document.
Le député de Pétion ville Steven Benoît assure que le plan ne correspond pas aux besoins de la population. Il sollicite une rencontre entre le Premier Ministre et l'assemblée des députés afin d'analyser les stratégies avant la conférence de New York. Dans le but de formuler des propositions, le député Benoît avait organisé un colloque avec une quarantaine de participants. Il entend présenter un contre document aux autorités haïtiennes.
Le député des Cayes David Geneste est également sceptique. Il aurait préféré que la priorité soit accordée a l'amélioration des conditions de vies des sinistrés. Il déplore également l'absence de consensus entre les acteurs sur le plan d'action pour le relèvement et le développement National.
Le député Fequiere Mathurin attire l'attention sur l'inconstitutionnalité de la commission intérimaire. Il prévient que cette commission ne pourra pas obtenir l'approbation du Parlement.
Aucune rencontre n'est prévue entre le Premier Ministre Jean Max Bellerive et les députés.
Les membres de la chambre basse ont voté la loi sur le nouveau code douanier au cours d'une séance mardi soir. Les parlementaires espèrent boucler le vote de la loi sur la fonction publique parlementaire.
LLM/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17319
Commentaires:
Nous osons espérer que les instances qui vont sérieusement s'occuper de la reconstruction du pays ne vont pas faire cas de la pluralité de ces voix discordantes dont les compétences réduites les écartent automatiquement de la problématique actuelle d'Haïti qui représente un enjeu dont on ne saurait tirer profit de par notre situation propre à notre société.
Aujourd'hui, l'ensemble des prises de position ne sont pas toujours motivées par la quête de la meilleure solution pour Haïti et pour les haïtiens. Pour un grand nombre, "PARTICPER" signifie "AVOIR DROIT A SA PART DE GATEAU". Et dans cette logique la situation des réfugiés d'Haïti risquent de perdurer tandis que les sempiternels corrompus d'Haïti continueront a amasser des richesses sur les ruines et les décombres.
Le député de Pétion ville Steven Benoît assure que le plan ne correspond pas aux besoins de la population. Il sollicite une rencontre entre le Premier Ministre et l'assemblée des députés afin d'analyser les stratégies avant la conférence de New York. Dans le but de formuler des propositions, le député Benoît avait organisé un colloque avec une quarantaine de participants. Il entend présenter un contre document aux autorités haïtiennes.
Le député des Cayes David Geneste est également sceptique. Il aurait préféré que la priorité soit accordée a l'amélioration des conditions de vies des sinistrés. Il déplore également l'absence de consensus entre les acteurs sur le plan d'action pour le relèvement et le développement National.
Le député Fequiere Mathurin attire l'attention sur l'inconstitutionnalité de la commission intérimaire. Il prévient que cette commission ne pourra pas obtenir l'approbation du Parlement.
Aucune rencontre n'est prévue entre le Premier Ministre Jean Max Bellerive et les députés.
Les membres de la chambre basse ont voté la loi sur le nouveau code douanier au cours d'une séance mardi soir. Les parlementaires espèrent boucler le vote de la loi sur la fonction publique parlementaire.
LLM/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17319
Commentaires:
Nous osons espérer que les instances qui vont sérieusement s'occuper de la reconstruction du pays ne vont pas faire cas de la pluralité de ces voix discordantes dont les compétences réduites les écartent automatiquement de la problématique actuelle d'Haïti qui représente un enjeu dont on ne saurait tirer profit de par notre situation propre à notre société.
Aujourd'hui, l'ensemble des prises de position ne sont pas toujours motivées par la quête de la meilleure solution pour Haïti et pour les haïtiens. Pour un grand nombre, "PARTICPER" signifie "AVOIR DROIT A SA PART DE GATEAU". Et dans cette logique la situation des réfugiés d'Haïti risquent de perdurer tandis que les sempiternels corrompus d'Haïti continueront a amasser des richesses sur les ruines et les décombres.
La langue fourchue du FMI
Après la décision de la BID, à Cancun au Mexique, d'effacer la dette d'Haïti pour un montant de 479 millions, décision qui suivait celle du Vénézuela du 26 janvier dernier concernant l'annulation d'une créance d'Haïti d'un montant de 295 millions. Il semble d'après le CNCD-11.11.11 organisme qui regroupe environ 70 ONG de développement engagées dans la solidarité internationale, que tous les créancier d'Haïti ne font pas preuve d'un même élan de solidarité et de générosité.
Les actions du CNCD-11.11.11 visent à la fois le renforcement de la prise de conscience des causes réelles du mal développement et le rappel aux instances politiques nationales et internationales de leurs responsabilités en matière de coopération au développement et de solidarité internationale.
C'est dans ce cadre que le CNCD interpelle le Fonds Monétaires International (FMI) qui détient une créance d'Haïti de plus de 165 millions de dollars, afin que son directeur, Dominique Strauss-Kahn, qui avait, après le séisme, appelé à l'annulation de la dette haïtienne, de passer de la parole aux actes. Rappelant que le 14 janvier dernier, le FMI avait déclarer que le financement d'urgence (100 millions de dollars) accordé à Haïti, prendrait la forme d'une augmentation des ressources accordées par le FMI dans le cadre de l'accord en vigueur avec Haïti au titre de la Facilité élargie de crédit, il s'agit donc d'une dette supplémentaire pour Haïti.
Face aux défis colossaux de la reconstruction d'Haïti, le CNCD-11.11.11 appelle donc le FMI à passer des paroles aux actes, en procédant à l'annulation totale des créances d'Haïti, dans la perspective de la conférence internationale des pays donateurs pour Haïti, qui aura lieu le 31 mars aux Nations Unies. Le CNCD précise en outre, qu'il est important que les financements pour la reconstruction d'Haïti soient fait sur une base de dons et non de prêts, afin d'éviter un nouveau cycle d'endettement d'Haïti.
N / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17323
Les actions du CNCD-11.11.11 visent à la fois le renforcement de la prise de conscience des causes réelles du mal développement et le rappel aux instances politiques nationales et internationales de leurs responsabilités en matière de coopération au développement et de solidarité internationale.
C'est dans ce cadre que le CNCD interpelle le Fonds Monétaires International (FMI) qui détient une créance d'Haïti de plus de 165 millions de dollars, afin que son directeur, Dominique Strauss-Kahn, qui avait, après le séisme, appelé à l'annulation de la dette haïtienne, de passer de la parole aux actes. Rappelant que le 14 janvier dernier, le FMI avait déclarer que le financement d'urgence (100 millions de dollars) accordé à Haïti, prendrait la forme d'une augmentation des ressources accordées par le FMI dans le cadre de l'accord en vigueur avec Haïti au titre de la Facilité élargie de crédit, il s'agit donc d'une dette supplémentaire pour Haïti.
Face aux défis colossaux de la reconstruction d'Haïti, le CNCD-11.11.11 appelle donc le FMI à passer des paroles aux actes, en procédant à l'annulation totale des créances d'Haïti, dans la perspective de la conférence internationale des pays donateurs pour Haïti, qui aura lieu le 31 mars aux Nations Unies. Le CNCD précise en outre, qu'il est important que les financements pour la reconstruction d'Haïti soient fait sur une base de dons et non de prêts, afin d'éviter un nouveau cycle d'endettement d'Haïti.
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