À moins d'une semaine de la conférence de New York le plan de reconstruction préoccupe les divers secteurs de la société haïtienne. Le Plan d'Action pour le Relèvement et le Développement National qui a été distribué aux élus et aux différents acteurs politiques suscite des réactions diverses. De nombreux élus dénoncent la mise à l'écart du Parlement dans les tractations en vue de l'élaboration du document. C'est l'avis du sénateur Hyppolite Mélius (OPL) qui fait remarquer que le document a été soumis aux élus seulement 6 jours avant la conférence. Des leaders politiques dont Charles Henry Baker (Respect) critiquent également cet comportement qui empêchera aux partis de réagir sur le document.
Le député de Pétion ville Steven Benoît assure que le plan ne correspond pas aux besoins de la population. Il sollicite une rencontre entre le Premier Ministre et l'assemblée des députés afin d'analyser les stratégies avant la conférence de New York. Dans le but de formuler des propositions, le député Benoît avait organisé un colloque avec une quarantaine de participants. Il entend présenter un contre document aux autorités haïtiennes.
Le député des Cayes David Geneste est également sceptique. Il aurait préféré que la priorité soit accordée a l'amélioration des conditions de vies des sinistrés. Il déplore également l'absence de consensus entre les acteurs sur le plan d'action pour le relèvement et le développement National.
Le député Fequiere Mathurin attire l'attention sur l'inconstitutionnalité de la commission intérimaire. Il prévient que cette commission ne pourra pas obtenir l'approbation du Parlement.
Aucune rencontre n'est prévue entre le Premier Ministre Jean Max Bellerive et les députés.
Les membres de la chambre basse ont voté la loi sur le nouveau code douanier au cours d'une séance mardi soir. Les parlementaires espèrent boucler le vote de la loi sur la fonction publique parlementaire.
LLM/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17319
Commentaires:
Nous osons espérer que les instances qui vont sérieusement s'occuper de la reconstruction du pays ne vont pas faire cas de la pluralité de ces voix discordantes dont les compétences réduites les écartent automatiquement de la problématique actuelle d'Haïti qui représente un enjeu dont on ne saurait tirer profit de par notre situation propre à notre société.
Aujourd'hui, l'ensemble des prises de position ne sont pas toujours motivées par la quête de la meilleure solution pour Haïti et pour les haïtiens. Pour un grand nombre, "PARTICPER" signifie "AVOIR DROIT A SA PART DE GATEAU". Et dans cette logique la situation des réfugiés d'Haïti risquent de perdurer tandis que les sempiternels corrompus d'Haïti continueront a amasser des richesses sur les ruines et les décombres.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 26 mars 2010
Des députés critiquent le plan de reconstruction
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