Cette étude commanditée une fois de plus par le secteur privé semble annoncer un duel serré entre la dirigeante du RDNP et le candidat officiel, les deux devançant largement les autres compétiteurs avec respectivement 23 et 21% des intentions de vote ; l’échantillonnage concernait exclusivement les électeurs ayant l’intention de se rendre aux urnes mardi 26 octobre 2010, Radio Kiskeya
La candidate du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), Mirlande Hyppolite Manigat, 69 ans, conserve la tête dans les intentions de vote, mais elle est désormais au coude à coude avec son rival immédiat Jude Célestin de la plateforme au pouvoir INITE, selon ce qui ressort d’un nouveau sondage d’opinion du BRIDES à un mois exactement des présidentielles du 28 novembre.
Créditée de 23,1% d’opinions favorables (1.230 votes potentiels), celle qui représente désormais l’alliance RDNP/COREH devance le représentant du parti officiel, en progression avec 21,3% (1.132 votes potentiels), indique le Bureau de recherche en informatique et en développement économique et social qui a publié mardi les résultats de cette nouvelle étude d’opinion commanditée par le secteur privé des affaires et menée auprès d’un échantillon de 6.000 électeurs potentiels déjà en possession de leur carte électorale.
Mme Manigat et M. Célestin semblent creuser l’écart sur les autres prétendants à la succession de René Préval dont l’ordre d’apparition réserve toutefois une surprise de taille. Le chanteur de Compas Direct Michel Martelly dit "Sweet Micky", candidat de Repons Peyizan, pointe à la troisième place avec 9,7% d’intentions de vote, damant le pion à l’industriel Charles Henri Baker du parti RESPE, 4e avec 8,7%.
Parmi les autres aspirants susceptibles de jouer les premiers rôles, figurent l’ancien Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, présent dans la course sous la bannière du MPH (8,1%) et le notaire Jean Henry Céant de Renmen Ayiti (7,3%).
En revanche, le pasteur Chavannes Jeune de ACCRHA et l’ancien ministre des affaires sociales, Yves Cristallin, de LAVNI, sont à la traîne avec respectivement 3,8% et 3,1% d’opinions favorables de l’électorat.
Quant aux onze autres concurrents, ils recueillent des scores nettement insignifiants et pour certains proches de 0%.
Lors du précédent sondage, début octobre, la secrétaire générale du RDNP était arrivée en tête avec 16% des intentions de vote contre 13% à l’héritier politique du Président René Préval, qui ne reste plus que trois mois à passer au pouvoir.
Réalisée avec l’appui des universités Notre Dame et Quisqueya, la nouvelle enquête, dont la marge d’erreur est d’un peu plus de 1%, a été conduite entre le 13 et le 20 octobre à travers le pays où moment où certaines alliances n’avaient pas encore été annoncées ou venaient à peine d’être scellées.
A l’échelle départementale, la bataille pourrait tourner à un bras de fer entre les deux candidats les mieux placés.
Si Mirlande Manigat est la favorite des sondés dans l’ouest (27%), un département qui à lui seul représente 40% de l’électorat national, le sud (30,9%), les Nippes (sa région natale, 33,9%), le nord-ouest (37,2%) et le nord-est (25,3%) ; a contrario, Jude Célestin s’impose dans les cinq autres départements, l’Artibonite (nord, 20,9%), le nord (30,1%), le sud-est (sa zone d’origine, 49,2%), la Grand’Anse (sud-ouest, 19,3%) et le Plateau Central (centre, 27,9%).
Concernant les sénatoriales, tous les candidats de INITE sont bien placés pour l’emporter. Sauf dans l’ouest, où l’ancien Député Steven Benoît, ex-beau-frère du chef de l’Etat passé à l’opposition, caracole en tête avec 49,4% des intentions de vote contre seulement 14,9% à Marie-Denise Claude, sa plus proche poursuivante qui n’est autre que la représentante du pouvoir.
Interrogé en marge de la présentation du sondage -le troisième réalisé en deux mois- et le deuxième pour le compte du Forum économique du secteur privé des affaires, le PDG de BRIDES, Frantz Fortuna, a dégagé la spécificité de l’étude au cours de laquelle seuls les électeurs ayant l’intention de voter le 28 novembre ont été pris en compte contrairement à la première qui portait sur la popularité des candidats engagés dans la course.
Visé par de nombreuses critiques, le sondeur s’est refusé à tout commentaire sur la progression irrésistible d’un seul des 19 prétendants, Jude Célestin, préférant confier aux médias la responsabilité d’interpréter des données disponibles.
Même attitude du président du Forum et de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti, Réginald Boulos, dont l’attention a été plutôt monopolisée par l’épidémide de choléra qui frappe le pays.
Le président du CEP, Gaillot Dorsinvil, a réaffirmé mardi, à l’occasion de l’arrivée de 8 mille kits électoraux en provenance du Mexique, la détermination de l’institution à réaliser le premier tour des présidentielles et législatives comme prévu le 28 novembre. L’épidémie de choléra, qui touche principalement deux régions du pays, ne retardera pas le processus électoral, a-t-il promis.
Deux derniers sondages doivent paraître les 16 et 25 novembre. spp/Radio Kiskeya
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 27 octobre 2010
La Banque mondiale consacre 30 millions de dollars à la reconstruction des habitations détruites, le 12 janvier
Les bénéficiaires seront quelque 140.000 sans-abri qui, par la réparation ou la reconstruction de leurs maisons, accéderont à la réhablitation économique, affirme l’institution multilatérale Mardi 26 octobre 2010, Radio Kiskeya
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a accordé mardi à Haïti une subvention de 30 millions de dollars destinés aux travaux de remise en état ou de reconstruction des logements endommagés ou détruits par le séisme de janvier, afin de permettre aux résidents de reprendre leurs activités économiques.
Selon un communiqué rendu public à Washington, ce programme de l’institution financière internationale viendra en aide à environ 140.000 habitants de la capitale vivant en situation précaire depuis la catastrophe qui avait détruit 115.000 habitations en plus des dommages sévères ou modérés qu’avaient subis respectivement 14.500 et 167.000 foyers.
"Sortir les personnes des camps et créer les conditions propices pour leur retour en toute sécurité dans leurs quartiers d’origine est l’un des besoins les plus pressants, tout en demeurant également un élément-clé pour garantir la stabilité sociale", a fait savoir Ronald Baudin, le ministre haïtien de l’économie et des finances qui paraphait l’accord de don.
La Banque mondialee, qui joue le rôle d’agent fiscal dans le cadre du processus de reconstruction post-séisme piloté par la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haiti (CIRH), indique que son implication dans la reconstruction du logement est étroitement liée au "Cadre pour la reconstruction et la mise à niveau du quartier". Un projet que le gouvernement Préval/Bellerive est en train d’examiner.
Le communiqué met en également en relief l’importance du Projet de développement communautaire participatif en milieu urbain (PRODEPUR) qui devrait contribuer, dans les communes de Port-au-Prince et de Delmas, à l’amélioration de "l’accès aux infrastructures et aux services de base, y compris le déblayage des débris résultant du tremblement de terre, la réparation et la reconstruction des maisons, ainsi que la réparation et l’amélioration des infrastructures de proximité".
Outre un tableau effroyable de de 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sinistrés, le tremblement de terre a aussi ruiné l’économie haïtienne à travers des destructions massives d’infrastructures, d’investissements et d’emplois. spp/Radio Kiskeya
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a accordé mardi à Haïti une subvention de 30 millions de dollars destinés aux travaux de remise en état ou de reconstruction des logements endommagés ou détruits par le séisme de janvier, afin de permettre aux résidents de reprendre leurs activités économiques.
Selon un communiqué rendu public à Washington, ce programme de l’institution financière internationale viendra en aide à environ 140.000 habitants de la capitale vivant en situation précaire depuis la catastrophe qui avait détruit 115.000 habitations en plus des dommages sévères ou modérés qu’avaient subis respectivement 14.500 et 167.000 foyers.
"Sortir les personnes des camps et créer les conditions propices pour leur retour en toute sécurité dans leurs quartiers d’origine est l’un des besoins les plus pressants, tout en demeurant également un élément-clé pour garantir la stabilité sociale", a fait savoir Ronald Baudin, le ministre haïtien de l’économie et des finances qui paraphait l’accord de don.
La Banque mondialee, qui joue le rôle d’agent fiscal dans le cadre du processus de reconstruction post-séisme piloté par la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haiti (CIRH), indique que son implication dans la reconstruction du logement est étroitement liée au "Cadre pour la reconstruction et la mise à niveau du quartier". Un projet que le gouvernement Préval/Bellerive est en train d’examiner.
Le communiqué met en également en relief l’importance du Projet de développement communautaire participatif en milieu urbain (PRODEPUR) qui devrait contribuer, dans les communes de Port-au-Prince et de Delmas, à l’amélioration de "l’accès aux infrastructures et aux services de base, y compris le déblayage des débris résultant du tremblement de terre, la réparation et la reconstruction des maisons, ainsi que la réparation et l’amélioration des infrastructures de proximité".
Outre un tableau effroyable de de 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,3 million de sinistrés, le tremblement de terre a aussi ruiné l’économie haïtienne à travers des destructions massives d’infrastructures, d’investissements et d’emplois. spp/Radio Kiskeya
La MINUSTAH nie toute responsabilité dans l’apparition du choléra
Accréditant la thèse d’une éventuelle contamination du fleuve Artibonite par des déjections de casques bleus népalais, le Sénateur Youri Latortue exige du gouvernement l’ouverture d’investigations scientifiques sur les causes de la maladie avec, potentiellement, des implications pénales Mardi 26 octobre 2010, Radio Kiskeya
La Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a rejeté mardi les "rumeurs" selon lesquelles des matières fécales déversées dans le fleuve Artibonite par les casques bleus népalais déployés à Mirebalais (centre) seraient responsables de la mortelle épidémie de choléra sévissant en Haïti, un dossier sur lequel un Sénateur a demandé l’ouverture d’une enquête scientifique.
"Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l’Agence de protection de l’environnement (EPA)", soutient la force onusienne dans un communiqué qui confirme la présence d’un contingent militaire népalais à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière du même nom.
Quatre camions d’une compagnie privéee de la place s’occupent toutes les semaines de vider les fosses sur un site de décharge dont l’utilisation se fait avec "l’autorisation" de la mairie de Mirebalais.
La MINUSTAH précise que le site se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, soit "plus de 20 fois" la distance exigée par les normes internationales.
En dépit de ce démenti, la mission onusienne s’engage à poursuivre ses investigations afin de vérifier le "respect scrupuleux de ses normes par toutes ses entités".
Le communiqué souligne enfin qu’une unité chargée de la "conformité environnementale" contrôle régulièrement la gestion de tous les déchets produits par la MINUSTAH à la lumière des normes internationale en vigueur.
Cette mise au point tranche avec les allégations du deuxième Sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue, qui s’est fait l’écho de certains éléments de la population de Mirebalais soupçonnant les soldats népalais d’être à l’origine de la flambée de choléra constatée depuis une semaine.
Selon des témoignages d’habitants de Grand Boucan, des déjections des casques bleus dans cette localité auraient, en effet, contaminé le fleuve Artibonite qui traverse le Bas-Artibonite et le Bas-Plateau Central, les deux principales régions où la maladie s’est déclarée.
Intervenant lors d’une rencontre entre le ministre de la santé, Alex Larsen, le directeur général du MSPP, Gabriel Thimotée, et la commission santé du Sénat, le parlementaire a insisté sur la nécessité de fixer les responsabilités dans cette affaire qui, prévient-il, pourrait avoir des "conséquences pénales". Une éventuelle action criminelle ayant atteint une telle ampleur ne devrait pas rester impunie, a-t-il répété.
Youri Latortue en a profité pour rappeler que le Népal fait partie des pays asiatiques où le choléra est à l’état endémique.
Pour sa part, le ministre de la santé s’est montré prudent face à la stabilisation de la propagation de la bactérie tout en écartant pas un éventuel retour en force de l’épidémie.
Reconnaissant que les conditions sanitaires précaires de la population étaient depuis longtemps favorables à l’apparition de maladies infectieuses, le Dr Alex Larsen a mis en garde contre la pénétration d’autres régions du pays par le choléra en raison de la mobilité des personnes issues des zones affectées.
L’état d’urgence sanitaire décrété au lendemain de la vague de décès enregistrée est toujours maintenu.
Le dernier bilan officiel communiqué mardi s’établit à 284 morts et 3.612 cas d’hospitalisation recensés en une semaine, essentiellement dans le centre et le nord du pays.spp/Radio Kiskeya
La Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a rejeté mardi les "rumeurs" selon lesquelles des matières fécales déversées dans le fleuve Artibonite par les casques bleus népalais déployés à Mirebalais (centre) seraient responsables de la mortelle épidémie de choléra sévissant en Haïti, un dossier sur lequel un Sénateur a demandé l’ouverture d’une enquête scientifique.
"Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l’Agence de protection de l’environnement (EPA)", soutient la force onusienne dans un communiqué qui confirme la présence d’un contingent militaire népalais à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière du même nom.
Quatre camions d’une compagnie privéee de la place s’occupent toutes les semaines de vider les fosses sur un site de décharge dont l’utilisation se fait avec "l’autorisation" de la mairie de Mirebalais.
La MINUSTAH précise que le site se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, soit "plus de 20 fois" la distance exigée par les normes internationales.
En dépit de ce démenti, la mission onusienne s’engage à poursuivre ses investigations afin de vérifier le "respect scrupuleux de ses normes par toutes ses entités".
Le communiqué souligne enfin qu’une unité chargée de la "conformité environnementale" contrôle régulièrement la gestion de tous les déchets produits par la MINUSTAH à la lumière des normes internationale en vigueur.
Cette mise au point tranche avec les allégations du deuxième Sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue, qui s’est fait l’écho de certains éléments de la population de Mirebalais soupçonnant les soldats népalais d’être à l’origine de la flambée de choléra constatée depuis une semaine.
Selon des témoignages d’habitants de Grand Boucan, des déjections des casques bleus dans cette localité auraient, en effet, contaminé le fleuve Artibonite qui traverse le Bas-Artibonite et le Bas-Plateau Central, les deux principales régions où la maladie s’est déclarée.
Intervenant lors d’une rencontre entre le ministre de la santé, Alex Larsen, le directeur général du MSPP, Gabriel Thimotée, et la commission santé du Sénat, le parlementaire a insisté sur la nécessité de fixer les responsabilités dans cette affaire qui, prévient-il, pourrait avoir des "conséquences pénales". Une éventuelle action criminelle ayant atteint une telle ampleur ne devrait pas rester impunie, a-t-il répété.
Youri Latortue en a profité pour rappeler que le Népal fait partie des pays asiatiques où le choléra est à l’état endémique.
Pour sa part, le ministre de la santé s’est montré prudent face à la stabilisation de la propagation de la bactérie tout en écartant pas un éventuel retour en force de l’épidémie.
Reconnaissant que les conditions sanitaires précaires de la population étaient depuis longtemps favorables à l’apparition de maladies infectieuses, le Dr Alex Larsen a mis en garde contre la pénétration d’autres régions du pays par le choléra en raison de la mobilité des personnes issues des zones affectées.
L’état d’urgence sanitaire décrété au lendemain de la vague de décès enregistrée est toujours maintenu.
Le dernier bilan officiel communiqué mardi s’établit à 284 morts et 3.612 cas d’hospitalisation recensés en une semaine, essentiellement dans le centre et le nord du pays.spp/Radio Kiskeya
30 000 agents de santé bientôt dépêchés dans les communautés
Les autorités sanitaires haïtiennes veulent intensifier la vigilance dans la région métropolitaine. Le ministre de la santé, Dr. Alex Larsen, annonce que des dispositions seront adoptées afin d'empêcher de nouveaux foyers de choléra notamment dans les centres d'hébergement. La promiscuité et l'absence de règles d'hygiène dans les camps d'hébergement qui accueillent 1.3 millions de sinistrés, peuvent faciliter la propagation de la maladie.
Au cours des prochaines semaines 30 000 agents de santé seront dépêchés dans les communautés de la région métropolitaine. Le ministre Larsen précise que les agents donneront des consignes de propreté et aideront à surveillance sanitaire. Dans les villes de province cette tache incombera aux agents sanitaires. Cette disposition permettra de réaliser une campagne de sensibilisation indispensable pour prévenir des épidémies de choléra.
Le directeur général du Ministère de la santé, Gabriel Timothée, avait mis l'accent sur l'importance d'une campagne d'information sur les principes d'hygiène dans les efforts pour endiguer l'épidémie de choléra. Dans le même temps les autorités sanitaires attirent l'attention sur la nécessité d'une meilleure gestion des détritus dans la région métropolitaine.
Dans le cadre de l'effort dans le domaine de la santé publique, le ministre de la santé annonce la réactivation du service d'hygiène. Deux écoles sanitaires à Pétion ville et aux cayes permettront de former des officiers et agents de santé polyvalents. Le centre de formation de Pétion ville est opérationnel à partir de ce mardi grâce au financement du Brésil et de Cuba.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18394
Au cours des prochaines semaines 30 000 agents de santé seront dépêchés dans les communautés de la région métropolitaine. Le ministre Larsen précise que les agents donneront des consignes de propreté et aideront à surveillance sanitaire. Dans les villes de province cette tache incombera aux agents sanitaires. Cette disposition permettra de réaliser une campagne de sensibilisation indispensable pour prévenir des épidémies de choléra.
Le directeur général du Ministère de la santé, Gabriel Timothée, avait mis l'accent sur l'importance d'une campagne d'information sur les principes d'hygiène dans les efforts pour endiguer l'épidémie de choléra. Dans le même temps les autorités sanitaires attirent l'attention sur la nécessité d'une meilleure gestion des détritus dans la région métropolitaine.
Dans le cadre de l'effort dans le domaine de la santé publique, le ministre de la santé annonce la réactivation du service d'hygiène. Deux écoles sanitaires à Pétion ville et aux cayes permettront de former des officiers et agents de santé polyvalents. Le centre de formation de Pétion ville est opérationnel à partir de ce mardi grâce au financement du Brésil et de Cuba.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18394
Réouverture de la frontière haitiano –dominicaine
Les points de passage, de Ouanaminthe, de Belladères, de Malpasse et d' Anse à Pitres qui avaient été fermés par les autorités dominicaines, en début de semaine, sont de nouveau ouvert. Les militaires dominicains demeurent, toutefois, déployés le long de la ligne frontalière.
Le gouvernement dominicain avait décidé de fermer la frontière, le 25 octobre dernier afin d'empêcher une propagation de l'épidémie de choléra sur son territoire.
Les forces armées dominicaines avaient, alors reçu l'ordre de contrôler toute personne voulant entrer en territoire dominicain.
Les marchés binationaux ont recommencé à fonctionner depuis ce mardi, cependant, les autorités dominicaines ont annoncé qu'elles vont sélectionner les marchands et les marchandes qui y auront accès.
Elles n'ont, jusqu' ici, pas fourni de précisions sur les critères de choix.
Des milliers d' haïtiens de la zone frontière se rendent plusieurs fois par semaine dans les marchés de République Dominicaine pour s'approvisionner ou écouler des marchandises.
Le blocage de la frontière avait occasionné un début d'incident entre ces marchands et des soldats dominicains à Malpasse, où la police avait du rétablir l'ordre.
Rappelons qu'avant l'épidémie de choléra les habitants de la commune frontalière d'Anse à Pitre éprouvaient déjà des difficultés à se rendre au marché Binational de Pedernales.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18396
Le gouvernement dominicain avait décidé de fermer la frontière, le 25 octobre dernier afin d'empêcher une propagation de l'épidémie de choléra sur son territoire.
Les forces armées dominicaines avaient, alors reçu l'ordre de contrôler toute personne voulant entrer en territoire dominicain.
Les marchés binationaux ont recommencé à fonctionner depuis ce mardi, cependant, les autorités dominicaines ont annoncé qu'elles vont sélectionner les marchands et les marchandes qui y auront accès.
Elles n'ont, jusqu' ici, pas fourni de précisions sur les critères de choix.
Des milliers d' haïtiens de la zone frontière se rendent plusieurs fois par semaine dans les marchés de République Dominicaine pour s'approvisionner ou écouler des marchandises.
Le blocage de la frontière avait occasionné un début d'incident entre ces marchands et des soldats dominicains à Malpasse, où la police avait du rétablir l'ordre.
Rappelons qu'avant l'épidémie de choléra les habitants de la commune frontalière d'Anse à Pitre éprouvaient déjà des difficultés à se rendre au marché Binational de Pedernales.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18396
La France et la Suisse s'impliquent dans la lutte contre l'épidémie de choléra
Les gouvernements français et suisse annoncent l'envoi de missions d'experts en vue de renforcer la lutte contre l'épidémie de choléra.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, informe de l'envoi d'ici la fin de la semaine d'une mission médicale dirigée par un spécialiste français de la lutte contre le choléra. L'expert apportera un appui médical et scientifique au ministère haïtien de la Santé auprès duquel une équipe de coopérants français est déjà sur place.
De plus, le gouvernement français accordera une subvention exceptionnelle de 100 000 euros pour apporter, en partenariat avec la Croix-Rouge française, une aide d'urgence aux structures de la petite enfance menacées par l'épidémie.
Le ministère français des Affaires étrangères et européennes étudie parallèlement la possibilité d'un renforcement de la capacité des Centres de Traitement du Choléra. L'Ambassade à Port au Prince et le Centre de crise à Paris sont en relation avec les responsables d' ONG françaises pour aider ces centres et apporter un soutien logistique précise une note du gouvernement français.
Dans le même temps, les autorités helvétiques font état de l'envoi de deux spécialistes de l'eau potable pour assister les autorités publiques dans le contrôle de l'eau et la production d'eau potable en zone rurale.
Deux spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) aideront la Direction nationale de l'eau potable et de l'assainissement haïtienne (DINEPA) à vérifier l'absence de contamination fécale de l'eau potable dans les zones rurales. Ils s'attaqueront ainsi à la cause même de l'épidémie, le bacille cholérique infectant principalement les populations par l'eau.
Selon la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) les deux spécialistes seront équipés d'un laboratoire mobile d'analyse de l'eau et d'un matériel de fabrication de chlore servant à la désinfection.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18395
Les gouvernements français et suisse annoncent l'envoi de missions d'experts en vue de renforcer la lutte contre l'épidémie de choléra.
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, informe de l'envoi d'ici la fin de la semaine d'une mission médicale dirigée par un spécialiste français de la lutte contre le choléra. L'expert apportera un appui médical et scientifique au ministère haïtien de la Santé auprès duquel une équipe de coopérants français est déjà sur place.
De plus, le gouvernement français accordera une subvention exceptionnelle de 100 000 euros pour apporter, en partenariat avec la Croix-Rouge française, une aide d'urgence aux structures de la petite enfance menacées par l'épidémie.
Le ministère français des Affaires étrangères et européennes étudie parallèlement la possibilité d'un renforcement de la capacité des Centres de Traitement du Choléra. L'Ambassade à Port au Prince et le Centre de crise à Paris sont en relation avec les responsables d' ONG françaises pour aider ces centres et apporter un soutien logistique précise une note du gouvernement français.
Dans le même temps, les autorités helvétiques font état de l'envoi de deux spécialistes de l'eau potable pour assister les autorités publiques dans le contrôle de l'eau et la production d'eau potable en zone rurale.
Deux spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) aideront la Direction nationale de l'eau potable et de l'assainissement haïtienne (DINEPA) à vérifier l'absence de contamination fécale de l'eau potable dans les zones rurales. Ils s'attaqueront ainsi à la cause même de l'épidémie, le bacille cholérique infectant principalement les populations par l'eau.
Selon la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) les deux spécialistes seront équipés d'un laboratoire mobile d'analyse de l'eau et d'un matériel de fabrication de chlore servant à la désinfection.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18395
Les agences de l'ONU et les ONG en première ligne dans la lutte contre le choléra
Les agences de l'ONU et les ONG contribuent à l'effort visant à endiguer l'épidémie de choléra dans l'Artibonite et le Plateau Central. Outre la distribution de matériel médical d'urgence ces organisations se sont impliquées dans la campagne de sensibilisation et de prévention contre la transmission et la propagation de la maladie. La porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Elysabeth Byrs, informe qu'une vingtaine d'organisations travaillent pour lutter contre la maladie et installer 6 centres de traitements du choléra. Mme Byrs a indiqué qu'une une attention particulière a été portée sur la sensibilisation notamment sur l'utilisation de savon, d'eau potable, du nettoyage des aliments, de l'utilisation de latrines, sur le lavage des mains.
Dans le même temps, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont acheminé plus de 750.000 doses de réhydratations orales qui peuvent être utilisées pour traiter 100.000 cas modérés.
Plus de 4.000 traitements des cas les plus sévères ont été fournis et plus de 300.000 traitements antibiotiques ont été donnés au gouvernement haïtien. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a pour sa part délivré plus 300.000 tablettes de purifications d'eau ainsi que de matériel d'urgence : tentes, médicaments, seaux, savon.
Le dernier bilan de l'épidémie fourni par les autorités sanitaires haïtiennes fait état de 284 morts et 3.612 hospitalisations.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18393
Dans le même temps, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) ont acheminé plus de 750.000 doses de réhydratations orales qui peuvent être utilisées pour traiter 100.000 cas modérés.
Plus de 4.000 traitements des cas les plus sévères ont été fournis et plus de 300.000 traitements antibiotiques ont été donnés au gouvernement haïtien. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a pour sa part délivré plus 300.000 tablettes de purifications d'eau ainsi que de matériel d'urgence : tentes, médicaments, seaux, savon.
Le dernier bilan de l'épidémie fourni par les autorités sanitaires haïtiennes fait état de 284 morts et 3.612 hospitalisations.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18393
La Minustah dément des informations relatives à son implication dans l'épidémie de cholera
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), dément les informations faisant croire que contingent militaire népalais, basé à Mirebalais serait à l'origine de l'épidémie de choléra qui frappe actuellement plusieurs régions du pays. « La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) tient à faire la lumière autour des rumeurs diffusées dans certains médias faisant croire que des déchets humains déversés dans une rivière à Mirebalais par la MINUSTAH seraient à l'origine de l'épidémie de choléra en Haïti », peut–on lire dans un communiqué rendu public par la mission.
La Minustah fait remarquer qu'effectivement que son contingent Népalais est basé à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière portant le même nom.
Elle précise cependant que, Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA).
Ces fosses sceptiques sont vidées chaque semaine par quatre camions d'une compagnie privée contractuelle. Le site de décharge utilisé par la compagnie a obtenu l'autorisation de la mairie de Mirebalais. Il se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, ce qui représente plus de 20 fois la distance requise au niveau international.
Par ailleurs, la MINUSTAH dispose d'une Unité chargée de la conformité environnementale qui s'assure régulièrement que la gestion de tous les déchets de la Mission concorde avec les normes internationale établies.
« La MINUSTAH poursuit ses investigations en vue de s'assurer du respect scrupuleux de ses normes par toutes ses entités. », informe enfin ce communiqué.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18391
La Minustah fait remarquer qu'effectivement que son contingent Népalais est basé à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière portant le même nom.
Elle précise cependant que, Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA).
Ces fosses sceptiques sont vidées chaque semaine par quatre camions d'une compagnie privée contractuelle. Le site de décharge utilisé par la compagnie a obtenu l'autorisation de la mairie de Mirebalais. Il se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, ce qui représente plus de 20 fois la distance requise au niveau international.
Par ailleurs, la MINUSTAH dispose d'une Unité chargée de la conformité environnementale qui s'assure régulièrement que la gestion de tous les déchets de la Mission concorde avec les normes internationale établies.
« La MINUSTAH poursuit ses investigations en vue de s'assurer du respect scrupuleux de ses normes par toutes ses entités. », informe enfin ce communiqué.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18391
Oxfam aide le gouvernement haïtien à lutter contre l'épidémie de choléra
L'organisation internationale Oxfam vient de dépêcher sur place une équipe de spécialistes. Ayant une expertise pour intervenir en urgence, ces techniciens ont la mission de rétablir la qualité de l'eau, faire l'assainissement et mettre en place des programmes d'hygiène pour environ 100 mille personnes dans la zone de la Petite rivière de l'Artibonite.
Dans un communiqué rendu public le week-end écoulé l'organisation internationale a indiqué que cette décision a été prise, en réponse à l'apparition du choléra dans les départements de l'Artibonite et du Centre,
Selon Cedric Perus, responsable des programmes humanitaires de Oxfam en Haïti, a indiqué que le nombre de cas a augmenté rapidement. Nous suivons de très près la virulence de cette maladie. Notre réponse doit être immédiate pour empêcher une plus grande propagation.
« Notre objectif est de faire en sorte qu'il n'y ait aucun nouveau cas de choléra dans la zone de la Petite rivière de l'Artibonite au milieu de la semaine prochaine », a poursuivi M. Perus.
Le week-end, dernier Oxfam a distribué du savon, des comprimés de purification de l'eau et a mis an place un programme de promotion de l'hygiène grâce à ses agents mobilisateurs. Le tremblement de terre n'a pas eu d'effet direct sur les départements de l'Artibonite et du Centre mais les mouvements de la population vers les villes de province ont certes affecté ces communautés. Bien avant le 12 janvier, seulement la moitié de la population avait accès à l'eau potable alors que 80 % n'avaient pas accès aux toilettes.
« Le but de notre intervention est de fournir de l'eau potable, de procéder à l'installation de latrines et de sensibiliser la population sur les pratiques d'hygiènes en terme de prévention à cette maladie. La pratique de l'hygiène constitue le seul moyen de stopper cette contamination », a expliqué M. Perus.
Le choléra est une maladie transmise par l'eau et les aliments contaminés. Les symptômes sont les vomissements et la diarrhée qui provoquent une déshydratation sévère.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18390
L'organisation internationale Oxfam vient de dépêcher sur place une équipe de spécialistes. Ayant une expertise pour intervenir en urgence, ces techniciens ont la mission de rétablir la qualité de l'eau, faire l'assainissement et mettre en place des programmes d'hygiène pour environ 100 mille personnes dans la zone de la Petite rivière de l'Artibonite.
Dans un communiqué rendu public le week-end écoulé l'organisation internationale a indiqué que cette décision a été prise, en réponse à l'apparition du choléra dans les départements de l'Artibonite et du Centre,
Selon Cedric Perus, responsable des programmes humanitaires de Oxfam en Haïti, a indiqué que le nombre de cas a augmenté rapidement. Nous suivons de très près la virulence de cette maladie. Notre réponse doit être immédiate pour empêcher une plus grande propagation.
« Notre objectif est de faire en sorte qu'il n'y ait aucun nouveau cas de choléra dans la zone de la Petite rivière de l'Artibonite au milieu de la semaine prochaine », a poursuivi M. Perus.
Le week-end, dernier Oxfam a distribué du savon, des comprimés de purification de l'eau et a mis an place un programme de promotion de l'hygiène grâce à ses agents mobilisateurs. Le tremblement de terre n'a pas eu d'effet direct sur les départements de l'Artibonite et du Centre mais les mouvements de la population vers les villes de province ont certes affecté ces communautés. Bien avant le 12 janvier, seulement la moitié de la population avait accès à l'eau potable alors que 80 % n'avaient pas accès aux toilettes.
« Le but de notre intervention est de fournir de l'eau potable, de procéder à l'installation de latrines et de sensibiliser la population sur les pratiques d'hygiènes en terme de prévention à cette maladie. La pratique de l'hygiène constitue le seul moyen de stopper cette contamination », a expliqué M. Perus.
Le choléra est une maladie transmise par l'eau et les aliments contaminés. Les symptômes sont les vomissements et la diarrhée qui provoquent une déshydratation sévère.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Le gouvernement américain apporte une aide dans la lutte contre le choléra
L'ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince révèle que l'assistance américaine a permis le déploiement à St-Marc, d'une équipe conjointe formée d'épidémiologistes américains et haïtiens, y compris d'employés du Center for Disease Control (CDC). Les techniciens du CDC collaborent avec les fonctionnaires haïtiens sur les diagnostics de laboratoire, le contrôle et les protocoles de traitement précise un communiqué de l'ambassade américaine.
Dans le même temps, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), a mobilisé ses partenaires dans la distribution d'articles divers tels lits et coussins, ainsi que des matériels pouvant empêcher la propagation de l'épidémie, tels les sels de réhydratation orale, les solutés intraveineux, les solutions ayant la capacité de désinfecter et de purifier l'eau.
L'Usaid envisage également de fournir une réserve d'urgence de 60.000 unités de Ringer Lactate pouvant traiter environ 4.000 personnes sévèrement infectés par la bactérie du Choléra.
En réponse à une demande des autorités haïtiennes l'ambassadeur Kenneth Merten avait publié une déclaration en rapport au désastre. Grâce à la déclaration de l'ambassadeur Merten, le Bureau d'Assistance Etrangère aux Désastres de l'USAID (OFDA), s'est engagé à fournir 1.000 lits spéciaux adaptés aux cas de choléra, et distribuer d'autres articles pour faire face à l'épidémie. L'OFDA a également alloué une contribution initiale de 100,000 dollars au ministère de la santé publique.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18389
Dans le même temps, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), a mobilisé ses partenaires dans la distribution d'articles divers tels lits et coussins, ainsi que des matériels pouvant empêcher la propagation de l'épidémie, tels les sels de réhydratation orale, les solutés intraveineux, les solutions ayant la capacité de désinfecter et de purifier l'eau.
L'Usaid envisage également de fournir une réserve d'urgence de 60.000 unités de Ringer Lactate pouvant traiter environ 4.000 personnes sévèrement infectés par la bactérie du Choléra.
En réponse à une demande des autorités haïtiennes l'ambassadeur Kenneth Merten avait publié une déclaration en rapport au désastre. Grâce à la déclaration de l'ambassadeur Merten, le Bureau d'Assistance Etrangère aux Désastres de l'USAID (OFDA), s'est engagé à fournir 1.000 lits spéciaux adaptés aux cas de choléra, et distribuer d'autres articles pour faire face à l'épidémie. L'OFDA a également alloué une contribution initiale de 100,000 dollars au ministère de la santé publique.
LLM / radio Métropole Haïti
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Une maladie importée, la MINUSTAH clame son innocence
Les autorités haïtiennes sont formelles sur ce point. « Le choléra est une maladie importée ». Elle n'a donc pas son origine en Haïti, soutiennent-elles inlassablement. En réponse aux lourds soupçons qui pesaient sur son dos, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) indique n'avoir, ni de près, ni de loin, aucune implication dans cette maladie. Haïti: « Un contingent militaire népalais est effectivement basé à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière portant le même nom. Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) », explique dans un communiqué le porte-parole adjoint de la MINUSTAH, Vincenzo Pugliese.
« Ces fosses septiques sont vidées chaque semaine par quatre camions d'une compagnie privée contractuelle, ajoute-t-il. Le site de décharge utilisé par la compagnie a obtenu l'autorisation de la mairie de Mirebalais. Il se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, ce qui représente plus de 20 fois la distance requise au niveau international. »
Selon Vincenzo Pugliese , la MINUSTAH dispose d'une unité chargée de la conformité environnementale qui s'assure régulièrement que la gestion de tous les déchets de la Mission concorde avec les normes internationales établies. Il indique que la Mission poursuit ses investigations en vue de s'assurer du respect scrupuleux de ces normes par toutes ses entités.
Joint au téléphone ce mardi par Le Nouvelliste, M. Pugliese affirme être au courant des rumeurs faisant croire que des agents de la MINUSTAH seraient à l'origine du choléra en Haiti. Dans le cadre des rotations de la Mission, un nouveau contingent népalais est arrivé à Mirebalais le 15 octobre dernier, alors que les premiers cas de la maladie ont été recensés entre le mercredi 20 et le jeudi 21 octobre, une semaine après, précise-t-il. « Aucun membre de ce nouveau contingent de la Mission n'a présenté des symptômes liés au choléra ni à aucune autre maladie », soutient le porte-parole des casques bleus.
Vincenzo Pugliese s'inscrit donc en faux contre les rumeurs faisant croire que des soldats népalais campés à Mirebalais auraient été tués par le choléra ou par une autre quelconque maladie et que leurs corps auraient été rapatriés secrètement dans leur pays d'origine. « Aucun Népalais n'a été atteint d'une quelconque maladie. Rien de tout cela n'est arrivé », précise-t-il à Le Nouvelliste.
Par ailleurs, d'une source générale concordante, nous avons appris que c'est la compagnie SAMCO qui est chargée de vider les sept fosses septiques de la MINUSTAH à Mirebalais. Sans succès, Le Nouvelliste a tenté d'entrer en contact avec les responsables de cette compagnie afin d'avoir sa version des faits.
Les rumeurs voudraient que la SAMCO ait déversé ses déchets préalablement contaminés par des agents de la MINUSTAH dans le fleuve de l'Artibonite. Par la suite, la population avoisinante aurait consommé l'eau du fleuve et serait tombée malade.
En tout cas, l'épidémie continue de faire des victimes. Le dernier bilan en date fourni par les autorités du pays fait état de 284 décès, soit 25 de plus que lundi, et 3612 hospitalisés. Comme pour rassurer la population, les autorités soutiennent que la maladie est contenue dans le pays et que la situation est sous contrôle dans la zone métropolitaine. Toutefois, nous avons appris que 17 nouveaux cas de choléra, dont trois mortels, ont été recensés ces derniers jours dans le nord du pays.
En outre, les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes de voir l'épidémie de choléra se propager dans tout le pays. « C'est une situation extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas planifier dans l'éventualité d'une épidémie beaucoup plus importante », a avancé hier lundi le coordonnateur de l'action humanitaire de l'ONU en Haïti, Nigel Fisher.
Selon M. Fisher, la priorité de l'heure consiste à préparer une réponse rapide et efficace dans les zones affectées et prévenir la propagation de la maladie localisée au premier abord dans les départements de l'Artibonite et du Centre. « Nous sommes particulièrement préoccupés par Port-au-Prince et les personnes vivant dans les bidonvilles et les camps. Mais nous nous préparons également à une épidémie dans le reste du pays », a-t-il ajouté.
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=85056&PubDate=2010-10-26
Commentaires :
C'est drôle d'avoir à dire en commentaires que tenant compte du fait que "la scène se passe en Haïti", rien de tout ce qui est écrit est improbable. Une compagnie privée pourrait ne ressentir aucun scrupule à déverser des excréments dans une rivière ou un cours d'eau. et même si les agents de la MINUSTAH avaient connaissance de ce fait rien ne garantit que la compagnie pourrait être rappelée à l'ordre. Ce n'est qu'une facette qui résume bien la situation du pays.
Les nationaux ne font pas beaucoup attention et les étrangers calquent in extenso nos comportements quand ils ne les reproduisent pas en pire.
Une situation de ce genre devrait bénéficier d'une enquête exhaustive. mais encore une fosi nous sommes en Haïti. Il y aura surement une enquête parlementaire. Les députés vont créer une commission. Mais on aura jamais les résultats de cette enquête . Un autre scandale fera oublier celui-ci.
La liste des enquêtes menées et non complétées est certes très exhaustive:
1.- L'histoire du bateau de Tiburon transportant de la drogue
2.- L'Histoire de la répartition des millions retrouvés lors de la perquisition chez un trafiquant de drogues dans le nord ouest.
3.- Les allégations actuelles portées contre un certain candidat à la présidence...
Vous en voulez encore? Ne réveillons pas les chats qui dorment.
An-n kase fey kouvri sa pou koze-n pa vante!
« Ces fosses septiques sont vidées chaque semaine par quatre camions d'une compagnie privée contractuelle, ajoute-t-il. Le site de décharge utilisé par la compagnie a obtenu l'autorisation de la mairie de Mirebalais. Il se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, ce qui représente plus de 20 fois la distance requise au niveau international. »
Selon Vincenzo Pugliese , la MINUSTAH dispose d'une unité chargée de la conformité environnementale qui s'assure régulièrement que la gestion de tous les déchets de la Mission concorde avec les normes internationales établies. Il indique que la Mission poursuit ses investigations en vue de s'assurer du respect scrupuleux de ces normes par toutes ses entités.
Joint au téléphone ce mardi par Le Nouvelliste, M. Pugliese affirme être au courant des rumeurs faisant croire que des agents de la MINUSTAH seraient à l'origine du choléra en Haiti. Dans le cadre des rotations de la Mission, un nouveau contingent népalais est arrivé à Mirebalais le 15 octobre dernier, alors que les premiers cas de la maladie ont été recensés entre le mercredi 20 et le jeudi 21 octobre, une semaine après, précise-t-il. « Aucun membre de ce nouveau contingent de la Mission n'a présenté des symptômes liés au choléra ni à aucune autre maladie », soutient le porte-parole des casques bleus.
Vincenzo Pugliese s'inscrit donc en faux contre les rumeurs faisant croire que des soldats népalais campés à Mirebalais auraient été tués par le choléra ou par une autre quelconque maladie et que leurs corps auraient été rapatriés secrètement dans leur pays d'origine. « Aucun Népalais n'a été atteint d'une quelconque maladie. Rien de tout cela n'est arrivé », précise-t-il à Le Nouvelliste.
Par ailleurs, d'une source générale concordante, nous avons appris que c'est la compagnie SAMCO qui est chargée de vider les sept fosses septiques de la MINUSTAH à Mirebalais. Sans succès, Le Nouvelliste a tenté d'entrer en contact avec les responsables de cette compagnie afin d'avoir sa version des faits.
Les rumeurs voudraient que la SAMCO ait déversé ses déchets préalablement contaminés par des agents de la MINUSTAH dans le fleuve de l'Artibonite. Par la suite, la population avoisinante aurait consommé l'eau du fleuve et serait tombée malade.
En tout cas, l'épidémie continue de faire des victimes. Le dernier bilan en date fourni par les autorités du pays fait état de 284 décès, soit 25 de plus que lundi, et 3612 hospitalisés. Comme pour rassurer la population, les autorités soutiennent que la maladie est contenue dans le pays et que la situation est sous contrôle dans la zone métropolitaine. Toutefois, nous avons appris que 17 nouveaux cas de choléra, dont trois mortels, ont été recensés ces derniers jours dans le nord du pays.
En outre, les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes de voir l'épidémie de choléra se propager dans tout le pays. « C'est une situation extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas planifier dans l'éventualité d'une épidémie beaucoup plus importante », a avancé hier lundi le coordonnateur de l'action humanitaire de l'ONU en Haïti, Nigel Fisher.
Selon M. Fisher, la priorité de l'heure consiste à préparer une réponse rapide et efficace dans les zones affectées et prévenir la propagation de la maladie localisée au premier abord dans les départements de l'Artibonite et du Centre. « Nous sommes particulièrement préoccupés par Port-au-Prince et les personnes vivant dans les bidonvilles et les camps. Mais nous nous préparons également à une épidémie dans le reste du pays », a-t-il ajouté.
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=85056&PubDate=2010-10-26
Commentaires :
C'est drôle d'avoir à dire en commentaires que tenant compte du fait que "la scène se passe en Haïti", rien de tout ce qui est écrit est improbable. Une compagnie privée pourrait ne ressentir aucun scrupule à déverser des excréments dans une rivière ou un cours d'eau. et même si les agents de la MINUSTAH avaient connaissance de ce fait rien ne garantit que la compagnie pourrait être rappelée à l'ordre. Ce n'est qu'une facette qui résume bien la situation du pays.
Les nationaux ne font pas beaucoup attention et les étrangers calquent in extenso nos comportements quand ils ne les reproduisent pas en pire.
Une situation de ce genre devrait bénéficier d'une enquête exhaustive. mais encore une fosi nous sommes en Haïti. Il y aura surement une enquête parlementaire. Les députés vont créer une commission. Mais on aura jamais les résultats de cette enquête . Un autre scandale fera oublier celui-ci.
La liste des enquêtes menées et non complétées est certes très exhaustive:
1.- L'histoire du bateau de Tiburon transportant de la drogue
2.- L'Histoire de la répartition des millions retrouvés lors de la perquisition chez un trafiquant de drogues dans le nord ouest.
3.- Les allégations actuelles portées contre un certain candidat à la présidence...
Vous en voulez encore? Ne réveillons pas les chats qui dorment.
An-n kase fey kouvri sa pou koze-n pa vante!
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