Ira J. Kurzban l'avocat de l'ex-Président Jean-Bertrand Aristide, exprime ouvertement ses préoccupations en ce qui a trait au retour du chef du parti lavalas. Le juriste soutient que son client ne peut pas rentrer en Haïti sans la coopération des gouvernements des États-Unis et d'Afrique du Sud.
Inquiet, M. Kuzban a mis en doute les déclarations du gouvernement sud-africain relatives aux dispositions pour assurer le retour de l'ancien Président Aristide en Haïti. L'avocat d'Aristide aurait sollicité des explications de la ministre haïtienne des affaires étrangères, Marie Michele Rey, autour de ce dossier.
En Floride des militants lavalas ont organisé vendredi un sit-in devant les locaux du Miami Herald pour protester contre un éditorial paru dans le journal le 10 février dernier et qui déconseillait le retour de l'ex-président Jean Bertrand Aristide avant le second tour des élections. Les manifestants ont exprimé leur colère et indignation contre ces remarques.
Après les réjouissances en raison de la délivrance du passeport diplomatique, les militants lavalas en Haïti ont été contraints d'organiser une nouvelle manifestation vendredi pour exiger le retour. Les dirigeants lavalas ne cessent de tirer à boulets rouges sur les représentants de la communauté internationale qu'ils accusent d'avoir contribuer au déclenchement de la crise électorale. Maryse Narcisse, porte parole de Jean Bertrand Aristide a dénoncé ce qu'elle appelle l'ingérence arrogante de la communauté internationale dans les affaires haïtiennes notamment dans le processus électoral.
Ces déclarations prouvent que le torchon brule entre lavalas et les principaux partenaires d'Haïti que le parti avait accusé d'avoir enlevé le président Aristide le 29 février 2004.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18817
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 22 février 2011
Football : Mission d’investigation du gouvernement d’Haïti en Jamaïque après la mise en quarantaine, suivie d’expulsion, de l’équipe U-17
Marche d’indignation de plusieurs milliers de personnes le 18 février 2011 lundi 21 février 2011
Plusieurs milliers de personnes ont protesté samedi à P-au-P contre l’insulte des autorités politiques jamaïcaines aux joueurs haïtiens de football.
Après avoir exprimé leur indignation pendant environ 3 heures, les manifestants ont symboliquement incendié un drapeau du marché commun caribéen (Caricom) devant même le siège de la représentation régionale à Pétionville.
P-au-P, 21 févr. 2011 [AlterPresse] --- Une délégation, composée de membres des ministères des sports et de la santé publique d’Haïti, s’est rendue à Kingston, dimanche 20 février 2011, en vue de faire le jour sur les circonstances de la mise en quarantaine, puis de l’expulsion, le 16 février dernier, de la sélection U17 de football qui participait, à la Jamaïque, aux éliminatoires de la coupe du monde pour cette catégorie d’âge (moins de 17 ans) prévue l’été prochain au Mexique.
Malgré les regrets exprimés par le gouvernement jamaïcain, les autorités haïtiennes entendent porter l’affaire devant plusieurs instances internationales, dont la confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf), la conférence des ministres de la jeunesse et des sports des pays ayant le français en partage (Confejes), la communauté économique caribéenne (Caricom).
Cette mission d’investigation fait suite à des mouvements de protestation et d’indignation, notamment une manifestation de plusieurs milliers de personnes de différentes couches nationales,. le samedi 18 février, à Port-au-Prince.
La manifestation du 18 février 2011, à la fin de laquelle un drapeau de la Caricom a été incendié par les protestataires, constitue un premier signal en direction des autorités de la Jamaïque, en attendant d’autres initiatives de dénonciation de l’insulte au peuple haïtien, annonce l’ancienne ministre à la culture Magali Comeau Denis.
Parmi les actions envisagées, les manifestants, dont un grand nombre arboraient le bicolore bleu et rouge national, évoquent le boycott des produits de la Jamaïque ainsi que des initiatives susceptibles d’avoir des incidences sur le nombre de touristes qui visitent régulièrement la Jamaïque.
Les organisateurs de la manifestation du 18 février réclament également un dédommagement moral pour les violations de droits humains à l’encontre des jeunes joueurs haïtiens de football ainsi que de leur encadrement sportif et technique.
A l’issue de la manifestation, une coupe a été remise aux jeunes joueurs (mineurs) haïtiens de football, qui se sont déclarés prêts à continuer de porter et de défendre les couleurs nationales dans le cadre d’autres compétitions internationales.
Entre-temps, la mobilisation devrait se poursuivre parmi les ressortissants d’Haïti de la diaspora contre l’attitude des autorités de la Jamaïque à l’égard des joueurs (mineurs) de football national.
La sélection de football des moins de 17 ans d’Haïti se serait déplacée en Jamaïque sans l’accompagnement d’un staff médical, selon certaines informations circulant dans la capitale Port-au-Prince.
Pour sa part, le ministère haïtien des affaires étrangères (Mae) a rappelé, pour consultation, le chargé d’affaires d’Haïti à la Jamaïque, Max Alcé.
Avant de prendre l’avion de Kingston à Port-au-Prince, le chargé d’affaires a eu le temps de remettre une lettre de protestation diplomatique au ministère jamaïcain des affaires étrangères.
Qualifiant de « fâcheux » ce qui s’est passé la semaine dernière à la Jamaïque, le Mae souligne que cela ne saurait compromettre les relations diplomatiques entre les 2 pays. [rh rc apr 21/02/2011 09:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10670
Plusieurs milliers de personnes ont protesté samedi à P-au-P contre l’insulte des autorités politiques jamaïcaines aux joueurs haïtiens de football.
Après avoir exprimé leur indignation pendant environ 3 heures, les manifestants ont symboliquement incendié un drapeau du marché commun caribéen (Caricom) devant même le siège de la représentation régionale à Pétionville.
P-au-P, 21 févr. 2011 [AlterPresse] --- Une délégation, composée de membres des ministères des sports et de la santé publique d’Haïti, s’est rendue à Kingston, dimanche 20 février 2011, en vue de faire le jour sur les circonstances de la mise en quarantaine, puis de l’expulsion, le 16 février dernier, de la sélection U17 de football qui participait, à la Jamaïque, aux éliminatoires de la coupe du monde pour cette catégorie d’âge (moins de 17 ans) prévue l’été prochain au Mexique.
Malgré les regrets exprimés par le gouvernement jamaïcain, les autorités haïtiennes entendent porter l’affaire devant plusieurs instances internationales, dont la confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf), la conférence des ministres de la jeunesse et des sports des pays ayant le français en partage (Confejes), la communauté économique caribéenne (Caricom).
Cette mission d’investigation fait suite à des mouvements de protestation et d’indignation, notamment une manifestation de plusieurs milliers de personnes de différentes couches nationales,. le samedi 18 février, à Port-au-Prince.
La manifestation du 18 février 2011, à la fin de laquelle un drapeau de la Caricom a été incendié par les protestataires, constitue un premier signal en direction des autorités de la Jamaïque, en attendant d’autres initiatives de dénonciation de l’insulte au peuple haïtien, annonce l’ancienne ministre à la culture Magali Comeau Denis.
Parmi les actions envisagées, les manifestants, dont un grand nombre arboraient le bicolore bleu et rouge national, évoquent le boycott des produits de la Jamaïque ainsi que des initiatives susceptibles d’avoir des incidences sur le nombre de touristes qui visitent régulièrement la Jamaïque.
Les organisateurs de la manifestation du 18 février réclament également un dédommagement moral pour les violations de droits humains à l’encontre des jeunes joueurs haïtiens de football ainsi que de leur encadrement sportif et technique.
A l’issue de la manifestation, une coupe a été remise aux jeunes joueurs (mineurs) haïtiens de football, qui se sont déclarés prêts à continuer de porter et de défendre les couleurs nationales dans le cadre d’autres compétitions internationales.
Entre-temps, la mobilisation devrait se poursuivre parmi les ressortissants d’Haïti de la diaspora contre l’attitude des autorités de la Jamaïque à l’égard des joueurs (mineurs) de football national.
La sélection de football des moins de 17 ans d’Haïti se serait déplacée en Jamaïque sans l’accompagnement d’un staff médical, selon certaines informations circulant dans la capitale Port-au-Prince.
Pour sa part, le ministère haïtien des affaires étrangères (Mae) a rappelé, pour consultation, le chargé d’affaires d’Haïti à la Jamaïque, Max Alcé.
Avant de prendre l’avion de Kingston à Port-au-Prince, le chargé d’affaires a eu le temps de remettre une lettre de protestation diplomatique au ministère jamaïcain des affaires étrangères.
Qualifiant de « fâcheux » ce qui s’est passé la semaine dernière à la Jamaïque, le Mae souligne que cela ne saurait compromettre les relations diplomatiques entre les 2 pays. [rh rc apr 21/02/2011 09:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10670
La FIFA envisage de qualifier Haïti pour le Mondial U-17
René Préval a obtenu cette promesse de Joseph Blatter lors d’une conversation téléphonique qu’ils ont eue alors que le Président sortant venait de recevoir les jeunes footballeurs haïtiens encore très traumatisés par leur expulsion de la Jamaïque lundi 21 février 2011,
Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Joseph Blatter, a évoqué lundi avec le Président René Préval une possible qualification d’Haïti pour la phase finale du Mondial U-17 à titre de "réparation" après l’indignation nationale suscitée par l’expulsion scandaleuse de la Jamaïque de nos jeunes compatriotes.
Lors d’une conversation téléphonique en marge de la visite au Palais National (siège de la présidence) de la sélection des moins de 17 ans accompagnée du président de la Fédération haïtienne de football, Dr Yves Jean-Bart, M. Blatter a accueilli positivement une proposition du chef de l’Etat haïtien sortant.
M. Préval a reçu l’ensemble de la délégation et tenté de redonner le moral aux adolescents qu’il espère pouvoir devenir "plus forts" après la dure épreuve jamaïcaine.
Le dirigeant haïtien a souhaité la participation de l’équipe au Mondial prévu l’été prochain au Mexique, une mesure de justice et de réparation suggérée par l’entraîneur brésilien de la sélection nationale qui a évoqué le traitement exceptionnel qu’avait réservé la FIFA à la Corée du Nord, victime antérieurement d’attitudes aussi discriminatoires.
Sepp Blatter s’est déclaré prêt à discuter des modalités de l’intégration d’Haïti dans la phase finale de la Coupe du Monde qui se tiendra du 18 juin au 10 juillet.
A cet effet, une délégation composée notamment du ministre de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, et du Dr Yves Jean-Bart doit se rendre rapidement au siège de la FIFA à Zurich.
Plusieurs milliers de manifestants ont protesté samedi à Port-au-Prince contre les autorités jamaïcaines qui ont chassés les jeunes footballeurs haïtiens sous prétexte que plusieurs d’entre eux avaient contracté la malaria et représentaient une menace sanitaire pour l’île anglophone.
Le gouvernement haïtien a rappelé son chargé d’affaires à Kingston, mais s’est gardé d’exiger des excuses face à ce qui s’apparente à un très grave incident diplomatique. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7537
Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Joseph Blatter, a évoqué lundi avec le Président René Préval une possible qualification d’Haïti pour la phase finale du Mondial U-17 à titre de "réparation" après l’indignation nationale suscitée par l’expulsion scandaleuse de la Jamaïque de nos jeunes compatriotes.
Lors d’une conversation téléphonique en marge de la visite au Palais National (siège de la présidence) de la sélection des moins de 17 ans accompagnée du président de la Fédération haïtienne de football, Dr Yves Jean-Bart, M. Blatter a accueilli positivement une proposition du chef de l’Etat haïtien sortant.
M. Préval a reçu l’ensemble de la délégation et tenté de redonner le moral aux adolescents qu’il espère pouvoir devenir "plus forts" après la dure épreuve jamaïcaine.
Le dirigeant haïtien a souhaité la participation de l’équipe au Mondial prévu l’été prochain au Mexique, une mesure de justice et de réparation suggérée par l’entraîneur brésilien de la sélection nationale qui a évoqué le traitement exceptionnel qu’avait réservé la FIFA à la Corée du Nord, victime antérieurement d’attitudes aussi discriminatoires.
Sepp Blatter s’est déclaré prêt à discuter des modalités de l’intégration d’Haïti dans la phase finale de la Coupe du Monde qui se tiendra du 18 juin au 10 juillet.
A cet effet, une délégation composée notamment du ministre de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, et du Dr Yves Jean-Bart doit se rendre rapidement au siège de la FIFA à Zurich.
Plusieurs milliers de manifestants ont protesté samedi à Port-au-Prince contre les autorités jamaïcaines qui ont chassés les jeunes footballeurs haïtiens sous prétexte que plusieurs d’entre eux avaient contracté la malaria et représentaient une menace sanitaire pour l’île anglophone.
Le gouvernement haïtien a rappelé son chargé d’affaires à Kingston, mais s’est gardé d’exiger des excuses face à ce qui s’apparente à un très grave incident diplomatique. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7537
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