Le nouveau bâtiment, réhabilité par l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), grâce a des fonds du gouvernement américain, abrite le tribunal de Paix de Cité Soleil, fermé en raison des violences de février 2004.
Le gouvernement américain a financé la rénovation de l’immeuble à travers le projet intitulé " Initiative de Stabilisation d’Haïti"(HSI). Dans son discours de circonstance l’Ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Janet A. Sanderson a déclaré que cet événement représente une étape importante pour cette communauté et pour Haïti.
" Cette cérémonie marque un grand pas franchi dans le processus de réintégration des résidents de cette communauté à la vie nationale d’Haïti et du monde dans son ensemble, et représente aussi le cheminement vers un avenir meilleur pour les familles de la zone". " Cet édifice qui abrite le tribunal fut notre premier projet dans le cadre de cette initiative, et c’est un honneur pour moi de le voir en fonction aujourd’hui et de constater personnellement les bienfaits de cette initiative à la population de Cité Soleil " a-t-elle souligné. Selon l’ambassade américaine ce projet fait partie du HSI, un projet innovateur qui combine les efforts de différentes branches du gouvernement des Etats-Unis en vue d’aider le gouvernement haïtien à fournir des services dans le renforcement des communautés, les infrastructures, l’établissement de règlements communautaires, la formation professionnelle et l’établissement de l’Etat de droit pour Cité Soleil. De son coté, le juge titulaire, Evens Lévêque, a déclaré que " la réouverture du tribunal est une fierté", parce que la cessation des activités avait laissé la place à la terreur. Tout en saluant l’aide de la communauté internationale il estime que la réouverture du tribunal est " un nouveau souffle pour la Cité ".
Outre l’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Janet Ann Sanderson, le juge titulaire, Evens Levêque, plusieurs personnalités avaient pris part à la cérémonie dont le maire de Cité Soleil, Wilson Louis, un représentant de la MINUSTAH, Denis Racicot, le directeur des Affaires judiciaires du Ministère de la Justice, Louis Jeune Moline, et le directeur départemental de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Ralph Stanley Jean Brice.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 12 septembre 2007
Des spécialistes réclament une nouvelle loi sur l’adoption
Dans le cadre de ses efforts contre le trafic d’enfants l’Institut du Bien Etre Social et de Recherches (Ibesr) bénéficie de l’appui de Marlene Ophtenter, expert dans la législation sur l’adoption, pour qui l’adoption international en Haïti s’apparente à un commerce.
" Il y a beaucoup d’enfants adoptés internationalement qui ne devrait pas l’être ", soutient-elle précisant qu’il y a une forte demande d’enfants haïtiens. Elle estime que la situation est alarmante en raison des nombreuses failles dans le système.
En raison des cris d’alarme lancés par les ONG en ce qui a trait au trafic d’enfants, l’Institut du Bien Etre Social vient de lancer une campagne d’identification des crèches à travers le pays. " 671 crèches détiennent une autorisation légale de fonctionnement ", indique Edwin Casseus, directeur du service social de l’Ibesr, qui ne se fait pas d’illusions sachant qu’il existe de nombreuses crèches illégales.
Afin de réaliser efficacement la lutte contre le trafic d’enfants, les responsables de l’Ibesr planchent sur l’élaboration d’un projet de loi appelé à remplacer le décret du 4 avril 1974. "
On réclame une nouvelle loi qui permettra de changer les procédures pour justifier une adoption internationale", souligne Mme Ophtenter rappelant que l’adoption doit servir aux intérêts supérieurs de l’enfant. " L’adoption internationale est le dernier recours après l’adoption local, l’accueil par parenté ou le retour ou maintien de l’enfant dans sa famille", explique t-elle.
Cependant les responsables de l’Institut du Bien Etre Social et de recherches indiquent que 90 % des dossiers concernent des adoptions internationales. On assiste à une hausse vertigineuse des demandes d’adoption depuis une quinzaine d’années. " Pour la période septembre 2006 – septembre 2007 nous avions eu 1875 dossiers traités alors que les demandes avoisinaient 6 a 700 au cours de la décennie 1990.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=13029
" Il y a beaucoup d’enfants adoptés internationalement qui ne devrait pas l’être ", soutient-elle précisant qu’il y a une forte demande d’enfants haïtiens. Elle estime que la situation est alarmante en raison des nombreuses failles dans le système.
En raison des cris d’alarme lancés par les ONG en ce qui a trait au trafic d’enfants, l’Institut du Bien Etre Social vient de lancer une campagne d’identification des crèches à travers le pays. " 671 crèches détiennent une autorisation légale de fonctionnement ", indique Edwin Casseus, directeur du service social de l’Ibesr, qui ne se fait pas d’illusions sachant qu’il existe de nombreuses crèches illégales.
Afin de réaliser efficacement la lutte contre le trafic d’enfants, les responsables de l’Ibesr planchent sur l’élaboration d’un projet de loi appelé à remplacer le décret du 4 avril 1974. "
On réclame une nouvelle loi qui permettra de changer les procédures pour justifier une adoption internationale", souligne Mme Ophtenter rappelant que l’adoption doit servir aux intérêts supérieurs de l’enfant. " L’adoption internationale est le dernier recours après l’adoption local, l’accueil par parenté ou le retour ou maintien de l’enfant dans sa famille", explique t-elle.
Cependant les responsables de l’Institut du Bien Etre Social et de recherches indiquent que 90 % des dossiers concernent des adoptions internationales. On assiste à une hausse vertigineuse des demandes d’adoption depuis une quinzaine d’années. " Pour la période septembre 2006 – septembre 2007 nous avions eu 1875 dossiers traités alors que les demandes avoisinaient 6 a 700 au cours de la décennie 1990.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=13029
Port-au-Prince accueillera les 15 et 16 novembre le Forum sur le commerce et l’investissement en Haïti, selon l’OEA
L’Organisation des Etats américains présente cet événement comme un nouveau départ pour la relance de l’économie, la stabilité et le développement du pays
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Forum Haïti, commerce et investissement (HTIF), considéré comme un effort majeur de la communauté internationale en vue de stimuler le développement économique et la gouvernance démocratique en Haïti, se déroulera les 15 et 16 novembre prochains au Karibe Convention Center à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), a annoncé mardi l’OEA dans un communiqué rendu public à Washington.
"Depuis l’investiture du Président René Préval en mai 2006, nous à l’OEA avons toujours travaillé en vue d’apporter le plus de soutien possible au nouveau gouvernement et de contribuer à la création d’un environnement favorable à la dynamisation du commerce et de l’investissement en Haïti", a déclaré le secrétaire général adjoint de l’OEA, Albert Ramdin, principal responsable de la préparation du forum et de la task force mise en place par l’organisation hémisphérique pour Haïti.
LE HTIF permettra à des investisseurs étrangers et aux plus hauts représentants du gouvernement haïtien et du secteur privé d’explorer les opportunités d’investissement qui peuvent découler de la loi HOPE (l’Encouragement à un partenariat haïtien et hémisphérique d’opportunité), qui accorde des conditions préférentielles aux produits textiles haïtiens exportés aux Etats-Unis. Les discussions porteront également sur le tourisme, l’agro-industrie, les biocombustibles, le développement des infrastructures, la production artisanale, les nouvelles technologies et les télécommunications. Des informations seront aussi communiquées aux participants sur des projets et offres d’opportunités pouvant être soutenus par des banques de développement multilatérales.
"Je partage le point de vue selon lequel le développement de nouvelles entreprises, la création d’emplois et la réduction substantielle de la pauvreté constituent le meilleur moyen de soutenir la consolidation de la gouvernance démocratique et d’un environnement sécuritaire en Haïti. Le HTIF est la principale étape dans cette direction", a renchéri l’ambassadeur Ramdin.
Le numéro deux de l’OEA souligne qu’au cours de l’année écoulée des progrès considérables ont été réalisés en Haïti sur le plan politique et sécuritaire. Il exhorte le secteur privé à multiplier ses investissements, car, selon lui, c’est la meilleure façon d’assurer la croissance économique et le développement social du pays.
Le Forum Haïti, commerce et investissement sera coorganisé par l’OEA et la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et bénéficiera d’un soutien financier susbtantiel du gouvernement canadien à travers le Fonds canadien pour le commerce. Des groupes du secteur privé haïtien et étranger et de la diaspora haïtienne seront également partie prenante de l’organisation.
Afin d’assurer la promotion du Forum et de donner le maximum de visibilité aux étapes préparatoires, un site internet a été construit (www.htif2007.org).
L’Organisation des Etats américains et ses partenaires misent beaucoup sur cet événement pour relancer l’économie haïtienne plongée dans une récession chronique par des années de crise politique, d’anarchie et de violence d’Etat. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4104
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Forum Haïti, commerce et investissement (HTIF), considéré comme un effort majeur de la communauté internationale en vue de stimuler le développement économique et la gouvernance démocratique en Haïti, se déroulera les 15 et 16 novembre prochains au Karibe Convention Center à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), a annoncé mardi l’OEA dans un communiqué rendu public à Washington.
"Depuis l’investiture du Président René Préval en mai 2006, nous à l’OEA avons toujours travaillé en vue d’apporter le plus de soutien possible au nouveau gouvernement et de contribuer à la création d’un environnement favorable à la dynamisation du commerce et de l’investissement en Haïti", a déclaré le secrétaire général adjoint de l’OEA, Albert Ramdin, principal responsable de la préparation du forum et de la task force mise en place par l’organisation hémisphérique pour Haïti.
LE HTIF permettra à des investisseurs étrangers et aux plus hauts représentants du gouvernement haïtien et du secteur privé d’explorer les opportunités d’investissement qui peuvent découler de la loi HOPE (l’Encouragement à un partenariat haïtien et hémisphérique d’opportunité), qui accorde des conditions préférentielles aux produits textiles haïtiens exportés aux Etats-Unis. Les discussions porteront également sur le tourisme, l’agro-industrie, les biocombustibles, le développement des infrastructures, la production artisanale, les nouvelles technologies et les télécommunications. Des informations seront aussi communiquées aux participants sur des projets et offres d’opportunités pouvant être soutenus par des banques de développement multilatérales.
"Je partage le point de vue selon lequel le développement de nouvelles entreprises, la création d’emplois et la réduction substantielle de la pauvreté constituent le meilleur moyen de soutenir la consolidation de la gouvernance démocratique et d’un environnement sécuritaire en Haïti. Le HTIF est la principale étape dans cette direction", a renchéri l’ambassadeur Ramdin.
Le numéro deux de l’OEA souligne qu’au cours de l’année écoulée des progrès considérables ont été réalisés en Haïti sur le plan politique et sécuritaire. Il exhorte le secteur privé à multiplier ses investissements, car, selon lui, c’est la meilleure façon d’assurer la croissance économique et le développement social du pays.
Le Forum Haïti, commerce et investissement sera coorganisé par l’OEA et la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et bénéficiera d’un soutien financier susbtantiel du gouvernement canadien à travers le Fonds canadien pour le commerce. Des groupes du secteur privé haïtien et étranger et de la diaspora haïtienne seront également partie prenante de l’organisation.
Afin d’assurer la promotion du Forum et de donner le maximum de visibilité aux étapes préparatoires, un site internet a été construit (www.htif2007.org).
L’Organisation des Etats américains et ses partenaires misent beaucoup sur cet événement pour relancer l’économie haïtienne plongée dans une récession chronique par des années de crise politique, d’anarchie et de violence d’Etat. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4104
Un dominicain tué et trois haïtiens blessés dans des incidents en République Dominicaine
La haine s’installe de plus en plus entre les ressortissants des deux pays, dans certains milieux
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Un dominicain a été tué et trois haïtiens blessés dans des affrontements qui se sont produits mardi sur le chantier d’un hôtel en construction dans la province de Higuëy (145 à l’est de Santo Domingo), rapporte l’Associated Press.
Un agent de sécurité, Junior Beltré, 32 ans, aurait accidentellement laissé échapper des projectiles de son fusil de calibre 12. Trois ouvriers haïtiens travaillant sur le chantier ont été touchés.
"Nous sommes en train d’approfondir les investigations, mais nous sommes en mesure de confirmer le bilan d’un mort et de trois blessés", a affirmé à l’agence de presse américaine Manuel Polanco, un des investigateurs en charge de l’enquête policière ouverte sur ce nouveau drame.
Selon un rapport préliminaire de la police dominicaine, Beltré aurait tenté en vain de s’excuser auprès des camarades des blessés en leur expliquant qu’il s’agissait d’un accident. Il aurait été sur l’heure pris à partie, attaqué à coups de pierres et de machettes jusqu’à ce que mort s’en suive.
Deux des haïtiens blessés par balle ont été transportés dans un hôpital de Santo Domingo. Le troisième, atteint plus légèrement, a été soigné dans la zone où s’est produit l’incident.
Des centaines d’ouvriers haïtiens sont affectés au chantier où des investisseurs mexicains construisent un grand hôtel.
C’est la deuxième fois en quatre mois que des affrontements meurtriers éclatent entre haïtiens et dominicains à Higuëy. Auparavant, un haïtien avait été abattu dans des circonstances similaires et des compatriotes furieux avaient agressé des agents de sécurité.
Depuis deux ans, les confrontations entre les ressortissants des deux républques de l’île sont devenues plus fréquentes et chaque fois plus sanglantes. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4109
Commentaires:
Si on lit l'article sans tenir compte des boîteuses relations dominico-haïtiennes on retiendra dans l'histoire un garde assermenté dominicain qui laisse tomber son arme qui blesse plusieurs haïtiens. Les haïtiens se vengent et blessent à mort le dominicain.
LA façon dont le journaliste presente les fait a comme propos d'attiser une flamme qui brûle en sourdine et sans raison entre des fractions des deux peuples!
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Un dominicain a été tué et trois haïtiens blessés dans des affrontements qui se sont produits mardi sur le chantier d’un hôtel en construction dans la province de Higuëy (145 à l’est de Santo Domingo), rapporte l’Associated Press.
Un agent de sécurité, Junior Beltré, 32 ans, aurait accidentellement laissé échapper des projectiles de son fusil de calibre 12. Trois ouvriers haïtiens travaillant sur le chantier ont été touchés.
"Nous sommes en train d’approfondir les investigations, mais nous sommes en mesure de confirmer le bilan d’un mort et de trois blessés", a affirmé à l’agence de presse américaine Manuel Polanco, un des investigateurs en charge de l’enquête policière ouverte sur ce nouveau drame.
Selon un rapport préliminaire de la police dominicaine, Beltré aurait tenté en vain de s’excuser auprès des camarades des blessés en leur expliquant qu’il s’agissait d’un accident. Il aurait été sur l’heure pris à partie, attaqué à coups de pierres et de machettes jusqu’à ce que mort s’en suive.
Deux des haïtiens blessés par balle ont été transportés dans un hôpital de Santo Domingo. Le troisième, atteint plus légèrement, a été soigné dans la zone où s’est produit l’incident.
Des centaines d’ouvriers haïtiens sont affectés au chantier où des investisseurs mexicains construisent un grand hôtel.
C’est la deuxième fois en quatre mois que des affrontements meurtriers éclatent entre haïtiens et dominicains à Higuëy. Auparavant, un haïtien avait été abattu dans des circonstances similaires et des compatriotes furieux avaient agressé des agents de sécurité.
Depuis deux ans, les confrontations entre les ressortissants des deux républques de l’île sont devenues plus fréquentes et chaque fois plus sanglantes. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4109
Commentaires:
Si on lit l'article sans tenir compte des boîteuses relations dominico-haïtiennes on retiendra dans l'histoire un garde assermenté dominicain qui laisse tomber son arme qui blesse plusieurs haïtiens. Les haïtiens se vengent et blessent à mort le dominicain.
LA façon dont le journaliste presente les fait a comme propos d'attiser une flamme qui brûle en sourdine et sans raison entre des fractions des deux peuples!
La secrétaire d’Etat française aux affaires étrangères en Haïti vendredi et samedi
Première responsable française à venir à Port-au-Prince depuis le début de l’ère Sarkozy, Rama Yade doit renouveler au Président Préval l’amitié de la France et envisager le renforcement de la coopération bilatérale
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La secrétaire d’Etat française aux affaires étrangères et aux droits de l’homme, Rama Yade, effectuera vendredi et samedi une visite officielle en Haïti, la première d’un responsable gouvernemental français depuis l’arrivée au pouvoir en mai dernier du Président Nicolas Sarkozy, a annoncé mardi dans un communiqué le Quai d’Orsay, siège de la chancellerie française.
Paris estime qu’Haïti représente "un pays cher au cœur des français" et lui rend hommage pour avoir "perpétué, depuis son indépendance acquise en 1804, la francophonie dans une région majoritairement anglophone et hispanophone".
Au cours de son séjour de 48 heures, Mme Yade, de son vrai nom africain Ramatoulaye Yade-Zimet, aura un tête-à-tête avec le Président René Préval "pour lui exprimer l’amitié et la solidarité de la France, ainsi qu’à son gouvernement et à son peuple". Elle discutera notamment des possibilités de relancer l’investissement étranger en Haïti où après une longue période de turbulences, la stabilité est revenue avec des autorités issues d’élections et qui jouissent d’un fort soutien de la communauté internationale, note le Quai d’Orsay. Le comuniqué précise que Paris soutient les efforts entrepris par le gouvernement haïtien pour "engager le pays sur la voie du développement durable".
La très jeune secrétaire d’Etat, née il y a seulement 30 ans à Dakar (Sénégal), s’entretiendra également avec d’autres dirigeants, les responsables de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), les représentants de la société civile et des organisations de défense des droits humains. Elle en profitera pour saluer l’action des ressortissants français "engagés à des titres divers aux côtés des haïtiens ou au sein de la mission des Nations Unies".
Outre des déplacements à Port au Prince, l’adjointe du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, se rendra au Cap Haïtien (ex-Cap Français, 274 km au nord de la capitale). Elle effectuera des visites de terrain destinées à évaluer l’apport de la coopération française au travail des ONG opérant en Haïti dans le domaine du renforcement de l’Etat de droit, de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’adoption internationale.
Vendredi soir, Rama Yade prononcera un discours lors d’une rencontre avec des personnalités représenant les différentes institutions et les secteurs organisés de la société haïtienne prévue au Manoir des lauriers, la résidence officielle de l’ambassadeur français.
Enfin, le Quai d’Orsay précise qu’au cours d’une escale à Pointe-à-Pitre, la secrétaire d’Etat aura des discussions avec les présidents du Conseil Régional et du Conseil Général de la Guadeloupe, l’un des départements français d’Amérique. Elle compte une importante communauté haïtienne et a développé une coopération régionale avec Port-au-Prince.
Depuis 2004, les relations se sont nettement réchauffées entre la France et son ancienne colonie après une période de crispation qu’avait alimentée Jean-Bertrand Aristide en réclamant de Paris une indemnisation de 21 milliards de dollars pour la paiement de la dette de l’indépendance haïtienne auquel fut contraint le Président Jean-Pierre Boyer, au XIXe siècle.
En 1803, l’armée indigène infligea une défaite historique aux troupes de Napoléon Bonaparte et Haïti devint l’année suivante la première république noire issue de l’unique révolution d’esclaves du monde.
Au cours des trois dernières années, deux ministres français, Michèle Alliot-Marie (défense) et Michel Barnier (affaires étrangères) ont notamment séjourné à Port-au-Prince tandis que le Premier ministre intérimaire Gérard Latortue, en 2005 et le Président René Préval , en 2006, ont été reçus à Paris par les plus hautes autorités françaises. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4108
mardi 11 septembre 2007,
Radio Kiskeya
La secrétaire d’Etat française aux affaires étrangères et aux droits de l’homme, Rama Yade, effectuera vendredi et samedi une visite officielle en Haïti, la première d’un responsable gouvernemental français depuis l’arrivée au pouvoir en mai dernier du Président Nicolas Sarkozy, a annoncé mardi dans un communiqué le Quai d’Orsay, siège de la chancellerie française.
Paris estime qu’Haïti représente "un pays cher au cœur des français" et lui rend hommage pour avoir "perpétué, depuis son indépendance acquise en 1804, la francophonie dans une région majoritairement anglophone et hispanophone".
Au cours de son séjour de 48 heures, Mme Yade, de son vrai nom africain Ramatoulaye Yade-Zimet, aura un tête-à-tête avec le Président René Préval "pour lui exprimer l’amitié et la solidarité de la France, ainsi qu’à son gouvernement et à son peuple". Elle discutera notamment des possibilités de relancer l’investissement étranger en Haïti où après une longue période de turbulences, la stabilité est revenue avec des autorités issues d’élections et qui jouissent d’un fort soutien de la communauté internationale, note le Quai d’Orsay. Le comuniqué précise que Paris soutient les efforts entrepris par le gouvernement haïtien pour "engager le pays sur la voie du développement durable".
La très jeune secrétaire d’Etat, née il y a seulement 30 ans à Dakar (Sénégal), s’entretiendra également avec d’autres dirigeants, les responsables de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), les représentants de la société civile et des organisations de défense des droits humains. Elle en profitera pour saluer l’action des ressortissants français "engagés à des titres divers aux côtés des haïtiens ou au sein de la mission des Nations Unies".
Outre des déplacements à Port au Prince, l’adjointe du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, se rendra au Cap Haïtien (ex-Cap Français, 274 km au nord de la capitale). Elle effectuera des visites de terrain destinées à évaluer l’apport de la coopération française au travail des ONG opérant en Haïti dans le domaine du renforcement de l’Etat de droit, de la santé, de l’éducation, de la culture et de l’adoption internationale.
Vendredi soir, Rama Yade prononcera un discours lors d’une rencontre avec des personnalités représenant les différentes institutions et les secteurs organisés de la société haïtienne prévue au Manoir des lauriers, la résidence officielle de l’ambassadeur français.
Enfin, le Quai d’Orsay précise qu’au cours d’une escale à Pointe-à-Pitre, la secrétaire d’Etat aura des discussions avec les présidents du Conseil Régional et du Conseil Général de la Guadeloupe, l’un des départements français d’Amérique. Elle compte une importante communauté haïtienne et a développé une coopération régionale avec Port-au-Prince.
Depuis 2004, les relations se sont nettement réchauffées entre la France et son ancienne colonie après une période de crispation qu’avait alimentée Jean-Bertrand Aristide en réclamant de Paris une indemnisation de 21 milliards de dollars pour la paiement de la dette de l’indépendance haïtienne auquel fut contraint le Président Jean-Pierre Boyer, au XIXe siècle.
En 1803, l’armée indigène infligea une défaite historique aux troupes de Napoléon Bonaparte et Haïti devint l’année suivante la première république noire issue de l’unique révolution d’esclaves du monde.
Au cours des trois dernières années, deux ministres français, Michèle Alliot-Marie (défense) et Michel Barnier (affaires étrangères) ont notamment séjourné à Port-au-Prince tandis que le Premier ministre intérimaire Gérard Latortue, en 2005 et le Président René Préval , en 2006, ont été reçus à Paris par les plus hautes autorités françaises. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4108
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