Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
Le violent tremblement de terre qui a frappé Haïti mardi a provoqué des centaines de morts, ont rapporté de nombreux témoins dans les premières heures après la catastrophe.
"Les morts seront comptés par centaines lorsqu'il sera possible de dresser un bilan", a déclaré à l'AFP un médecin, lui-même blessé au bras gauche et couvert de sang.
Les diplomates américains sur place "ont vu de nombreux corps dans les rues et sur les trottoirs, qui avaient été frappés par des débris", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat: "A l'évidence, il y a de nombreux décès".
"Le centre de Port-au-Prince est détruit, c'est une véritable catastrophe", a déclaré à l'AFP un habitant qui a marché plusieurs kilomètres pour regagner son domicile au milieu de scènes de panique.
Un travailleur humanitaire présent à Port-au-Prince a décrit une situation de "chaos" et dit redouter "des milliers de morts", a rapporté à l'AFP un responsable de l'ONG américaine Catholic Relief Services.
"C'était le chaos, il y avait beaucoup de poussière s'accumulant dans la ville, des maisons étaient effondrées. Il estime que des milliers de personnes pourraient avoir été tuées", a déclaré Lane Hartill.
"C'était le pire tremblement de terre qu'il ait jamais ressenti", a-t-il ajouté.
La communication a été coupée, a précisé M. Hartill, après que le témoin a senti des tremblements dans la maison où il se trouvait, et l'ONG n'a pu le joindre depuis.
Le siège de la mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) a été détruit "en grande partie" par le puissant séisme qui a frappé à proximité de la capitale mardi, a indiqué à l'AFP un employé de l'organisation.
Les Etats-Unis sont en train de mobiliser leur aide d'urgence, a par ailleurs indiqué M. Crowley.
La très forte secousse de magnitude 7 a violemment secoué la capitale haïtienne, qui compte plus de 2 millions d'habitants.
Dès l'information du tremblement de terre reçue, "le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes a immédiatement été mobilisé (...) pour - en liaison avec la Sécurité civile - mobiliser et acheminer sans délais une aide d'urgence à Port-au-Prince", a affirmé le ministre dans un communiqué, sans donner de détails sur cette aide ni de dates pour son départ. Le Centre de crise s'est aussi mobilisé "pour établir le contact avec notre ambassadeur à Port-au-Prince" et "pour réunir les premières informations disponibles sur la communauté française dans ce pays", a-t-il ajouté. "Dans ces moments dramatiques, la France exprime toute sa solidarité avec la République d'Haïti et adresse un témoignage fort et solidaire de sympathie au peuple haïtien", conclut le ministre. Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi Haïti non loin de Port-au-Prince, sa capitale surpeuplée, provoquant une "catastrophe majeure" dans le pays le plus pauvre des Amériques, selon les autorités.
Ébranlée par le violent séisme qui vient de frapper Haïti, la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, tient à rassurer les Haïtiens qu'ils pourront compter sur l'aide du Canada.
«Je suis avec attention et beaucoup d'inquiétude les premiers rapports concernant le tremblement de terre d'une force considérable qui vient de frapper Haïti et qui a été ressenti aussi ailleurs dans la région», a exprimé Mme Jean, par voie de communiqué.
Elle-même d'origine Haïtienne, la Gouverneure générale sait que les infrastructures dans ce pays sont fragiles et les conditions de vie difficiles. Elle craint donc les conséquences qu'une telle catastrophe aura sur la population.
«Je tiens à ce que les Haïtiennes et les Haïtiens sachent qu'ils ne sont pas seuls et que la population canadienne saura répondre devant l'urgence. »
Un puissant séisme de magnitude 7 a frappé Haïti mardi soir, détruisant des immeubles dans la capitale Port-au-Prince où des personnes sont ensevelies sous les décombres, a rapporté un journaliste de Reuters présent dans la ville.
Aucun bilan n'a été fourni pour l'instant, mais le journaliste a précisé que des dizaines de personnes seraient prisonnières sous les constructions qui se sont écroulées et dont les débris bloquent les rues.
Un employé de l'organisation humanitaire américaine Food for the Poor a dit avoir vu un bâtiment de cinq étages s'effondrer tandis qu'un autre employé de l'association a rapporté qu'il y avait plus de maisons détruites qu'intactes dans Delmas Road, une grande artère de la ville.
Des habitants commençaient à fouiller les décombres pour tenter de porter secours à des proches.
"Tout s'est mis à trembler, les gens criaient, des maisons ont commencé à s'effrondrer. C'est le chaos complet", a raconté le journaliste Joseph Guyler Delva. "J'ai vu des personnes sous les décombres et des personnes tuées", a-t-il ajouté.
Le séisme, de magnitude 7 sur l'échelle de Richter, a été enregistré par l'institut géologique américain (USGS) et a été suivi quelques minutes plus tard par une forte réplique, d'une magnitude de 5,9.
La veille au tsunami a été activée pour Haïti, Cuba, les Bahamas et la République dominicaine, a fait savoir le centre d'alerte aux raz-de-marée.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à l'intérieur des terres, à 16 km seulement de la capitale. Il s'est produit en outre à seulement 10 km de profondeur, ce qui est très peu.
Une secousse de 7 ou plus peut provoquer d'importants dégâts.
Les communications téléphoniques et le réseau des téléphones portables ne fonctionnent plus dans la capitale haïtienne, a précisé le département d'État américain.
L'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince "a signalé que les lignes téléphoniques terrestres et les communications par téléphones portables sont interrompues dans la capitale", a précisé un porte-parole du département d'Etat.
Réagissant immédiatement à l'annonce de la catastrophe, le président Barack Obama a déclaré que "ses pensées et ses prières" allaient vers le peuple haïtien et a promis de fournir toute l'aide nécessaire.
"Nous suivons de près la situation et nous nous tenons prêts à porter assistance aux gens d'Haïti", a-t-il déclaré dans un communiqué.
L'administration américaine a précisé que le département d'Etat et l'armée américaine travaillent à une évaluation de la situation et à coordonner toute l'assistance nécessaire.
Reuters
MONTRÉAL, le 12 janv. /CNW Telbec/ - Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, est consterné et attristé par les effets dévastateurs sur la population de Port-au-Prince en Haïti, à la suite du tremblement de terre survenu vers 17 heures 45, aujourd'hui.
"Mes pensées vont aux victimes de la capitale haïtienne et aux familles qui sont établies à Montréal et qui doivent se demander ce qui se passe actuellement compte tenu du peu d'informations disponibles. J'ai un lien particulier avec le maire de Port-au-Prince et mes pensées l'accompagnent. Je suis extrêmement soucieux pour la cinquantaine de policiers et policières de Montréal qui sont présentement en mission pour l'ONU en Haïti. Dès que nous avons été informés de la secousse, un comité de mobilisation des Missions Internationales du Service de police de la Ville de Montréal a été mis en place afin de procéder à des vérifications sur la santé et le bien-être de nos employés en mission et de contacter les conjoints et conjointes de ces derniers", de déclarer le maire de Montréal.
"Pour le moment, nous ne connaissons pas les impacts exacts de ce tremblement de terre. De plus, malgré que les communications avec nos ressources sur place soient difficiles, nous prenons toutes les mesures nécessaires pour avoir un portrait réel de la situation. Nous entendons évidemment apporter notre aide et notre support auprès des autorités de Port-au-Prince en ces temps douloureux", d'ajouter monsieur Tremblay.
Le maire de Montréal entend collaborer avec les gouvernements fédéral et provincial et les organismes caritatifs afin d'examiner quelle aide la métropole pourra apporter aux citoyens de Port-au-Prince.
WASHINGTON - De nombreux bâtiments publics se sont effondrés mardi lors du séisme à Port-au-Prince, dont le Palais national, qui abrite la présidence, selon une télévision haïtienne captée par l'internet depuis Washington.
Selon un journaliste de la chaîne Haitipal, qui intervenait au téléphone en direct de Port-au-Prince, "le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux public, le ministère de la Communication et de la Culture, le Palais de justice, l'Ecole normale supérieure" se sont écroulés.
Le journaliste a aussi affirmé que les bâtiments du Parlement ainsi que la cathédrale de Port-au-Prince s'étaient effondrés.
Le président américain Barack Obama a offert l'aide des Etats-Unis à Haïti après le fort séisme de magnitude 7 qui a frappé le pays caribéen mardi.
"Mes pensées et mes prières vont à tous ceux qui ont été frappés par ce tremblement de terre", a déclaré M. Obama dans un communiqué. "Nous suivons la situation de près et nous tenons prêts à venir à l'aide du peuple d'Haïti", a-t-il ajouté.
La région de Port-au-Prince, qui compte plus de 2 millions d'habitants, a été frappée mardi par un puissant séisme de magnitude 7, selon l'institut géophysique américain. Haïti est le pays le plus pauvre du continent américain.
Un énorme tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi Haïti près de la capitale Port-au-Prince, provoquant une "catastrophe majeure" dans le pays le plus pauvre des Amériques et faisant craindre des centaines de morts.
Quelques heures après la violente secousse qui s'est produite à 16H53 locales (21H53 GMT), à seulement 15 km à l'ouest de Port-au-Prince, les communications étaient quasiment coupées vers l'île caribéenne et aucun bilan des victimes n'était disponible.
"Les morts seront comptés par centaines lorsqu'il sera possible de dresser un bilan", a déclaré à l'AFP un médecin, lui-même blessé au bras gauche et couvert de sang.
Selon un journaliste de l'AFP présent sur place, la secousse, très violente, a duré plus d'une minute, allant jusqu'à faire sauter les véhicules en pleine rue. De nombreuses personnes sont sorties dans les rues après le séisme. "Le centre de Port-au-Prince est détruit, c'est une véritable catastrophe", a déclaré un habitant qui a marché plusieurs kilomètres pour regagner son domicile au milieu de scènes de panique.
Le quartier général de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti s'est effondré en grande partie, selon un de ses employés. "Il y a de nombreuses personnes sous les décombres, des morts et des blessés", a-t-il déclaré. Un travailleur humanitaire présent à Port-au-Prince a décrit une situation de "chaos" et dit redouter "des milliers de morts", a rapporté un responsable de l'ONG américaine Catholic Relief Services. "C'était le pire tremblement de terre qu'il ait jamais ressenti", a-t-il ajouté.
Un journaliste d'une télévision haïtienne, "Haitipal", captée sur internet depuis Washington, a rapporté que de nombreux bâtiments publics de la capitale, y compris la présidence, s'étaient écroulés. Il a cité "le Palais national, le ministère des Finances, le ministère des Travaux public, le ministère de la Communication et de la Culture, le Palais de justice, l'Ecole normale supérieure". Le journaliste a aussi affirmé que les bâtiments du Parlement ainsi que la cathédrale de Port-au-Prince s'étaient effondrés.
A Pétionville, banlieue proche de la capitale, un bâtiment d'au moins trois étages s'est également effondré, a constaté l'AFP. Ce bâtiment abritait au moins deux bureaux privés et un tracteur tentait de dégager les débris et retrouver d'éventuels survivants.
Des photos diffusées sur le site de micro-blogs Twitter, présentées comme ayant été prises après le séisme, montrent des situations chaotiques. Sur l'une d'elles, un homme court la bouche ouverte, le visage paniqué, sur fond d'immeubles effondrés. Sur une autre, une femme se tient la tête devant une maison détruite alors que des habitants semblent s'affairer pour tenter de déblayer des décombres.
L'ambassadeur d'Haïti aux Etats-Unis a estimé qu'il s'agissait d'une "catastrophe majeure" pour le pays le plus pauvre du continent américain, déjà frappé ces dernières années par une série de catastrophes. Le président américain Barack Obama a indiqué dans un communiqué que les Etats-Unis étaient "prêts à venir à l'aide du peuple d'Haïti". Plusieurs autres pays ont également offert leur aide, dont la France, le Venezuela et le Canada.
L'ONU tentait en vain de son côté d'entrer en contact avec ses représentants en Haïti, mais se préparait à un effort massif de secours international.
Le séisme, dont l'épicentre se trouvait à 10 km de profondeur, a été si puissant qu'il a été ressenti jusqu'à Guantanamo, a indiqué le porte-parole du camp de détention américain à Cuba, situé à environ 300 km de Port-au-Prince.
Une alerte au tsunami a aussitôt été émise pour l'ensemble de la région des Antilles, avant d'être levée dans la soirée.
Deux fortes répliques ont eu lieu peu après le séisme. Une première de magnitude 5,9 a frappé sept minutes après le premier séisme et une deuxième, de 5,5, 12 minutes plus tard.
Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.
Haïti a déjà été frappé par une série de catastrophes naturelles, notamment par une série d'ouragans meurtriers en 2008 qui ont fait plus de 800 morts et environ un million de sinistrés. Quelque 100.000 maisons avaient été endommagées.
Haïti a une population d'environ 9 millions d'habitants, dont plus de deux millions vivent à Port-au-Prince et ses environs. Quelque 70% des Haïtiens vivent avec moins de deux dollars par jour.
L'extradition d'Amaral Duclona vers la France, jeudi dernier, représente une nouvelle étape dans ce dossier impliquant les autorités judiciaires haïtiennes, dominicaines et françaises.Le chef de gang de Belekou, auteur présumé de nombreuses exactions, meurtres, viols et vols, dans la région métropolitaine entre 2004 et 2006, échappe pour l'instant à la justice haïtienne. Cette situation est qualifiée de décevante par Yolène Gilles, responsable du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) rappelant que les victimes ont droit à la justice. Les autorités judiciaires françaises auraient bénéficié de la lenteur du gouvernement haïtien à formuler une demande d'extradition en bonne et due forme. M. Duclona sera jugé en France pour l'enlèvement et le meurtre du consul honoraire français, Paul Henry Maural en 2005. Le président de la commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, se réjouit de la comparution prochaine de M. Duclona par devant la justice. Il considère la capture du chef de gang de Belekou comme un signal prouvant qu'il n'y a plus de refuge pour les criminels. Interrogé par radio Métropole, M. Fils Aimé a rejeté les rumeurs faisant état de connivence entre des officiels haïtiens et M. Duclona. Assurant que ce dernier n'avait à aucun moment bénéficier d'une quelconque protection, le président de la CNDDR révèle que l'un des passeports de Duclonas avait été délivré en 2005 sous le gouvernement de Gérard Latortue. Contrairement aux autres chefs de gang de Cité Soleil, Amaral Duclona avait pu s'enfuir de son fief de Belekou et prendre refuge en République Dominicaine. Il avait été appréhendé en septembre 2009. LLM http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16266
Le chef civil de la MINUSTAH, Hedi Annabi appelle les différents acteurs impliqués dans le processus électoral à se mettre ensemble pour la réussite de ces joutes.M Annabi souhaite l'établissement d'un dialogue franc et ouvert tous ces acteurs question de faire avancer le processus et de dissiper les doutes. Il a aussi réaffirmé la volonté de la mission onusienne d'apporter tout le soutien technique et logistique du système des nations unies en vue de contribuer à la réussite du processus électoral. "Si la réussite du processus électoral peut permettre au pays d'entrer dans un cycle vertueux où la stabilité et le développement peuvent se renforcer, son échec aura pour conséquence, l'aggravation de la méfiance et de la suspicion et risque de remettre en question les progrès réalisés dans le pays ces dernières années", a-t-il prévenu. Concernant le financement des prochaines législatives M. Annabi a fait savoir que les fonds promis par la communauté internationale seront bientôt disponibles sans plus de précisions. Les Etats-Unis, l'Union européenne et le Canada avaient promis un montant de 18 millions de dollars des 25 millions nécessaires à l'organisation de ces joutes. RD http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16267
L'édition 2010 du très populaire carnaval de Port-au-Prince a été lancée ce dimanche . Le thème retenu cette année par le comité organisateur "Ann trase chimen". Pour ce premier dimanche d'exercice pré-carnavalesque des milliers de personnes se trouvaient dans l'air du champ mars, ou elles ont déambulé au rythme des DJ (disk jockey). Aucun incident n'a été signalé pour ce premier dimanche. Des mesures de sécurité exceptionnelle ont été adoptées à cette occasion par la police. 76 millions de gourdes ont été allouées cette année à l'organisation du Carnaval en Haïti avait annoncé la ministre de la culture et de la communication Marie Laurence Jocelyn Lassègue RD http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16268