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lundi 10 mars 2008

Le gouvernement envisage l’utilisation des énergies renouvelables

Le ministre des Travaux Publics Transport et Communication (MTPTC), Frantz Verella, informe que le gouvernement accorde une grande priorité aux études devant permettre d’augmenter l’utilisation des énergies renouvelables dans le pays.
Tout en faisant remarquer que les énergies renouvelables ne représenteront que 5 à 10% de la consommation totale d’énergie dans les prochaines années en Haïti, M. Verella révèle que le gouvernement planche sur l’élaboration d’un projet de loi dans ce domaine.
Le ministre Verella a participé la semaine dernière à Washington à la deuxième conférence mondiale sur les énergies renouvelables.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Frantz Verella a précisé que le gouvernement œuvre dans les différents secteurs de l’énergie renouvelable tels le biocarburant, les micro barrages hydroélectriques et l’énergie éolienne.
La centrale Hydroélectrique de Saut Mathurine, dysfonctionelle depuis un an a été récemment remis en état de fonctionnement déclare le ministre Verella soulignant que cette installation fournit 2,4 mégawatts.
Dans le domaine du biocarburant, le ministre des Travaux Publics assure que le gouvernement privilégie la sécurité alimentaire et n’envisage pas l’utilisation du maïs comme biocombustible. " La Jatropha et la canne a sucre sont deux options profitables pour Haïti ", dit-il.
Selon le ministre Verella, les résidents de la région métropolitaine peuvent espérer une amélioration dans la distribution du courant électrique au début du mois de juin. " 30 mégawatts seront intégrés sur le réseau de l’EDH grâce à la mise en service d’une nouvelle centrale à Carrefour", dit-il considérant que les travaux de réparation de certains moteurs et l’arrivée de la période pluvieuse permettront d’augmenter l’offre en énergie électrique.
Frantz Verella donne l’assurance que les nouveaux équipements fonctionnent avec du fuel lourd ce qui permettra de réduire la facture pour l’état. Entre temps, le ministre Verella ne donne aucune assurance en qui concerne la présence de gisements de pétrole en Haïti.
Il reconnaît toutefois qu’avec la hausse des prix des produits pétroliers des gisements considérés comme non rentable il y a 10 ans peuvent jouir d’un autre statut aujourd’hui.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13562

Le gouvernement veut encourager les investissements de la diaspora

L’organisation Fon Kozé avec le support de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et de Favaca, a organisé au début de ce mois deux ateliers de réflexions sur une meilleure utilisation des fonds transférés vers Haïti par les haïtiens de la diaspora.
Plusieurs représentants d’organisations régionales haïtiennes de la diaspora avaient pris part aux ateliers de réflexions dont l’objectif est de renforcer les liens entre les institutions et les bénéficiaires en Haïti.
Le Ministre des haïtiens vivant à l’étranger, Jean Geneus, le directeur du Fonds d’Assistance Economique et Social, Harry Adam, le directeur du bureau de monétisation, Michael Lecorps, présents à ces rencontres ont étalé les activités de leurs institutions en Haïti. Les transferts de la diaspora vers Haïti sont évalués à 1 milliards 600 millions de dollars.
Le chroniqueur économique de radio Métropole, Kesner Pharel rappelle qu’en grande partie ces montants sont utilisés dans la consommation, expliquant que des investissements seraient importants pour l’économie haïtienne.
Plus de 200 organisations régionales sont recensées dans la diaspora haïtienne principalement aux Etats-Unis et au Canada.
Le premier colloque de réflexion de l’organisation Fon Kozé avait été organisé à Miami le samedi 1 mars et le deuxième à New York le dimanche 2 mars.
Kesner Pharel indique que des représentants d’organisations haïtiennes basées à Boston et Montréal avaient fait le déplacement. Il soutient que ces rencontres sont importantes pour favoriser les investissements dans l’économie haïtienne, souhaitant que le centre de facilitation des Investissements (CFI) puisse informer d’avantage les haïtiens de la diaspora désireux de créer des emplois dans leur pays.
" Les responsables d’organisations haïtiennes se sont plaints de n’avoir pas assez d’informations sur Haïti, il y a eu des échanges d’adresses et on espère que les retombées seront positives", ajoute t-il.


http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13560

Inauguration de plusieurs projets à l’occasion de la journée mondiale des femmes

Dans le cadre des activités organisées à l’occasion du 8 mars, la ministre à la condition féminine, Marie Laurence Jocelyn Lassegue a pris part à une fête pour les femmes, à l’inauguration d’un centre commercial et au lancement des activités d’un centre de dépistage du virus du sida à la maternité Isaï Jeanty en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson.
La diplomate américaine dans son intervention a salué le courage des femmes et leur participation dans le développement économique et social du pays. " Vous êtes remarquable, je suis impressionné par la vigueur, le courage et la passion qui vous caractérisent ", dit-elle tout en mettant l’accent sur le travail de la ministre Lassegue. Mme Sanderson souhaite que la contribution de la femme haïtienne soit respectée non pas un jour mais tous les jours de l’année.
Par ailleurs, la ministre à la condition féminine et le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, ont assisté à l’inauguration d’un marché publique à Pétion ville.
Lors de l’inauguration de ce nouveau centre commercial, le député de Pétion ville Steven Benoît a indiqué que les marchandes devront payer des taxes ce qui permettra d’offrir un environnement adéquat aux utilisateurs de ce marché.
La maire Claire Lydie Parent a invité les marchandes à participer à la gestion de ce centre commercial mettant l’accent sur la salubrité de l’espace.
Le marché "la Coupe " est bien accueilli par les marchandes qui souhaitent que les autorités leur accordent des crédits pour développer leurs négoces.
La majorité des résidents du quartier de Chaloska accueillent favorablement l’inauguration de ce nouveau marché, qui acueillera 10 000 marchandes. " Il s’agit d’un service à la communauté ", déclare l’un d’entre eux faisant valoir que les produits alimentaires sont plus accessibles.
Cependant d’autres résidents envisagent de déménager " parce que des propos orduriers seront lancés par les utilisateurs ce qui nuira à l’éducation des enfants".-
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13561
Commentaires :
Un marché pour 10.000 marchands c’est excellent. Une bonne initiative qui doit rentrer dans la logique de ce qui aurait du être fait depuis longtemps et qui n’a jamais été fait.
Dans ce cas précis ,nous souhaitons que la mairie continue son action d’information pour que les habitants de Pétion Ville intègrent dans leur réflexions et dans leurs façons d’agir que le trottoir est destiné aux piétons, la chaussée aux voitures et les marchés aux marchands.
Car il serait regrettable d’entretenir le cercle vicieux qui ferait voir les trottoirs dégagés comme des places vacantes qui ne demandent qu’à être occupées.
Dans ce sens l’application de la politique carotte-bâton chère à Jacques Edouard Alexis serait la bienvenue.
Car ce cercle vicieux résulte terrible pour Haïti. La conversion des trottoirs et des rues en marché rentre dans le même processus de bidonvillisation de la ville.
Alors, Madame La Mairesse de Petion-Ville restez et soyez vigilante

L'imaginaire débridé de Wislène Beaubrun

Wislène D. Beaubrun en train de réaliser le portrait de Viviane Gauthier. (Photo: Archives)
Toujours pensive, Wislène cherche constamment quelque chose à créer. Elle aime rester en parfaite communication avec son imagination, son amie la plus fidèle.
Passionnée des arts plastiques, Wislène D. Beaubrun se trouve dans l'embarras de se spécialiser dans un domaine précis. C'est pourquoi elle pratique, en même temps, la sculpture, la peinture et la poterie qu'elle a étudiées à l'Ecole nationale des Arts (ENARTS).

Pour réaliser une pièce, elle dit prendre beaucoup de temps, car avant de commencer à travailler, elle tient d'abord à achever la conception.« Je peins beaucoup dans mon imagination.
Le projet d'étalage soumis par Wislène D. Beaubrun aux organisateurs du concours lancé par la mairie de Port-au-Prince. (Photo: Archives)

Ce qui explique ma lenteur à réaliser mes oeuvres. Mais, sachant que mon inspiration est fertile, je ne me m'inquiète pas pour ma collection », raconte l'artiste toute confiante.
Wislène est obsédée par l'art de créer. Au cours de son enfance, à l'instar d'un papillon, elle s'est essayée à plusieurs domaines de l'art pour éprouver ses talents et ainsi s'orienter. Toute petite, elle chantait à l'église. Au secondaire, elle s'amusait à écrire de petits poèmes.
L'étalage mobiel de Wislène D. Beaubrun comporte un rétroviseur. (Photo: Archives)
Un peu plus tard, elle allait changer de cap. Wislène fabriquait des enveloppes dessinées. Aussi travaillait-elle des pierres ramassées sur le rivage. A ce moment-là, son aptitude pour les arts plastiques s'est confirmée. Contrairement à la volonté de sa mère, elle a décidé de s'adonner à l'activité qu'elle adore.
Pour trouver ses sujets, elle s'inspire surtout de son environnement. Des autorités et des artistes haïtiens quand il s'agit de faire des portraits.

Par exemple, elle a peint Mario Andrésol, le directeur général de la Police nationale d'Haïti, et Viviane Gauthier, une figure éminente de la danse haïtienne. Dans le cas des autres travaux, elle se sert des objets qui l'entourent, car elle croit avoir un certain penchant pour la nature morte.A voir ses tableaux, selon elle, différents courants se confondent et s'alignent. « Dépendamment de mon humeur, je réalise des oeuvres réalistes, surréalistes et abstraites. Ces tendances m'enchantent toutes et je m'efforce de les suivre avec finesse », a révélé Wislène d'un air sincère.

La femme aux bougies (Photo: Archives)
Comme modèles, Wislène D. Beaubrun veut marcher sur les traces de Franck Louissaint, Dieudonné Cédor et Jean-Ménard Derenoncourt, tous des maîtres haïtiens qu'elle admire. Eprise de la liberté que Picasso a apportée à la peinture, elle dit que celui qui a créé les « Demoiselles d'Avignon » restera son peintre préféré. Son rêve le plus cher est d'être très célèbre comme le sont Picasso, Titien, Vinci, Rubens et Van Eyck.
« Cependant, précise-t-elle, je ne peins pas pour rivaliser. Je fais de la peinture parce que je la considère comme le miroir qui reflète mes sentiments et à travers lequel je peux communiquer au monde entier mes pensées. »
Wislène a participé à plusieurs expositions collectives notamment à l'ENARTS, à la médiathèque de l'Institut français d'Haïti, au Ritz Kinam, à J.B Damien et au traditionnel festival de Gelée dans la métropole du Sud.
Source de vie (Photo: Archives)
Au concours d'étalages lancé, en juin 2007, par la mairie de Port-au-Prince, à l'occasion de la célébration des 258 ans de la ville, elle y a proposé l'une de ses créations. « Je regrette jusqu'à présent que les responsables n'aient pas jugé bon de rendre publics les résultats du concours. Car, j'aurais prouvé à la communauté que ma proposition était idéale », dit-elle fière et plutôt sûre d'elle.
Elle compte organiser, au cours de l'année 2008, une exposition qui réunira uniquement ses oeuvres. Après avoir décroché sa licence, elle entend ouvrir sa propre galerie et dispenser des cours de peinture aux jeunes du pays.
Rébecca S. Cadeau

MASSILLON COICOU

Massillon Coicou, cent ans déjà
Il y a cent ans Massillon Coicou, le barde national pour qui Haïti était ''un bel ange du ciel, sur la terre exilé, qui contemple et qui rêve et qui recommande à Dieu son délice éternel'', était fusillé à la chaude devant les murs du cimetière extérieur. Ses proches parents cherchèrent refuge dans les manguiers de la baie de Port-au-Prince. Après trois jours de cette vie errante, ils revinrent à la capitale d'où ils s'embarquèrent pour l'exil en compagnie d'autres firministes qui avaient choisi cette même voie pour échapper à la fureur d'un tonton Nord déchaîné. Firmin en apprenant leur présence à Kingston leur écrivit cette lettre de condoléances que nous tirons des tiroirs de l'oubli comme un témoignage contre cette tradition néfaste de la politique haïtienne ; le bannissement et l'ostracisme ; car on doit rappeler qu'après l'échec de Firmin, il a fallu attendre trente (30) ans avant de voir un firministe au pouvoir.

De même qu'après février 86, les Duvaliéristes ont du attendre 10 ans avant d'aspirer ''constitutionnellement'' à toutes fonctions électives ou administratives importantes. Les ''putchistes'' n'ont pas épargné les lavalassiens et maintenant l'espoir des uns est le désespoir des autres. Tout ceci prouve que les vieux démons de la politique haïtienne sont encore vivants. Vive la division !
Jr. Robert-Antoine Coicou

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55140&PubDate=2008-03-08
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Une lettre de Anténor Firmin
A propos de l'anniversaire de la mort de notre poète Massillon Coicou que nous avons signalé hier, nous publions cette lettre que Mr. A. Firmin écrivit à Mrs Camille, Emmanuel, Christian, et Clément Coicou
Saint Thomas, 29 mai 1908A Messieurs Camille Coicou, Emmanuel Coicou, Christian Coicou et Clément Coicou.- KingstonChers compatriotes et amis
Ce n'est que dans la dernière quinzaine de ce mois que j'ai appris votre présence à Kingston. Sans ce retard dans mes informations, je vous aurais déjà adressé quelques lignes pour vous exprimer le profond chagrin et les vifs regrets que m'a causé l'assassinat de mes trois affectionnés amis : Massillon, Horace et Pierre-Louis Coicou, vos biens aimés parents... Ils sont tombés victimes de leur dévouement à notre sainte cause et de leur affection personnelle pour moi. Ils n'ont point mesuré leur zèle et leurs nobles efforts dans le but d'essayer de m'arracher des mains de ceux qui avaient une si grande soif de mon sang. Hélas ! Combien n'aurais-je pas préféré verser ce sang que j'étais allé offrir en holocauste à notre pays, au lieu du leur si plein de sève et de généreuse ardeur ! Car je descends déjà l'échelle de la vie et ils étaient jeunes et forts, nourrissant toutes les nobles aspirations qui m'inspirent dans la lutte pour la génération de notre race. Quelle chose amère et triste que la souffrance et le deuil triplement et si brutalement infligés à notre malheureuse famille.
Mai Dieu en permettant aux bourreaux d'accomplir leur acte d'impiété et de cruauté nous laisse sans doute une pieuse tâche à accomplir même au milieu de nos angoisses et de nos pleurs. Il faut nous pénétrer des sentiments virils dont nos chers disparus - patriotes et martyrs- ont donné l'insurpassable preuve et nous ne devons vivre que pour satisfaire à ce que leur sacrifice héroïque réclame de notre dignité et de notre courage. C'est en unissant mon coeur aux vôtres que je vous presse affectueusement la main et que je vous assure que le nom de Coicou (sauf le traître) restera éternellement sacré pour moi ; pour les miens et pour tous les amis de notre sainte cause.Croyez-moi, chers compatriotes et amis, votre tout cordialement dévoué.

Anténor Firmin
Il est des coupables qui, cachés et impunis, restent durs, rebelles et fiers ; découverts et pris, ils s'écroulent et parfois s'amendent.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55153&PubDate=2008-03-08

37 boat people haïtiens, dont huit enfants, débarquent en Floride

Quatre des clandestins ayant pris la fuite à leur arrivée vendredi soir à West Palm Beach sont activement recherchés
samedi 8 mars 2008,
Radio Kiskeya

37 boat people haïtiens sont arrivés tard vendredi soir à bord d’un voilier à West Palm Beach, en Floride, rapporte samedi le quotidien Sun Sentinel citant la police des frontières des Etats-Unis.
Quatre des clandestins, dont certains pourraient être les organisateurs du voyage, se sont enfuis et étaient activement recherchés, a déclaré Robert Swathwood, un agent basé à West Palm Beach.
Tous les illégaux qui, dès leur arrivée à Ocean Ridge étaient sous le coup d’une menace de déportation, paraissaient en bonne santé et aucun d’eux n’était blessé.
Huit enfants, parmi eux cinq qui n’étaient pas accompagnés, se trouvaient à bord de l’embarcation qui était arrivée des Bahamas. Ils ont été placés dans une maison d’accueil pendant que les autorités multipliaient les démarches afin d’entrer en contact avec leurs proches vivant aux Etats-Unis.
Pour leur part, les adultes ont été conduits dans un centre d’hébergement provisoire de Pompano Beach.
Le trajet Haïti-Etats-Unis via les Bahamas a coûté 4.000 dollars haïtiens (environ US $ 400) à chacun des voyageurs, selon les témoignages recueillis par Sun Sentinel.
La police a lancé un avis de recherche en vue de retrouver les quatre fugitifs. Il a été demandé à toute personne en possession d’informations sur leur itinéraire de bien vouloir les communiquer.
Les réfugiés économiques haïtiens interceptés en haute mer ou sur le territoire américain sont systématiquement rapatriés sans analyse préalable de leurs dossiers. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4787

La presse sportive italienne avait publié la mort de Manno Sanon


Messaggio originale-----
Da: jonasjolivert@free.fr [mailto:jonasjolivert@free.fr]
Inviato: sabato 8 marzo 2008 17.33
A: Gazzetta PostaOggetto: GazzettaOnLine - Porto Franco

Nome e Cognome:Jonas JOLIVERT
Città: MUERTE DE EMMANUEL SANON

Bonjour;
Je suis haïtien et un fan de football et je vous
contacte pour vous informer de la mort d'un joueur de
football de nationalité haïtienne. Il s'appelle Emmanuel Sanon. Ce joueur,
avant centre de la sélection haïtienne de football avait discuté
un match de coupe du monde contre la sélection Italienne
à Munich en 1974, plus particulièrement le 15 Juin. Il
avait marqué un but contre Dino Zoff pour mettre fin
à une invincibilité vieille de 12 matchs internationaux joués sans
encaisser de but. Nous autres les haïtiens nous avons considéré
ce fait comme un exploit même si on avait fini
par perdre le match par trois buts à un. Je
ne sais pas si c'est important pour la presse sportive
italienne mais nous aussi nous avons beaucoup regretté la mort
de ce grand footballeur.
En vous remerciant

Docteur Jonas Jolivert
Marseille, France

Merci, mais nous avons publié la nouvelle sur la
Mort de Sanon le 26-2-2008, avant que tous les autres journaux

(f.li.) Se n' è andato nel sonno Emmanuel
Sanon che fece tremare l' Italia al Mondiale 74. È il 15 giugno, debutto contro Haiti. Gli azzurri non prendono gol da quasi 2 anni (12 partite, Zoff imbattuto per 1143' ) e non perdono da 15 gare. A inizio ripresa, però, rete degli sconosciuti caraibici: Sanon dribbla anche il portiere e diventa quel giorno eroe nazionale. Succede di tutto, compreso il «vaffa» di Chinaglia a Valcareggi: l' Italia vince 3-1, ma Germania 74 è segnata. Sanon si trasferisce poi negli Usa, dove fa anche il taxista. È morto nel sonno il 21 febbraio, in Florida, a 56 anni, sconfitto dalla lunga battaglia contro un tumore al pancreas. Il primo ministro ha deciso un minuto di silenzio per «Manno», l' uomo che «ad Haiti credono ancora abbia sconfitto l' Italia», come ha detto la radio di Port-au-Prince.

Merci
f.li.