L’organisation Fon Kozé avec le support de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et de Favaca, a organisé au début de ce mois deux ateliers de réflexions sur une meilleure utilisation des fonds transférés vers Haïti par les haïtiens de la diaspora.
Plusieurs représentants d’organisations régionales haïtiennes de la diaspora avaient pris part aux ateliers de réflexions dont l’objectif est de renforcer les liens entre les institutions et les bénéficiaires en Haïti.
Le Ministre des haïtiens vivant à l’étranger, Jean Geneus, le directeur du Fonds d’Assistance Economique et Social, Harry Adam, le directeur du bureau de monétisation, Michael Lecorps, présents à ces rencontres ont étalé les activités de leurs institutions en Haïti. Les transferts de la diaspora vers Haïti sont évalués à 1 milliards 600 millions de dollars.
Le chroniqueur économique de radio Métropole, Kesner Pharel rappelle qu’en grande partie ces montants sont utilisés dans la consommation, expliquant que des investissements seraient importants pour l’économie haïtienne.
Plus de 200 organisations régionales sont recensées dans la diaspora haïtienne principalement aux Etats-Unis et au Canada.
Le premier colloque de réflexion de l’organisation Fon Kozé avait été organisé à Miami le samedi 1 mars et le deuxième à New York le dimanche 2 mars.
Kesner Pharel indique que des représentants d’organisations haïtiennes basées à Boston et Montréal avaient fait le déplacement. Il soutient que ces rencontres sont importantes pour favoriser les investissements dans l’économie haïtienne, souhaitant que le centre de facilitation des Investissements (CFI) puisse informer d’avantage les haïtiens de la diaspora désireux de créer des emplois dans leur pays.
" Les responsables d’organisations haïtiennes se sont plaints de n’avoir pas assez d’informations sur Haïti, il y a eu des échanges d’adresses et on espère que les retombées seront positives", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13560
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 10 mars 2008
Le gouvernement veut encourager les investissements de la diaspora
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