Wislène D. Beaubrun en train de réaliser le portrait de Viviane Gauthier. (Photo: Archives)
Toujours pensive, Wislène cherche constamment quelque chose à créer. Elle aime rester en parfaite communication avec son imagination, son amie la plus fidèle.
Passionnée des arts plastiques, Wislène D. Beaubrun se trouve dans l'embarras de se spécialiser dans un domaine précis. C'est pourquoi elle pratique, en même temps, la sculpture, la peinture et la poterie qu'elle a étudiées à l'Ecole nationale des Arts (ENARTS).
Passionnée des arts plastiques, Wislène D. Beaubrun se trouve dans l'embarras de se spécialiser dans un domaine précis. C'est pourquoi elle pratique, en même temps, la sculpture, la peinture et la poterie qu'elle a étudiées à l'Ecole nationale des Arts (ENARTS).
Pour réaliser une pièce, elle dit prendre beaucoup de temps, car avant de commencer à travailler, elle tient d'abord à achever la conception.« Je peins beaucoup dans mon imagination.
Le projet d'étalage soumis par Wislène D. Beaubrun aux organisateurs du concours lancé par la mairie de Port-au-Prince. (Photo: Archives)
Ce qui explique ma lenteur à réaliser mes oeuvres. Mais, sachant que mon inspiration est fertile, je ne me m'inquiète pas pour ma collection », raconte l'artiste toute confiante.
Wislène est obsédée par l'art de créer. Au cours de son enfance, à l'instar d'un papillon, elle s'est essayée à plusieurs domaines de l'art pour éprouver ses talents et ainsi s'orienter. Toute petite, elle chantait à l'église. Au secondaire, elle s'amusait à écrire de petits poèmes.
Wislène est obsédée par l'art de créer. Au cours de son enfance, à l'instar d'un papillon, elle s'est essayée à plusieurs domaines de l'art pour éprouver ses talents et ainsi s'orienter. Toute petite, elle chantait à l'église. Au secondaire, elle s'amusait à écrire de petits poèmes.
L'étalage mobiel de Wislène D. Beaubrun comporte un rétroviseur. (Photo: Archives)
Un peu plus tard, elle allait changer de cap. Wislène fabriquait des enveloppes dessinées. Aussi travaillait-elle des pierres ramassées sur le rivage. A ce moment-là, son aptitude pour les arts plastiques s'est confirmée. Contrairement à la volonté de sa mère, elle a décidé de s'adonner à l'activité qu'elle adore.
Pour trouver ses sujets, elle s'inspire surtout de son environnement. Des autorités et des artistes haïtiens quand il s'agit de faire des portraits.
Pour trouver ses sujets, elle s'inspire surtout de son environnement. Des autorités et des artistes haïtiens quand il s'agit de faire des portraits.
Par exemple, elle a peint Mario Andrésol, le directeur général de la Police nationale d'Haïti, et Viviane Gauthier, une figure éminente de la danse haïtienne. Dans le cas des autres travaux, elle se sert des objets qui l'entourent, car elle croit avoir un certain penchant pour la nature morte.A voir ses tableaux, selon elle, différents courants se confondent et s'alignent. « Dépendamment de mon humeur, je réalise des oeuvres réalistes, surréalistes et abstraites. Ces tendances m'enchantent toutes et je m'efforce de les suivre avec finesse », a révélé Wislène d'un air sincère.
La femme aux bougies (Photo: Archives)
Comme modèles, Wislène D. Beaubrun veut marcher sur les traces de Franck Louissaint, Dieudonné Cédor et Jean-Ménard Derenoncourt, tous des maîtres haïtiens qu'elle admire. Eprise de la liberté que Picasso a apportée à la peinture, elle dit que celui qui a créé les « Demoiselles d'Avignon » restera son peintre préféré. Son rêve le plus cher est d'être très célèbre comme le sont Picasso, Titien, Vinci, Rubens et Van Eyck.
« Cependant, précise-t-elle, je ne peins pas pour rivaliser. Je fais de la peinture parce que je la considère comme le miroir qui reflète mes sentiments et à travers lequel je peux communiquer au monde entier mes pensées. »
Wislène a participé à plusieurs expositions collectives notamment à l'ENARTS, à la médiathèque de l'Institut français d'Haïti, au Ritz Kinam, à J.B Damien et au traditionnel festival de Gelée dans la métropole du Sud.
« Cependant, précise-t-elle, je ne peins pas pour rivaliser. Je fais de la peinture parce que je la considère comme le miroir qui reflète mes sentiments et à travers lequel je peux communiquer au monde entier mes pensées. »
Wislène a participé à plusieurs expositions collectives notamment à l'ENARTS, à la médiathèque de l'Institut français d'Haïti, au Ritz Kinam, à J.B Damien et au traditionnel festival de Gelée dans la métropole du Sud.
Source de vie (Photo: Archives)
Au concours d'étalages lancé, en juin 2007, par la mairie de Port-au-Prince, à l'occasion de la célébration des 258 ans de la ville, elle y a proposé l'une de ses créations. « Je regrette jusqu'à présent que les responsables n'aient pas jugé bon de rendre publics les résultats du concours. Car, j'aurais prouvé à la communauté que ma proposition était idéale », dit-elle fière et plutôt sûre d'elle.
Elle compte organiser, au cours de l'année 2008, une exposition qui réunira uniquement ses oeuvres. Après avoir décroché sa licence, elle entend ouvrir sa propre galerie et dispenser des cours de peinture aux jeunes du pays.
Rébecca S. Cadeau
Rébecca S. Cadeau
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