Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 9 septembre 2012
Turcs et Caïcos reprend les déportations de citoyens haïtiens.-
Les iles Turcs et Caïcos reprendra la déportation de citoyens haïtien arrivés sur ce territoire avant le 10 janvier 2010, a informé aujourd’hui le gouvernement.
Les autorités d’immigration ont suspendu les déportations après le séisme, qui avait fait plus de 300.000 morts et deux millions de sinistrés, même si elles avaient conservé les déportations des personnes reconnues coupable d’un délit.
Selon le communiqué, les haïtiens arrivés avant le tremblement de terre seront déportés mais celui n’a pas éclairci la situation des immigrés illégaux arrivés après le 12 janviers.
Les îles Turc et Caïcos sont situées au nord de l’île d’Haïti, partagée entre les République d’Haïti et Dominicaine, et possède une population estimée à 32.000 habitants.
Des centaines d’Haïtiens ont immigré sur ce territoire, qui dépend des royaumes unis, à la recherche de travail ou d’amélioration de leurs conditions de vie.
L’année dernière les autorités ont déporté plus de 600 haïtiens, après les avoir reconnus coupables d’un délit quelconque.
http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&id=542591&Itemid=1
La justice uruguayenne fera comparaître le jeune haïtien Johny Jean pour "faux témoignage"
« Il n’a pas été violé »
La défense des militaires des forces uruguayennes accusés de « violence privée » contre le jeune haïtien Johny Jean, a sollicité la comparution du jeune pour avoir donné un « faux témoignage ». Elle l’a aussi accusé de préparer une fausse demande contre l’Uruguay.
Après avoir visualisé la vidéo scandaleuse qui présentait des militaires uruguayens en poste en Haïti entrain de perpétrer un abus sexuel présumé contre le jeune haïtien, les études techniques ont conclu que le jeune « n’a pas été violé ».
Pour cela, la défense des militaires accusés de « violence privée », a requis la convocation du jeune Johny jean pour qu’il comparaisse pour « faux témoignage », selon des informations fournies par le journal El pais.
Le journal affirme que les avocats Gustavo Bordes et Gaston Chavez, qui représentent trois des cinq marins accusés ont présenté un document écrit sollicitant la comparution du jeune, qui avait dit qu’il avait été violé quand il a déclaré devant le juge du vingtième tour Alejandro Guido.
Dans le document il est stipulé que les marins ont exercé la violence nécessaire pour « lui faire une plaisanterie » et ils ont assuré qu’après l’épisode le jeune continua à fréquenter la base militaire, comme il le faisait habituellement.
http://www.lr21.com.uy/politica/1058929-justicia-uruguaya-citara-al-joven-haitiano-johny-jean-por-falso-testimonio
Haïti veut redevenir la «perle des Antilles»
Il y a deux ans, un terrible séisme frappait Haïti. Alors que l'île se remet à peine de la catastrophe, les dirigeants tentent de relancer le tourisme par le biais de grandes campagnes publicitaires.
Une campagne touristique étonnante
Une campagne touristique étonnante a débuté ce weekend à Miami. Un panneau d’affichage gigantesque, situé le long de l’autoroute I-95, vante un nouveau paradis pour les touristes : Haïti.
« Vivez l’expérience. Saisissez l’occasion », peut-on lire sur l’affiche, qui montre une plage de sable fin et une mer bleue azur. Selon l’agence de presse AP, le panneau d’affichage est parrainé par le consulat d’Haïti à Miami et le ministère du tourisme de Port-au-Prince. Une tentative pour le moins déroutante, visant à redorer le blason de l’île et à effacer l’idée de pauvreté et d’instabilité politique qui y règne.
Une île qui se remet à peine de la catastrophe
« Haïti a été progressivement mis au ban du reste du monde en raison de sa situation économique et politique. Maintenant, avec la détermination de l'administration Martelly-Lamothe à améliorer l'image du pays par la voie diplomatique et consulaire des missions, Haïti, la terre de la bravoure, de la dignité et de la liberté, va retrouver son prestige d'antan », a déclaré François Guillaume II, le consul général d'Haïti à Miami, selon HaitiLibre.com.
Mais la terre de la « dignité » croule encore sous les difficultés causées par le séismequ’elle a vécu. Il y a toujours de graves problèmes de logements, et l’épidémie de choléracommence à peine à s’estomper. Pourtant, le gouvernement est toujours désorganisé, et l’argent de l’aide internationale manque terriblement, deux ans après la catastrophe.
Une image qui va être difficile à changer
À l’échelle mondiale, Haïti demeure un « cas de charité », et changer cette image ne sera pas chose facile. Allyn Gaestel, qui est journaliste au Los Angeles Times a souligné ce point dans un article, paru en juillet : « Qui veut siroter un cocktail, sachant, qu’à quelques mètres, desenfants souffrent de malnutrition et se morfondent dans des tentes ? ».
Mais, sans évoquer ces obstacles, la majorité des Haïtiens haut placés pensent que refairede l’île un endroit touristique est tout à fait possible. Les investissements et les projets de constructions touristiques fleurissent, bien que l’argent alloué à la reconstruction ait été systématiquement mal géré.
Le retour des investisseurs ?
Plusieurs grandes chaînes hôtelières désirent construire des avant-postes à Haiti, notammentConfort in, Best Western ou encore Marriott, a expliqué l’ambassadeur de l’île, Altidor Paul, au quotidien USA Today. Il a également mentionné la construction en cours d’uncomplexe hôtelier nommé « L’Oasis ». Le bâtiment comptera 130 chambres, trois restaurants et 14 boutiques, pour un coût total de 35 millions de dollars.
« Nous essayons de passer d’un mode de survie à un mode d’investissement », a déclaré Altidor Paul. « Nous ne sommes pas convaincus que l'envoi d'une aide humanitaire à Haïti va nous faire sortir de cette pauvreté. Nous recherchons des capitaux et de la connaissance. »
La « perle des Antilles », entre grandeur et désolation
Dans le passé, Haïti était surnommée « la perle des Antilles », après un boom du tourisme dans les années 1940 et 1950. Cependant, après le règne despotique de François Duvalier, la jet-set internationale a déserté le pays. Puis, en 1970, lorsque Jean « Baby Doc » Duvalierremplaça son père, le tourisme connu une légère hausse, mais diminua de nouveau avec la propagation du sida dans les années 1980.
Le président Michel Martelly espère que la classe moyenne et supérieure, rescapée du tremblement de terre et du précédent gouvernement, voudra investir dans l’économie. Le coup de pouce dont le pays aurait besoin selon lui. Jusqu’à présent, les touristes ont été majoritairement des travailleurs humanitaires et des membres de la diaspora haïtiennevenus voir leur famille. Mais il faut plus de visiteurs et d’investisseurs. Et après plusieurs tentatives de relance du tourisme, espérons que celle-là soit la bonne.
Global Post/Adaptation Henri Lahera pour JOL Press
http://www.jolpress.com/article/international-haiti-tourisme-reconstruction-investissements-seisme-aide-humanitaire-malnutrition-diaspora-hotels-813160.html
Haiti – Economie : Une mission canadienne en Haiti pour explorer les possibilités d’investissement
Le Ministre d’Etat canadien M. Bernard Valcourt à la tête d’une mission canadienne est entré en Haïti ce jeudi pour évaluer les opportunités d’affaires dans le pays, lors d’un point de presse à l’hôtel Montana.
Cette délégation, d’environ 45 investisseurs canadiens, est reçue par le Centre de facilitation des Investissements (CFI) et le conseil présidentiel à l’investissement et le conseil économique et social.
« Cette mission revêt d’une importance particulière pour moi, aux regards des actions entreprises par mon gouvernement pour attirer des investissements directs étrangers en Haïti », a déclaré le Premier ministre haïtien Laurent S. Lamothe.
« La promotion des investissements prives demeure un des axes prioritaires de l’action gouvernementale », a-t-il ajouté.
M. Lamothe a estimé qu’il est important pour que les investissements reprennent en Haïti afin de faciliter la création d’emploi, et de remettre le pays sur la carte d’affaires dans le monde.
« Pour vous compagnies canadiennes qui prennent part à cette mission, Haïti est un marché qui vous permettra notamment de réexporter vers les Etats-Unis », a indiqué M. Georges Andy René, directeur du CFI, aux membres de la délégation.
« Haïti is open for business », tel le slogan du gouvernement, a-t-il-enchérit.
L’ambassadeur du canada en Haïti, M. Henry-Paul Normandin a souligné pour sa part qu’Haïti a une politique de développement économique agressive, engagée sur la création d’emploi et l’un des éléments clé de cette politique c’est la promotion du commerce et de l’investissement.
http://www.haitinews509.net/2012/09/haiti-economie-une-mission-canadienne-en-haiti-pour-explorer-les-possibilites-dinvestissement/
Haiti – Economie : Une mission canadienne en Haiti pour explorer les possibilités d’investissement
Le Ministre d’Etat canadien M. Bernard Valcourt à la tête d’une mission canadienne est entré en Haïti ce jeudi pour évaluer les opportunités d’affaires dans le pays, lors d’un point de presse à l’hôtel Montana.
Cette délégation, d’environ 45 investisseurs canadiens, est reçue par le Centre de facilitation des Investissements (CFI) et le conseil présidentiel à l’investissement et le conseil économique et social.
« Cette mission revêt d’une importance particulière pour moi, aux regards des actions entreprises par mon gouvernement pour attirer des investissements directs étrangers en Haïti », a déclaré le Premier ministre haïtien Laurent S. Lamothe.
« La promotion des investissements prives demeure un des axes prioritaires de l’action gouvernementale », a-t-il ajouté.
M. Lamothe a estimé qu’il est important pour que les investissements reprennent en Haïti afin de faciliter la création d’emploi, et de remettre le pays sur la carte d’affaires dans le monde.
« Pour vous compagnies canadiennes qui prennent part à cette mission, Haïti est un marché qui vous permettra notamment de réexporter vers les Etats-Unis », a indiqué M. Georges Andy René, directeur du CFI, aux membres de la délégation.
« Haïti is open for business », tel le slogan du gouvernement, a-t-il-enchérit.
L’ambassadeur du canada en Haïti, M. Henry-Paul Normandin a souligné pour sa part qu’Haïti a une politique de développement économique agressive, engagée sur la création d’emploi et l’un des éléments clé de cette politique c’est la promotion du commerce et de l’investissement.
Haïti-Justice : Trois jours francs à Martelly pour faire retrait de certains arrêtés
P-au-P, 07 sept. 2012 [AlterPresse] --- Le citoyen Newton St Juste somme le chef de L’Etat, Michel Martelly de rétracter dans un délai de 3 jours francs les arrêtés du 24 janvier 2012 et du 15 juin 2012 créant respectivement la Commission nationale de lutte contre la faim et la malnutrition (Colfam) et la Commission d’Appui à la Coordination des Infrastructures de Sport et d’Accompagnement de la Jeunesse Haïtienne (Cacisajh).
La Colfam et le programme « Aba grangou » sont dirigés par l’épouse de Martelly, Sophia St Rémy Martelly alors que la Cacisajh est coordonnée par son fils Olivier Martelly. « Déclarant au Président de la République d’Haïti, Michel Martelly, qu’un délai de trois jours francs lui est octroyé pour procéder au retrait pur et simple des susdits Arrêtés, et dans le cas contraire, la Juridiction compétente sera saisie aux fins de droit », somment Newton St-Juste et son avocat André Michel dans la requête.
Les arrêtés en question seraient contraires à la Constitution, aux lois de la république et aux principes généraux du droit, selon les informations fournies par St Juste. Selon la requête, ces actes « constituent des atteintes à la stabilité des Institutions Républicaines et une duplication susceptible de servir de prétexte pour dilapider les maigres Deniers Publics appartenant à tous les citoyens haïtiens » Le citoyen St-Juste et son avocat Me André Michel voient l’unilatéralité dans ces actes du président. Ce qui a pour conséquence d’ériger « le népotisme [tendance du président] à favoriser les membres de sa famille en norme de gouvernance par excellence ».
Le 16 août 2012, Newton St Juste a écrit au commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Renel Senatus pour dénoncer ces deux proches du président pour « usurpation de titre ou fonction et association de malfaiteurs ». Le vendredi 24 août 2012 après l’audition du dénonciateur par le chef du parquet de Port-au-Prince, celui-ci a décidé de classer le dossier sans suite.
« L’interprétation, faite par le parquet des articles 19 et 20 du code d’instruction criminelle, selon laquelle seuls les fonctionnaires de l’État sont habilités à dénoncer les infractions dont ils ont connaissance, constitue une honte pour la communauté juridique haïtienne et une menace adressée aux citoyennes et citoyens dans le cadre de la défense de leurs droits », déplore Saint Juste dans une lettre au parquet le 27 août 2012. Cependant, le citoyen n’en démord pas.
Il compte utiliser tous les pions pour coincer les accusés. Dans une lettre en date du 28 août 2012, adressée à l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Haïti, Pamela White, Newton Saint Juste réitère sa détermination de traduire Sophia St-Rémy Martelly, épouse du chef de l’État, et leur fils ainé, Olivier Martelly, devant la justice américaine.
Selon St Juste, l’épouse Martelly serait américaine, et il est nécessaire d’ouvrir une enquête pour blanchiment d’argent tant en Haïti qu’aux Etats-Unis d’Amérique. Les citoyens-avocats Newton St Juste et André Michel multiplient de plus en plus des dénonciations de corruption dans l’administration publique impliquant la famille présidentielle.
Dans la foulée, ils reçoivent le support de plusieurs organisations de base de Fanmi Lavalas (de l’ancien président Jean Bertrand Aristide) et de personnalités politiques, dont madame Mirlande Hyppolite Manigat, adversaire malheureuse de Michel Martelly à la dernière présidentielle.
Pour le moment, St Juste et Michel seraient dans la ligne de mire du conseiller spécial de Martelly, Gregory Mayard Paul, qu’ils ont accusés de fomenter un complot visant à les assassiner. Richard Morse du groupe Ram, cousin et conseiller du chef de l’Etat ; Hervé Fourcand et Roody Cazeau (qui serait un déporté), seraient de la liste des comploteurs, selon les avocats St Juste et Michel. [efd kft gp apr 07/09/2012 8 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13373
Inscription à :
Articles (Atom)