Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 30 mai 2007
Haïti battue par Trinidad et écartée de la finale du tournoi international Digicel
Une défaite face à des réservistes trinidadiens une semaine avant l’entrée en lice de l’équipe dans la Gold Cup
mardi 29 mai 2007,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne de football s’est inclinée contre toute attente face à Trinidad et Tobago (0-1) lundi soir au stade Hasely Crawford de Port of Spain dans le cadre du tournoi international Digicel, un quadrangulaire préparatoire à la Gold Cup (Coupe d’Or) prévue du 6 au 24 juin aux Etats-Unis, rapporte l’Associated Press.
Opposés à une sélection expérimentale -en l’absence des mondialistes de 2006- les champions de la Caraïbe ont fait preuve de maladresses offensives avant de sombrer dans les quinze dernières minutes et d’encaisser leur première défaite depuis janvier. De plus, ils ont été victimes d’un arbitrage maison et des cas de blessures ont été enregistrés dont celui du valeureux capitaine Pierre-Richard Bruni.
A la 17e minute, Pierre-Roland St-Jean a vu son tir repoussé par l’excellent portier trinidadien Marvin Phillip. Le stratège haïtien Brunel Fucien allait lui aussi buter à la 72e minute sur ce gardien en état de grâce alors qu’il tentait d’ouvrir le score.
Trois minutes plus tard (75’), André Toussaint, qui porte un nom parfaitement haïtien, a scellé le sort du match en glissant le ballon entre les jambes du gardien des Bicolores, Fénelon Gabart, trop avancé. Le réalisateur venait d’hériter d’une passe précise d’Errol McFarlane.
Au chapitre des incidents, l’entraîneur d’Haïti, Luis Armelio Garcia, a été expulsé pour ses protestations répétées contre l’attitude partisane de l’arbitre.
Battus 1-2 en janvier dernier par une pimpante équipe haïtienne lors de la finale de la Coupe Caraïbe Digicel, les "Soca Warriors" ont obtenu leur revanche et se sont, du même coup, qualifiés pour la finale de ce tournoi qui les mettra aux prises à la sélection U-23 du Mexique.
Les jeunes aztèques ont finalement vaincu St. Vincent et Grenadines aux tirs au but 8 à 7 après un nul 0-0 à la fin du temps réglementaire. Ils affronteront les trinidadiens pour le titre mercredi soir à compter de 19 heures locales (00h GMT).
Auparavant, Haïti disputera contre St. Vincent le match comptant pour la troisième place de cette compétition qui coïncide avec le 10e anniversaire de l’opérateur caribéen de téléphonie mobile Digicel.
La contre-performance du onze national est d’autant plus inquiétante qu’elle intervient à une semaine du début de la Gold Cup. spp/RK
Le premier ministre annonce un remaniement du cabinet ministériel
Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, a fait part aux parlementaires de sa volonté de modifier le gouvernement afin qu’il puisse répondre aux attentes de la population.L’annonce a été faite dans le cadre d’une rencontre entre le premier ministre et les membres de la commission finance de la chambre basse autour du projet de loi sur le budget rectificatif pour l’exercice fiscale 2006- 2007. M. Alexis affirme avoir informé le chef de l’état de son intention, sans pour autant faire part de la réaction de ce dernier.Toutefois le premier ministre n’est pas totalement insatisfait de son équipe composée de représentants de plusieurs partis politiques. " L’expérience a été profitable, le pays réalisé un pas dans la bonne direction avec le gouvernement", a martelé le premier ministre.Tout en refusant le qualificatif d’échec pour le gouvernement M. Alexis entend maintenant rectifier le tir en ce qui concerne l’équipe au pouvoir.Le chroniqueur économique de radio Métropole, Kesner Pharel, affirme que la rencontre entre le premier ministre et les parlementaires s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du premier semestre du budget national.En dépit de la bonne performance du gouvernement en ce qui concerne l’augmentation de 4 milliards de gourdes des recettes fiscales (21 à 25 milliards), des sénateurs se sont déclarés insatisfait en raison des lacunes dans l’exécution du budget.L’économiste Kesner Pharel souligne que l’annonce d’un remaniement du gouvernement est une réaction du premier ministre face aux critiques des sénateurs. Il souligne que le budget rectificatif permettra d’allouer les 4 milliards de gourdes additionnels à des ministères pour l’exécution de projets prioritaires.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
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Edmond Mulet alerte sur une recrudescence de la violence
Le chef de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, affirme qu’on doit s’attendre à une recrudescence de la violence et une tentative de déstabilisation suite à la décision du chef de l’état de s’attaquer à la corruption.M. Mulet qui participait à une rencontre organisée par le réseau francophone de recherche sur les opérations de paix s’est dit résolu et déterminé à poursuivre la lutte contre le banditisme. Tout en soulignant que 750 membres de gangs ont été appréhendés par les forces de l’ordre depuis le début de l’année, le chef de la Minustah estime qu’il faut assurer une stabilité politique en Haïti.Après les réformes de la police et du système carcéral, le représentant du secrétaire général de l’ONU soutient que la mission onusienne doit appuyer les reformes au sein du système judiciaire. L’appareil judiciaire est gangrené par la corruption, M. Mulet en veut pour preuve la libération du chef de gang de Brooklin, Ti Bazil, par un juge qui avait reçu 15 000 dollars.Le chef de la Mulet se prononce en faveur de la création d’une chaîne pénale au sein de l’Unité Centrale de renseignements financiers (Ucref) afin d’assurer le suivi des dossiers de corruption. Il a révélé que 50 millions de dollars récupérés par l’Ucref contre des malfaiteurs ont été retournés à ces derniers sur ordre de la justice.Par ailleurs, Edmond Mulet déplore le blocage au parlement du vote de trois projets de loi selon lui fondamentales pour l’instauration d’un état de droit en Haïti. Les projets de loi sur le statut de la magistrature, l’école de la magistrature, et le conseil supérieure de la magistrature, garantiront l’indépendance de la magistrature et des juges, la non politisation du système judiciaire, la professionnalisation et la certification de tous les fonctionnaires judiciaires indique M. Mulet.De plus il annonce que ces législations permettront aux juges d’avoir un meilleur salaire, précisant que le gouvernement s’évertue à réaliser des recettes afin de mieux rémunérer les magistrats et les policiers qui sont la base de ce système.Pour Edmond Mulet il est essentiel que la mission onusienne puisse aider Haïti à reconstruire et renforcer ses institutions.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
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Amalgame très mal venu Monsieur MULET. Lutte contre la coruption et récrudescence de la violence? N'importe quoi. Il est vai que le ridicule ne tue pas. Ne serait-il pas plus facile d'admettre que l'action de la MINUSTAH est loin d'être efficace en faveur de la sécurité et surtout contre les bandits?
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
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Amalgame très mal venu Monsieur MULET. Lutte contre la coruption et récrudescence de la violence? N'importe quoi. Il est vai que le ridicule ne tue pas. Ne serait-il pas plus facile d'admettre que l'action de la MINUSTAH est loin d'être efficace en faveur de la sécurité et surtout contre les bandits?
Condamnation d’un responsable de coopérative en faillite par un tribunal
Le pdg de la Coopérative Cœurs Unis, David Chery, a été condamné à 2 ans d’emprisonnement par dans le cadre de l’affaire l’opposant à l’association des femmes victimes des coopératives en faillite. Selon le verdict prononcé par le juge Bernard Saint Vil, le directeur de Cœurs Unis doit également verser 15 millions de gourdes de dommages et intérêts. De plus la justice le condamne à dédommager les sociétaires victimes à hauteur de 66 millions de gourdes.
La responsable de l’association des femmes victimes, Margaret Fortuné, salue le verdict du tribunal de Port-au-Prince et annonce la poursuite de la mobilisation en vue de faire exécuter cette décision de justice.
La bataille a été difficile, c’est le résultat du recours que nous avions exercé en correctionnel en octobre 2006 soutient-elle estimant que d’autres responsables de coopératives doivent être condamnés par la justice.
Tout en indiquant que la décision doit être appliquée immédiatement, Mme Fortuné souligne qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction. " Cette victoire est celle de tous les sociétaires victimes des coopératives en faillite ", assure t-elle appelant au respect au stricte respect de la loi. Elle croit que le verdict apportera du prestige à la justice haïtienne.
La responsable de l’association femmes victimes des coopératives n’entend pas lâcher prise et se déclare prête à porter l’affaire par devant la commission interaméricaine des droits humains au cas où M. Chery refuserait de respecter le verdict." Nous allons poursuivre la mobilisation, nous lançons un appel à tous les sociétaires afin que la justice puisse punir les responsables des autres coopératives telles Cadec, C.E.I, etc ", ajoute t-elle.
Contacté par radio Métropole, M. Chery n’a pas voulu faire de commentaires, expliquant n’avoir pas été informé de cette décision de justice.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
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Dire que ce Monsieur a été recompensé de son arnaque par la société et le gouvernement qui lui ont doner feu vert pour participer à la "formation " de jeunes dans le pays. En effet il existe un colège et une université coeurs unis. Histoire de remplir et de bien occupé des locaux des anciennes coopératives.
On se pose bien des questions sur l'activité de ceux qui ont le pouvoir et la tache de veiller à la bone marche du système éducatif.
Jhon Chéry directeur et président d'université devrait être en prison pour arnaqueur!
La responsable de l’association des femmes victimes, Margaret Fortuné, salue le verdict du tribunal de Port-au-Prince et annonce la poursuite de la mobilisation en vue de faire exécuter cette décision de justice.
La bataille a été difficile, c’est le résultat du recours que nous avions exercé en correctionnel en octobre 2006 soutient-elle estimant que d’autres responsables de coopératives doivent être condamnés par la justice.
Tout en indiquant que la décision doit être appliquée immédiatement, Mme Fortuné souligne qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction. " Cette victoire est celle de tous les sociétaires victimes des coopératives en faillite ", assure t-elle appelant au respect au stricte respect de la loi. Elle croit que le verdict apportera du prestige à la justice haïtienne.
La responsable de l’association femmes victimes des coopératives n’entend pas lâcher prise et se déclare prête à porter l’affaire par devant la commission interaméricaine des droits humains au cas où M. Chery refuserait de respecter le verdict." Nous allons poursuivre la mobilisation, nous lançons un appel à tous les sociétaires afin que la justice puisse punir les responsables des autres coopératives telles Cadec, C.E.I, etc ", ajoute t-elle.
Contacté par radio Métropole, M. Chery n’a pas voulu faire de commentaires, expliquant n’avoir pas été informé de cette décision de justice.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
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Dire que ce Monsieur a été recompensé de son arnaque par la société et le gouvernement qui lui ont doner feu vert pour participer à la "formation " de jeunes dans le pays. En effet il existe un colège et une université coeurs unis. Histoire de remplir et de bien occupé des locaux des anciennes coopératives.
On se pose bien des questions sur l'activité de ceux qui ont le pouvoir et la tache de veiller à la bone marche du système éducatif.
Jhon Chéry directeur et président d'université devrait être en prison pour arnaqueur!
Les artistes rendent un dernier hommage à François Latour
Plusieurs artistes haïtiens ont participé hier soir à la fondation Connaissance et Liberté (Fokal) à une soirée culturelle à la mémoire du célèbre publiciste François Latour.
L’un des organisateurs de cette rencontre Cito Cavé a salué la détermination et le courage du défunt. François avait consacré toute sa vie au théâtre et à la poésie indique M. Cavé pour qui la rencontre a permis de parler de François et avec lui.En dépit de la pluie, plusieurs personnalités de la radio diffusion et du théâtre ont pris part à la rencontre qui consistait notamment en la diffusion d’extrait de textes de François Latour.
Dans la matinée, les membres de la famille et les amis du défunt avaient pris part à une messe été chantée en l’église Saint Pierre de Pétion ville à la mémoire de François Latour. Les proches ont exprimé leur tristesse aux parents en raison de la disparition tragique de l’humoriste François Latour.
Emotions et douleurs étaient visibles sur les visages des amis et des parents dont la sœur du défunt, qui en larmes, indiquait aux journalistes qu’elle aimait beaucoup son frère.
Dans son homélie de circonstance le célébrant principal, père Ruds Lubin a fait remarquer que cette disparition doit encourager la réflexion sur la nécessité d’une unité au sein de la famille afin de mettre un terme aux conflits qui endeuillent la nation.Des représentants de tous les secteurs de la vie nationale, chefs de partis politiques, hommes d’affaires, dirigeants de la société civile, responsables d’organisations de défense des droits humains ont manifesté leur sympathie à la famille de François Latour.
Le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, a lancé un appel à la responsabilité gouvernementale et citoyenne pour contrer le phénomène de l’insécurité. " Les membres d’une famille doivent être vigilants, ils doivent savoir d’où provient l’argent utilisé dans la maison ", indique M. Paul pour qui le respect des droits de chacun permettra de rétablir un climat de paix dans le pays.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
L’un des organisateurs de cette rencontre Cito Cavé a salué la détermination et le courage du défunt. François avait consacré toute sa vie au théâtre et à la poésie indique M. Cavé pour qui la rencontre a permis de parler de François et avec lui.En dépit de la pluie, plusieurs personnalités de la radio diffusion et du théâtre ont pris part à la rencontre qui consistait notamment en la diffusion d’extrait de textes de François Latour.
Dans la matinée, les membres de la famille et les amis du défunt avaient pris part à une messe été chantée en l’église Saint Pierre de Pétion ville à la mémoire de François Latour. Les proches ont exprimé leur tristesse aux parents en raison de la disparition tragique de l’humoriste François Latour.
Emotions et douleurs étaient visibles sur les visages des amis et des parents dont la sœur du défunt, qui en larmes, indiquait aux journalistes qu’elle aimait beaucoup son frère.
Dans son homélie de circonstance le célébrant principal, père Ruds Lubin a fait remarquer que cette disparition doit encourager la réflexion sur la nécessité d’une unité au sein de la famille afin de mettre un terme aux conflits qui endeuillent la nation.Des représentants de tous les secteurs de la vie nationale, chefs de partis politiques, hommes d’affaires, dirigeants de la société civile, responsables d’organisations de défense des droits humains ont manifesté leur sympathie à la famille de François Latour.
Le chef de file de l’Alliance, Evans Paul, a lancé un appel à la responsabilité gouvernementale et citoyenne pour contrer le phénomène de l’insécurité. " Les membres d’une famille doivent être vigilants, ils doivent savoir d’où provient l’argent utilisé dans la maison ", indique M. Paul pour qui le respect des droits de chacun permettra de rétablir un climat de paix dans le pays.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
Le premier ministre déterminé à appréhender tous les criminels
Le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, a renouvelé sa détermination à poursuivre les opérations visant au démantèlement des groupes armés dans les diverses régions du pays.
Tout en se félicitant de l’offensive des forces de l’ordre aux Gonaives, le chef du gouvernement a précisé qu’aucune zone de non droit ne sera acceptée par les autorités. Il se réjouit de la collaboration des habitants des Gonaives qui ont facilité l’arrestation de Wilfort Ferdinand alias Ti Will.
Interrogé sur la recrudescence des actes de violence, M. Alexis soutient qu’après avoir franchi la première étape les institutions concernées doivent redoubler d’effort en vue d’appréhender et de déférer les criminels par devant la justice.
Tout en indiquant que le gouvernement n’entend pas baisser les bras face aux actes de violence, le premier ministre réclame la collaboration de la population afin de capturer les criminels en cavale. " Dans n’importe quelle région où les citoyens sont agressés par des bandits le gouvernement, la police et les autorités judiciaires seront présents pour assurer la protection de la population", ajoute t-il.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
Tout en se félicitant de l’offensive des forces de l’ordre aux Gonaives, le chef du gouvernement a précisé qu’aucune zone de non droit ne sera acceptée par les autorités. Il se réjouit de la collaboration des habitants des Gonaives qui ont facilité l’arrestation de Wilfort Ferdinand alias Ti Will.
Interrogé sur la recrudescence des actes de violence, M. Alexis soutient qu’après avoir franchi la première étape les institutions concernées doivent redoubler d’effort en vue d’appréhender et de déférer les criminels par devant la justice.
Tout en indiquant que le gouvernement n’entend pas baisser les bras face aux actes de violence, le premier ministre réclame la collaboration de la population afin de capturer les criminels en cavale. " Dans n’importe quelle région où les citoyens sont agressés par des bandits le gouvernement, la police et les autorités judiciaires seront présents pour assurer la protection de la population", ajoute t-il.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
Important coup de filet de la police à Carrefour
Les forces de l’ordre ont réalisé d’importantes opérations ces derniers jours dans la commune de Carrefour et ont procédé à l’arrestation d’environ 125 individus suspectés d’association de malfaiteurs. Le commissaire de police de Carrefour, Franck Georges, affirme que cette vaste offensive vise à démanteler les gangs et à stopper l’insécurité dans la région.
Parmi les personnes appréhendées 37 d’entre eux seraient impliquées dans l’assassinat des deux policiers la semaine dernière dans le quartier de lamentin 52 indique M. Georges précisant que des chefs de gang très dangereux ont été arrêtés au cours de ces opérations. " Au cours de ces opérations nous avons récupéré deux armes à feu dont l’un appartenait au policier Joseph Sony", déclare le commissaire de Carrefour qui a présenté aux journalistes des membres de gang appréhendés.
Selon les déclarations des individus appréhendés le nommé " Ti Belo" , en cavale, est l’auteur de ces crimes. Le commissaire Georges souligne que les individus appréhendés sont impliqués dans des vols de véhicules, kidnapping et assassinats dans la commune.
Le gang de Lamentin 52 est responsable de l’assassinat des policiers soutient le commissaire, expliquant que le chef de ce gang " Ti david" ainsi connu a été tué le 24 mai lors d’affrontement avec les forces de l’ordre. (Petit commentaire : Voilà un bon coup de filet de la police, au moins celui-là on est sûr qu’il a commis son dernier crime !)
La concubine de Ti david, Sherley Pierre, confirme que Ti Belo, cousin de son Ti david, est responsable de l’assassinat des policiers. Elle explique que le bandit qui avait caché les armes à son domicile a pu prendre la fuite avant l’arrivée des policiers. Sherley Pierre dans ses aveux dit avoir été informé des activités criminelles de son conjoint.
De plus, le commissaire de police de carrefour annonce la poursuite des recherches en vue de retrouver les autres bandits en cavale dont certains sont impliqués dans les derniers actes de violence dans la commune.
Les policiers des commissariats de Carrefour et de Port-au-Prince, ainsi que des casques bleus de la mission des nations unies pour la Stabilisation d’Haïti avaient pris part à cette vaste opération.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
Parmi les personnes appréhendées 37 d’entre eux seraient impliquées dans l’assassinat des deux policiers la semaine dernière dans le quartier de lamentin 52 indique M. Georges précisant que des chefs de gang très dangereux ont été arrêtés au cours de ces opérations. " Au cours de ces opérations nous avons récupéré deux armes à feu dont l’un appartenait au policier Joseph Sony", déclare le commissaire de Carrefour qui a présenté aux journalistes des membres de gang appréhendés.
Selon les déclarations des individus appréhendés le nommé " Ti Belo" , en cavale, est l’auteur de ces crimes. Le commissaire Georges souligne que les individus appréhendés sont impliqués dans des vols de véhicules, kidnapping et assassinats dans la commune.
Le gang de Lamentin 52 est responsable de l’assassinat des policiers soutient le commissaire, expliquant que le chef de ce gang " Ti david" ainsi connu a été tué le 24 mai lors d’affrontement avec les forces de l’ordre. (Petit commentaire : Voilà un bon coup de filet de la police, au moins celui-là on est sûr qu’il a commis son dernier crime !)
La concubine de Ti david, Sherley Pierre, confirme que Ti Belo, cousin de son Ti david, est responsable de l’assassinat des policiers. Elle explique que le bandit qui avait caché les armes à son domicile a pu prendre la fuite avant l’arrivée des policiers. Sherley Pierre dans ses aveux dit avoir été informé des activités criminelles de son conjoint.
De plus, le commissaire de police de carrefour annonce la poursuite des recherches en vue de retrouver les autres bandits en cavale dont certains sont impliqués dans les derniers actes de violence dans la commune.
Les policiers des commissariats de Carrefour et de Port-au-Prince, ainsi que des casques bleus de la mission des nations unies pour la Stabilisation d’Haïti avaient pris part à cette vaste opération.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
Les protestations contre Hugo Chavez continuent
CARACAS, (EFE).- Le Président de Venezuela Hugo Chavez, a dénoncé hier “une conspiration” contre son gouvernement et a affirmé que des intérêts « obscures » manipulent les étudiants qui, pour une deuxième journée, sont sortis dans les rues avec des consignes en faveur de la liberté d’expression.
Les protestations des étudiants de ce mardi, pacifiques jusqu’aux premières heures de l’après midi, ont mobilisé à Caracas à des centaines d’étudiants qui marchèrent jusqu ‘au siège de l’organisation des états américains (OEA) dans la capitale et après ils se sont dirigés vers le quartier Chacaito, dans l’est de la ville.
Un autre groupe d’étudiants se sont approchés du siège de Radio Caracas Télévision (RCTV) pour manifester en appui à cette chaîne privée dont la fin d’une émission dimanche dans la nuit a provoqué le début des protestations, dont certaines violentes dans la journée de ce lundi.
Dans une intervention sur la chaîne nationale obligatoire de radio et télévision, Chavez a lancé un avertissement à ceux-là qu’il a appelé « ennemis de la patrie » en faisant une référence spéciale à la chaîne privée d’informations GLOBOVISION, et les a avertis de « mesurer jusqu’ou ils veulent aller », parce que dit-il, son gouvernement est disposé à répondre avec fermeté.
Le Président vénézuelien au cours de cette première apparition publique depuis la fin de l’émission en direct de RCTV, a dit, en faisant allusion aux medias locales de l’opposition, que « s’ils vont continuer a appeler à la désobéissance et à inciter à l’assassinat, ils devront assumer « les conséquences de leurs actes ». Chavez, dans son allocution qui a duré près de 40 minutes, a regretté le fait qu’un groupe d’étudiants universitaires qui, selon lui ne représente pas la majorité dans ce secteur, soit manipulé par des intérêts « d’obscures » opposants.
« Je lance un appel aux mères et aux pères de ces étudiants qui sont entrain de se laisser manipuler, ceux qui sont entrain de les utiliser ce qu’ils cherchent ce sont quelques cadavres » pour justifier des actions contre le gouvernement, déclara Chavez.
« Attention dans les mornes. Attention dans les quartiers. Peuple attention » a insisté le président vis-à-vis de ses partisans.
L’intervention de Chavez
L’intervention de Chavez, depuis une localité costière proche de Caracas, commença peu après 13.00 heure locale (17.00 GMT), tandis que les groupes d’étudiants manifestaient dans la capitale dans des actions distinctes et pacifiques. Dans l’ouest de la ville, les étudiants de l’université bolivarienne organisèrent une dans l’intention de marcher vers le palais présidentiel de Miraflores.
Article original en Espagnol Publié par le Journal HOY dans son édition digitale http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=23667, traduit par Tom Gato pour Haïti Recto Verso.
Les protestations des étudiants de ce mardi, pacifiques jusqu’aux premières heures de l’après midi, ont mobilisé à Caracas à des centaines d’étudiants qui marchèrent jusqu ‘au siège de l’organisation des états américains (OEA) dans la capitale et après ils se sont dirigés vers le quartier Chacaito, dans l’est de la ville.
Un autre groupe d’étudiants se sont approchés du siège de Radio Caracas Télévision (RCTV) pour manifester en appui à cette chaîne privée dont la fin d’une émission dimanche dans la nuit a provoqué le début des protestations, dont certaines violentes dans la journée de ce lundi.
Dans une intervention sur la chaîne nationale obligatoire de radio et télévision, Chavez a lancé un avertissement à ceux-là qu’il a appelé « ennemis de la patrie » en faisant une référence spéciale à la chaîne privée d’informations GLOBOVISION, et les a avertis de « mesurer jusqu’ou ils veulent aller », parce que dit-il, son gouvernement est disposé à répondre avec fermeté.
Le Président vénézuelien au cours de cette première apparition publique depuis la fin de l’émission en direct de RCTV, a dit, en faisant allusion aux medias locales de l’opposition, que « s’ils vont continuer a appeler à la désobéissance et à inciter à l’assassinat, ils devront assumer « les conséquences de leurs actes ». Chavez, dans son allocution qui a duré près de 40 minutes, a regretté le fait qu’un groupe d’étudiants universitaires qui, selon lui ne représente pas la majorité dans ce secteur, soit manipulé par des intérêts « d’obscures » opposants.
« Je lance un appel aux mères et aux pères de ces étudiants qui sont entrain de se laisser manipuler, ceux qui sont entrain de les utiliser ce qu’ils cherchent ce sont quelques cadavres » pour justifier des actions contre le gouvernement, déclara Chavez.
« Attention dans les mornes. Attention dans les quartiers. Peuple attention » a insisté le président vis-à-vis de ses partisans.
L’intervention de Chavez
L’intervention de Chavez, depuis une localité costière proche de Caracas, commença peu après 13.00 heure locale (17.00 GMT), tandis que les groupes d’étudiants manifestaient dans la capitale dans des actions distinctes et pacifiques. Dans l’ouest de la ville, les étudiants de l’université bolivarienne organisèrent une dans l’intention de marcher vers le palais présidentiel de Miraflores.
Article original en Espagnol Publié par le Journal HOY dans son édition digitale http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=23667, traduit par Tom Gato pour Haïti Recto Verso.
Haïti/Fonds Verrettes : Les conditions objectives d’une autre catastrophe
Lundi 28 mai 2007par Djems Olivier
Fonds-Verrettes, 28 mai 07 [AlterPresse] --- La vague de déforestation ininterrompue que connaît la commune de Fonds-Verrettes serait l’une des principales causes des inondations meurtrières survenues dans ce secteur depuis plusieurs décennies, selon les informations fournies par les habitants à AlterPresse.
Dans cette partie du département de l’Ouest, se trouve l’un des plus importants bosquets d’Haïti, dénommé la forêt des pins, dont la superficie est passée de 32 hectares à 8 hectares, selon Dérilus Marcellus, coordinateur du conseil d’administration de section communale (Casec) de Fonds Verrettes.
Pour combattre la faim qui les tenaille, certains paysans recourent à la coupe des arbres pour fabriquer le charbon de bois.
Sensibiliser la population locale sur les méfaits du déboisement figure parmi les priorités de la nouvelle commission communale de Fonds-Verrettes, présidée par Junel Jean.
Fraîchement arrivé au timon des affaires publiques, l’édile de cette commune croit nécessaire d’enclencher au plus vite un processus de reboisement pour éviter d’autres catastrophes naturelles.
Il y a trois ans, ils étaient plusieurs milliers de familles à être victimes des inondations dévastatrices qui s’étaient produites dans la ville de Fonds-Verrettes, aujourd’hui disparue.
« Les inondations de 2004 sont le résultat de cette vague de déboisement. Les gens continuent de couper les arbres en toute quiétude ; qui plus est, nous n’avons pas de policiers à Fonds-Verrettes depuis plusieurs années », se lamente le maire Junel Jean.
Des démarches pour la construction de commissariats de police et le redéploiement de policiers dans la zone sont en cours, dit -il.
Aux dires du maire principal, toutes les conditions sont réunies pour avoir d’autres inondations à Fonds-Verrettes et les pertes en vies humaines seraient alors très lourdes.
… une date indélébile
Le 23 mai (2004) reste une date ineffaçable dans la mémoire des résidents et originaires de Fonds-Verrettes, dont le centre principal a été détruit par des eaux en furie. A la moindre averse, personne n’a la quiétude d’esprit.
« Quand il pleut ici, on a l’impression que quelque chose de mal va se passer », affirme le septuagénaire Lochard Bastien.
Père de 50 enfants, Lochard Bastien, originaire de la Croix-des-Bouquets, s’est établi à Fonds-Verrettes dès son jeune âge. Il y est resté après son recrutement, comme agent de développement local, par le Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr).
Ce 23 mai 2007, il était aux côtés de plusieurs personnes sinistrées qui regardaient avec amertume les photos des inondations du 23 mai 2004 exposées dans une salle à la Mairie de Fonds-Verrettes.
Les dégâts causés par les inondations de 2004 sont supérieurs à ceux enregistrés durant le passage des cyclones George et Gordon, à en croire le maire Junel Jean.
Pourtant, les promesses faites à la population locale par les autorités nationales et les organisations non gouvernementales n’ont pas été honorées, se plaint le député Pierre Jude Destiné. Le parlementaire promet de travailler comme agent de développement en vue de permettre à la population locale de retrouver sa dignité.
Des projets de logements sociaux
De mai 2004 à mai 2007, aucun projet de construction de logements sociaux n’a été exécuté à Fonds-Verrettes.
« L’Etat ne s’est pas encore engagé, pourtant des mesures devraient être prises en faveur de la relocalisation de la ville », estime le maire Junel Jean.
De nombreuses familles sinistrées dorment encore aujourd’hui à la belle étoile et vivent misérablement.
« Mon mari a été tué par les eaux, je vis misérablement avec mes trois enfants, je n’ai pas la possibilité de les nourrir, voire de les envoyer à l’école », crie une mère de famille.
Pieds nus, bouche édentée, cette paysanne, vêtue en haillons rapiécés, peine à regarder les grosses pierres et les alluvions qui occupent désormais l’emplacement de la ville de Fonds-Verrettes.
« Ici, les gens existent mais ne vivent pas. C’est l’enfer, la misère, la désolation », déclare Martino qui sert de guide à la Presse. A l’instar d’autres résidents, ce géant garçon a lui aussi perdu sa femme, emportée par les eaux.
Selon certaines victimes, l’Organisation internationale de la migration (OIM) aurait expérimenté un programme d’assistance aux familles sinistrées, consistant en la construction de maisonnettes moyennant que ces dernières disposent d’un morceau de terre.
« Je faisais de mon mieux pour participer, mais rien n’a été fait en faveur des plus démunis. Ce sont les plus riches qui ont bénéficié de ce projet », soutient Arnold Jean-Baptiste qui a sauvé quelques-uns de ses 10 enfants lors de ces inondations.
La canalisation de l’aide
Père de 7 enfants, Jean Tony Romulus dénonce le fait qu’après les inondations du 23 mai 2004, l’aide nationale et internationale, mobilisée en faveur des populations sinistrées, n’aurait pas touché les vraies victimes.
« Les paysans qui sont les vraies victimes ne reçoivent aucune aide. Trois ans après, je ne suis même pas en mesure de payer le loyer, alors que des profiteurs font de l’argent au nom des victimes de Fonds-Verrettes », désapprouve-t-il. [do rc apr 28/05/2007 11:40]
Source http://www.alterpress.org
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Les catastrophes de Fonds Verrettes en 2004 avaient suscité un mouvement de solidarité sans précédent au sein des associations qui travaillent en faveur d’Haïti donnant naissance à ce qui est aujourd’hui le Collectif Haïti de Provence qui fête lui aussi son troisième anniversaire.
Notre bonne volonté avait été dépassée par les inconvénients liés à l’amateurisme en matière de solidarité et de vie associative. Malgré la récupération de dons en espèce additionnant un montant de plus de 4.000 dollars américains, aucun projet d’envergure n’avait pu être réalisés pour plusieurs raisons : Absence de partenaires fiables, la mobilité réduite des volontaires haïtiens due au climat d’insécurité.
Finalement l’argent aurait été distribué à des sinistrés de la région. Nous regrettons énormément ce manque de transparence et surtout l’absence de suivi d’un projet quelconque.
Les habitants de fonds Verrettes aujourd’hui font état de leur abandon d’un côté et de leur vulnérabilité face à d’éventuelles catastrophes du même genre dans la mesure ou aucune mesure n’a été prise depuis 2004.
Nous avons le pressentiment d’être passé à côté de quelque chose d’important et de bien.
Nous espérons pouvoir partager nos expériences lors de la prochaine rencontre du 9 Juin de façon à gagner en efficacité dans nos prochaines interventions.
Fonds-Verrettes, 28 mai 07 [AlterPresse] --- La vague de déforestation ininterrompue que connaît la commune de Fonds-Verrettes serait l’une des principales causes des inondations meurtrières survenues dans ce secteur depuis plusieurs décennies, selon les informations fournies par les habitants à AlterPresse.
Dans cette partie du département de l’Ouest, se trouve l’un des plus importants bosquets d’Haïti, dénommé la forêt des pins, dont la superficie est passée de 32 hectares à 8 hectares, selon Dérilus Marcellus, coordinateur du conseil d’administration de section communale (Casec) de Fonds Verrettes.
Pour combattre la faim qui les tenaille, certains paysans recourent à la coupe des arbres pour fabriquer le charbon de bois.
Sensibiliser la population locale sur les méfaits du déboisement figure parmi les priorités de la nouvelle commission communale de Fonds-Verrettes, présidée par Junel Jean.
Fraîchement arrivé au timon des affaires publiques, l’édile de cette commune croit nécessaire d’enclencher au plus vite un processus de reboisement pour éviter d’autres catastrophes naturelles.
Il y a trois ans, ils étaient plusieurs milliers de familles à être victimes des inondations dévastatrices qui s’étaient produites dans la ville de Fonds-Verrettes, aujourd’hui disparue.
« Les inondations de 2004 sont le résultat de cette vague de déboisement. Les gens continuent de couper les arbres en toute quiétude ; qui plus est, nous n’avons pas de policiers à Fonds-Verrettes depuis plusieurs années », se lamente le maire Junel Jean.
Des démarches pour la construction de commissariats de police et le redéploiement de policiers dans la zone sont en cours, dit -il.
Aux dires du maire principal, toutes les conditions sont réunies pour avoir d’autres inondations à Fonds-Verrettes et les pertes en vies humaines seraient alors très lourdes.
… une date indélébile
Le 23 mai (2004) reste une date ineffaçable dans la mémoire des résidents et originaires de Fonds-Verrettes, dont le centre principal a été détruit par des eaux en furie. A la moindre averse, personne n’a la quiétude d’esprit.
« Quand il pleut ici, on a l’impression que quelque chose de mal va se passer », affirme le septuagénaire Lochard Bastien.
Père de 50 enfants, Lochard Bastien, originaire de la Croix-des-Bouquets, s’est établi à Fonds-Verrettes dès son jeune âge. Il y est resté après son recrutement, comme agent de développement local, par le Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr).
Ce 23 mai 2007, il était aux côtés de plusieurs personnes sinistrées qui regardaient avec amertume les photos des inondations du 23 mai 2004 exposées dans une salle à la Mairie de Fonds-Verrettes.
Les dégâts causés par les inondations de 2004 sont supérieurs à ceux enregistrés durant le passage des cyclones George et Gordon, à en croire le maire Junel Jean.
Pourtant, les promesses faites à la population locale par les autorités nationales et les organisations non gouvernementales n’ont pas été honorées, se plaint le député Pierre Jude Destiné. Le parlementaire promet de travailler comme agent de développement en vue de permettre à la population locale de retrouver sa dignité.
Des projets de logements sociaux
De mai 2004 à mai 2007, aucun projet de construction de logements sociaux n’a été exécuté à Fonds-Verrettes.
« L’Etat ne s’est pas encore engagé, pourtant des mesures devraient être prises en faveur de la relocalisation de la ville », estime le maire Junel Jean.
De nombreuses familles sinistrées dorment encore aujourd’hui à la belle étoile et vivent misérablement.
« Mon mari a été tué par les eaux, je vis misérablement avec mes trois enfants, je n’ai pas la possibilité de les nourrir, voire de les envoyer à l’école », crie une mère de famille.
Pieds nus, bouche édentée, cette paysanne, vêtue en haillons rapiécés, peine à regarder les grosses pierres et les alluvions qui occupent désormais l’emplacement de la ville de Fonds-Verrettes.
« Ici, les gens existent mais ne vivent pas. C’est l’enfer, la misère, la désolation », déclare Martino qui sert de guide à la Presse. A l’instar d’autres résidents, ce géant garçon a lui aussi perdu sa femme, emportée par les eaux.
Selon certaines victimes, l’Organisation internationale de la migration (OIM) aurait expérimenté un programme d’assistance aux familles sinistrées, consistant en la construction de maisonnettes moyennant que ces dernières disposent d’un morceau de terre.
« Je faisais de mon mieux pour participer, mais rien n’a été fait en faveur des plus démunis. Ce sont les plus riches qui ont bénéficié de ce projet », soutient Arnold Jean-Baptiste qui a sauvé quelques-uns de ses 10 enfants lors de ces inondations.
La canalisation de l’aide
Père de 7 enfants, Jean Tony Romulus dénonce le fait qu’après les inondations du 23 mai 2004, l’aide nationale et internationale, mobilisée en faveur des populations sinistrées, n’aurait pas touché les vraies victimes.
« Les paysans qui sont les vraies victimes ne reçoivent aucune aide. Trois ans après, je ne suis même pas en mesure de payer le loyer, alors que des profiteurs font de l’argent au nom des victimes de Fonds-Verrettes », désapprouve-t-il. [do rc apr 28/05/2007 11:40]
Source http://www.alterpress.org
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Les catastrophes de Fonds Verrettes en 2004 avaient suscité un mouvement de solidarité sans précédent au sein des associations qui travaillent en faveur d’Haïti donnant naissance à ce qui est aujourd’hui le Collectif Haïti de Provence qui fête lui aussi son troisième anniversaire.
Notre bonne volonté avait été dépassée par les inconvénients liés à l’amateurisme en matière de solidarité et de vie associative. Malgré la récupération de dons en espèce additionnant un montant de plus de 4.000 dollars américains, aucun projet d’envergure n’avait pu être réalisés pour plusieurs raisons : Absence de partenaires fiables, la mobilité réduite des volontaires haïtiens due au climat d’insécurité.
Finalement l’argent aurait été distribué à des sinistrés de la région. Nous regrettons énormément ce manque de transparence et surtout l’absence de suivi d’un projet quelconque.
Les habitants de fonds Verrettes aujourd’hui font état de leur abandon d’un côté et de leur vulnérabilité face à d’éventuelles catastrophes du même genre dans la mesure ou aucune mesure n’a été prise depuis 2004.
Nous avons le pressentiment d’être passé à côté de quelque chose d’important et de bien.
Nous espérons pouvoir partager nos expériences lors de la prochaine rencontre du 9 Juin de façon à gagner en efficacité dans nos prochaines interventions.
LE COLLECTIF HAITI DE PROVENCE INVITE A UNE JOURNEE DE TRAVAIL
Journée d’échange d’expériences
Entre associations de solidarité avec Haïti
PACA et Languedoc Roussillon
9 juin 2007, Gemenos
Maison des associations (25 km, à l’est de Marseille, après Aubagne)
Contact sur place : Ghislaine Gras, Terre de Mission, 06 78 67 71 11
Programme
9H30 Accueil des représentants des associations
10h00 Introduction à la journée
- Présentation du Collectif Haiti de Provence
- Présentation de la dynamique de mise en réseau lancée depuis 2003 par le Collectif Haïti de France
10h15 Echanges d’information sur la situation en Haïti
10H45 Tour de table des associations (projets, apports, idées)
12H30 Repas (pique nique à partager)
14H30 Le Collectif Haïti de France
Les axes prioritaires du Collectif et les perspectives d’avenir en terme d’échange d’expérience, de mise en réseau :
- Dynamique des rencontres nationales
- Dynamique régionale d’échange : qu’en est-il ailleurs ? quels besoins ? quels moyens ?
- Coopération décentralisée et co-développement (quelle mobilisation associative)
- Recherche action sur les partenariats
Discussion sur les attentes respectives : le Collectif Haïti de France envers les associations membres et vice-versa.
15H30 Dynamiques régionales
§ Le Collectif Haïti de Provence : quels objectifs, quelles activités ?
§ Relais des campagnes nationales : Veterimed (Campagne de soutien aux paysans Haïtiens) / Situation des Haïtiens en République Dominicaine
§ Autres pistes.
17H30 Synthèse des travaux
18H00 Clôture de la journée
Collectif Haïti de France
21 ter rue Voltaire – 75011 Paris
01 43 48 31 78
contact@collectif-haiti.fr / www.collectif-haiti.fr
Collectif Haïti de Provence
collectifhaitideprovence@hotmail.fr
http://ayitisoupye.spaces.live.com
Entre associations de solidarité avec Haïti
PACA et Languedoc Roussillon
9 juin 2007, Gemenos
Maison des associations (25 km, à l’est de Marseille, après Aubagne)
Contact sur place : Ghislaine Gras, Terre de Mission, 06 78 67 71 11
Programme
9H30 Accueil des représentants des associations
10h00 Introduction à la journée
- Présentation du Collectif Haiti de Provence
- Présentation de la dynamique de mise en réseau lancée depuis 2003 par le Collectif Haïti de France
10h15 Echanges d’information sur la situation en Haïti
10H45 Tour de table des associations (projets, apports, idées)
12H30 Repas (pique nique à partager)
14H30 Le Collectif Haïti de France
Les axes prioritaires du Collectif et les perspectives d’avenir en terme d’échange d’expérience, de mise en réseau :
- Dynamique des rencontres nationales
- Dynamique régionale d’échange : qu’en est-il ailleurs ? quels besoins ? quels moyens ?
- Coopération décentralisée et co-développement (quelle mobilisation associative)
- Recherche action sur les partenariats
Discussion sur les attentes respectives : le Collectif Haïti de France envers les associations membres et vice-versa.
15H30 Dynamiques régionales
§ Le Collectif Haïti de Provence : quels objectifs, quelles activités ?
§ Relais des campagnes nationales : Veterimed (Campagne de soutien aux paysans Haïtiens) / Situation des Haïtiens en République Dominicaine
§ Autres pistes.
17H30 Synthèse des travaux
18H00 Clôture de la journée
Collectif Haïti de France
21 ter rue Voltaire – 75011 Paris
01 43 48 31 78
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Collectif Haïti de Provence
collectifhaitideprovence@hotmail.fr
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La chambre de commerce et d’industrie d’Haïti demande à l’Etat de restaurer son autorité en matière de sécurité
lundi 28 mai 2007
Soumis à AlterPresse le 28 mai 2007
Note de Presse de la CCIH
28 mai 2007
Une fois de plus, – une fois de trop -, l’écho d’une mort crapuleuse, devenue somme toute quelconque pour notre environnement, nous interpelle…
Hier, des policiers, un journaliste…aujourd’hui notre unique François Latour….
Jour après jour, l’effondrement des valeurs de notre société, la banalisation de la violence, nous conduisent, spectateurs fatalistes, à assister, résignés, à la dégradation quotidienne de nos conditions de vie, de nos comportements, de notre survie…
Autant en emporte le glas…
Par le fait d’une minorité de dévoyés qui justifient leur criminalité par la simple mais inextinguible haine de l’Autre, notre société se retrouve, prise en otage, démunie, éclatée entre une indifférence grandissante et une peur permanente.
On ne peut, hélas, continuer à s’inféoder à un tel art de vivre sans en encourir les contrecoups logiques et prévisibles et vouloir, en même temps, gloser sur les aléas du « changement ».
On semble oublier qu’un véritable « changement » doit d’abord s’opérer dans les mentalités pour permettre à notre pays d’accéder enfin à la modernité et de se frayer un chemin au travers des vicissitudes économiques de notre temps.
C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité première de restaurer son autorité pleine et entière pour assurer à tous les citoyens une élémentaire sécurité garante de leur épanouissement moral, intellectuel et économique.
Le développement économique et son corollaire de justice sociale, soucieuse de l’équité dans la répartition de solidarité, sont à ce prix et à cette exigence.
Nonobstant les péripéties actuelles qui semblent vouloir renforcer les doutes inhérents à ce désordre des esprits et à la remontée de cette criminalité organisée, nourrie, entretenue par des engeances politiques déterminées à détruire Haïti, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) renouvelle fermement sa volonté de travailler pour promouvoir un changement réel dans le cadre d’un Etat de Droit et présente ses sympathies à la nation entière et particulièrement aux parents de François Latour, aux artistes, aux écrivains et à l’intelligentsia haïtienne.
Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti
Jean-Robert Argant,
Président du Conseil d’Administration
Source Alterpresse sur http://www.alterpress.org
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Après une période d’accalmie et de regain d’espoir soutenus par des actions fortes énergiques imparfaites certes des forces de l’ordre, les forces de l’obscurantisme habituées à évoluer dans la fange et l’anarchie ont pu replonger la société haïtienne dans l’antre de ces vieux démons.
Si la terre ne s’arrête pas de tourner avec la mort d’un homme. Il a suffit l’assassinat de ce symbole pour que les sentiers de l’espoir s’encombrent d’incertitudes et de peur. « François Latour, un seul être nous manque et Haïti paraît dépeuplé »…
Il faut aujourd’hui un homme pour réaménager les voies, remonter les barricades contre la barbarie instituée comme engrais fertilisant ces sous hommes qui ne jurent que par la destruction.
L’autorité de l’état jamais démontrée ni ressentie depuis des années est plus que jamais indispensable à la survie de la nation.
Le cas échéant les haïtiens auront à se lever comme un seul homme dans une attitude légitime de défense.
Soumis à AlterPresse le 28 mai 2007
Note de Presse de la CCIH
28 mai 2007
Une fois de plus, – une fois de trop -, l’écho d’une mort crapuleuse, devenue somme toute quelconque pour notre environnement, nous interpelle…
Hier, des policiers, un journaliste…aujourd’hui notre unique François Latour….
Jour après jour, l’effondrement des valeurs de notre société, la banalisation de la violence, nous conduisent, spectateurs fatalistes, à assister, résignés, à la dégradation quotidienne de nos conditions de vie, de nos comportements, de notre survie…
Autant en emporte le glas…
Par le fait d’une minorité de dévoyés qui justifient leur criminalité par la simple mais inextinguible haine de l’Autre, notre société se retrouve, prise en otage, démunie, éclatée entre une indifférence grandissante et une peur permanente.
On ne peut, hélas, continuer à s’inféoder à un tel art de vivre sans en encourir les contrecoups logiques et prévisibles et vouloir, en même temps, gloser sur les aléas du « changement ».
On semble oublier qu’un véritable « changement » doit d’abord s’opérer dans les mentalités pour permettre à notre pays d’accéder enfin à la modernité et de se frayer un chemin au travers des vicissitudes économiques de notre temps.
C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité première de restaurer son autorité pleine et entière pour assurer à tous les citoyens une élémentaire sécurité garante de leur épanouissement moral, intellectuel et économique.
Le développement économique et son corollaire de justice sociale, soucieuse de l’équité dans la répartition de solidarité, sont à ce prix et à cette exigence.
Nonobstant les péripéties actuelles qui semblent vouloir renforcer les doutes inhérents à ce désordre des esprits et à la remontée de cette criminalité organisée, nourrie, entretenue par des engeances politiques déterminées à détruire Haïti, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) renouvelle fermement sa volonté de travailler pour promouvoir un changement réel dans le cadre d’un Etat de Droit et présente ses sympathies à la nation entière et particulièrement aux parents de François Latour, aux artistes, aux écrivains et à l’intelligentsia haïtienne.
Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti
Jean-Robert Argant,
Président du Conseil d’Administration
Source Alterpresse sur http://www.alterpress.org
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Après une période d’accalmie et de regain d’espoir soutenus par des actions fortes énergiques imparfaites certes des forces de l’ordre, les forces de l’obscurantisme habituées à évoluer dans la fange et l’anarchie ont pu replonger la société haïtienne dans l’antre de ces vieux démons.
Si la terre ne s’arrête pas de tourner avec la mort d’un homme. Il a suffit l’assassinat de ce symbole pour que les sentiers de l’espoir s’encombrent d’incertitudes et de peur. « François Latour, un seul être nous manque et Haïti paraît dépeuplé »…
Il faut aujourd’hui un homme pour réaménager les voies, remonter les barricades contre la barbarie instituée comme engrais fertilisant ces sous hommes qui ne jurent que par la destruction.
L’autorité de l’état jamais démontrée ni ressentie depuis des années est plus que jamais indispensable à la survie de la nation.
Le cas échéant les haïtiens auront à se lever comme un seul homme dans une attitude légitime de défense.
Alerte aux inondations en vigueur en Haïti.. Danger sur Haïti
Un système risque de provoquer des pluies diluviennes dans différents départements au cours des prochaines 48 heures ; la protection civile invite les habitants des zones à risques à se préparer à une éventuelle évacuation
mardi 29 mai 2007,
Radio Kiskeya
Les autorités haïtiennes ont décrété lundi soir l’alerte jaune et lancé un pressant appel à l’évacuation aux populations des zones à risques des différents départements face à la détérioration des conditions météorologiques dûe à un centre de basse pression.
Le porte-parole de la protection civile, Dieufort Desloges, a indiqué que la rivière Grise, au nord-est de Port-au-Prince, était déjà en crue lundi après-midi. Il a invité les résidents des zones susceptibles d’être affectées par les débordements de cette rivière à se déplacer afin de ne pas mettre leur vie en péril.
Selon un bulletin spécial du Centre national de météorologie (CNM), à cause du passage de ce système, les différents départements du pays sont exposés à des risques d’inondations au cours des prochaines 48 heures. Le Nord, le Nord-Est, le Sud, le Sud-Est, la Grand’Anse (sud-ouest) et l’Ouest sont particulièrement concernés par cette nouvelle alerte.
Après des séquences de pluies sectorielles lundi, le temps paraissait maussade mardi dans plusieurs secteurs de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Des intempéries avaient déjà touché le week-end écoulé le Nord-Ouest où des inondations ont été causées dans la commune de Saint-Louis du Nord par les crues de la rivière Des Barres.
161 maisons ont été totalement ou partiellement inondées et la plupart de leurs occupants évacués, selon le secrétaire général de la mairie, Gary Sanon. Des marchandises stockées chez des commerçants et des matériels scolaires appartenant à des élèves ont été mouillés et rendus inutilisables.
En République Dominicaine également, des pluies diluviennes ont frappé une quinzaine de communautés et fait au moins deux morts dans la province du Cibao (nord). Plusieurs centaines de personnes ont dû être évacuées.
Les services météorologiques ont prévu de nouvelles chutes de pluie et appelé la population à la prudence.
Avec une avance de trois semaines, la saison cyclonique 2007, qui risque d’être très agitée dans l’Océan Atlantique, a pratiquement déjà commencé avant de s’ouvrir officiellement ce jeudi. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.Com
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La venue de la période cyclonique arrive avec les couleurs et les formes de l’angoisse d’une chronique de catastrophe annoncée. Le laisser-aller et le « kasé fèy kouvri sa » appliqués religieusement devant les signes prémonitoires des dégâts écologiques - à long terme incompatibles avec la vie et la vie décente des citoyens- aujourd’hui ont creusé un fossé gigantesque sous les pieds des habitants de Port-au-Prince. Chaque bulletin écologique sonne et résonne comme un ultimatum ou un sauve qui peut.
L’ampleur des dégâts est telle que la conscience collective tente de fondre dans le fatalisme argumentant qu’il est définitivement trop tard. Rien et personne ne pourra éviter ni aider les port-au-princiens à échapper d’un grand désastre.
Cependant il est inadmissible de constater que si l’indifférence est de mise quoique inacceptable devant la gravité de la situation dans certaines zones de la capitale, il est moins admissible d’observer cette même attitude officielle devant des endroits encore récupérables si des actions fortes sont menées immédiatement et surtout avec la vision et el sérieux que caractériseraient les actions d’un gouvernement qui se respecte.
« Chaque jour de plus est un jour de trop » pour reprendre cette phrase du chanteur français.
Trois ans après le désastre de Fonds Verrètes, trois ans après la catastrophe des Gonaïves, les fantasmes et les hombres qui sillonnent les décombres encore visibles ne hantent pas assez les nuits de nos dirigeants.
Faudra-t-il attendre l’engloutissement total de Port-au-Prince pour commencer à agir ?
mardi 29 mai 2007,
Radio Kiskeya
Les autorités haïtiennes ont décrété lundi soir l’alerte jaune et lancé un pressant appel à l’évacuation aux populations des zones à risques des différents départements face à la détérioration des conditions météorologiques dûe à un centre de basse pression.
Le porte-parole de la protection civile, Dieufort Desloges, a indiqué que la rivière Grise, au nord-est de Port-au-Prince, était déjà en crue lundi après-midi. Il a invité les résidents des zones susceptibles d’être affectées par les débordements de cette rivière à se déplacer afin de ne pas mettre leur vie en péril.
Selon un bulletin spécial du Centre national de météorologie (CNM), à cause du passage de ce système, les différents départements du pays sont exposés à des risques d’inondations au cours des prochaines 48 heures. Le Nord, le Nord-Est, le Sud, le Sud-Est, la Grand’Anse (sud-ouest) et l’Ouest sont particulièrement concernés par cette nouvelle alerte.
Après des séquences de pluies sectorielles lundi, le temps paraissait maussade mardi dans plusieurs secteurs de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Des intempéries avaient déjà touché le week-end écoulé le Nord-Ouest où des inondations ont été causées dans la commune de Saint-Louis du Nord par les crues de la rivière Des Barres.
161 maisons ont été totalement ou partiellement inondées et la plupart de leurs occupants évacués, selon le secrétaire général de la mairie, Gary Sanon. Des marchandises stockées chez des commerçants et des matériels scolaires appartenant à des élèves ont été mouillés et rendus inutilisables.
En République Dominicaine également, des pluies diluviennes ont frappé une quinzaine de communautés et fait au moins deux morts dans la province du Cibao (nord). Plusieurs centaines de personnes ont dû être évacuées.
Les services météorologiques ont prévu de nouvelles chutes de pluie et appelé la population à la prudence.
Avec une avance de trois semaines, la saison cyclonique 2007, qui risque d’être très agitée dans l’Océan Atlantique, a pratiquement déjà commencé avant de s’ouvrir officiellement ce jeudi. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.Com
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La venue de la période cyclonique arrive avec les couleurs et les formes de l’angoisse d’une chronique de catastrophe annoncée. Le laisser-aller et le « kasé fèy kouvri sa » appliqués religieusement devant les signes prémonitoires des dégâts écologiques - à long terme incompatibles avec la vie et la vie décente des citoyens- aujourd’hui ont creusé un fossé gigantesque sous les pieds des habitants de Port-au-Prince. Chaque bulletin écologique sonne et résonne comme un ultimatum ou un sauve qui peut.
L’ampleur des dégâts est telle que la conscience collective tente de fondre dans le fatalisme argumentant qu’il est définitivement trop tard. Rien et personne ne pourra éviter ni aider les port-au-princiens à échapper d’un grand désastre.
Cependant il est inadmissible de constater que si l’indifférence est de mise quoique inacceptable devant la gravité de la situation dans certaines zones de la capitale, il est moins admissible d’observer cette même attitude officielle devant des endroits encore récupérables si des actions fortes sont menées immédiatement et surtout avec la vision et el sérieux que caractériseraient les actions d’un gouvernement qui se respecte.
« Chaque jour de plus est un jour de trop » pour reprendre cette phrase du chanteur français.
Trois ans après le désastre de Fonds Verrètes, trois ans après la catastrophe des Gonaïves, les fantasmes et les hombres qui sillonnent les décombres encore visibles ne hantent pas assez les nuits de nos dirigeants.
Faudra-t-il attendre l’engloutissement total de Port-au-Prince pour commencer à agir ?
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