Le chef de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, affirme qu’on doit s’attendre à une recrudescence de la violence et une tentative de déstabilisation suite à la décision du chef de l’état de s’attaquer à la corruption.M. Mulet qui participait à une rencontre organisée par le réseau francophone de recherche sur les opérations de paix s’est dit résolu et déterminé à poursuivre la lutte contre le banditisme. Tout en soulignant que 750 membres de gangs ont été appréhendés par les forces de l’ordre depuis le début de l’année, le chef de la Minustah estime qu’il faut assurer une stabilité politique en Haïti.Après les réformes de la police et du système carcéral, le représentant du secrétaire général de l’ONU soutient que la mission onusienne doit appuyer les reformes au sein du système judiciaire. L’appareil judiciaire est gangrené par la corruption, M. Mulet en veut pour preuve la libération du chef de gang de Brooklin, Ti Bazil, par un juge qui avait reçu 15 000 dollars.Le chef de la Mulet se prononce en faveur de la création d’une chaîne pénale au sein de l’Unité Centrale de renseignements financiers (Ucref) afin d’assurer le suivi des dossiers de corruption. Il a révélé que 50 millions de dollars récupérés par l’Ucref contre des malfaiteurs ont été retournés à ces derniers sur ordre de la justice.Par ailleurs, Edmond Mulet déplore le blocage au parlement du vote de trois projets de loi selon lui fondamentales pour l’instauration d’un état de droit en Haïti. Les projets de loi sur le statut de la magistrature, l’école de la magistrature, et le conseil supérieure de la magistrature, garantiront l’indépendance de la magistrature et des juges, la non politisation du système judiciaire, la professionnalisation et la certification de tous les fonctionnaires judiciaires indique M. Mulet.De plus il annonce que ces législations permettront aux juges d’avoir un meilleur salaire, précisant que le gouvernement s’évertue à réaliser des recettes afin de mieux rémunérer les magistrats et les policiers qui sont la base de ce système.Pour Edmond Mulet il est essentiel que la mission onusienne puisse aider Haïti à reconstruire et renforcer ses institutions.
Source Radio Métropole sur http://www.metropolehaiti.com
-------
Amalgame très mal venu Monsieur MULET. Lutte contre la coruption et récrudescence de la violence? N'importe quoi. Il est vai que le ridicule ne tue pas. Ne serait-il pas plus facile d'admettre que l'action de la MINUSTAH est loin d'être efficace en faveur de la sécurité et surtout contre les bandits?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 30 mai 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire