Une proposition contre la hausse des prix alimentaires qu’il soutiendra au Sommet Amérique latine/Caraïbe/UE au cours duquel la situation d’Haïti sera examinée
lundi 12 mai 2008,
Radio Kiskeya
Le Chili proposera aux pays européens la création d’un fonds de solidarité destiné à affronter la crise alimentaire qui affecte les pays les plus pauvres d’Amérique latine dont Haïti, a déclaré lundi à Santiago le chef de la diplomatie chilienne Alejandro Foxley, rapporte une dépêche d’EFE.
"Le cas le plus dramatique, nous l’avons en Haïti où la crise alimentaire a mis en péril la consolidation du processus démocratique", a affirmé le chancelier en insistant sur la nécessité de poser ce problème majeur lors du Ve Sommet Amérique latine/Caraïbe/Unuion européenne (ALC-UE) prévu les 16 et 17 mai prochains à Lima, au Pérou.
M. Foxley a jugé indispensable de subventionner les prix des aliments au profit des secteurs frappés par l’extrême pauvreté dans les pays d’Amérique centrale, des Caraïbes et d’une partie de l’Amérique du Sud. Il a émis l’espoir que les différents partenaires parviendront à un consensus sur cette question fondamentale pour l’avenir du monde.
A Lima, les chefs d’Etat et de gouvernement de 60 pays vont plancher sur différents thèmes d’intérêt commun dont la flambée des prix des denrées alimentaires.
Aucune information n’est encore disponible sur l’éventuelle participation à ce sommet du Président René Préval dont le pays a été, début avril, le théâtre d’une violente mobilisation sociale contre la vie chère et la faim. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5015
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 13 mai 2008
Le rejet du choix d’Ericq Pierre critiqué par des parlementaires
Des députés de Lespwa qui applaudissent à l’annonce du rejet de la candidature de Ericq Pierre, la scène est inédite mais illustre les dissensions au sein de cette formation politique au pouvoir.De nombreux sénateurs critiquent le rejet de la candidature de Ericq Pierre résultant selon de la crise au sein de Lespwa. Le sénateur Rudy Heriveaux (Fanmi Lavalas) se déclare indigné par l’attitude des députés de Lespwa qui ont infligé ce revers à René Préval. " Le choix des députés est incompréhensible et traduit un manque de cohésion ou de cacophonie au sein de Lespwa ", lance t-il.
De son coté, le sénateur Evaliere Beauplan qualifie les arguments d’infondée et soutient que des motivations politiques ont guidé les députés.
Le sénateur Youri Latortue (LAA) fait remarquer que le parti Lespwa divisé est sur le point de créer une crise politique dans le pays.Même lecture de la part de Edmonde Supplice Beauzile ( Fusion) qui croit que le premier ministre a été rejeté dans le cadre d’une volonté de réaliser des dilatoires. Elle indique que Lespwa doit prendre ses responsabilités face à la nation et assimile le vote à une revanche des députés contre le sénat.
Le rejet de la candidature d’Ericq Pierre risque de plonger le pays dans la crise si un gouvernement n’est pas constitué dans le meilleur délai estiment des observateurs pour qui le chef de l’état n’a d’autre choix que de designer un nouvelle personnalité.
Toutefois le juriste Samuel Madistin qui n’est pas surpris par le vote des députés, refuse de parler de crise. Il soutient que les députés ont exercé leurs prérogatives constitutionnelles tout en rappelant que le chef de l’état doit designer une nouvelle personnalité. Cet ancien sénateur croit que les élus ont signifié au chef de l’état leur décision de rompre avec la politique néolibérale appliquée par tous les gouvernements.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13748
De son coté, le sénateur Evaliere Beauplan qualifie les arguments d’infondée et soutient que des motivations politiques ont guidé les députés.
Le sénateur Youri Latortue (LAA) fait remarquer que le parti Lespwa divisé est sur le point de créer une crise politique dans le pays.Même lecture de la part de Edmonde Supplice Beauzile ( Fusion) qui croit que le premier ministre a été rejeté dans le cadre d’une volonté de réaliser des dilatoires. Elle indique que Lespwa doit prendre ses responsabilités face à la nation et assimile le vote à une revanche des députés contre le sénat.
Le rejet de la candidature d’Ericq Pierre risque de plonger le pays dans la crise si un gouvernement n’est pas constitué dans le meilleur délai estiment des observateurs pour qui le chef de l’état n’a d’autre choix que de designer un nouvelle personnalité.
Toutefois le juriste Samuel Madistin qui n’est pas surpris par le vote des députés, refuse de parler de crise. Il soutient que les députés ont exercé leurs prérogatives constitutionnelles tout en rappelant que le chef de l’état doit designer une nouvelle personnalité. Cet ancien sénateur croit que les élus ont signifié au chef de l’état leur décision de rompre avec la politique néolibérale appliquée par tous les gouvernements.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13748
Haïti : Rejet par la Chambre des députés du choix de Éricq Pierre comme Premier ministre
lundi 12 mai 2008
P-au-P., 12 mai 08 [AlterPresse] --- Contrairement au Sénat, la Chambre basse a rejeté ce 12 mai le choix de Éricq Pierre comme Premier ministre, à l’issue d’un débat houleux.
Le rapport de la commission de ratification - pourtant favorable à Éricq Pierre - a été approuvé par trente-cinq députés contre cinquante-et-un. Neuf autres se sont abstenus.
Les parlementaires qui ont voté contre le Premier ministre désigné ont évoqué des anomalies dans son dossier.
Les deux certificats de notoriété délivrés par les tribunaux de paix de Jérémie et de Port-au-Prince - à défaut des actes de naissance de ses grands parents - ne sont pas valides, selon ces députés regroupés au sein de la Coalition des parlementaires progressistes, un bloc majoritaire à la Chambre basse.
Comme sous le premier mandat du président René Préval en 1997, Érick Pierre n’aura donc reçu l’aval que d’une seule des deux chambres.
Raison dans les deux cas : des anomalies dans son dossier, au fait imputables, selon certains parlementaires, aux faiblesses du système d’état civil haïtien.
Des arguments qui n’ont pas convaincu le Bloc majoritaire à la Chambre basse. Celui-ci ne s’est pas fait prier pour faire pencher le vote en faveur du rejet du Premier ministre désigné.
Le chef de l’État devra choisir un nouveau Premier ministre en concertation avec les présidents des deux chambres. René Préval devra aussi, comme la dernière fois, consulter les partis politiques représentés au Parlement sur ce nouveau choix.
Des consultations qui ont leurs limites, les membres du bloc majoritaire à la Chambre basse paraissant, comme ils viennent de le démontrer, échapper au contrôle de leurs partis politiques.
En outre, le quorum fragile au Sénat de la République (16 sur 18), depuis la fin des (neuf sénateurs) élus pour deux ans, le 8 mai (2008) ne met pas à l’abri d’une paralysie institutionnelle. [cer, vs, 12/05/08 19:10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7239
--------------
Les Députés infligent un nouveau camouflet à Ericq Pierre
Déjà à l’origine de son échec en 1997, les pièces manquantes de ses grands-parents ont été "l’arme fatale" dont les membres du bloc CPP se sont servis pour pousser le candidat vers la sortie
lundi 12 mai 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a rejeté lundi par 51 voix pour, 35 contre et 9 abstentions la désignation d’Ericq Pierre au poste de Premier ministre, lors d’une séance au cours de laquelle les conclusions favorables du rapport de la commission spéciale de ratification ont déclenché de vives discussions politiques entre groupes parlementaires rivaux.
Désigné par le Président René Préval le 27 avril dernier, M. Pierre, 63 ans, a essuyé son deuxième échec en onze ans à la Chambre basse officiellement en raison de l’absence de documents d’Etat civil fiables prouvant l’authenticité de ses origines haïtiennes.
En 1997, sous le premier mandat de Préval (1996-2001), l’agronome et représentant d’Haïti à la Banque interaméricaine de développement (BID) avait déjà vu sa candidature buter sur l’impossibilité de retrouver les actes de naissance de ses grands-parents dans un pays dont le système d’Etat civil est chaotique.
A l’issue de plusieurs heures de débats souvent houleux, la Concertation des parlementaires progressistes (CPP) a confirmé son statut de première force politique au sein de l’assemblée en réunissant les 51 voix ayant permis d’écarter la candidature d’Ericq Pierre. Paradoxalement, nombre des membres de ce bloc sont issus de la plate-forme Lespwa sous la bannière de laquelle le Président René Préval avait été élu une deuxième fois en 2006.
Malgré l’argumentaire des membres de la commission de ratification, lancés dans une défense acharnée du dossier, et les mises en garde répétées de représentants d’autres groupes parlementaires contre une nouvelle impasse politique en Haïti, les anti-Pierre sont allés jusqu’au bout d’un scénario qu’on redoutait dans l’opinion publique depuis plusieurs jours.
Ce vote, problématique à plus d’un titre, a renversé la décision du Sénat qui avait approuvé le 7 mai dernier la nomination de M. Ericq Pierre sans toutefois le soutien des Sénateurs de Lespwa.
Le processus politique revient donc à la case départ, le chef de l’Etat devant engager de nouvelles consultations politiques avec les présidents des deux Chambres en vue de la désignation d’un autre Premier ministre. Aucun parti ne détient la majorité au Parlement.
Quant au chef du gouvernement sortant, Jacques-Edouard Alexis, il continuera dans l’intervalle à liquider les affaires courantes. Il avait été destitué par le Sénat, il y a un mois, le 12 avril dernier, en raison de l’incapacité de son équipe à juguler la grave crise de la flambée des prix alimentaires point de départ de violentes protestations sociales ayant ébranlé le sommet du pouvoir. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5013
P-au-P., 12 mai 08 [AlterPresse] --- Contrairement au Sénat, la Chambre basse a rejeté ce 12 mai le choix de Éricq Pierre comme Premier ministre, à l’issue d’un débat houleux.
Le rapport de la commission de ratification - pourtant favorable à Éricq Pierre - a été approuvé par trente-cinq députés contre cinquante-et-un. Neuf autres se sont abstenus.
Les parlementaires qui ont voté contre le Premier ministre désigné ont évoqué des anomalies dans son dossier.
Les deux certificats de notoriété délivrés par les tribunaux de paix de Jérémie et de Port-au-Prince - à défaut des actes de naissance de ses grands parents - ne sont pas valides, selon ces députés regroupés au sein de la Coalition des parlementaires progressistes, un bloc majoritaire à la Chambre basse.
Comme sous le premier mandat du président René Préval en 1997, Érick Pierre n’aura donc reçu l’aval que d’une seule des deux chambres.
Raison dans les deux cas : des anomalies dans son dossier, au fait imputables, selon certains parlementaires, aux faiblesses du système d’état civil haïtien.
Des arguments qui n’ont pas convaincu le Bloc majoritaire à la Chambre basse. Celui-ci ne s’est pas fait prier pour faire pencher le vote en faveur du rejet du Premier ministre désigné.
Le chef de l’État devra choisir un nouveau Premier ministre en concertation avec les présidents des deux chambres. René Préval devra aussi, comme la dernière fois, consulter les partis politiques représentés au Parlement sur ce nouveau choix.
Des consultations qui ont leurs limites, les membres du bloc majoritaire à la Chambre basse paraissant, comme ils viennent de le démontrer, échapper au contrôle de leurs partis politiques.
En outre, le quorum fragile au Sénat de la République (16 sur 18), depuis la fin des (neuf sénateurs) élus pour deux ans, le 8 mai (2008) ne met pas à l’abri d’une paralysie institutionnelle. [cer, vs, 12/05/08 19:10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7239
--------------
Les Députés infligent un nouveau camouflet à Ericq Pierre
Déjà à l’origine de son échec en 1997, les pièces manquantes de ses grands-parents ont été "l’arme fatale" dont les membres du bloc CPP se sont servis pour pousser le candidat vers la sortie
lundi 12 mai 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a rejeté lundi par 51 voix pour, 35 contre et 9 abstentions la désignation d’Ericq Pierre au poste de Premier ministre, lors d’une séance au cours de laquelle les conclusions favorables du rapport de la commission spéciale de ratification ont déclenché de vives discussions politiques entre groupes parlementaires rivaux.
Désigné par le Président René Préval le 27 avril dernier, M. Pierre, 63 ans, a essuyé son deuxième échec en onze ans à la Chambre basse officiellement en raison de l’absence de documents d’Etat civil fiables prouvant l’authenticité de ses origines haïtiennes.
En 1997, sous le premier mandat de Préval (1996-2001), l’agronome et représentant d’Haïti à la Banque interaméricaine de développement (BID) avait déjà vu sa candidature buter sur l’impossibilité de retrouver les actes de naissance de ses grands-parents dans un pays dont le système d’Etat civil est chaotique.
A l’issue de plusieurs heures de débats souvent houleux, la Concertation des parlementaires progressistes (CPP) a confirmé son statut de première force politique au sein de l’assemblée en réunissant les 51 voix ayant permis d’écarter la candidature d’Ericq Pierre. Paradoxalement, nombre des membres de ce bloc sont issus de la plate-forme Lespwa sous la bannière de laquelle le Président René Préval avait été élu une deuxième fois en 2006.
Malgré l’argumentaire des membres de la commission de ratification, lancés dans une défense acharnée du dossier, et les mises en garde répétées de représentants d’autres groupes parlementaires contre une nouvelle impasse politique en Haïti, les anti-Pierre sont allés jusqu’au bout d’un scénario qu’on redoutait dans l’opinion publique depuis plusieurs jours.
Ce vote, problématique à plus d’un titre, a renversé la décision du Sénat qui avait approuvé le 7 mai dernier la nomination de M. Ericq Pierre sans toutefois le soutien des Sénateurs de Lespwa.
Le processus politique revient donc à la case départ, le chef de l’Etat devant engager de nouvelles consultations politiques avec les présidents des deux Chambres en vue de la désignation d’un autre Premier ministre. Aucun parti ne détient la majorité au Parlement.
Quant au chef du gouvernement sortant, Jacques-Edouard Alexis, il continuera dans l’intervalle à liquider les affaires courantes. Il avait été destitué par le Sénat, il y a un mois, le 12 avril dernier, en raison de l’incapacité de son équipe à juguler la grave crise de la flambée des prix alimentaires point de départ de violentes protestations sociales ayant ébranlé le sommet du pouvoir. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5013
Les députés de Lespwa affichent leur opposition à René Préval
Les députés de Lespwa affichent leur détermination à défendre la position de leur groupe parlementaire Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) contraire à celle de leur parti.
Le député Patrick Joseph soutient que le rejet de la candidature d’Ericq Pierre repose sur des considérations techniques et non politiques.
Une tentative pour éviter l’affrontement inévitable avec le chef de l’exécutif. " Le chef de l’état sait que nous devons respecter les prescrits constitutionnels ", dit-il espérant que le président Préval désignera une nouvelle personnalité.
Toutefois le député Patrick Joseph révèle qu’il n’y a jamais eu de rencontre entre les dirigeants et les élus de Lespwa. " Si le rejet de la candidature d’Ericq Pierre est une dérive, les dirigeants de Lespwa en sont responsable", argue t-il.
Le député Hugues Célestin, un des fers de lance du CPP, critique ouvertement les dirigeants de Lespwa qui selon lui applique le clientélisme politique. " Je peux expliquer mon comportement parce qu’il faut défendre les intérêts du peuple haïtien ce qui ne sera pas possible s’il n’y a pas un climat de confiance entre le premier ministre et les acteurs politiques", insiste t-il pour justifier son refus de la candidature d’Ericq Pierre. Selon le député Célestin la formation du CPP vise à intégrer la morale dans la pratique de la politique en Haïti.
Le député Steven Benoît s’est abstenu lors du vote de la chambre basse estimant que les dossiers du premier ministre désigné sont incomplets au regard de la constitution. " Je suis désolé je ne peux pas voter en faveur de mon ami Ericq Pierre", lance t-il.
Le député Benoît estime qu’Ericq Pierre est victime de la défaillance de l’etat civil haïtien puisqu’il n’a pas pu fournir les actes de naissance de ses grands parents.Le CPP apparaît aujourd’hui comme la principale force politique parce qu’elle a mis en échec les partis, Lespwa, Fusion, OPL et Union qui légalement détiennent une majorité à la chambre basse.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13749
Commentaires:
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Commentaires:
En parlant de morale je voudrais poser quelques questions au députés:
- Ou ne est-on avec les accusations de malversations et de corruption au sein de la chambre des députés avec particulièrement l'affaire de la mauvaise dsitribution des pneus qui avait engendré le coup de feu au sein du parlement?
- Qu'en est-il de cette histoire de "per diem" accordé à des députés qui ne voyagent pas?
- Ou on est-on avec les investigations sur la notion de la présence de citoyens étrangers au sein du parlement comme députés?
Les leçons que Preaval et les autres politiciens du pays devront tirer de cette situation cahotique:
- On peut gaganer des élections sans programme mais on ne peut pas diriger un pays sans programme
- On peut gagner des élection sans équipe de travail mais on ne peut pas diriger un pays en tirant sur le volet des noms et des personalités. L'équipe dirigeante se configure pendant la campagne électorale.
- Un parti politique n'est aps un regroupement de partisans opportunistes. C'est une institution gérée par une déontologie ancrée dans les lignes directives du parti.
Pour la communauté internationale
- C'est ça, ce spectacle crapuleux l'idée de la démocratie sur mesure que vous nous avez apportée.
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