Une importante rencontre a eu lieu hier entre les autorités gouvernementales et les représentants des bailleurs de fonds autour du financement du document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP). Des représentants de l’Union Européenne, de la France, des Etats-Unis du Canada entre autres ont convenu de la nécessité d’organiser une conférence à Port-au-Prince autour du financement de ce nouveau cadre de coopération.
(Le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, explique que la démarche vise à planifier la coordination de l’aide de la communauté internationale au cours des trois prochaines années. Tout en soulignant que les problèmes urgents du pays seront abordés lors de la conférence, M. Alexis annonce que celle-ci se tiendra à Port-au-Prince en Avril 2008. Répondant aux questions des journalistes à l’issue de la rencontre le premier ministre a l’emphase sur la nécessité de créer des richesses, de renforcer l’état et de favoriser le retour d’Haïti dans le monde des affaires. Nous devons passer du statut d’assisté à celui de partenaire solidaire ajoute t-ilRéagissant à la peu reluisante 4 eme place d’Haïti dans le classement de la revue économique Forbes, le premier ministre haïtien a réfuté ce rapport, expliquant qu’Haïti ne peut en aucun cas être comparé à des pays tels Irak, Afganistan, Soudan ou Liberia. " Nous réfutons cette thèse et nous nous interrogeons sur les motivations de cette publication inacceptable ", a martelé le premier ministre Alexis.Selon le ministre de la Planification, Jean Max Bellerive, le nouveau cadre de coopération, qui a un focus sur la croissance et la réduction de la pauvreté, a reçu l’aval de toutes les composantes de la société. “ Le DSNCRP permet de définir un cadre macro économique stable et des politiques publiques pour combattre la pauvreté et assurer la croissance”, selon le ministre de la planification pour qui la communauté internationale dispose d’un document qui présente les axes prioritaires de développement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13453
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 1 février 2008
Une haïtienne honorée par les autorités britanniques
Yolette Etienne, directrice de l'Oxfam GB en Haïti, vient de recevoir le titre honorifique de membre du «Most Excellent Order of the British Empire », de la reine d'Angleterre, via son ambassadeur accrédité à Port-au-Prince, Ian A. Worthington.
Une cérémonie de remise de distinction suivie d'un cocktail organisé par l'ambassade Britannique en collaboration avec l'Oxfam Grande-Bretagne en Haïti a eu lieu mercredi soir à l'hôtel Montana dans une ambiance de convivialité et de réjouissance, en présence d'un grand auditoire composé des membres du corps diplomatique anglais, du président de la République, René Préval et des membres de son gouvernement, des représentants d'organisations nationales et internationales, etc.
Une cérémonie de remise de distinction suivie d'un cocktail organisé par l'ambassade Britannique en collaboration avec l'Oxfam Grande-Bretagne en Haïti a eu lieu mercredi soir à l'hôtel Montana dans une ambiance de convivialité et de réjouissance, en présence d'un grand auditoire composé des membres du corps diplomatique anglais, du président de la République, René Préval et des membres de son gouvernement, des représentants d'organisations nationales et internationales, etc.
L'ambassadeur britannique accrédité à Port-au-Prince, Ian A. Worthington décerne le titre honorifique de membre du «Most Excellent Order of the British Empire » à la directrice de l'Oxfam GB en Haïti, Yolette Etienne
C'était l'occasion pour ces personnalités de rendre un hommage bien mérité à Yolette Etienne, directrice de cette organisation internationale en Haïti pour les différents travaux accomplis, et pour saluer cette haïtienne qui vient de recevoir du Royaume Britannique le titre honorifique de membre du «Most Excellent Order of the British Empire ». Regarder la vie avec des yeux nouveaux, c'est l'idéal de Yolette Etienne, cette femme de haute réputation qui, de l'enthousiasme croissant pour la quête du savoir en passant par son sens de partage, est une des meilleures figures intellectuelles du pays. Par son dévouement et son assiduité au sein de la société haïtienne, elle est très aimée par ses collaborateurs et son entourage pour son esprit humaniste, sa vision et sa démarche pour arriver à un monde sans pauvreté et sans souffrance.
Le verbe ample et limpide, dotée du sens de leadership, Yolette Etienne sait faire du courage une manière de vivre, une énergie impersonnelle.
Le verbe ample et limpide, dotée du sens de leadership, Yolette Etienne sait faire du courage une manière de vivre, une énergie impersonnelle.
Yolette Etienne, directrice de l'Oxfam GB en Haïti lors de son intervention à la cérémonie
Au sein de l'Oxfam en Haïti, elle a gravi tous les échelons. Elle a été officier de projet avant de devenir maintenant directrice de ladite organisation en Haïti dont la mission est de travailler dans un esprit de respect mutuel et de coopération avec des partenaires impliqués dans différents domaines tels que : l'amélioration de la production agricole, le développement d'activités génératrices de revenus. D'autres institutions travaillant dans le domaine de la sécurité alimentaire, les services de base, les activités de plaidoyer et lobbying sur des thèmes spécifiques comme l'économie, le commerce, le contrôle des armes et la réduction de violence ont reçu également son soutien. « L'Oxfam Grande-Bretagne soutient actuellement des programmes dans les communautés rurales et urbaines du Nord, du Nord-Est, du Sud-Est, des Nippes et de l'Ouest », a déclaré Mme Etienne.Pour sa part, l'ambassadeur Britannique résidant à Port-au-Prince, Ian A. Worthington a affirmé que son expérience avec Yolette Etienne était menée dans le plus grand respect des règles déontologiques et scientifiques. « Aujourd'hui, nous nous sommes réunis pour honorer cette intelligence haïtienne qui a beaucoup travaillé pour l'avancement de son pays dans une étroite coopération avec le royaume Britannique», a ajouté le diplomate.
Amos Cincircincir2005@yahoo.fr
L'organisation Oxfam Grande-Bretagne a vu le jour en Angleterre en 1942 sous le nom d'Oxford Committee For Famine Relief. C'est une organisation apolitique, autonome et sans affiliation religieuse. Elle se consacre au travail humanitaire de développement et de campagnes. La mission d'Oxfam est de travailler avec les autres afin de trouver des solutions durables à la pauvreté et à la souffrance dans le monde entier. Aujourd'hui elle est l'une des organisations caritatives les plus importantes et les mieux connues de Grande-Bretagne. Elle travaille avec des organisations et institutions locales sur des projets de développement à long terme dans plus de 70 pays.
Amos Cincircincir2005@yahoo.fr
L'organisation Oxfam Grande-Bretagne a vu le jour en Angleterre en 1942 sous le nom d'Oxford Committee For Famine Relief. C'est une organisation apolitique, autonome et sans affiliation religieuse. Elle se consacre au travail humanitaire de développement et de campagnes. La mission d'Oxfam est de travailler avec les autres afin de trouver des solutions durables à la pauvreté et à la souffrance dans le monde entier. Aujourd'hui elle est l'une des organisations caritatives les plus importantes et les mieux connues de Grande-Bretagne. Elle travaille avec des organisations et institutions locales sur des projets de développement à long terme dans plus de 70 pays.
Après les déblaiements, la boue...
La mairie de Carrefour a entamé, depuis la semaine dernière, des travaux d'assainissement dans les zones de Thor, de Diquini et de Bizoton en prélude à son carnaval du 31 janvier au 1er février. Après que des tracteurs ont déblayé les trottoirs, ces zones là se transforment en de véritables marécages rendant difficile la circulation pour les piétons.
Le trottoir de certaines zones de la commune a été réaménagé l'année dernière par le ministère des Travaux publics, Transports et Communications (TPTC). Cependant, les trottoirs de Bizoton, de Diquini et une partie de Thor généralement occupés par des tonnelles des petits marchands, n'ont pas été encore touchés et, de ce fait, ne sont pas favorables à la réalisation d'un carnaval. Il fallait intervenir pour donner libre accès à des milliers de gens qui vont investir la rue.
Robenson Geffrard
Le trottoir de certaines zones de la commune a été réaménagé l'année dernière par le ministère des Travaux publics, Transports et Communications (TPTC). Cependant, les trottoirs de Bizoton, de Diquini et une partie de Thor généralement occupés par des tonnelles des petits marchands, n'ont pas été encore touchés et, de ce fait, ne sont pas favorables à la réalisation d'un carnaval. Il fallait intervenir pour donner libre accès à des milliers de gens qui vont investir la rue.
A Mahotière 79, des égouts à ciel ouvert représentent quotidiennement un danger pour ceux qui fréquentent cette zone. « Ces égouts sont privés de couverture depuis plusieurs mois, souvent des gens y tombent, je ne vois pas comment des gens pourraient les éviter lors du carnaval », a déclaré un riverain à deux jours du carnaval à Carrefour. Des égouts à ciel ouvert ont été aussi identifiés à Thor 65 qui, pour sa part, est en chantier. Le coordonnateur général de la mairie de Carrefour, Fertil Benett a donné la garantie qu'ils seront couverts avant le carnaval.
Diquini et Bizoton sont les deux zones qui, pour l'heure, seront les plus difficiles pour le parcours. A Bizoton, après que des tracteurs des TPTC ont fait des déblaiements considérables sur les trottoirs, une boue de plusieurs centimètres d'épaisseur occupe l'espace. Il y a aussi le canal de Bizoton 59 qui laisse toujours son lit pour prendre place dans la rue. « Nous aurons le temps de mettre de l'ordre avant le carnaval pour permettre la bonne circulation des fêtards. », soutient le coordonnateur général de la mairie de Carrefour.
La zone la plus dangereuse pour le parcours et aussi la plus difficile pour des entretiens est la zone de Diquini, particulièrement le pont de Diquini. Fissuré, et avec des flaques d'eau en permanence, ce pont est un drame à l'état latent surtout pour le carnaval où des chars musicaux et des milliers de gens vont devoir le fréquenter. Qui pis est, ce pont est privé depuis un certain temps d'une de ces balustrades. Au passage des chars, le pire peut arriver.
Du Centre sportif de Carrefour à l'ancienne base navale Amiral Killick, appelée couramment, la Marine haïtienne, plus de deux chars musicaux et de sept bandes à pied auront à assurer l'animation musicale sur le parcours. Selon les responsables de la commune une entente a été trouvée avec l'EDH pour électrifier la zone. Une dizaine de lampes électriques sont déjà placées sur tout le parcourt.Robenson Geffrard
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Première édition du Carnaval de Carrefour
Le maire de Carrefour, Yvon Jérôme, affirme que l’organisation de la première édition du carnaval de Carrefour s’inscrit dans un esprit de décentralisation. Alors que sa décision d’interdire l’accès à la principale artère de cette commune est critiquée, M. Jérôme affiche une détermination à assurer le succès du défilé entre le centre sportif et la Marine haïtienne.
L’administration communale a obtenu une subvention de 500 000 gourdes du gouvernement mais M. Jérôme souligne que l’objectif est de placer sa ville dans la carte des destinations durant la période carnavalesque. " Carrefour n’est pas une route, c’est une ville ", lance Yvon Jérôme.
Les policiers haïtiens auront fort à faire pour contenir les débordements des participants au carnaval à carrefour et Port-au-Prince. On reproche souvent aux policiers de faire un usage excessif des matraques lors des activités carnavalesques.
Le chef de la police, Mario Andrésol indique que l’un de ses objectifs est de réduire le nombre d’incidents impliquant des policiers.
Mario Andrésol annonce que les policiers impliqués dans le dispositif sécuritaire porteront des signes distinctifs, ce qui selon devrait faciliter la tache des organisateurs. De plus, il rappelle que les permis de port d’arme sont suspendus du 1 au 6 février.
Outre les policiers haïtiens Mario Andrésol donne l’assurance que les casques bleus de la Minustah seront déployés dans les divers artères de la région métropolitaine.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13454
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Haïti/Carnaval : Vingt groupes musicaux montés sur des chars, assurés de leur participation
P-au-P, 31 janv. 08 [AlterPresse] --- Une vingtaine de groupes musicaux montés sur des chars sont déjà confirmés ou presque pour participer au défilé carnavalesque durant les trois jours gras (les dimanche 3, lundi 4 et mardi 5 février) à Port-au-Prince, apprend l’agence en ligne AlterPresse auprès du comité Carnaval 2008.
A ceux-là s’ajoutent les 15 bandes à pied, choisies sur concours par les organisateurs de ce carnaval déroulé, cette année, autour du thème « Ayiti vèt s on Ayiti banda » (Une Haïti verte est une république florissante).
Membre du comité organisateur, le musicien Pierre Rigaud Chéry précise que la Mairie de Port-au-Prince, instance organisatrice du carnaval, n’est pas en mesure de subventionner à 100% les formations musicales qui défileront durant les trois jours gras.
20 groupes musicaux sont déjà assurés de leur participation à ce carnaval qui débutera le dimanche 3 février 2008, indique, toutefois, Chéry.
Environ 14 chars allégoriques suivront le parcours du Carnaval 2008, avec la participation de 39 reines et de 21 rois.
Plus de 5 mille personnes feront partie des 300 groupes déguisés retenus dans le cadre de cette manifestation populaire, selon Gary Saint-Germain du comité organisateur.
L’accent sera également mis sur la mise en scène et/ou la chorégraphie, confie Yves Pénel du comité artistique.
Pour ce carnaval, les autorités haïtiennes ont déboursé 75 millions de gourdes, dont 50 millions à la municipalité de Port-au-Prince et 5 millions à celle de Jacmel, laquelle vient de tenir son traditionnel « carnaval national » au cours d’une fin de semaine haute en couleurs les 26 et 27 janvier 2008.
Au Champ de Mars, principale place publique de la capitale haïtienne, les travaux de construction de stands se poursuivent à un rythme accéléré où contremaîtres, peintres et simples ouvriers s’activent. C’est l’une des rares fois, pour cette année 2008, que des stands y ont été érigés, plus d’une semaine avant les trois jours gras.
Les organisateurs semblent négliger le thème central de ce carnaval invitant la population à réfléchir sur l’environnement. Le paradoxe est que, à quelques jours du coup d’envoi de cet événement culturel, des arbres servant de reposoir à la population ont été abattus au Champ de Mars sur ordre de la mairie de Port-au-Prince.
Cette municipalité avait pourtant placé ce carnaval dans une dynamique de sauvetage de l’environnement à partir du thème « Rale mennen vini pou yon Ayiti vèt » (littéralement « pourparlers », concertation nationale pour une Haïti verte). [do rc apr 31/01/2008 04:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6894
A ceux-là s’ajoutent les 15 bandes à pied, choisies sur concours par les organisateurs de ce carnaval déroulé, cette année, autour du thème « Ayiti vèt s on Ayiti banda » (Une Haïti verte est une république florissante).
Membre du comité organisateur, le musicien Pierre Rigaud Chéry précise que la Mairie de Port-au-Prince, instance organisatrice du carnaval, n’est pas en mesure de subventionner à 100% les formations musicales qui défileront durant les trois jours gras.
20 groupes musicaux sont déjà assurés de leur participation à ce carnaval qui débutera le dimanche 3 février 2008, indique, toutefois, Chéry.
Environ 14 chars allégoriques suivront le parcours du Carnaval 2008, avec la participation de 39 reines et de 21 rois.
Plus de 5 mille personnes feront partie des 300 groupes déguisés retenus dans le cadre de cette manifestation populaire, selon Gary Saint-Germain du comité organisateur.
L’accent sera également mis sur la mise en scène et/ou la chorégraphie, confie Yves Pénel du comité artistique.
Pour ce carnaval, les autorités haïtiennes ont déboursé 75 millions de gourdes, dont 50 millions à la municipalité de Port-au-Prince et 5 millions à celle de Jacmel, laquelle vient de tenir son traditionnel « carnaval national » au cours d’une fin de semaine haute en couleurs les 26 et 27 janvier 2008.
Au Champ de Mars, principale place publique de la capitale haïtienne, les travaux de construction de stands se poursuivent à un rythme accéléré où contremaîtres, peintres et simples ouvriers s’activent. C’est l’une des rares fois, pour cette année 2008, que des stands y ont été érigés, plus d’une semaine avant les trois jours gras.
Les organisateurs semblent négliger le thème central de ce carnaval invitant la population à réfléchir sur l’environnement. Le paradoxe est que, à quelques jours du coup d’envoi de cet événement culturel, des arbres servant de reposoir à la population ont été abattus au Champ de Mars sur ordre de la mairie de Port-au-Prince.
Cette municipalité avait pourtant placé ce carnaval dans une dynamique de sauvetage de l’environnement à partir du thème « Rale mennen vini pou yon Ayiti vèt » (littéralement « pourparlers », concertation nationale pour une Haïti verte). [do rc apr 31/01/2008 04:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6894
Haiti-Carnaval : Des « brigades de la Paix » pour prévenir la violence durant les 3 jours gras
P-au-P., 31 janv. 08 [AlterPresse] --- La Campagne pour la réduction de la violence en Haïti a annoncé, ce 31 janvier, la mise en place de « brigades de la Paix » pour lutter contre la violence durant le carnaval, prévu pour les 3, 4 et 5 février prochains.
164 jeunes ont été formés en technique de gestion de foule et en secourisme pour pouvoir jouer leur partition pendant le carnaval, ont précisé Nadine Avilus, secrétaire exécutive de la Campagne, et Jean Robert Pierre, secrétaire à la mobilisation, lors d’une conférence de presse à laquelle a assisté un reporter d’AlterPresse.
Les « brigades de la Paix » patrouilleront sur 12 points fixes autour du Champ de Mars, centre des activités carnavalesques à Port-au-Prince, pour faire de la prévention communicationnelle contre la violence.
« Le carnaval est la plus grosse manifestation culturelle en Haïti, mais, chaque année, de nombreux actes de violence s’y produisent et de nombreuses personnes sont blessées par armes blanches, telles que rasoirs, couteaux, bouteilles », rappellent les dirigeants de la Campagne pour la réduction de la violence en Haïti.
Ils appellent à la non-violence dans le cadre du carnaval et demandent à la population de profiter de ce moment de fête dans le calme et la tranquillité.
La coordination qui gère la campagne regroupe quinze organisations nationales et internationales. Elle a été crée en mars 2006 par des organisations de jeunes, de femmes, de droits humains, des organisations oeuvrant dans l’éducation, la santé, la communication sociale, des organisations de développement et des organisations humanitaires.
La campagne travaille à différentes activités. Elle effectue, par exemple, un plaidoyer auprès des instances nationales et internationales en vue de production de lois et traités pertinents pour la lutte contre la violence. Elle organise également des actions communautaires visant à développer, dans les zones à risque, des activités appropriées pour des jeunes en quête d’alternatives à la violence armée. [cd gp apr 31/01/2006 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6899
164 jeunes ont été formés en technique de gestion de foule et en secourisme pour pouvoir jouer leur partition pendant le carnaval, ont précisé Nadine Avilus, secrétaire exécutive de la Campagne, et Jean Robert Pierre, secrétaire à la mobilisation, lors d’une conférence de presse à laquelle a assisté un reporter d’AlterPresse.
Les « brigades de la Paix » patrouilleront sur 12 points fixes autour du Champ de Mars, centre des activités carnavalesques à Port-au-Prince, pour faire de la prévention communicationnelle contre la violence.
« Le carnaval est la plus grosse manifestation culturelle en Haïti, mais, chaque année, de nombreux actes de violence s’y produisent et de nombreuses personnes sont blessées par armes blanches, telles que rasoirs, couteaux, bouteilles », rappellent les dirigeants de la Campagne pour la réduction de la violence en Haïti.
Ils appellent à la non-violence dans le cadre du carnaval et demandent à la population de profiter de ce moment de fête dans le calme et la tranquillité.
La coordination qui gère la campagne regroupe quinze organisations nationales et internationales. Elle a été crée en mars 2006 par des organisations de jeunes, de femmes, de droits humains, des organisations oeuvrant dans l’éducation, la santé, la communication sociale, des organisations de développement et des organisations humanitaires.
La campagne travaille à différentes activités. Elle effectue, par exemple, un plaidoyer auprès des instances nationales et internationales en vue de production de lois et traités pertinents pour la lutte contre la violence. Elle organise également des actions communautaires visant à développer, dans les zones à risque, des activités appropriées pour des jeunes en quête d’alternatives à la violence armée. [cd gp apr 31/01/2006 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6899
Un système éducatif à mille vitesses
Personne, même le ministre de l'Education nationale, ne peut dire avec certitude le nombre d'institutions scolaires qui fonctionnent en Haïti. Ayant poussé comme des champignons en dehors de toutes normes pédagogiques, beaucoup d'entre elles font plus de mal que de bien à nos écoliers.
« Près de 60% des institutions scolaires du pays fonctionnent en dehors des normes établies ». Le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Gabriel Bien-Aimé, l'a publiquement avoué, mardi, à l'hôtel Montana à l'ouverture d'un forum de trois jours sur l'avenir du système éducatif haïtien organisé par les commissions de l'Education des deux Chambres. Intervenant autour du thème : « Forces et faiblesses de l'école haïtienne », M. Bien-Aimé a aussi reconnu que le système éducatif haïtien comporte plusieurs types d'école évoluant sans cohérence aucune. Il a cité les écoles nationales publiques, celles gérées par les religieux, les écoles communautaires, les écoles privées, les institutions « privées-privées » réservées à un petit groupe, les établissements fantômes, etc. Pas étonnant, non plus, que l'image des enseignants ne soit pas meilleure que celle des écoles. « 57% d'entre eux n'ont aucune compétence pour enseigner », constate, impuissant, le ministre de l'Education...Ce sont les élèves, surtout ceux venant des milieux défavorisés - comme ceux des écoles communales de Port-au-Prince, en grève depuis trois semaines - qui font les frais de l'incompétence des maîtres et du désordre généralisé régnant dans le milieu scolaire. « Un nombre important d'écoliers abandonnent l'école prématurément, regrette Gabriel Bien-Aimé. Le nombre de doublants est aussi inquiétant. »Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, intervenant à son tour au colloque dont le thème est « Vers la révision du cadre légal du système éducatif haïtien », a rappelé les efforts entrepris depuis des années par l'Etat en vue de résoudre les multiples problèmes du système éducatif haïtien. « L'éducation est l'une des priorités de mon gouvernement », a-t-il dit en faisant l'éloge de la réforme Bernard lancée en 1979. « Le budget du MENFP a été doublé au cours des six dernières années », s'est réjoui pour sa part le ministre Gabriel Bien-Aimé avant de citer les réalisations du gouvernement en matière d'éducation. Le système éducatif, a avancé le titulaire du MENPF, est jusqu'ici l'un des rares secteurs du pays à avoir un plan national de développement. « Dans les prochains mois, nous allons dresser le bilan du Plan national d'Education et de Formation (PNEF) afin de le corriger et de l'ajuster, a-t-il dit. « La construction de dizaines d'écoles, l'expérimentation du bac permanent, la formation au profit des enseignants, le renforcement du partenariat public-privé, l'implantation d'une trentaine d'EFACAP à travers le pays », sont entre autres les réalisations citées par le Premier ministre.
Ce forum lancé en présence d'une imposante assistance composée de membres du gouvernement, de parlementaires, d'universitaires, de spécialistes en éducation, de responsables d'ONG, est le premier d'une série de dix que comptent réaliser les commissions de l'Education des deux Chambres sur l'avenir du système éducatif haïtien.
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53742&PubDate=2008-02-01
« Près de 60% des institutions scolaires du pays fonctionnent en dehors des normes établies ». Le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), Gabriel Bien-Aimé, l'a publiquement avoué, mardi, à l'hôtel Montana à l'ouverture d'un forum de trois jours sur l'avenir du système éducatif haïtien organisé par les commissions de l'Education des deux Chambres. Intervenant autour du thème : « Forces et faiblesses de l'école haïtienne », M. Bien-Aimé a aussi reconnu que le système éducatif haïtien comporte plusieurs types d'école évoluant sans cohérence aucune. Il a cité les écoles nationales publiques, celles gérées par les religieux, les écoles communautaires, les écoles privées, les institutions « privées-privées » réservées à un petit groupe, les établissements fantômes, etc. Pas étonnant, non plus, que l'image des enseignants ne soit pas meilleure que celle des écoles. « 57% d'entre eux n'ont aucune compétence pour enseigner », constate, impuissant, le ministre de l'Education...Ce sont les élèves, surtout ceux venant des milieux défavorisés - comme ceux des écoles communales de Port-au-Prince, en grève depuis trois semaines - qui font les frais de l'incompétence des maîtres et du désordre généralisé régnant dans le milieu scolaire. « Un nombre important d'écoliers abandonnent l'école prématurément, regrette Gabriel Bien-Aimé. Le nombre de doublants est aussi inquiétant. »Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, intervenant à son tour au colloque dont le thème est « Vers la révision du cadre légal du système éducatif haïtien », a rappelé les efforts entrepris depuis des années par l'Etat en vue de résoudre les multiples problèmes du système éducatif haïtien. « L'éducation est l'une des priorités de mon gouvernement », a-t-il dit en faisant l'éloge de la réforme Bernard lancée en 1979. « Le budget du MENFP a été doublé au cours des six dernières années », s'est réjoui pour sa part le ministre Gabriel Bien-Aimé avant de citer les réalisations du gouvernement en matière d'éducation. Le système éducatif, a avancé le titulaire du MENPF, est jusqu'ici l'un des rares secteurs du pays à avoir un plan national de développement. « Dans les prochains mois, nous allons dresser le bilan du Plan national d'Education et de Formation (PNEF) afin de le corriger et de l'ajuster, a-t-il dit. « La construction de dizaines d'écoles, l'expérimentation du bac permanent, la formation au profit des enseignants, le renforcement du partenariat public-privé, l'implantation d'une trentaine d'EFACAP à travers le pays », sont entre autres les réalisations citées par le Premier ministre.
Ce forum lancé en présence d'une imposante assistance composée de membres du gouvernement, de parlementaires, d'universitaires, de spécialistes en éducation, de responsables d'ONG, est le premier d'une série de dix que comptent réaliser les commissions de l'Education des deux Chambres sur l'avenir du système éducatif haïtien.
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53742&PubDate=2008-02-01
Viser le sommet pour les enfants d'Haïti
Une fonctionnaire de l'Ambassade du Canada en Haïti se prépare à gravir la plus haute montagne d'Afrique au profit des enfants des rues d'Haïti. Alors que les autres membres de son expédition amasseront des fonds pour les enfants disparus du Québec, Céline Beaudoin fait une grande promesse : déployer le drapeau d'Haïti au sommet du Kilimandjaro.Céline Beaudoin vit en Haïti depuis septembre 2006. Elle se donne maintenant une mission : nourrir les enfants des rues. À travers son défi d'escalade, qui demande une intense préparation physique - sa combinaison d'entraînement, encore humide de ses efforts, pendouille d'ailleurs au crochet de sa porte de bureau - elle espère attirer l'attention d'éventuels partenaires. « C'est un appel d'offres que je lance, un cri d'alarme », s'exclame Mme Beaudoin.Le 6 février prochain, elle entamera l'ascension du mont Kilimandjaro en compagnie d'onze coéquipiers. Chaque année, plusieurs organismes caritatifs entreprennent cette grande aventure pour recueillir des fonds pour les causes qui leur tiennent à coeur. Mme Beaudoin a choisi d'épouser une cause locale pour inciter des citoyens haïtiens bien nantis à se joindre à elle. « Si on ne se serre pas les coudes, rien ne va changer », croit-elle.Elle veut mettre sur pied un point de distribution de nourriture pour les enfants des rues. Mme Beaudoin invite particulièrement les restaurateurs à s'intéresser à son projet. « Je me suis toujours demandé ce que les restaurateurs font de leur nourriture en trop. Peut-être qu'on peut en faire quelque chose pour les enfants qui ont faim. »À titre de deuxième secrétaire de l'ambassade canadienne, elle est régulièrement témoin de gestes de générosité isolés. « Il y a des gens qui font de belles actions individuellement. J'en connais personnellement plusieurs. Je veux maintenant qu'on se mette tous ensemble pour nourrir ces enfants, et aussi, pour dialoguer avec eux. »Escalader le Kilimandjaro n'est pas une mince affaire. Chaque année, plus de 25 000 voyageurs internationaux tentent cette ascension. La moitié d'entre eux ne parviennent pas à faire le trajet en entier et environ 25 personnes y laissent leur vie. « C'est sûr que je crains les effets de l'altitude, dit Mme Beaudoin. Il y a certains endroits où on a 60 % moins d'oxygène qu'à la normale. Mais je ne pourrai pas savoir ce que ça va me faire avant d'y être. »Elle a choisi d'entreprendre une action qui sort de l'ordinaire pour remuer les gens qui peuvent l'aider. « Il faut sortir de cette misère qui perdure. Sans manger, les enfants ne peuvent pas aller à l'école. Je veux m'impliquer personnellement dans ce projet, et j'aimerais que d'autres en fassent autant. » Une fois par semaine, elle veut faire une différence dans la vie de ces enfants.Le 13 février, Mme Beaudoin atteindra le sommet de la plus haute montagne d'Afrique au prix de nombreux efforts. Elle le fait pour une seule raison : « L'avenir, ça commence par les enfants. »
Murielle Chatelier
chatelim@hotmail.com
Deux haïtiens parmi quatre présumés trafiquants d’armes arrêtés en Jamaïque
Ils sont soupçonnés d’avoir introduit dans le pays par voie maritime des armes illégales provenant d’Haïti
mercredi 30 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Des membres de l’unité de police jamaïcaine dénommée Operation Kingfish ont procédé à l’arrestation de quatre présumés trafiquants d’armes, dont deux ressortissants haïtiens, lors d’une vaste opération au cours de laquelle le secteur de Hellshire à St. Catherine a été bouclé mercredi après-midi.
Le commissaire adjoint Glenmore Hinds, qui était à la tête de l’opération, a indiqué à la station Radio Jamaica que ces individus sont soupçonnés d’être impliqués dans l’arrivée sur le territoire jamaïcain d’armes illégales en provenance d’Haïti.
"Nous détenons ces quatre personnes, mais nous espérons pouvoir en arrêter d’autres grâce aux investigations en cours", a affirmé Hinds.
Il a annoncé la poursuite des opérations en soulignant que les suspects ont transporté des armes à feu d’Haïti vers la Jamaïque à bord d’un bateau.
Depuis un certain temps, les autorités jamaïcaines se montrent extrêmement préoccupées par l’intensification d’un trafic "drogue contre armes" entre les deux îles voisines que sépare le Canal de la Jamaïque. Récemment, des armes de poing appartenant à la Police Nationale d’Haïti avaient été confisquées en Jamaïque. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4653
mercredi 30 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Des membres de l’unité de police jamaïcaine dénommée Operation Kingfish ont procédé à l’arrestation de quatre présumés trafiquants d’armes, dont deux ressortissants haïtiens, lors d’une vaste opération au cours de laquelle le secteur de Hellshire à St. Catherine a été bouclé mercredi après-midi.
Le commissaire adjoint Glenmore Hinds, qui était à la tête de l’opération, a indiqué à la station Radio Jamaica que ces individus sont soupçonnés d’être impliqués dans l’arrivée sur le territoire jamaïcain d’armes illégales en provenance d’Haïti.
"Nous détenons ces quatre personnes, mais nous espérons pouvoir en arrêter d’autres grâce aux investigations en cours", a affirmé Hinds.
Il a annoncé la poursuite des opérations en soulignant que les suspects ont transporté des armes à feu d’Haïti vers la Jamaïque à bord d’un bateau.
Depuis un certain temps, les autorités jamaïcaines se montrent extrêmement préoccupées par l’intensification d’un trafic "drogue contre armes" entre les deux îles voisines que sépare le Canal de la Jamaïque. Récemment, des armes de poing appartenant à la Police Nationale d’Haïti avaient été confisquées en Jamaïque. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4653
La boisson énergisante haïtienne "Toro" interdite de vente en République Dominicaine
Ce produit de la Brasserie Nationale ne respecterait pas les normes sanitaires et mettrait en danger la santé des consommateurs, selon le ministère dominicain de la santé environnementale
mercredi 30 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont annoncé mercredi avoir décidé de retirer de la vente la boisson énergisante haïtienne dénommée "Toro" qui n’aurait pas satisfait aux normes sanitaires en vigueur de l’autre côté de la frontière.
Le vice-ministre de la santé environnementale, Luis Emilio Roa, cité par l’Associated Press, a déclaré que des investigations ont permis de conclure que "Toro" ne respectait pas les normes sanitaires exigées pour autoriser la commercialisation des boissons en République Dominicaine. Par conséquent, "des instructions ont été passées aux directions provinciales du ministère de la santé à travers tout le pays afin que les agents des départements de santé environementale confisquent immédiatement tous les stocks du produit incriminé disponibles dans les établissements commerciaux".
Selon le vice-ministre Roa, "Toro" affecterait la santé de ses consommateurs en provoquant l’insomnie, l’arythmie cardiaque, la paralysie intestinale et d’autres pathologies. Il a invité la population dominicaine à ne plus consommer cette boisson en précisant qu’elle est également "responsable de problèmes de circulation".
Produit par la Brasserie Nationale d’Haïti (BRANA), "Toro" connaissait depuis quelque temps un succès commercial retentissant en territoire voisin notamment dans les provinces de la zone frontalière.
Les autorités dominicaines ont catégoriquement rejeté les informations selon lesquelles l’interdiction de vente de Toro ferait partie de représailles commerciales exercées en réaction à l’embargo sur l’importation des œufs et poulets dominicains imposé par Haïti. Cette mesure est en vigueur depuis début janvier après la découverte d’un foyer de grippe aviaire dans une ferme avicole dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4654
Commentaires :
Quelle idée! qui s’arrogerait le droit de tomber dans une telle ineptie que de croire qu’il y aurait un rapport quelconque entre l’interdiction de la boisson énergisante « TORO » en territoire dominicain et le veto du côté posé par les autorités haïtiennes à l’importation des produits avicoles après la détection du virus de la grippe aviaire dans les fermes dominicains !
Bien sur qu’il n’y a aucun rapport. Cette mesure des autorités haïtiennes a quand même pas mal de conséquences sur l’économie dominicaine et en particulier sur cette franchise car 30% de la production était tacitement destinée à l’exportation vers Haïti.
Cette mesure aussi a été mal perçue par certains producteurs qui craignent le suicide devant la faillite de ce secteur. Cette mesure entraîne des millions de dollars de perte pour la république voisine.
Avec l’interdiction de la vente de la boisson « TORO » la brasserie nationale ne tombera pas en faillite.
Et nous devons applaudir la perspicacité des autorités sanitaires voisines qui, après des mois d’études scientifiques ont fini par prouver que « Toro » était responsable de pas mal de maladie !
Bravo messieurs les comédiens…Dans cet art nous sommes bien egal-egaux !
mercredi 30 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont annoncé mercredi avoir décidé de retirer de la vente la boisson énergisante haïtienne dénommée "Toro" qui n’aurait pas satisfait aux normes sanitaires en vigueur de l’autre côté de la frontière.
Le vice-ministre de la santé environnementale, Luis Emilio Roa, cité par l’Associated Press, a déclaré que des investigations ont permis de conclure que "Toro" ne respectait pas les normes sanitaires exigées pour autoriser la commercialisation des boissons en République Dominicaine. Par conséquent, "des instructions ont été passées aux directions provinciales du ministère de la santé à travers tout le pays afin que les agents des départements de santé environementale confisquent immédiatement tous les stocks du produit incriminé disponibles dans les établissements commerciaux".
Selon le vice-ministre Roa, "Toro" affecterait la santé de ses consommateurs en provoquant l’insomnie, l’arythmie cardiaque, la paralysie intestinale et d’autres pathologies. Il a invité la population dominicaine à ne plus consommer cette boisson en précisant qu’elle est également "responsable de problèmes de circulation".
Produit par la Brasserie Nationale d’Haïti (BRANA), "Toro" connaissait depuis quelque temps un succès commercial retentissant en territoire voisin notamment dans les provinces de la zone frontalière.
Les autorités dominicaines ont catégoriquement rejeté les informations selon lesquelles l’interdiction de vente de Toro ferait partie de représailles commerciales exercées en réaction à l’embargo sur l’importation des œufs et poulets dominicains imposé par Haïti. Cette mesure est en vigueur depuis début janvier après la découverte d’un foyer de grippe aviaire dans une ferme avicole dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4654
Commentaires :
Quelle idée! qui s’arrogerait le droit de tomber dans une telle ineptie que de croire qu’il y aurait un rapport quelconque entre l’interdiction de la boisson énergisante « TORO » en territoire dominicain et le veto du côté posé par les autorités haïtiennes à l’importation des produits avicoles après la détection du virus de la grippe aviaire dans les fermes dominicains !
Bien sur qu’il n’y a aucun rapport. Cette mesure des autorités haïtiennes a quand même pas mal de conséquences sur l’économie dominicaine et en particulier sur cette franchise car 30% de la production était tacitement destinée à l’exportation vers Haïti.
Cette mesure aussi a été mal perçue par certains producteurs qui craignent le suicide devant la faillite de ce secteur. Cette mesure entraîne des millions de dollars de perte pour la république voisine.
Avec l’interdiction de la vente de la boisson « TORO » la brasserie nationale ne tombera pas en faillite.
Et nous devons applaudir la perspicacité des autorités sanitaires voisines qui, après des mois d’études scientifiques ont fini par prouver que « Toro » était responsable de pas mal de maladie !
Bravo messieurs les comédiens…Dans cet art nous sommes bien egal-egaux !
Décès de l’homme de théâtre Robert Bauduy
Acteur, critique et ancien directeur artistique du Théâtre National
jeudi 31 janvier 2008,
Radio Kiskeya
L’acteur, poète et critique dramatique Robert Bauduy, 66 ans, est décédé tôt jeudi matin à Port-au-Prince après une assez longue maladie, a appris Radio Kiskeya.
Ancien directeur artistique du Théâtre National d’Haïti, le disparu était également professeur d’art dramatique à l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS).
Revenu au TNH après quelques années d’absence, il y occupait jusqu’à sa mort le poste d’assistant-coordonnateur artistique.
Passionné des arts de la scène qu’il avait étudiées à la Sorbonne, il fit partie notamment dans les années 60 de la troupe "Caraco Bleu" aux côtés de l’illustre François Latour enlevé et assassiné en mai 2007. La dictature de François Duvalier devait mettre fin à cette expérience jugée subversive.
Bauduy a également produit des analyses critiques de certaines créations dramatiques dont "Bouki Nan Paradi" de Franck Foucher.
Natif de Jacmel, l’artiste était le cousin de l’ex-ministre et Sénateur Guy Bauduy. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4655
jeudi 31 janvier 2008,
Radio Kiskeya
L’acteur, poète et critique dramatique Robert Bauduy, 66 ans, est décédé tôt jeudi matin à Port-au-Prince après une assez longue maladie, a appris Radio Kiskeya.
Ancien directeur artistique du Théâtre National d’Haïti, le disparu était également professeur d’art dramatique à l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS).
Revenu au TNH après quelques années d’absence, il y occupait jusqu’à sa mort le poste d’assistant-coordonnateur artistique.
Passionné des arts de la scène qu’il avait étudiées à la Sorbonne, il fit partie notamment dans les années 60 de la troupe "Caraco Bleu" aux côtés de l’illustre François Latour enlevé et assassiné en mai 2007. La dictature de François Duvalier devait mettre fin à cette expérience jugée subversive.
Bauduy a également produit des analyses critiques de certaines créations dramatiques dont "Bouki Nan Paradi" de Franck Foucher.
Natif de Jacmel, l’artiste était le cousin de l’ex-ministre et Sénateur Guy Bauduy. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4655
Un écolier abattu dans le centre commercial de Port-au-Prince
David, qui était en 7e année fondamentale au lycée Anténor Firmin, a été victime d’échanges de tirs entre la police et des bandits qui opéraient simultanément dans plusieurs quartiers
vendredi 1er février 2008,
Radio Kiskeya
Un écolier de dix ans prénommé David, élève de 7e année fondamentale du lycée Anténor Firmin, a été tué jeudi d’une balle à la tête au cours d’échanges de tirs entre la police et des bandits qui opéraient dans le centre commercial de Port-au-Prince.
Grièvement blessé, l’enfant, qui revenait de l’école en compagnie de sa mère, a succombé à ses blessures pendant qu’on le transportait à l’hôpital.
L’incident est survenu à la rue du Peuple où des individus armés s’étaient mis à rançonner les petits commerçants. Ils ont riposté avec acharnement face à l’intervention d’une patrouille policière qui tentait de rétablir l’ordre.
Les brigands n’ont pu être rattrapés.
Versant toutes les larmes de son corps, la mère de la victime a utilisé son portable pour apprendre au père de David la nouvelle de son décès.
Au cours de la même journée de mercredi, des scènes de panique ont été enregistrées dans d’autres secteurs du centre commercial de la capitale. Plusieurs personnes auraient été blessées par balle à la rue du Magasin de l’Etat où des entreprises ont été cambriolées, selon des témoins.
Le 19 janvier dernier, un raid lancé par un commando lourdement armé avait fait deux morts et un blessé à la Croix-des-Bossales. Le responsable de la cafétéria du commissariat de Hinche (Centre), Alain Prophète et une marchande avaient été tués tandis que la policière Marie Ronide Fontaine, épouse de M. Prophète, avait été grièvement blessée.
Après une courte période d’accalmie, le centre-ville est de nouveau confronté à l’insécurité malgré le déploiement des agents de la Brigade d’intervention motorisée (BIM). Des incidents quasi-quotidiens plongent dans une profonde inquiétude propriétaires de magasins et commerçants du secteur informel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4656
vendredi 1er février 2008,
Radio Kiskeya
Un écolier de dix ans prénommé David, élève de 7e année fondamentale du lycée Anténor Firmin, a été tué jeudi d’une balle à la tête au cours d’échanges de tirs entre la police et des bandits qui opéraient dans le centre commercial de Port-au-Prince.
Grièvement blessé, l’enfant, qui revenait de l’école en compagnie de sa mère, a succombé à ses blessures pendant qu’on le transportait à l’hôpital.
L’incident est survenu à la rue du Peuple où des individus armés s’étaient mis à rançonner les petits commerçants. Ils ont riposté avec acharnement face à l’intervention d’une patrouille policière qui tentait de rétablir l’ordre.
Les brigands n’ont pu être rattrapés.
Versant toutes les larmes de son corps, la mère de la victime a utilisé son portable pour apprendre au père de David la nouvelle de son décès.
Au cours de la même journée de mercredi, des scènes de panique ont été enregistrées dans d’autres secteurs du centre commercial de la capitale. Plusieurs personnes auraient été blessées par balle à la rue du Magasin de l’Etat où des entreprises ont été cambriolées, selon des témoins.
Le 19 janvier dernier, un raid lancé par un commando lourdement armé avait fait deux morts et un blessé à la Croix-des-Bossales. Le responsable de la cafétéria du commissariat de Hinche (Centre), Alain Prophète et une marchande avaient été tués tandis que la policière Marie Ronide Fontaine, épouse de M. Prophète, avait été grièvement blessée.
Après une courte période d’accalmie, le centre-ville est de nouveau confronté à l’insécurité malgré le déploiement des agents de la Brigade d’intervention motorisée (BIM). Des incidents quasi-quotidiens plongent dans une profonde inquiétude propriétaires de magasins et commerçants du secteur informel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4656
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