La tempête tropicale Emily a fait moins de dégâts que prévu à Haïti. Toutefois, les risques d’inondations pourraient provoquer le retour en force du choléra et le déplacement de nombreuses personnes réfugiées dans des camps depuis le séisme de janvier 2010.
La tempête Emily, qui balayait Haïti le 5 août dernier, s’est dissipée. « La chaîne de montagnes qui sépare la République dominicaine d’Haïti a atténué l’intensité de la tempête qui a, par conséquent, été moins violente que prévu dans le pays », explique Éric Levron, responsable de l’Unité Haïti au Secours Catholique. Toutefois, même dissipée, Emily devrait entraîner des précipitations allant jusqu’à 50 cm par endroits et provoquer des inondations subites et des glissements de terrain dangereux, a averti le Centre national américain des ouragans (NHC).
La tempête Emily, qui balayait Haïti le 5 août dernier, s’est dissipée. « La chaîne de montagnes qui sépare la République dominicaine d’Haïti a atténué l’intensité de la tempête qui a, par conséquent, été moins violente que prévu dans le pays », explique Éric Levron, responsable de l’Unité Haïti au Secours Catholique. Toutefois, même dissipée, Emily devrait entraîner des précipitations allant jusqu’à 50 cm par endroits et provoquer des inondations subites et des glissements de terrain dangereux, a averti le Centre national américain des ouragans (NHC).
Dans le nord d’Haïti, plus de 300 familles ont été victimes des inondations. Par ailleurs, des structures de traitement du choléra, qui sévit toujours dans le pays, ont été emportées. Les autorités sanitaires craignent une recrudescence de l’épidémie en raison des inondations. Dans l’Artibonite (au nord), les centres de traitement du choléra soutenus par le Secours Catholique continuent d’accueillir plus de 200 personnes par mois.
Dans les camps où sont réfugiés des dizaines de milliers de personnes déplacées par le séisme de janvier 2010, les familles se sont enfermées dans des tentes disséminées dans plusieurs quartiers de la capitale, Port-au-Prince. Une trentaine de ces camps sont considérés à risque par la Protection civile haïtienne, qui a mis en place un plan d’évacuation vers des abris provisoires. Par ailleurs, le Centre national des opérations d’urgence haïtien a dit se tenir prêt à venir en aide, le cas échéant, à environ 300 000 personnes, et plus de 1 200 abris ont été rendus disponibles pour accueillir les déplacés. Toutefois, en cas de difficultés, les services d’urgence pourraient se retrouver débordés car « il n’y a de la place que pour 30 000 personnes à Port-au-Prince et dans ses environs, ce qui est largement insuffisant. »