Pour changer la vie des personnes handicapées ! « Chanje Lavi », c'est le nom d'un centre de réhabilitation pour les personnes victimes de handicaps, établi sur le site de l'Hôpital Adventiste de Diquini, dans la commune de Carrefour, au sud de la capitale haïtienne. Ce projet financé par Project Hope et administré en collaboration avec Christian Blind Mission (CBM), PROSTHETIKA et Adventist Health International, a été inauguré ce jeudi 26 mai 2011 en présence du secrétaire d'État à l'Intégration des Personnes handicapées, Dr Michel A. Péan et du directeur général de l'Office national d'Assurance Viellesse (ONA), M. Alix Boyer. Comme son nom l'indique, cette institution se donne pour objectif, selon les responsables, de changer la vie des personnes souffrant de déficiences physiques en Haïti.
Haïti: Les personnes qui souffrent de handicaps physiques dont les cas nécessitent un support psychosocial, des services de prothèse, de physiothérapie (adultes et enfants), d'ergothérapie, d'orthèse et des équipements d'aide à la mobilité, peuvent désormais se référer au centre de réhabilitation Chanje Lavi, à l'Hôpital Adventiste de Diquini, à Carrefour. Tous les services susmentionnés sont offerts gratuitement, c'est ce qu'a indiqué le représentant en Haïti de Project Hope, principal bailleur du projet, le Dr Charles Prospère.
Le secrétaire d'État à l'Intégration des Personnes handicapées, Dr Michel A. Péan qui intervenait dans le cadre de cette inauguration a applaudi à cette réalisation et remercié les partenaires du projet. Il a souligné que ce centre va permettre à davantage de personnes victimes de handicaps à récupérer rapidement et à pouvoir reprendre les activités qu'elles menaient antérieurement à leur situation de handicap.
Pour sa part, le représentant en Haïti de Project Hope, le Dr Charles Prospère, a souligné que « les personnes handicapées en quête de réhabilitation physique et mentale, les gens à la recherche de prothèse etc. et qui ont découvert le centre de réhabilitation Chanje Lavi, ont du coup expérimenté une transformation dans leur conception et commencent à croire encore qu'il leur est possible de vivre comme avant ». Plus loin, le Dr Charles a cité en exemple le cas d'une bénéficiaire des services du centre qui « après trois semaines de physiothérapie pour récupérer les fonctions d'une jambe cassée a avoué se sentir déjà prête à reprendre ses activités de commerce. Le Dr Charles croit qu'avec le support de tout un chacun, le centre Chanje Lavi peut être l'un des plus modernes, des plus respectables, des plus équipés où les Haïtiens en situation de handicap, trouveront encore le courage et la force de croire, d'espérer et de changer leur vie.
L'administratrice de l'Hôpital Adventiste de Diquini, Mme Émilie J. Clotaire, a dans son intervention, indiqué que depuis la fin du mois de janvier, date à laquelle le centre a commencé à fonctionner, « environ 200 prothèses ont été préparées à la physiothérapie, 600 personnes sont reçues par mois ». Elle a aussi mentionné qu'un service communautaire est aussi offert dans les foyers où 20 visites sont effectuées par semaine afin d'encadrer les bénéficiaires et leur apporter un soutien psychosocial.
Le centre de réhabilitation Chanje Lavi reçoit les patients du lundi au vendredi, de 7h a.m. à 3h p.m. Selon la Coordonatrice de CBM en Haïti, Gulie Hard, le centre peut recevoir jusqu'à 80 patients par jour.
http://planete.qc.ca/ayiti/ayiticheri/ayiticheri-2852011-186993.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 28 mai 2011
Le bilan officiel du séisme haïtien mis en doute
Agence France-Presse, Port-au-Prince Un projet de rapport commandé par l'Agence américaine d'aide au développement (USAID), que l'AFP a pu consulter, met en doute le bilan officiel des victimes du séisme dévastateur du 12 janvier 2010 en Haïti, en mettant en avant des chiffres bien inférieurs.
Selon les autorités haïtiennes, entre 200 000 et 250 000 personnes ont trouvé la mort dans le séisme du 12 janvier 2010.
Le rapport, qui n'est pas finalisé et n'a pas encore été publié, met en avant une estimation selon laquelle entre 46 190 et 84 961 personnes seraient mortes dans la catastrophe.
Cette estimation s'appuie sur un travail d'enquête qui a été mené en Haïti dans les jours qui ont suivi le séisme, puis un an après.
Mark Toner, porte-parole du département d'État qui chapeaute l'agence USAID, a confirmé auprès de l'AFP que l'USAID avait bien commandé ce rapport et qu'il avait été mené sur le terrain avec l'aide du cabinet LTL Strategies, dont le siège est à Washington.
Mark Toner a indiqué qu'il y avait des «incohérences» dans ce projet de rapport. «Nous sommes en train d'examiner ces incohérences avec LTL Strategies pour nous assurer que l'information que nous allons diffuser est exacte», a-t-il déclaré sans plus de précisions.
Le rapport met aussi en doute les derniers chiffres officiels de l'ONU portant sur le nombre de personnes vivant dans la rue. Selon l'ONU, 630 000 personnes vivent sans toit en Haïti. D'après le rapport, la réalité sur le terrain serait plus près d'un chiffre compris entre 5 et 10% du bilan de l'ONU.
«Les résultats de ce rapport, les résultats du programme du (ministère des Travaux publics) et la plupart des autres estimations laissent penser que les chiffres cités sont improbables», dit le rapport commandé par l'USAID.
Intitulé «Évaluations structurelles et déblaiement des débris dans les quartiers d'Haïti touchés par le séisme» (Building Assessments and Rubble Removal in Quake-Affected Neighborhoods in Haiti), ce rapport, s'il est confirmé, pourrait avoir des implications majeures dans l'aide et la reconstruction à venir d'Haïti.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201105/27/01-4403628-le-bilan-officiel-du-seisme-haitien-mis-en-doute.php
Selon les autorités haïtiennes, entre 200 000 et 250 000 personnes ont trouvé la mort dans le séisme du 12 janvier 2010.
Le rapport, qui n'est pas finalisé et n'a pas encore été publié, met en avant une estimation selon laquelle entre 46 190 et 84 961 personnes seraient mortes dans la catastrophe.
Cette estimation s'appuie sur un travail d'enquête qui a été mené en Haïti dans les jours qui ont suivi le séisme, puis un an après.
Mark Toner, porte-parole du département d'État qui chapeaute l'agence USAID, a confirmé auprès de l'AFP que l'USAID avait bien commandé ce rapport et qu'il avait été mené sur le terrain avec l'aide du cabinet LTL Strategies, dont le siège est à Washington.
Mark Toner a indiqué qu'il y avait des «incohérences» dans ce projet de rapport. «Nous sommes en train d'examiner ces incohérences avec LTL Strategies pour nous assurer que l'information que nous allons diffuser est exacte», a-t-il déclaré sans plus de précisions.
Le rapport met aussi en doute les derniers chiffres officiels de l'ONU portant sur le nombre de personnes vivant dans la rue. Selon l'ONU, 630 000 personnes vivent sans toit en Haïti. D'après le rapport, la réalité sur le terrain serait plus près d'un chiffre compris entre 5 et 10% du bilan de l'ONU.
«Les résultats de ce rapport, les résultats du programme du (ministère des Travaux publics) et la plupart des autres estimations laissent penser que les chiffres cités sont improbables», dit le rapport commandé par l'USAID.
Intitulé «Évaluations structurelles et déblaiement des débris dans les quartiers d'Haïti touchés par le séisme» (Building Assessments and Rubble Removal in Quake-Affected Neighborhoods in Haiti), ce rapport, s'il est confirmé, pourrait avoir des implications majeures dans l'aide et la reconstruction à venir d'Haïti.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201105/27/01-4403628-le-bilan-officiel-du-seisme-haitien-mis-en-doute.php
Amiral de Québec: la filière haïtienne rouverte
Carl Tardif, Le Soleil
(Québec) Après avoir rebondi d'un pays à l'autre, le ballon international de l'Amiral de Québec s'est finalement arrêté en Haïti. Bloqué à l'origine, le dossier des deux joueuses courtisées par le club de soccer de la W-League a évolué au point de permettre à Maroucheka Pierre-Louis et à Adéline Saintilmond de revêtir l'uniforme pour le premier match de la saison régulière, la semaine prochaine.
La conclusion de l'entente avec ces deux joueuses de l'équipe nationale haïtienne a forcé l'Amiral à fermer la filière tunisienne, du moins pour l'instant. «Ç'a pris du temps, mais nous sommes très heureux du dénouement. Nous avons pris une décision collective, et je ne pense pas que l'on se soit trompés», avouait l'entraîneur-chef de l'Amiral, Samir Ghrib.
Il y a deux semaines, le projet battait de l'aile. Le Soleil avait rapporté que le club ne parvenait pas à se sortir des dédales des services de l'immigration. Installé là-bas pour son travail, l'ancien président de l'Association régionale de soccer de Québec, Michel Vallée, a cogné à la porte de l'ambassadeur du Canada à Haïti.
«Tout a débloqué rapidement par la suite, les filles ont obtenu leur visa. Elles arriveront lundi soir et participeront à leur premier entraînement dès le lendemain. Je ne peux pas encore déterminer leur utilisation pour le début de saison, mais elles seront assurément en uniforme», confirmait Ghrib.
Selon lui, Maroucheka Pierre-Louis est une attaquante costaude, qui joue bien le ballon et qui possède un bon pied. Adéline Saintilmond, que l'on dit habile techniquement, occupe la position de milieu de terrain, pouvant jouer à la fois au centre et à l'aile.
«J'ai pu regarder Manoucheka sur une vidéo tournée pour nous. Si je ne l'avais pas vu, j'aurais dit non à sa venue. Je me base aussi sur l'évaluation de Michel [Vallée], qui connaît bien le soccer féminin. Selon lui, on ne se trompe pas», assurait-il à propos de Pierre-Louis, qui fêtera son 22e anniversaire le 24 juin.
Villeneuve part
L'arrivée de Pierre-Louis et de Saintilmond coïncide avec la perte de Marie-Claude Villeneuve, une arrière centrale de la première heure avec l'Amiral. Celle-ci embrassera sous peu sa carrière de policière à Montréal, ce qui l'obligeait à renoncer à son poste avec le club de soccer.
Le départ de Villeneuve ouvre donc la porte à Frédérique Paradis, membre du programme de l'équipe nationale U-20, au sein du 11 partant. Arianne Paradis passe de joueuse affiliée à membre à part entière de l'équipe. L'Amiral a pris la décision de garder 18 joueuses au lieu de 22, préférant permettre à quatre espoirs de poursuivre leur développement dans les deux clubs AAA de la région.
«Il s'agit de la gestion du bonheur. Je préfère les voir jouer régulièrement dans le AAA et faire appel à leurs services au besoin», précisait le sélectionneur. L'Amiral ouvrira sa saison les 4 et 5 juin à London et à Hamilton. Son premier match local, au terrain synthétique du Collège F.-X.-Garneau, aura lieu le mercredi 8 juin.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/sports/soccer/201105/26/01-4403217-amiral-de-quebec-la-filiere-haitienne-rouverte.php
(Québec) Après avoir rebondi d'un pays à l'autre, le ballon international de l'Amiral de Québec s'est finalement arrêté en Haïti. Bloqué à l'origine, le dossier des deux joueuses courtisées par le club de soccer de la W-League a évolué au point de permettre à Maroucheka Pierre-Louis et à Adéline Saintilmond de revêtir l'uniforme pour le premier match de la saison régulière, la semaine prochaine.
La conclusion de l'entente avec ces deux joueuses de l'équipe nationale haïtienne a forcé l'Amiral à fermer la filière tunisienne, du moins pour l'instant. «Ç'a pris du temps, mais nous sommes très heureux du dénouement. Nous avons pris une décision collective, et je ne pense pas que l'on se soit trompés», avouait l'entraîneur-chef de l'Amiral, Samir Ghrib.
Il y a deux semaines, le projet battait de l'aile. Le Soleil avait rapporté que le club ne parvenait pas à se sortir des dédales des services de l'immigration. Installé là-bas pour son travail, l'ancien président de l'Association régionale de soccer de Québec, Michel Vallée, a cogné à la porte de l'ambassadeur du Canada à Haïti.
«Tout a débloqué rapidement par la suite, les filles ont obtenu leur visa. Elles arriveront lundi soir et participeront à leur premier entraînement dès le lendemain. Je ne peux pas encore déterminer leur utilisation pour le début de saison, mais elles seront assurément en uniforme», confirmait Ghrib.
Selon lui, Maroucheka Pierre-Louis est une attaquante costaude, qui joue bien le ballon et qui possède un bon pied. Adéline Saintilmond, que l'on dit habile techniquement, occupe la position de milieu de terrain, pouvant jouer à la fois au centre et à l'aile.
«J'ai pu regarder Manoucheka sur une vidéo tournée pour nous. Si je ne l'avais pas vu, j'aurais dit non à sa venue. Je me base aussi sur l'évaluation de Michel [Vallée], qui connaît bien le soccer féminin. Selon lui, on ne se trompe pas», assurait-il à propos de Pierre-Louis, qui fêtera son 22e anniversaire le 24 juin.
Villeneuve part
L'arrivée de Pierre-Louis et de Saintilmond coïncide avec la perte de Marie-Claude Villeneuve, une arrière centrale de la première heure avec l'Amiral. Celle-ci embrassera sous peu sa carrière de policière à Montréal, ce qui l'obligeait à renoncer à son poste avec le club de soccer.
Le départ de Villeneuve ouvre donc la porte à Frédérique Paradis, membre du programme de l'équipe nationale U-20, au sein du 11 partant. Arianne Paradis passe de joueuse affiliée à membre à part entière de l'équipe. L'Amiral a pris la décision de garder 18 joueuses au lieu de 22, préférant permettre à quatre espoirs de poursuivre leur développement dans les deux clubs AAA de la région.
«Il s'agit de la gestion du bonheur. Je préfère les voir jouer régulièrement dans le AAA et faire appel à leurs services au besoin», précisait le sélectionneur. L'Amiral ouvrira sa saison les 4 et 5 juin à London et à Hamilton. Son premier match local, au terrain synthétique du Collège F.-X.-Garneau, aura lieu le mercredi 8 juin.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/sports/soccer/201105/26/01-4403217-amiral-de-quebec-la-filiere-haitienne-rouverte.php
Haïti-Politique : Les quatre « E » de Martelly
P-au-P, 27 mai 2011 [AlterPresse] --- La tâche qui attend la nouvelle administration parait immense et tout semble prioritaire, alors que le premier ministre désigné, Daniel Rouzier, poursuit son opération de séduction auprès du Parlement. En attendant d’obtenir ou non sa ratification et de présenter sa politique générale, l’Etat de droit, l’éducation, l’environnement et l’emploi sont les quatre axes déjà dégagés par le président Michel Martelly. Quatre axes comme dans la roue d’un cercle vicieux, où chaque défi en appelle un autre.
A plusieurs reprises, les Nations Unies ont signalé que l’instauration d’un Etat de droit est incontournable. L’absence d’Etat de droit mine les institutions publiques avait d’ailleurs estimé récemment Edmond Mulet, ex-représentant de Ban Ki Moon en Haïti.
« E » pour « en finir avec l’impunité »
Selon Pierre Esperance, du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le procès de l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier représente à la fois « un gros défi pour le gouvernement » et un signe qu’Haïti se dirige dans cette direction. Duvalier est dans le collimateur de la justice haïtienne depuis son retour le 16 janvier dernier. Il est poursuivi entre autres pour crimes contre l’humanité et détournements de fonds.
« Il faut qu’ils[les nouveaux responsables] donnent un signal clair, qu’ils veulent rompre avec l’arbitraire et combattre l’impunité » en contribuant à faire avancer le processus, souligne Esperance.
Les organisations nationales et internationales de droits humains ont résolument les yeux rivés sur l’attitude des nouveaux responsables vis-à-vis du dossier de Duvalier. Plusieurs ont, cette semaine enjoint Michel Martelly, d’« affecter les ressources humaines suffisantes à l’enquête et aux poursuites ».
L’une des faiblesses du système judiciaire haïtien, souvent mise en avant, est sa subordination à l’Exécutif. Pour Pierre Esperance, un Etat de droit implique non seulement un appareil judiciaire indépendant mais que « tous les citoyens soient soumis à la loi sans considérations économiques, sociales ou politiques ».
Instaurer l’Etat de droit suppose aussi la réduction des écarts au sein d’une population dont 68% des habitants vivent avec moins de deux dollars par jour, soit en dessous du seuil de pauvreté.
« Il y a trop d’inégalités », souligne Esperance, et l’Etat de droit implique « des institutions fonctionnelles » qui délivrent les services aux citoyens en ayant « la loi comme boussole ». Il faudra sortir les sinistrés sous les tentes, et préparer un plan de retrait de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti(MINUSTAH), poursuit le responsable du RNDDH entre autres priorités.
« Le retrait de la MINUSTAH ne signifie pas forcément le retour de l’armée d’Haïti… Je ne crois pas que le pays ait besoin d’une armée », précise Esperance plaidant pour une force de police équipée.
La police compte un peu plus de 9 mille agents actifs et Martelly manifeste sa volonté de créer une force de sécurité complémentaire.
« E » pour « éradiquer la misère »
Le président de la République a souvent affirmé son intention de « créer un climat » favorable aux investissements dans le pays considéré comme le mauvais élève en matière de stabilité dans la région. La création d’emplois constitue l’une de ses principales promesses, lui qui a vanté lors de son investiture l’esprit travailleur du peuple haïtien.
Selon un rapport du Bureau International du Travail (BIT) paru en 2010, seules 2,3 millions de personnes sur une population totale de 10 millions d’habitants ont une occupation. Et sur ce chiffre 80% vivent d’emplois informels.
Cependant « il ne s’agit pas d’une question d’emplois mais de conditions de travail et de salaire », affirme Didier Dominique de l’organisation Batay Ouvriye.
Le chef de l’Etat aurait pu montrer sa rupture avec « le statu quo » en réclamant une augmentation du salaire minimum ou au moins le respect de la loi actuelle le fixant à 200 gourdes, explique Dominique.
Le militant rappelle que le président compte appuyer la stratégie d’implantation de zone franche et d’industries de sous-traitance dans le pays. Une stratégie qui, selon lui, a abouti à la destruction de la production nationale et l’exode rural, gage d’un afflux de main d’œuvre pour la sous-traitance. En 2009 ce secteur comptait un peu plus de 300 mille ouvriers et ouvrières.
« Il s’agit d’une démarche des Etats-Unis entamée depuis 30-50 ans et qui n’a abouti qu’à l’appauvrissement et l’exploitation » du pays, analyse t-il.
Didier Dominique juge que le président symbolise en ce sens un « retour en arrière et non le changement ». « Il (Martelly) va mettre une pierre en plus dans l’édifice érigé par les multinationales » et « s’apprête à entrer dans la même logique », anticipe t-il.
Par ailleurs 40% de la population haïtienne travaille dans l’agriculture, selon le BIT. Et dans le milieu rural ce chiffre atteint 72%. Il s’agit d’un secteur marginalisé, ayant une maigre part dans le budget national.
Pour Filfranc Saint-Naré, du Mouvement des Paysans Papaye(MPP), la création d’emploi en milieu rural est une priorité. Selon lui, le gouvernement peut développer toute une série d’activités allant de la construction de routes agricoles à la mise en place de système d’irrigation, « pour que le paysan ne soit pas contraint qu’à prendre une machette [pour travailler la terre] quand il doit envoyer ses enfants à l’école ».
L’administration aura à répondre aux desiderata habituels des planteurs en fournissant encadrement technique, moyens et outils de production, mais aussi en investissant dans la transformation des produits agricoles.
« Aujourd’hui les paysans récoltent mais ils n’ont pas de moulins pour transformer la canne, le manioc », explique Sénaré, appelant aussi à des investissements dans l’élevage.
Eviter une crise environnementale
« Dans plusieurs régions rurales, surtout en période sèche, les pratiques de brulis détruisent non seulement les micros organismes mais aussi les petits arbustes. Et les mornes finissent totalement nues », relève Vilfranc Sénaré. « Il faut rebâtir les forêts de ce pays », ajoute-t-il.
Il appelle en outre à l’« utilisation d’énergies alternatives comme le soleil et l’eau pour réduire la pression qui existe sur les arbres avec le charbon de bois ».
Le charbon de bois représente les trois quart de la consommation en énergie du pays, selon le Bureau des Mines et de l’Energie (BME). En 2006, plus de la moitié des réserves d’arbres du pays était déjà utilisée. [kft apr 27/05/2011 14 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11093
A plusieurs reprises, les Nations Unies ont signalé que l’instauration d’un Etat de droit est incontournable. L’absence d’Etat de droit mine les institutions publiques avait d’ailleurs estimé récemment Edmond Mulet, ex-représentant de Ban Ki Moon en Haïti.
« E » pour « en finir avec l’impunité »
Selon Pierre Esperance, du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le procès de l’ancien dictateur Jean Claude Duvalier représente à la fois « un gros défi pour le gouvernement » et un signe qu’Haïti se dirige dans cette direction. Duvalier est dans le collimateur de la justice haïtienne depuis son retour le 16 janvier dernier. Il est poursuivi entre autres pour crimes contre l’humanité et détournements de fonds.
« Il faut qu’ils[les nouveaux responsables] donnent un signal clair, qu’ils veulent rompre avec l’arbitraire et combattre l’impunité » en contribuant à faire avancer le processus, souligne Esperance.
Les organisations nationales et internationales de droits humains ont résolument les yeux rivés sur l’attitude des nouveaux responsables vis-à-vis du dossier de Duvalier. Plusieurs ont, cette semaine enjoint Michel Martelly, d’« affecter les ressources humaines suffisantes à l’enquête et aux poursuites ».
L’une des faiblesses du système judiciaire haïtien, souvent mise en avant, est sa subordination à l’Exécutif. Pour Pierre Esperance, un Etat de droit implique non seulement un appareil judiciaire indépendant mais que « tous les citoyens soient soumis à la loi sans considérations économiques, sociales ou politiques ».
Instaurer l’Etat de droit suppose aussi la réduction des écarts au sein d’une population dont 68% des habitants vivent avec moins de deux dollars par jour, soit en dessous du seuil de pauvreté.
« Il y a trop d’inégalités », souligne Esperance, et l’Etat de droit implique « des institutions fonctionnelles » qui délivrent les services aux citoyens en ayant « la loi comme boussole ». Il faudra sortir les sinistrés sous les tentes, et préparer un plan de retrait de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti(MINUSTAH), poursuit le responsable du RNDDH entre autres priorités.
« Le retrait de la MINUSTAH ne signifie pas forcément le retour de l’armée d’Haïti… Je ne crois pas que le pays ait besoin d’une armée », précise Esperance plaidant pour une force de police équipée.
La police compte un peu plus de 9 mille agents actifs et Martelly manifeste sa volonté de créer une force de sécurité complémentaire.
« E » pour « éradiquer la misère »
Le président de la République a souvent affirmé son intention de « créer un climat » favorable aux investissements dans le pays considéré comme le mauvais élève en matière de stabilité dans la région. La création d’emplois constitue l’une de ses principales promesses, lui qui a vanté lors de son investiture l’esprit travailleur du peuple haïtien.
Selon un rapport du Bureau International du Travail (BIT) paru en 2010, seules 2,3 millions de personnes sur une population totale de 10 millions d’habitants ont une occupation. Et sur ce chiffre 80% vivent d’emplois informels.
Cependant « il ne s’agit pas d’une question d’emplois mais de conditions de travail et de salaire », affirme Didier Dominique de l’organisation Batay Ouvriye.
Le chef de l’Etat aurait pu montrer sa rupture avec « le statu quo » en réclamant une augmentation du salaire minimum ou au moins le respect de la loi actuelle le fixant à 200 gourdes, explique Dominique.
Le militant rappelle que le président compte appuyer la stratégie d’implantation de zone franche et d’industries de sous-traitance dans le pays. Une stratégie qui, selon lui, a abouti à la destruction de la production nationale et l’exode rural, gage d’un afflux de main d’œuvre pour la sous-traitance. En 2009 ce secteur comptait un peu plus de 300 mille ouvriers et ouvrières.
« Il s’agit d’une démarche des Etats-Unis entamée depuis 30-50 ans et qui n’a abouti qu’à l’appauvrissement et l’exploitation » du pays, analyse t-il.
Didier Dominique juge que le président symbolise en ce sens un « retour en arrière et non le changement ». « Il (Martelly) va mettre une pierre en plus dans l’édifice érigé par les multinationales » et « s’apprête à entrer dans la même logique », anticipe t-il.
Par ailleurs 40% de la population haïtienne travaille dans l’agriculture, selon le BIT. Et dans le milieu rural ce chiffre atteint 72%. Il s’agit d’un secteur marginalisé, ayant une maigre part dans le budget national.
Pour Filfranc Saint-Naré, du Mouvement des Paysans Papaye(MPP), la création d’emploi en milieu rural est une priorité. Selon lui, le gouvernement peut développer toute une série d’activités allant de la construction de routes agricoles à la mise en place de système d’irrigation, « pour que le paysan ne soit pas contraint qu’à prendre une machette [pour travailler la terre] quand il doit envoyer ses enfants à l’école ».
L’administration aura à répondre aux desiderata habituels des planteurs en fournissant encadrement technique, moyens et outils de production, mais aussi en investissant dans la transformation des produits agricoles.
« Aujourd’hui les paysans récoltent mais ils n’ont pas de moulins pour transformer la canne, le manioc », explique Sénaré, appelant aussi à des investissements dans l’élevage.
Eviter une crise environnementale
« Dans plusieurs régions rurales, surtout en période sèche, les pratiques de brulis détruisent non seulement les micros organismes mais aussi les petits arbustes. Et les mornes finissent totalement nues », relève Vilfranc Sénaré. « Il faut rebâtir les forêts de ce pays », ajoute-t-il.
Il appelle en outre à l’« utilisation d’énergies alternatives comme le soleil et l’eau pour réduire la pression qui existe sur les arbres avec le charbon de bois ».
Le charbon de bois représente les trois quart de la consommation en énergie du pays, selon le Bureau des Mines et de l’Energie (BME). En 2006, plus de la moitié des réserves d’arbres du pays était déjà utilisée. [kft apr 27/05/2011 14 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11093
Haïti-Patrimoine : Le monument de Vertières, vandalisé par des marchands de ferraille !
Correspondance : Wedlyne Jacques P-au-P, 27 mai 2011 [AlterPresse] --- Des individus non identifiés ont récemment emporté, au monument de Vertières (Nord d’Haïti), deux sabres ainsi que la bride du cheval de François Capois, surnommé “Capois La mort”, grande figure héroïque de l’indépendance d’Haïti, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Les objets dérobés faisaient partie du monument historique « Les Héros de Vertières » au Cap-Haïtien, deuxième ville du pays à 248 kilomètres au nord de la capitale Port-au-Prince.
Vertières est le lieu témoin de l’ultime bataille, le 18 novembre 1803, au cours de laquelle les troupes haïtiennes ont terrassé l’armée française et scellé la fondation de la nation.
Le monument, élevé à la gloire des Héros de cette bataille, en 1953 (sous le gouvernement de Paul Eugène Magloire) et classé patrimoine national selon le décret-loi du 23 août 1995, représente quatre (4) Héros et deux (2) Héroïnes.
Il s’agit également d’un site touristique.
Le vol, enregistré au monument historique de Vertières, doit être lié à l’augmentation de la demande de ferraille (débris de pièces de fer, de fonte, d’acier et d’autres métaux) sur le marché national, considère Eddy Lubin, ancien directeur régional de l’institut de sauvegarde du patrimoine national (Ispan) et actuel chargé de mission du ministère du tourisme dans le Nord.
Au même titre qu’à Port-au-Prince et ses banlieues, la récupération d’objets métalliques est une activité courante au Cap-Haïtien, depuis quelques années.
Une fois ces objets métalliques récupérés, leur destination demeure inconnue.
Cependant, cette activité conduit a des actes de sabotage et de vandalisme, visant notamment les câbles installés par la nouvelle compagnie de télécommunication Natcom, notamment dans le Nord et l’Ouest (particulièrement Port-au-Prince et ses périphéries).
Aujourd’hui, même les monuments historiques et touristiques ne seraient pas épargnés dans cette quête aux objets métalliques, attrait d’une demande en hausse sur le marché national.
Vertières n’est pas le premier site, dans le Nord, à subir des actes d’agressions.
La citadelle Lafferrière, érigée par Henri Christophe sur le Bonnêt-à-l’Evêque à Milot (à quelques kilomètres du Cap-Haïtien) est aussi affectée. Des vols subtils de petits boulets de canon (datant de l’époque de l’indépendance nationale en 1804) sont perpétrés, de temps à autre, par des touristes, selon des informations fournies à AlterPresse.
Le marché public (de distribution de biens essentiels à la consommation et autres), dénommé “Cluny” (ancien marché des esclaves à l’époque coloniale), le fort Magny, la place Bréda (sur l’habitation du même nom qui a vu naître le précurseur de l’indépendance d’Haïti, Toussaint Louverture), le centre ville historique du Cap-Haïtien, entre autres, sont victimes d’un phénomène accéléré de bidonvillisation, alors que les habitants vivent sous la menace d’un tremblement de terre qui pourrait être accompagné de tsunami.
« C’est une preuve de la déliquescence de la société, de la faiblesse du sentiment d’appartenance et de l’identité. Cela découle également de la précarité des conditions de vie de la population, condamnée à la survie », relève Eddy Lubin, en guise d’explications.
Pour sa part, Mario Brunache, actuel directeur régional de l’Ispan, impute cette situation aux autorités municipales, qui ont la responsabilité de surveiller et de nettoyer les lieux de patrimoine dans le chef-lieu du département géographique du Nord d’Haïti.
Brunache indique avoir déjà alerté la branche départementale de la police nationale d’Haïti (Pnh), le parquet du tribunal civil et la mairie du Cap-Haïtien, afin de prévenir les actes de vandalisme, d’appréhender et de poursuivre en justice les voleurs, autres auteurs et complices de ces forfaits contre le patrimoine historique du pays dans le Nord.
Un rapport de constat, des forfaits perpétrés, sera dressé avant que des mesures de clôture du site soient envisagées, annonce Brunache. [wj kft rc apr 27/05/2011 12:49]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11092
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Tout est admis au nom de la survie. Ces piècevolées des monuments historiques seront vendues pour quelques misérables gourdes qui ne suffiront même pas àà couvrir les frais pour le repas d'un jour. Mais comme avec la coupe des arbres, les pauvres ont le droit de manger. On neput pas leur dire d'arrêter de couper les arbres. Pourquoi leur interdiait-on de voler des parties en bronze ou en fer de certains monuments historiques qui en gros ne servent à rien n'est-ce pas? Quand on a faim à quoi sert l'histoire?
Les objets dérobés faisaient partie du monument historique « Les Héros de Vertières » au Cap-Haïtien, deuxième ville du pays à 248 kilomètres au nord de la capitale Port-au-Prince.
Vertières est le lieu témoin de l’ultime bataille, le 18 novembre 1803, au cours de laquelle les troupes haïtiennes ont terrassé l’armée française et scellé la fondation de la nation.
Le monument, élevé à la gloire des Héros de cette bataille, en 1953 (sous le gouvernement de Paul Eugène Magloire) et classé patrimoine national selon le décret-loi du 23 août 1995, représente quatre (4) Héros et deux (2) Héroïnes.
Il s’agit également d’un site touristique.
Le vol, enregistré au monument historique de Vertières, doit être lié à l’augmentation de la demande de ferraille (débris de pièces de fer, de fonte, d’acier et d’autres métaux) sur le marché national, considère Eddy Lubin, ancien directeur régional de l’institut de sauvegarde du patrimoine national (Ispan) et actuel chargé de mission du ministère du tourisme dans le Nord.
Au même titre qu’à Port-au-Prince et ses banlieues, la récupération d’objets métalliques est une activité courante au Cap-Haïtien, depuis quelques années.
Une fois ces objets métalliques récupérés, leur destination demeure inconnue.
Cependant, cette activité conduit a des actes de sabotage et de vandalisme, visant notamment les câbles installés par la nouvelle compagnie de télécommunication Natcom, notamment dans le Nord et l’Ouest (particulièrement Port-au-Prince et ses périphéries).
Aujourd’hui, même les monuments historiques et touristiques ne seraient pas épargnés dans cette quête aux objets métalliques, attrait d’une demande en hausse sur le marché national.
Vertières n’est pas le premier site, dans le Nord, à subir des actes d’agressions.
La citadelle Lafferrière, érigée par Henri Christophe sur le Bonnêt-à-l’Evêque à Milot (à quelques kilomètres du Cap-Haïtien) est aussi affectée. Des vols subtils de petits boulets de canon (datant de l’époque de l’indépendance nationale en 1804) sont perpétrés, de temps à autre, par des touristes, selon des informations fournies à AlterPresse.
Le marché public (de distribution de biens essentiels à la consommation et autres), dénommé “Cluny” (ancien marché des esclaves à l’époque coloniale), le fort Magny, la place Bréda (sur l’habitation du même nom qui a vu naître le précurseur de l’indépendance d’Haïti, Toussaint Louverture), le centre ville historique du Cap-Haïtien, entre autres, sont victimes d’un phénomène accéléré de bidonvillisation, alors que les habitants vivent sous la menace d’un tremblement de terre qui pourrait être accompagné de tsunami.
« C’est une preuve de la déliquescence de la société, de la faiblesse du sentiment d’appartenance et de l’identité. Cela découle également de la précarité des conditions de vie de la population, condamnée à la survie », relève Eddy Lubin, en guise d’explications.
Pour sa part, Mario Brunache, actuel directeur régional de l’Ispan, impute cette situation aux autorités municipales, qui ont la responsabilité de surveiller et de nettoyer les lieux de patrimoine dans le chef-lieu du département géographique du Nord d’Haïti.
Brunache indique avoir déjà alerté la branche départementale de la police nationale d’Haïti (Pnh), le parquet du tribunal civil et la mairie du Cap-Haïtien, afin de prévenir les actes de vandalisme, d’appréhender et de poursuivre en justice les voleurs, autres auteurs et complices de ces forfaits contre le patrimoine historique du pays dans le Nord.
Un rapport de constat, des forfaits perpétrés, sera dressé avant que des mesures de clôture du site soient envisagées, annonce Brunache. [wj kft rc apr 27/05/2011 12:49]
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Tout est admis au nom de la survie. Ces piècevolées des monuments historiques seront vendues pour quelques misérables gourdes qui ne suffiront même pas àà couvrir les frais pour le repas d'un jour. Mais comme avec la coupe des arbres, les pauvres ont le droit de manger. On neput pas leur dire d'arrêter de couper les arbres. Pourquoi leur interdiait-on de voler des parties en bronze ou en fer de certains monuments historiques qui en gros ne servent à rien n'est-ce pas? Quand on a faim à quoi sert l'histoire?
Haïti: un FNE pour 2 millions d'enfants
Le président haïtien Michel Martelly a lancé hier à Port-au-Prince un fonds national pour l'éducation (FNE) en vue de scolariser près de 2 millions de jeunes Haïtiens d'ici la fin de son mandat dans cinq ans, une de ses principales promesses électorales, a constaté un journaliste de l'AFP. "J'apporte un bonne nouvelle pour les enfants d'Haïti avec le lancement d'un consortium de plusieurs secteurs en vue de financer leur éducation", a lancé M. Martelly assurant que la volonté politique existe aujourd'hui pour réaliser l'objectif d'enseignement primaire universel dans son pays.
Le Fonds pour l'éducation en Haïti sera financé à partir d'un prélèvement de 5 centimes sur les appels internationaux entrant en Haïti et d'une contribution de 1,50 dollar sur chaque transfert de fonds internationaux.
En Haïti, la grande majorité des 4 millions d'enfants en âge d'être scolarisés ne fréquente aucun établissement d'enseignement faute de moyens financiers et 75% des enfants des zones rurales n'ont pas accès à l'éducation", selon des statistiques fournies par les autorités.
"Les fonds que nous allons recueillir en concertation avec les partenaires de la téléphonie et des institutions de transfert seront destinés à financer l'école obligatoire et gratuite pour les plus démunis en Haïti", a indiqué M. Martelly.
Le nouveau président prévoit ainsi de collecter 180 millions de dollars sur les appels internationaux pour son programme d'éducation. Les fonds seront gérés par un comité public-privé et les comptes seront gérés par une firme internationale indépendante "par souci de transparence", selon une note de la présidence haïtienne.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/27/97001-20110527FILWWW00310-haiti-un-fne-pour-2-millions-d-enfants.php
Le Fonds pour l'éducation en Haïti sera financé à partir d'un prélèvement de 5 centimes sur les appels internationaux entrant en Haïti et d'une contribution de 1,50 dollar sur chaque transfert de fonds internationaux.
En Haïti, la grande majorité des 4 millions d'enfants en âge d'être scolarisés ne fréquente aucun établissement d'enseignement faute de moyens financiers et 75% des enfants des zones rurales n'ont pas accès à l'éducation", selon des statistiques fournies par les autorités.
"Les fonds que nous allons recueillir en concertation avec les partenaires de la téléphonie et des institutions de transfert seront destinés à financer l'école obligatoire et gratuite pour les plus démunis en Haïti", a indiqué M. Martelly.
Le nouveau président prévoit ainsi de collecter 180 millions de dollars sur les appels internationaux pour son programme d'éducation. Les fonds seront gérés par un comité public-privé et les comptes seront gérés par une firme internationale indépendante "par souci de transparence", selon une note de la présidence haïtienne.
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