Aucun des candidats des deux listes de Fanmi Lavalas retenu
vendredi 6 février 2009, Radio Kiskeya
Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a publié dans la nuit de jeudi à vendredi la liste des 65 candidats, sur un total de 105, admis à participer aux sénatoriales partielles du 19 avril 2009.
Aucun des candidats des deux listes de Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide) n’a été retenu. Les deux listes avaient été soumises par deux factions rivales de Lavalas.
Au nombre des personnalités les plus connues de ce secteur politique écartées par le CEP figurent : l’ex-ministre de l’intérieur d’Aristide en 2004, Jocelerme Privert (département des Nippes) ; l’ex-député Amanus Maette (Artibonite, Nord) ; l’ex-directeur de la Direction centrale de police judiciaire, Schiller Louidor (Ouest) ; l’ex-délégué du Sud, Jacques Mathelier ; l’ex-député de Grande-Rivière du Nord, Nahoum Marcellus ; Bell Angelot (Nord).
La candidature au Sénat dans la Grande-Anse (Sud-Ouest) de l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe (Front pour la Reconstruction Nationale, FRN), a été également rejetée.
Un responsable très controversé d’une coopérative en faillite, David Chéry, a été également écarté par le CEP. Il se présentait sous la bannière de l’Alliance pour l’Avancement d’Haïti (ALAH) de Me Reynold Georges.
La plupart des candidats évincés par l’institution électorale ont dû faire face à des allégations d’implication dans des activités criminelles et dans le trafic illicite de la drogue, formulées par le Réseau National des Organisations de Défense des droits humains (RNDDH), la Police Nationale d’Haïti (PNH) et la Justice.
D’autres candidats contre lesquels des charges similaires ont été rendues publiques n’ont toutefois pas été écartés par le CEP. C’est le cas de Moïse Jean Charles (ex-Maire de Milot, Nord), accusé de meurtre par un député du même parti que lui, la Plate-forme présidentielle LESPWA sous la bannière de laquelle René Préval a été élue à la présidence pour la seconde fois, en 2006.
La candidature de l’ex-officier de l’armée, Chevry Emmanuel (Centre, Fusion), a été également retenue, en dépit du fait qu’il ait été dénoncé comme ayant fait partie du groupe des officiers exclus des Forces Armées d’Haïti pour trafic de drogue, sous le gouvernement militaire du général Prosper Avril (1988-1990).
La répartition par département géographique des 65 candidats retenus se présente comme suit : 13 dans l’Ouest ; 5 dans le Nord ; 6 dans le Nord-Est ; 4 dans le Nord-Ouest ; 8 dans Les Nippes ; 7 dans l’Artibonite ; 6 dans le centre ; 4 dans la Grande-Anse ; 4 dans le Sud-Est ; 8 dans le Sud.
Voici la liste complète, par département et parti politique, des candidats retenus :
Ouest : Chevron Bernard Evelyn (MIDH) ; Jacques Jean Marcel (PSR) ; Brutus Cacsman (Model-PRDH) ; David Basile (PUN) ; Claude Marie Denise (Fusion) ; John Joseph Noel (LESPWA) ; Prudent Rudolph (Konba) ; Labissière Georges André (Indépendant) ; Beaubrun Gérard Evans (RDNP) ; Viau Mario (Union) ; Fils-Aimé Charles Henry Raymond (PEP) ; Gilles Victor (PONT) ; Joseph Wesner Emmanuel (Indépendant).
Nord : Mompremier Marie Ghislaine (Fusion) ; Jean René Laguerre (MODEL-PRDH) ; Charles Elusca (OPL) ; Samson Antoine René (UNION) ; Moïse Jean Charles (LESPWA).
Nord-Est : Jean Rodolphe Joazil (Fusion) ; Derex Lucien Pierre Louis (LESPWA) ; Elie Altagrace (UNION) ; Lavaud Ernst (LAAA) ; Armand Joachim (OPL) ; Jacques André Charles Pierre ((OPL).
Nord-Ouest : Hypolite Mélius (OPL) ; François Lucas Sainvil (LESPWA) ; Fleurinor Luc (MIRN) ; Charles Saturne (UNION).
Nippes : Wilfrid Tropnas (UNION) ; Jeanty Jean William (KONBA) ; Mondé Frantz Robert (AAA) ; Barbier Anthony (Fusion) ; Julson Louberson (LESPWA) ; Volcy Assad (UCADDE) ; Noel Chrisner (Indépendant) ; Mazil Garry Joseph (RESPE).
Artibonite : Jean Baptiste Jean Willy (LAAA) ; Fouchard Bergrome François (LAAA) ; Saint Pierre Rigaud (LESPWA) ; Garçonnet Paul André (LESPWA) ; Louis Michelet (Indépendant) ; Fortune Michel (PUN) ; Accéus Manus (UNION).
Centre : Chevry Emmanuel (FUSION) ; Stiverne Louis (UNION) ; Delacruz Francisco (OPL) ; Joseph Willot (UCADDE) ; Saint Germain Rubens (AAA) ; Marcelin Adher (LESPWA).
Grande-Anse : Belle Fleur Marie Aurorelaine (FUSION) ; Jean Lavaud Frédérick (RESPE) ; Laplanche Jean Fritz (OPL) ; Roumer Jean Maxime (LESPWA).
Sud-Est : Hébert Lahatte (UNION) ; Pierre Michel Joseph Jean Pierre (RDNP) ; Pierre Ricard (OPL) ; Lambert Wencesclass (LESPWA)
Sud : Jameau Raymond (RESPE) ; Barnatte Cécile (LAAA) ; Joseph Benoît Laguerre (UCADDE) ; Comeau Marie Danielle (KONBA) ; Pierre Georges Simon (UNION) ; Bernard Jean Claude (OPL) ; Pierre Exius Francky (LESPWA) ; Rousseau Yves (PSR). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5664
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 7 février 2009
René Préval multiplie ses rencontres avec les bailleurs de fonds à Washington
La prochaine conférence des bailleurs de fonds d'Haïti pourrait avoir lieu en avril à Washington (Etats-Unis) selon l'agence EFE rapportant les déclarations du porte parole du Fond Monétaire International (FMI), Andreas Adriano. Il souligne que le président haïtien, René Préval, a sollicité l'appui du FMI à la tenue de ladite conférence, susceptible de lui permettre de recueillir les fonds nécessaires au développement du pays.
Le chef de l'état haïtien a soumis sa demande dans le cadre d'une rencontre avec le patron du Fond Monétaire International (FMI), Dominique Strauss Kan.
Au cours de sa visite aux Etats-Unis, le président Préval a eu des entretiens avec des responsables d'autres institutions financières internationales, comme Robert Zoelick de la Banque Mondiale et certains représentants de l'administration Obama. Les discussions ont notamment porté sur la situation économique mondiale et son impact sur la république d'Haïti.
Le Chef de l'Etat haïtien, a débuté lundi après-midi une visite officielle à Washington, au cours de laquelle il devra également avoir des entretiens avec des membres du Congrès.
René Préval participera aussi au traditionnel déjeuner de prière organisé par le Parlement américain à l'occasion de la réouverture de la session législative.
Des membres du gouvernement dont les Ministres de l'Economie et des Finances, Daniel Dorsainvil, et de la Planification et de la Coopération Externe, Jean Max Bellerive, le Gouverneur de la Banque Centrale, Charles Castel, ainsi que des conseillers Gabriel Verret, Elisabeth Delatour, Paul Denis et Raymond Lafontant Jr font partie de cette délégation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14735
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14735
Un projet de loi à la Chambre des représentants des Etats-Unis en faveur d’une commission d’enquête sur le renversement en 2004 du président Jean Bert
De « proches amis » du président en exil parmi les parlementaires ayant introduit le projet de loi
vendredi 6 février 2009, Radio Kiskeya
Un projet de loi en vue de la formation d’une commission indépendante d’investigation sur le rôle joué par le gouvernement américain dans le renversement, en 2004, du président haïtien Jean Bertrand Aristide, a été introduit le 28 janvier dernier à la Chambre des représentants des Etats Unis par la représentante démocrate de Californie, Barbara Lee.
L’initiative a été soutenue par 8 autres représentants démocrates dont certains connus pour leurs liens particuliers avec l’ancien chef de l’Etat haïtien. Il s’agit de Dennis J. Kurinick (Ohio), Charles B. Rangel (New York), Eddie Bernice Johnson (Texas), Chaka Fattah (Pennsylvanie), Corrine Brown (Floride), Donald Payne (New Jersey), Jan Schakowsky (Illinois) et Mike Honda (Californie).
La proposition de loi qualifie d’emblée le renversement du leader de Lavalas de « coup d’Etat ». Les 10 membres de la commission indépendante qui serait formée devraient être choisis par les chefs des majorités et minorités démocrates et républicaines au Sénat et à la Chambre des représentants, propose le projet de loi.
Entre autres objectifs, la commission aurait à établir dans quelle mesure l’action du gouvernement des Etats-Unis a entravé le processus démocratique en Haïti ; les circonstances dans lesquelles Jean Bertrand Aristide a dû remettre sa démission et partir en exil en Centrafrique ; le rôle des Etats-Unis dans les événements ayant conduit à la démission d’Aristide ; le degré de respect par les Etats-Unis de leurs engagements dans le cadre des résolutions sur Haïti de l’Organisation des Etats Américains ; la contribution des Etats-Unis aux efforts de la communauté internationale, particulièrement de la Communauté des pays de la Caraïbe (CARICOM) en vue d’éviter la chute du président haïtien ; le rôle joué par les Etats-Unis au Conseil de Sécurité des Nations Unies en relation avec la crise haïtienne et auprès de pays et institutions internationales désireux de préserver la démocratie en Haïti ; le rôle direct ou indirect de la Centrale d’Intelligence des Etats-Unis (CIA) dans les événements.
La Commission devra aussi se pencher sur l’impact politique en Haïti, lors des événements, de l’Institut Républicain International (IRI), de l’Institut National Démocratique pour les Affaires Internationales (NDI) et d’autres organismes ou agences financés par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) pour des programmes destinés à instaurer la démocratie en Haïti.
La commission qui devrait rendre son rapport dans un délai ne dépassant pas 18 mois après la promulgation du projet de loi y relative bénéficiera de pouvoirs et de moyens appropriés incluant la capacité de convoquer et de contraindre au témoignage fonctionnaires et citoyens américains concernés par l’investigation. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5663
HRV commente : Nous voulons croire et admettre que l’administration Obama sera assez intelligente pour comprendre que le fait de gagner des élections « libres » en Haïti n’a jamais été un gage de démocratie. Dans le cas de Jean Bertrand Aristide, cette maxime trouve toute sa véracité.
Avec tous les problèmes qui secouent le monde aujourd’hui et l’ampleur des attentes placées dans la clairvoyance de cet homme maladroitement « messiannisé », la chambre des représentants et en particulier les membres du fameux Black Caucus devraient joindre leurs efforts autour de cette administration afin de trouver des solutions à la crise financière qui guette les Etats –Unis et qui aura sans doute la vertu de traîner le monde derrière elle dans un abime épouvantable.
Si avec Jean Bertrand Aristide Haïti vivait en démocratie, François et Jean Claude Duvalier étaient des démocrates aussi. Et ce n’est point le black Caucus qui va nous dire et faire avaler le contraire.
Si le black Caucus veut faire quelques choses pour Haïti pourquoi il e s’engagerait pas en faveur des sans papiers haïtiens de façon qu’il leur soit accordé le droit de rester travailler aux USA comme les sans papiers d’autres nations de l’Amérique Latine ?
Et pourquoi ne pas diligenter une enquête sur le scandale des compagnies téléphoniques qui auraient passé de l’argent à Aristide ? Pourquoi ne pas éclaircir le mystère de l’implication de proches d’Aristide dans les affaires de drogue qui pullulent les tribunaux de Miami ?
Enfin, le black Caucus ferait mieux de s’occuper des ses oignons au lieu de ranimer le feu de la violence parmi les chimères incontrôlables d’Aristide ! SInon on risque de commerncer a regretter la victoire de Barak Obama!
vendredi 6 février 2009, Radio Kiskeya
Un projet de loi en vue de la formation d’une commission indépendante d’investigation sur le rôle joué par le gouvernement américain dans le renversement, en 2004, du président haïtien Jean Bertrand Aristide, a été introduit le 28 janvier dernier à la Chambre des représentants des Etats Unis par la représentante démocrate de Californie, Barbara Lee.
L’initiative a été soutenue par 8 autres représentants démocrates dont certains connus pour leurs liens particuliers avec l’ancien chef de l’Etat haïtien. Il s’agit de Dennis J. Kurinick (Ohio), Charles B. Rangel (New York), Eddie Bernice Johnson (Texas), Chaka Fattah (Pennsylvanie), Corrine Brown (Floride), Donald Payne (New Jersey), Jan Schakowsky (Illinois) et Mike Honda (Californie).
La proposition de loi qualifie d’emblée le renversement du leader de Lavalas de « coup d’Etat ». Les 10 membres de la commission indépendante qui serait formée devraient être choisis par les chefs des majorités et minorités démocrates et républicaines au Sénat et à la Chambre des représentants, propose le projet de loi.
Entre autres objectifs, la commission aurait à établir dans quelle mesure l’action du gouvernement des Etats-Unis a entravé le processus démocratique en Haïti ; les circonstances dans lesquelles Jean Bertrand Aristide a dû remettre sa démission et partir en exil en Centrafrique ; le rôle des Etats-Unis dans les événements ayant conduit à la démission d’Aristide ; le degré de respect par les Etats-Unis de leurs engagements dans le cadre des résolutions sur Haïti de l’Organisation des Etats Américains ; la contribution des Etats-Unis aux efforts de la communauté internationale, particulièrement de la Communauté des pays de la Caraïbe (CARICOM) en vue d’éviter la chute du président haïtien ; le rôle joué par les Etats-Unis au Conseil de Sécurité des Nations Unies en relation avec la crise haïtienne et auprès de pays et institutions internationales désireux de préserver la démocratie en Haïti ; le rôle direct ou indirect de la Centrale d’Intelligence des Etats-Unis (CIA) dans les événements.
La Commission devra aussi se pencher sur l’impact politique en Haïti, lors des événements, de l’Institut Républicain International (IRI), de l’Institut National Démocratique pour les Affaires Internationales (NDI) et d’autres organismes ou agences financés par l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) pour des programmes destinés à instaurer la démocratie en Haïti.
La commission qui devrait rendre son rapport dans un délai ne dépassant pas 18 mois après la promulgation du projet de loi y relative bénéficiera de pouvoirs et de moyens appropriés incluant la capacité de convoquer et de contraindre au témoignage fonctionnaires et citoyens américains concernés par l’investigation. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5663
HRV commente : Nous voulons croire et admettre que l’administration Obama sera assez intelligente pour comprendre que le fait de gagner des élections « libres » en Haïti n’a jamais été un gage de démocratie. Dans le cas de Jean Bertrand Aristide, cette maxime trouve toute sa véracité.
Avec tous les problèmes qui secouent le monde aujourd’hui et l’ampleur des attentes placées dans la clairvoyance de cet homme maladroitement « messiannisé », la chambre des représentants et en particulier les membres du fameux Black Caucus devraient joindre leurs efforts autour de cette administration afin de trouver des solutions à la crise financière qui guette les Etats –Unis et qui aura sans doute la vertu de traîner le monde derrière elle dans un abime épouvantable.
Si avec Jean Bertrand Aristide Haïti vivait en démocratie, François et Jean Claude Duvalier étaient des démocrates aussi. Et ce n’est point le black Caucus qui va nous dire et faire avaler le contraire.
Si le black Caucus veut faire quelques choses pour Haïti pourquoi il e s’engagerait pas en faveur des sans papiers haïtiens de façon qu’il leur soit accordé le droit de rester travailler aux USA comme les sans papiers d’autres nations de l’Amérique Latine ?
Et pourquoi ne pas diligenter une enquête sur le scandale des compagnies téléphoniques qui auraient passé de l’argent à Aristide ? Pourquoi ne pas éclaircir le mystère de l’implication de proches d’Aristide dans les affaires de drogue qui pullulent les tribunaux de Miami ?
Enfin, le black Caucus ferait mieux de s’occuper des ses oignons au lieu de ranimer le feu de la violence parmi les chimères incontrôlables d’Aristide ! SInon on risque de commerncer a regretter la victoire de Barak Obama!
La drogue, une menace pour les prochaines sénatoriales, selon le numéro deux de l’OEA
Albert Ramdin se montre préoccupé après une mission de deux jours à Port-au-Prince
Jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats américains (OEA), Albert Ramdin, a affirmé jeudi qu’outre les multiples problèmes auxquels Haïti est confrontée, le fléau du narcotrafic menace directement les prochaines sénatoriales partielles, rapporte l’Associated Press.
S’exprimant à Washington lors de la présentation de son rapport sur sa récente visite à Port-au-Prince, le diplomate surinamien a estimé évident ce danger malgré « l’étroite coopération et les accords spéciaux » existant entre Haïti et des pays développés, dotés d’équipements pour des opérations antidrogues.
M. Ramdin a aussi ajouté que le Président René Préval et la Première ministre Michèle Pierre-Louis souhaitent pouvoir compter sur un « soutien plus ferme des institutions américaines dans la lutte contre le trafic de stupéfiants ».
Le numéro deux de l’OEA n’a pas voulu fournir des détails sur la façon dont les narcotrafiquants peuvent influencer les élections du 19 avril. Cependant, il a tenu à souligner que la communauté internationale entend fournir aux autorités haïtiennes toute la sécurité nécessaire au bon déroulement du scrutin. Dans ce cadre, le gouvernement est en train de travailler en vue d’identifier les formes dans lesquelles le narcotrafic peut « affecter le bon fonctionnement des institutions publiques ».
« Le processus électoral est en marche, mais présente des défis, incluant des allégations selon lesquelles des candidats seraient disqualifiés et des listes rivales de candidats soumises au nom d’un même parti politique », a poursuivi Albert Ramdin.
Le secrétaire général adjoint de l’organisation hémisphérique, également président du groupe de travail sur Haïti, rendait compte devant le conseil permanent de l’OEA du séjour qu’il vient d’effectuer à Port-au-Prince les 29 et 30 janvier. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5661
Jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats américains (OEA), Albert Ramdin, a affirmé jeudi qu’outre les multiples problèmes auxquels Haïti est confrontée, le fléau du narcotrafic menace directement les prochaines sénatoriales partielles, rapporte l’Associated Press.
S’exprimant à Washington lors de la présentation de son rapport sur sa récente visite à Port-au-Prince, le diplomate surinamien a estimé évident ce danger malgré « l’étroite coopération et les accords spéciaux » existant entre Haïti et des pays développés, dotés d’équipements pour des opérations antidrogues.
M. Ramdin a aussi ajouté que le Président René Préval et la Première ministre Michèle Pierre-Louis souhaitent pouvoir compter sur un « soutien plus ferme des institutions américaines dans la lutte contre le trafic de stupéfiants ».
Le numéro deux de l’OEA n’a pas voulu fournir des détails sur la façon dont les narcotrafiquants peuvent influencer les élections du 19 avril. Cependant, il a tenu à souligner que la communauté internationale entend fournir aux autorités haïtiennes toute la sécurité nécessaire au bon déroulement du scrutin. Dans ce cadre, le gouvernement est en train de travailler en vue d’identifier les formes dans lesquelles le narcotrafic peut « affecter le bon fonctionnement des institutions publiques ».
« Le processus électoral est en marche, mais présente des défis, incluant des allégations selon lesquelles des candidats seraient disqualifiés et des listes rivales de candidats soumises au nom d’un même parti politique », a poursuivi Albert Ramdin.
Le secrétaire général adjoint de l’organisation hémisphérique, également président du groupe de travail sur Haïti, rendait compte devant le conseil permanent de l’OEA du séjour qu’il vient d’effectuer à Port-au-Prince les 29 et 30 janvier. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5661
Grève dans les écoles publiques : Le gouvernement promet une solution
La Première ministre Michèle Pierre-Louis dénonce la nomination irresponsable de plusieurs milliers d’enseignants sous le ministre Gabriel Bien-Aimé
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La Première ministre Michèle Pierre-Louis et le ministre de l’éducation, Joël Desrosier Jean-Pierre, ont invité jeudi les enseignants des écoles publiques en grève ces derniers jours à reprendre les cours, un problème auquel le gouvernement s’efforce de trouver rapidement une solution.
« Sans vouloir indexer personne, ces nominations irrégulières ne devaient pas être faites. Mais, nous avons hérité de cette situation que nous devons gérer dans le sens de l’Etat », a déclaré le chef du gouvernement dans une allusion à peine voilée à l’administration de l’ancien ministre de l’éducation nationale, Gabriel Bien-Aimé, qui aurait recruté plusieurs milliers d’enseignants sans avoir de disponibilités budgétaires.
Lors d’une conférence de presse à la Villa d’Accueil (siège du gouvernement) à laquelle étaient associés des représentants l’Exécutif et du Parlement, Mme Pierre-Louis a fait remarquer que 300 à 800 millions de gourdes doivent être dégagées du budget 2008/2009 pour faire face à la réclamation des arriérés de salaire. Cette solution, qui va entraîner la suppression de certains postes budgétaires, a été trouvée de concert avec les commissions éducations des deux Chambres. Il s’agit d’une décision politique qui doit être assumée en tant que telle pour mettre un terme à la paralysie des établissements de l’enseignement public, a conclu la Première ministre.
Pour sa part, le ministre de l’éducation a appelé élèves et enseignants à reprendre leurs activités académiques, particulièrement à Petit-Goâve (68 km au sud de Port-au-Prince) où de violentes manifestations ont fait des victimes. Tout en faisant part de sa volonté de permettre à l’année scolaire de suivre son cours, Joël Desrosier Jean-Pierre a dénoncé le recrutement sous l’administration précédente de près de 4.000 enseignants et d’un millier de cadres administratifs.
Le ministre de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé ainsi que les Sénateurs Andris Riché et Yvon Buissereth se sont joints à Michèle Pierre-Louis pour témoigner du soutien du Parlement au gouvernement dans ce dossier.
Des grèves en cascade et manifestations d’enseignants n’ayant jamais reçu leur salaire après de longs mois de travail paralysent, depuis plusieurs jours, les écoles publiques dans différentes villes du pays. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5660
HRV commente: Des embauche de complaisance, des embauches de militants. Ces gens qui sont capables d'aller vociferer "Goldenber ou la mort" devant le parlement. Un mal qui doit ronger l'ensemble de l'administration publique.Une des conceptions et perception de la corruption. Les parlementeurs censeurs ne semblent avoir rien vu venir!
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La Première ministre Michèle Pierre-Louis et le ministre de l’éducation, Joël Desrosier Jean-Pierre, ont invité jeudi les enseignants des écoles publiques en grève ces derniers jours à reprendre les cours, un problème auquel le gouvernement s’efforce de trouver rapidement une solution.
« Sans vouloir indexer personne, ces nominations irrégulières ne devaient pas être faites. Mais, nous avons hérité de cette situation que nous devons gérer dans le sens de l’Etat », a déclaré le chef du gouvernement dans une allusion à peine voilée à l’administration de l’ancien ministre de l’éducation nationale, Gabriel Bien-Aimé, qui aurait recruté plusieurs milliers d’enseignants sans avoir de disponibilités budgétaires.
Lors d’une conférence de presse à la Villa d’Accueil (siège du gouvernement) à laquelle étaient associés des représentants l’Exécutif et du Parlement, Mme Pierre-Louis a fait remarquer que 300 à 800 millions de gourdes doivent être dégagées du budget 2008/2009 pour faire face à la réclamation des arriérés de salaire. Cette solution, qui va entraîner la suppression de certains postes budgétaires, a été trouvée de concert avec les commissions éducations des deux Chambres. Il s’agit d’une décision politique qui doit être assumée en tant que telle pour mettre un terme à la paralysie des établissements de l’enseignement public, a conclu la Première ministre.
Pour sa part, le ministre de l’éducation a appelé élèves et enseignants à reprendre leurs activités académiques, particulièrement à Petit-Goâve (68 km au sud de Port-au-Prince) où de violentes manifestations ont fait des victimes. Tout en faisant part de sa volonté de permettre à l’année scolaire de suivre son cours, Joël Desrosier Jean-Pierre a dénoncé le recrutement sous l’administration précédente de près de 4.000 enseignants et d’un millier de cadres administratifs.
Le ministre de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé ainsi que les Sénateurs Andris Riché et Yvon Buissereth se sont joints à Michèle Pierre-Louis pour témoigner du soutien du Parlement au gouvernement dans ce dossier.
Des grèves en cascade et manifestations d’enseignants n’ayant jamais reçu leur salaire après de longs mois de travail paralysent, depuis plusieurs jours, les écoles publiques dans différentes villes du pays. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5660
HRV commente: Des embauche de complaisance, des embauches de militants. Ces gens qui sont capables d'aller vociferer "Goldenber ou la mort" devant le parlement. Un mal qui doit ronger l'ensemble de l'administration publique.Une des conceptions et perception de la corruption. Les parlementeurs censeurs ne semblent avoir rien vu venir!
« Des candidats au Sénat » dans le collimateur de la police
La plupart du temps, certaines des personnes concernées vaquent librement à leurs occupations
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La Police Nationale d’Haïti (PNH) aurait adressé mercredi une correspondance au Conseil Electoral Provisoire (PNH) dans laquelle elle fournit des informations sur les dossiers d’une vingtaine d’individus, dont au moins 9 des actuels candidats au Sénat, parmi ceux dénoncés dans un récent rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
La police ferait état de l’implication de ces individus dans plusieurs dossiers criminels. Les noms de certains d’entre eux figureraient encore dans des avis de recherche de la police, selon la correspondance adressée à l’organisme électoral. Nombre des personnes concernées vaquent cependant librement à leurs occupations depuis un certain temps. Certaines d’entre elles ont même occupé récemment des positions officielles.
Le CEP avait sollicité l’avis de la police, de la justice, du service de l’immigration et des organismes des droits humains sur le profil des 105 candidats aux sénatoriales partielles du 19 avril.
La liste officielle des candidats retenus doit être annoncée de façon imminente. De ce fait, un dispositif de sécurité a été installé aux abords du siège, à Delmas, de l’institution électorale.
Dans la tradition politique haïtienne, de graves incidents se produisent quand l’organisme électoral rejette des candidatures de personnalités politiques influentes. Lors des élections de 1987, l’exclusion par le CEP d’un certain nombre de candidats avait donné lieu à de graves incidents dans tout le pays qui devaient se solder par le massacre des électeurs, le jour du scrutin, le 29 novembre 1987. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5659
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La Police Nationale d’Haïti (PNH) aurait adressé mercredi une correspondance au Conseil Electoral Provisoire (PNH) dans laquelle elle fournit des informations sur les dossiers d’une vingtaine d’individus, dont au moins 9 des actuels candidats au Sénat, parmi ceux dénoncés dans un récent rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH).
La police ferait état de l’implication de ces individus dans plusieurs dossiers criminels. Les noms de certains d’entre eux figureraient encore dans des avis de recherche de la police, selon la correspondance adressée à l’organisme électoral. Nombre des personnes concernées vaquent cependant librement à leurs occupations depuis un certain temps. Certaines d’entre elles ont même occupé récemment des positions officielles.
Le CEP avait sollicité l’avis de la police, de la justice, du service de l’immigration et des organismes des droits humains sur le profil des 105 candidats aux sénatoriales partielles du 19 avril.
La liste officielle des candidats retenus doit être annoncée de façon imminente. De ce fait, un dispositif de sécurité a été installé aux abords du siège, à Delmas, de l’institution électorale.
Dans la tradition politique haïtienne, de graves incidents se produisent quand l’organisme électoral rejette des candidatures de personnalités politiques influentes. Lors des élections de 1987, l’exclusion par le CEP d’un certain nombre de candidats avait donné lieu à de graves incidents dans tout le pays qui devaient se solder par le massacre des électeurs, le jour du scrutin, le 29 novembre 1987. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5659
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