La Première ministre Michèle Pierre-Louis dénonce la nomination irresponsable de plusieurs milliers d’enseignants sous le ministre Gabriel Bien-Aimé
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La Première ministre Michèle Pierre-Louis et le ministre de l’éducation, Joël Desrosier Jean-Pierre, ont invité jeudi les enseignants des écoles publiques en grève ces derniers jours à reprendre les cours, un problème auquel le gouvernement s’efforce de trouver rapidement une solution.
« Sans vouloir indexer personne, ces nominations irrégulières ne devaient pas être faites. Mais, nous avons hérité de cette situation que nous devons gérer dans le sens de l’Etat », a déclaré le chef du gouvernement dans une allusion à peine voilée à l’administration de l’ancien ministre de l’éducation nationale, Gabriel Bien-Aimé, qui aurait recruté plusieurs milliers d’enseignants sans avoir de disponibilités budgétaires.
Lors d’une conférence de presse à la Villa d’Accueil (siège du gouvernement) à laquelle étaient associés des représentants l’Exécutif et du Parlement, Mme Pierre-Louis a fait remarquer que 300 à 800 millions de gourdes doivent être dégagées du budget 2008/2009 pour faire face à la réclamation des arriérés de salaire. Cette solution, qui va entraîner la suppression de certains postes budgétaires, a été trouvée de concert avec les commissions éducations des deux Chambres. Il s’agit d’une décision politique qui doit être assumée en tant que telle pour mettre un terme à la paralysie des établissements de l’enseignement public, a conclu la Première ministre.
Pour sa part, le ministre de l’éducation a appelé élèves et enseignants à reprendre leurs activités académiques, particulièrement à Petit-Goâve (68 km au sud de Port-au-Prince) où de violentes manifestations ont fait des victimes. Tout en faisant part de sa volonté de permettre à l’année scolaire de suivre son cours, Joël Desrosier Jean-Pierre a dénoncé le recrutement sous l’administration précédente de près de 4.000 enseignants et d’un millier de cadres administratifs.
Le ministre de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé ainsi que les Sénateurs Andris Riché et Yvon Buissereth se sont joints à Michèle Pierre-Louis pour témoigner du soutien du Parlement au gouvernement dans ce dossier.
Des grèves en cascade et manifestations d’enseignants n’ayant jamais reçu leur salaire après de longs mois de travail paralysent, depuis plusieurs jours, les écoles publiques dans différentes villes du pays. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5660
HRV commente: Des embauche de complaisance, des embauches de militants. Ces gens qui sont capables d'aller vociferer "Goldenber ou la mort" devant le parlement. Un mal qui doit ronger l'ensemble de l'administration publique.Une des conceptions et perception de la corruption. Les parlementeurs censeurs ne semblent avoir rien vu venir!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 7 février 2009
Grève dans les écoles publiques : Le gouvernement promet une solution
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