Ántero Flores-Aráoz viendra s’enquérir de la situation des troupes péruviennes intégrant la MINUSTAH
jeudi 12 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le ministre péruvien de la défense, Ántero Flores-Aráoz, séjournera en Haïti du 19 au 21 juin prochains dans le cadre d’une visite d’inspection du travail du contingent péruvien de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), a annoncé jeudi à Lima le journal officiel El Peruano.
La présence de Flores-Aràoz à Port-au-Prince reflète la volonté du gouvernement du Président Alan Garcìa de vérifier la qualité de la contribution et les conditions de travail des membres du bataillon péruvien, cinq mois après leur arrivée en Haïti, précise-t-on dans la capitale péruvienne.
La Compagnie Pérou, qui a intégré la force onusienne dans une perspective de rétablissement de la paix dans le pays, tient sa base opérationnelle près de l’usine Shodecosa, sur la route nationale #1 (banlieue nord de la capitale).
Selon le quotidien officiel péruvien El Peruano, l’implication des casques bleus du Pérou dans cette opération de maintien de la paix, partcipe de la politique de défense du pays. "Ils contribuent à la paix et à la sécurité internationale et de plus ils favorisent de précieux échanges d’expériences avec des contingents d’autres pays", souligne le journal.
Déployée en Haïti depuis 2004 sous commandement brésilien, la MINUSTAH compte aujourd’hui 7.510 militaires et 1.752 policiers issus à 80% de l’Amérique latine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5084
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 12 juin 2008
Robert Manuel échoue à son tour au Parlement
Un mois après Ericq Pierre, le principal conseiller politique du Président Préval a été écarté par les Députés de la CPP
jeudi 12 juin 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a massivement rejeté jeudi soir par 57 voix contre, 22 pour et 6 abstentions la désignation de Robert Manuel au poste de Premier ministre, faisant du principal conseiller politique et ami intime du Président René Préval un deuxième candidat à chuter en un mois après Ericq Pierre.
Lors d’une séance de ratification marquée par un rapport largement défavorable de la commission chargée d’étudier le dossier de l’intéressé, les parlementaires, dont ceux de la Concertation parlementaire progressiste (CPP), ont notamment mis en relief le nombre d’années de résidence de Manuel inférieur aux cinq années prévues dans la constitution.
S’accrochant à l’article 157 de la loi mère qui spécifie les conditions d’éligibilité au poste de Premier ministre, les Députés ont aussi contesté le titre de propriété de l’ancien Secrétaire d’Etat à la sécurité publique et condamné le fait qu’il ne détienne pas sa carte électorale nationale.
Malgré les interventions des blocs parlementaires de la Fusion des sociaux-démocrates et de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), qui étaient prêts à accorder leur vote au candidat, la CPP a encore dicté sa loi et réaffirmé son statut de première force parlementaire à la Chambre basse.
Un vote primaire organisé dans la matinée par ce bloc, très courtisé par différents secteurs politiques, avait déjà préfiguré l’échec du Premier ministre désigné. Sur 45 élus présents, 34 s’étaient, en effet, prononcés contre sa nomination.
Des débats houleux ont mis aux prises des Députés politiquement opposés et qui n’ont pas hésité à s’accuser les uns les autres. Ainsi, le représentant de Fanmi Lavalas dans la troisième circonscription de Port-au-Prince, Jonas Coffy, a dénoncé "les forces de blocage à la Chambre basse qui bénéficieraient du soutien de narcotrafiquants et du gouvernement sortant à travers le financement irrégulier de projets locaux".
Comme à l’ordinaire, les tombeurs de M. Manuel ont "proclamé la victoire de la démocratie" en exultant de joie immédiatement après la séance.
Le même spectacle était déjà au rendez-vous le 12 mai lorsque la candidature de l’agronome Ericq Pierre s’était heurtée à une forte opposition de la CPP.
Après deux échecs consécutifs aux accents très politiques, le Président René Préval doit relancer les consultations en vue de la désignation d’un nouveau Premier ministre.
Destitués depuis deux mois, Jacques-Edouard Alexis et son gouvernement doivent dans l’intervalle continuer à liquider les affaires courantes dans un pays confronté à de graves problèmes économiques et sociaux à l’origine de violentes protestations début avril. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5083
Commentaires :
CPP : 2 - PREVAL :0
A ce rythme là on pourra célébrer les fêtes de Noel et de fin d’année dans cet atmosphère délétère de « chiré pit » , kidnapping, corruption couverte, et démagogie politicienne. Aujourd’hui mieux que jamais on comprend les attitudes des dictateurs haïtiens face au parlement. En particulier celle de François Duvalier.
A ce rythme il faudra modifier la constitution pour enlever définitivement au président de la République la prérogative de choisir « SON » premier ministre.
Nous fonçons à une vitesse grand V sur les chantiers de la démocratie que la Communauté internationale avec la MINUSTAH en tête a conçu pour nous.
Pendant ce temps, la société haïtienne se désagrège et se désintègre sous le poids d’une horde de prédateurs qui font de nos enfants leurs choix . Ils sont littéralement capturés en pleine rue pour refaire surface dans les coins de rue montrant au monde notre perception erronée de l’humanisme.
Pendant ce temps certains petit s fonctionnaires se prennent pour le nombril du monde et se comporte comme de vrais matadors superbes.
A ce rythme nous revivrons encore une fois l’épopée de 1915…C’est sans doute la seule issue pour eviter que 10.000.000 de pseudo-humains déversent leurs pestilences sur les belles plages de la Caraïbe.
jeudi 12 juin 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a massivement rejeté jeudi soir par 57 voix contre, 22 pour et 6 abstentions la désignation de Robert Manuel au poste de Premier ministre, faisant du principal conseiller politique et ami intime du Président René Préval un deuxième candidat à chuter en un mois après Ericq Pierre.
Lors d’une séance de ratification marquée par un rapport largement défavorable de la commission chargée d’étudier le dossier de l’intéressé, les parlementaires, dont ceux de la Concertation parlementaire progressiste (CPP), ont notamment mis en relief le nombre d’années de résidence de Manuel inférieur aux cinq années prévues dans la constitution.
S’accrochant à l’article 157 de la loi mère qui spécifie les conditions d’éligibilité au poste de Premier ministre, les Députés ont aussi contesté le titre de propriété de l’ancien Secrétaire d’Etat à la sécurité publique et condamné le fait qu’il ne détienne pas sa carte électorale nationale.
Malgré les interventions des blocs parlementaires de la Fusion des sociaux-démocrates et de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), qui étaient prêts à accorder leur vote au candidat, la CPP a encore dicté sa loi et réaffirmé son statut de première force parlementaire à la Chambre basse.
Un vote primaire organisé dans la matinée par ce bloc, très courtisé par différents secteurs politiques, avait déjà préfiguré l’échec du Premier ministre désigné. Sur 45 élus présents, 34 s’étaient, en effet, prononcés contre sa nomination.
Des débats houleux ont mis aux prises des Députés politiquement opposés et qui n’ont pas hésité à s’accuser les uns les autres. Ainsi, le représentant de Fanmi Lavalas dans la troisième circonscription de Port-au-Prince, Jonas Coffy, a dénoncé "les forces de blocage à la Chambre basse qui bénéficieraient du soutien de narcotrafiquants et du gouvernement sortant à travers le financement irrégulier de projets locaux".
Comme à l’ordinaire, les tombeurs de M. Manuel ont "proclamé la victoire de la démocratie" en exultant de joie immédiatement après la séance.
Le même spectacle était déjà au rendez-vous le 12 mai lorsque la candidature de l’agronome Ericq Pierre s’était heurtée à une forte opposition de la CPP.
Après deux échecs consécutifs aux accents très politiques, le Président René Préval doit relancer les consultations en vue de la désignation d’un nouveau Premier ministre.
Destitués depuis deux mois, Jacques-Edouard Alexis et son gouvernement doivent dans l’intervalle continuer à liquider les affaires courantes dans un pays confronté à de graves problèmes économiques et sociaux à l’origine de violentes protestations début avril. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5083
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CPP : 2 - PREVAL :0
A ce rythme là on pourra célébrer les fêtes de Noel et de fin d’année dans cet atmosphère délétère de « chiré pit » , kidnapping, corruption couverte, et démagogie politicienne. Aujourd’hui mieux que jamais on comprend les attitudes des dictateurs haïtiens face au parlement. En particulier celle de François Duvalier.
A ce rythme il faudra modifier la constitution pour enlever définitivement au président de la République la prérogative de choisir « SON » premier ministre.
Nous fonçons à une vitesse grand V sur les chantiers de la démocratie que la Communauté internationale avec la MINUSTAH en tête a conçu pour nous.
Pendant ce temps, la société haïtienne se désagrège et se désintègre sous le poids d’une horde de prédateurs qui font de nos enfants leurs choix . Ils sont littéralement capturés en pleine rue pour refaire surface dans les coins de rue montrant au monde notre perception erronée de l’humanisme.
Pendant ce temps certains petit s fonctionnaires se prennent pour le nombril du monde et se comporte comme de vrais matadors superbes.
A ce rythme nous revivrons encore une fois l’épopée de 1915…C’est sans doute la seule issue pour eviter que 10.000.000 de pseudo-humains déversent leurs pestilences sur les belles plages de la Caraïbe.
Altercation entre le chef du parquet et un commissaire de police
Le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, a claqué la porte lors d’une réunion de travail sur le climat sécuritaire en guise de protestation contre l’attitude du commissaire de police de Port-au-Prince, Michel Ange Gédéon. Le juge Gassant s’est mis en colère parce que le commissaire de police n’avait pas rapporté au parquet un incident survenu la veille à Martissant au cours duquel un individu avait ouvert le feu sur un véhicule rapporte le sénateur Youri Latortue qui participait à la rencontre.
Le sénateur Latortue déplore cet incident estimant que ceci prouve le profond malaise existant entre l’institution policière et l’appareil judiciaire. " C’est une attitude malheureuse parce que la population attend une décision des autorités dans le domaine de la sécurité publique", dit-il tout en condamnant le comportement du juge Gassant.
Le sénateur Latortue soutient que les rapports entre la police et la justice avaient été abordés lors de cette rencontre dont l’objectif était de proposer des solutions pour faire face à la recrudescence de l’insécurité. " Le policier dans son action dépend de ses supérieurs hiérarchiques mais la police judiciaire dépend des autorités judiciaires", fait remarquer le président de la commission sénatoriale de sécurité pour qui il y a un problème de communication entre la justice et la police. " Lorsqu’une personne est appréhendée le parquet doit être saisi ", dit-il arguant que ceci permettra d’éviter des mésententes.
L’inspecteur général en chef, le directeur central de la police judiciaire, plusieurs commissaires, le président de la chambre de commerce et les présidents des commissions sénatoriales de sécurité et du commerce avaient pris part à la rencontre.
Le président de la commission commerce du sénat, Michel Clerié, qualifie l’incident de regrettable estimant qu’il témoigne d’un malaise entre la police et la justice.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCIH), Jean Robert Argant, déplore l’incident qui selon lui est le signe d’une mésentente entre la police et la justice. " C’est dommage que les intérêts personnels aient le dessus sur les intérêts de la nation", dit-il se prononçant pour la poursuite de ces rencontre sur la lutte contre l’insécurité.
Selon le sénateur Clerié il n’y a pas d’harmonie entre le commissaire du gouvernement et le haut état major de la police. " Il s’agit d’un problème grave et nous œuvrons afin de rétablir l’harmonie sinon on ne pourra pas réaliser une lutte efficace contre l’insécurité", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13819
Le sénateur Latortue déplore cet incident estimant que ceci prouve le profond malaise existant entre l’institution policière et l’appareil judiciaire. " C’est une attitude malheureuse parce que la population attend une décision des autorités dans le domaine de la sécurité publique", dit-il tout en condamnant le comportement du juge Gassant.
Le sénateur Latortue soutient que les rapports entre la police et la justice avaient été abordés lors de cette rencontre dont l’objectif était de proposer des solutions pour faire face à la recrudescence de l’insécurité. " Le policier dans son action dépend de ses supérieurs hiérarchiques mais la police judiciaire dépend des autorités judiciaires", fait remarquer le président de la commission sénatoriale de sécurité pour qui il y a un problème de communication entre la justice et la police. " Lorsqu’une personne est appréhendée le parquet doit être saisi ", dit-il arguant que ceci permettra d’éviter des mésententes.
L’inspecteur général en chef, le directeur central de la police judiciaire, plusieurs commissaires, le président de la chambre de commerce et les présidents des commissions sénatoriales de sécurité et du commerce avaient pris part à la rencontre.
Le président de la commission commerce du sénat, Michel Clerié, qualifie l’incident de regrettable estimant qu’il témoigne d’un malaise entre la police et la justice.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCIH), Jean Robert Argant, déplore l’incident qui selon lui est le signe d’une mésentente entre la police et la justice. " C’est dommage que les intérêts personnels aient le dessus sur les intérêts de la nation", dit-il se prononçant pour la poursuite de ces rencontre sur la lutte contre l’insécurité.
Selon le sénateur Clerié il n’y a pas d’harmonie entre le commissaire du gouvernement et le haut état major de la police. " Il s’agit d’un problème grave et nous œuvrons afin de rétablir l’harmonie sinon on ne pourra pas réaliser une lutte efficace contre l’insécurité", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13819
La Lunak appelle au renforcement de la mobilisation contre les kidnappings
Les responsables de la Lutte Anti Kidnapping (Lunak) réclament une meilleure coopération entre la police et la justice et souhaitent que le prochain ministre de la justice joue un rôle clé dans la lutte contre les actes d’enlèvement.
Le renforcement de la police judiciaire, la création d’une chambre spécialisée, la mise en place d’un service généralisé d’alerte et la construction de prison de haute sécurité sont parmi les principales revendications de la Lunak.
Le coordonnateur de la Lunak, Arnold Antonin, invite les parlementaires à contrôler les actions des organes de l’exécutif et à élaborer une nouvelle législation en la matière.
Au cours de cette semaine les responsables de la Lunak ont eu des rencontres avec les membres des commissions sécurité des deux chambres dans le cadre des consultations devant aboutir à une nouvelle législation. " Nous comptons présenter avant septembre une proposition de loi”, dit-il souhaitant une concertation avec les autorités pour mettre fin à l’anonymat qui favorise l’impunité.
La Lunak n’entend donc pas baisser les bras après la grande marche du 4 juin mais veut poursuivre son plaidoyer. Arnold Antonin se réjouit que la marche aura été le point de départ d’une grande mobilisation des personnes kidnappées qui veulent se porter partie civile.
Pendant ce temps, les responsables de la Lunak exigent de nouvelles dispositions de la police et de la Minustah dans le cadre de cette lutte. M. Antonin réclame le recours à des écoutes téléphoniques et souhaite le renforcement du système d’intelligence nationale dans le cadre de la lutte contre les actes d’enlèvement.
Par ailleurs, il se prononce pour la création d’une police communale qui peut aider à renforcer le climat sécuritaire et protéger l’environnement.De son coté, Ashley Laraque estime que les membres de l’appareil judiciaire doivent se montrer à la hauteur de la situation.
Selon Edouard Paultre la poursuite des actes d’enlèvement doit motiver les différents secteurs de la société à intensifier la mobilisation. " Tant que les autorités n’auront pas trouvé une solution au problème, nous comptons poursuivre la mobilisation ", dit-il dénonçant la nomination de juges impliqués dans des cas de corruption.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13818
Le renforcement de la police judiciaire, la création d’une chambre spécialisée, la mise en place d’un service généralisé d’alerte et la construction de prison de haute sécurité sont parmi les principales revendications de la Lunak.
Le coordonnateur de la Lunak, Arnold Antonin, invite les parlementaires à contrôler les actions des organes de l’exécutif et à élaborer une nouvelle législation en la matière.
Au cours de cette semaine les responsables de la Lunak ont eu des rencontres avec les membres des commissions sécurité des deux chambres dans le cadre des consultations devant aboutir à une nouvelle législation. " Nous comptons présenter avant septembre une proposition de loi”, dit-il souhaitant une concertation avec les autorités pour mettre fin à l’anonymat qui favorise l’impunité.
La Lunak n’entend donc pas baisser les bras après la grande marche du 4 juin mais veut poursuivre son plaidoyer. Arnold Antonin se réjouit que la marche aura été le point de départ d’une grande mobilisation des personnes kidnappées qui veulent se porter partie civile.
Pendant ce temps, les responsables de la Lunak exigent de nouvelles dispositions de la police et de la Minustah dans le cadre de cette lutte. M. Antonin réclame le recours à des écoutes téléphoniques et souhaite le renforcement du système d’intelligence nationale dans le cadre de la lutte contre les actes d’enlèvement.
Par ailleurs, il se prononce pour la création d’une police communale qui peut aider à renforcer le climat sécuritaire et protéger l’environnement.De son coté, Ashley Laraque estime que les membres de l’appareil judiciaire doivent se montrer à la hauteur de la situation.
Selon Edouard Paultre la poursuite des actes d’enlèvement doit motiver les différents secteurs de la société à intensifier la mobilisation. " Tant que les autorités n’auront pas trouvé une solution au problème, nous comptons poursuivre la mobilisation ", dit-il dénonçant la nomination de juges impliqués dans des cas de corruption.
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Les membres de la commission spéciale sont divisés sur le dossier de Robert Manuel
Moins de 24 heures avant la présentation du rapport, les membres de la commission parlementaire, chargée d’analyser les dossiers du premier ministre désigné, sont divisés sur l’éligibilité de Robert Manuel.
Le vice président de la commission, Luther King Marcadieu, reconnaît que les membres de cette commission ont des points de vue différents notamment en ce qui concerne l’article 157 de la constitution. " Il y a eu d’intenses débats autour de l’alinéa 5 de l’article 157 qui veut que le premier ministre désigné réside depuis 5 ans dans le pays", dit-il faisant remarquer que M. Manuel avait expliqué qu’il a été contraint à l’exil entre 1999 et 2005.
Le député Marcadieu soutient qu’il y a jurisprudence pour autoriser M. Manuel à être candidat à la primature. " René Préval a été élu président en 1996 alors qu’il n’avait pas passé 5 ans dans le pays, il en a été de même pour Aristide et nombre de députés", insiste t-il.
Luther King Marcadieu refuse d’admettre qu’il y a division au sein de la commission préférant utiliser l’expression divergences de vue. De plus, il estime que le certificat de résidence délivré par le juge de paix de Pétion ville, indiquant que Robert Manuel réside dans la commune depuis 40 ans, est un acte légale.
Le député Joseph Nelson Pierre Louis ne partage pas l’avis de son collègue, mais plaide pour le respect scrupuleux des prescrits de la constitution. Il confirme les divergences de vue précisant que la majorité devra trancher.
Selon le député Pierre Louis, le premier ministre désigné, Robert Manuel, n’est pas éligible puisqu’il ne répond pas aux exigences de deux alinéas de l’article 157. " Il a présenté un titre de propriété appartenant à son père et il n’a pas présenté de document relatif à l’exercice d’une profession", dit-il soulignant que M. Manuel ne réside pas depuis 5 ans dans le pays. Il rappelle qu’il faut respecter les prescrits légaux dans le cadre d’un état de droit.
Le rapport devra être présenté ce jeudi peut être sans les recommandations de la commission si les divergences de vue persistent.
Plusieurs députés critiquent le comportement des membres de la commission spéciale. Le député Jonas Coffi, regrette que les informations soient publiées avant la présentation du rapport à l’assemblée. Tout en dénonçant le comportement de certains élus hostiles à M. Manuel, il croit que certains élus privilégient leurs intérêts personnels.
Le député Guy Gérard George de la CPP critique également le comportement des membres de la commission. " Le président de la chambre basse doit faire un rappel à l’ordre", argue t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13817
Le vice président de la commission, Luther King Marcadieu, reconnaît que les membres de cette commission ont des points de vue différents notamment en ce qui concerne l’article 157 de la constitution. " Il y a eu d’intenses débats autour de l’alinéa 5 de l’article 157 qui veut que le premier ministre désigné réside depuis 5 ans dans le pays", dit-il faisant remarquer que M. Manuel avait expliqué qu’il a été contraint à l’exil entre 1999 et 2005.
Le député Marcadieu soutient qu’il y a jurisprudence pour autoriser M. Manuel à être candidat à la primature. " René Préval a été élu président en 1996 alors qu’il n’avait pas passé 5 ans dans le pays, il en a été de même pour Aristide et nombre de députés", insiste t-il.
Luther King Marcadieu refuse d’admettre qu’il y a division au sein de la commission préférant utiliser l’expression divergences de vue. De plus, il estime que le certificat de résidence délivré par le juge de paix de Pétion ville, indiquant que Robert Manuel réside dans la commune depuis 40 ans, est un acte légale.
Le député Joseph Nelson Pierre Louis ne partage pas l’avis de son collègue, mais plaide pour le respect scrupuleux des prescrits de la constitution. Il confirme les divergences de vue précisant que la majorité devra trancher.
Selon le député Pierre Louis, le premier ministre désigné, Robert Manuel, n’est pas éligible puisqu’il ne répond pas aux exigences de deux alinéas de l’article 157. " Il a présenté un titre de propriété appartenant à son père et il n’a pas présenté de document relatif à l’exercice d’une profession", dit-il soulignant que M. Manuel ne réside pas depuis 5 ans dans le pays. Il rappelle qu’il faut respecter les prescrits légaux dans le cadre d’un état de droit.
Le rapport devra être présenté ce jeudi peut être sans les recommandations de la commission si les divergences de vue persistent.
Plusieurs députés critiquent le comportement des membres de la commission spéciale. Le député Jonas Coffi, regrette que les informations soient publiées avant la présentation du rapport à l’assemblée. Tout en dénonçant le comportement de certains élus hostiles à M. Manuel, il croit que certains élus privilégient leurs intérêts personnels.
Le député Guy Gérard George de la CPP critique également le comportement des membres de la commission. " Le président de la chambre basse doit faire un rappel à l’ordre", argue t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13817
Grippe aviaire : Des foyers d’infection découverts en Haïti
mercredi 11 juin 2008
P-au-P., 11 juin 08 [AlterPresse] --- Le Ministère Haïtien de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural a annoncé ce 11 juin (2008) la découverte de certains foyers d’infection au H5N2 en Haïti.
Le Ministère met toutefois en garde contre la panique au sein de la population.
Le H5N2, connue également sous le nom de influenza aviaire, ne se transmet pas à l’homme, contrairement au H5N1, la forme la plus grave dénommée plus couramment grippe aviaire ou grippe du poulet, rappelle le Ministère de l’agriculture.
Les foyers d’infection identifiés l’ont été notamment dans les départements du Centre, du Nord et des Nippes.
En conférence de presse ce 11 juin, le secrétaire d’État à la sécurité publique a annoncé un renforcement des activités de surveillance épidémiologique pour éviter toute extension des foyers d’infection.
Les responsables du Ministère de l’agriculture admettent que le contrôle du H5N2, bien que ce soit la forme non transmissible à l’homme, peut être plus difficile en Haïti qu’en République voisine par exemple, étant donné que le système d’élevage en Haïti est un système libre et extensif.
Le ministère cherchera à surmonter cette difficulté par le biais d’un travail conjoint et soutenu avec tous ses partenaires nationaux et internationaux, souligne Joanas Gué.
Malgré la découverte de certains foyers d’infection en Haïti, les autorités haïtiennes maintiennent l’interdiction de l’importation des produits avicoles dominicains.
Cette interdiction faisait suite à la découverte en République Dominicaine, fin décembre 2007, de divers foyers du virus H5N2. [vs apr 11/06/08 17:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7343
Commentaires :
Le tout était de savoir combien de temps les autorités allaient durer cette comédie qui consiste a s’engouffrer la tête sur une motte de sable ; juste pour faire de la politique politicienne. Il était tout à fait illusoire de penser de croire et surtout de vouloir convaincre un tant soit peu des naïfs en leur faisant gober ce scénario plus qu’invraisemblable de la présence de la grippe aviaire en République Dominicaine et non en Haïti.
On ne voit pas la plausibilité d’une telle occurrence. Et tenant compte des caractéristiques de passoir de notre frontière commune et de l’incapacité du citoyen haïtien d’intégrer dans sa pensée la réalité du danger de la grippe aviaire devant les élans naturels de survie, il fallait donc s’attendre à ce que tôt ou tard la présence de la grippe aviaire soit effectif et réellement un problème insulaire.
Maintenant la nouvelle réalité est d’apprendre à vivre avec la grippe aviaire et ses conséquences. Car Haïti ne disposera jamais de moyens efficaces pour éradiquer la grippe aviaire. Qui se préoccupe vraiment de ce « menu » problème de santé publique.
P-au-P., 11 juin 08 [AlterPresse] --- Le Ministère Haïtien de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural a annoncé ce 11 juin (2008) la découverte de certains foyers d’infection au H5N2 en Haïti.
Le Ministère met toutefois en garde contre la panique au sein de la population.
Le H5N2, connue également sous le nom de influenza aviaire, ne se transmet pas à l’homme, contrairement au H5N1, la forme la plus grave dénommée plus couramment grippe aviaire ou grippe du poulet, rappelle le Ministère de l’agriculture.
Les foyers d’infection identifiés l’ont été notamment dans les départements du Centre, du Nord et des Nippes.
En conférence de presse ce 11 juin, le secrétaire d’État à la sécurité publique a annoncé un renforcement des activités de surveillance épidémiologique pour éviter toute extension des foyers d’infection.
Les responsables du Ministère de l’agriculture admettent que le contrôle du H5N2, bien que ce soit la forme non transmissible à l’homme, peut être plus difficile en Haïti qu’en République voisine par exemple, étant donné que le système d’élevage en Haïti est un système libre et extensif.
Le ministère cherchera à surmonter cette difficulté par le biais d’un travail conjoint et soutenu avec tous ses partenaires nationaux et internationaux, souligne Joanas Gué.
Malgré la découverte de certains foyers d’infection en Haïti, les autorités haïtiennes maintiennent l’interdiction de l’importation des produits avicoles dominicains.
Cette interdiction faisait suite à la découverte en République Dominicaine, fin décembre 2007, de divers foyers du virus H5N2. [vs apr 11/06/08 17:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7343
Commentaires :
Le tout était de savoir combien de temps les autorités allaient durer cette comédie qui consiste a s’engouffrer la tête sur une motte de sable ; juste pour faire de la politique politicienne. Il était tout à fait illusoire de penser de croire et surtout de vouloir convaincre un tant soit peu des naïfs en leur faisant gober ce scénario plus qu’invraisemblable de la présence de la grippe aviaire en République Dominicaine et non en Haïti.
On ne voit pas la plausibilité d’une telle occurrence. Et tenant compte des caractéristiques de passoir de notre frontière commune et de l’incapacité du citoyen haïtien d’intégrer dans sa pensée la réalité du danger de la grippe aviaire devant les élans naturels de survie, il fallait donc s’attendre à ce que tôt ou tard la présence de la grippe aviaire soit effectif et réellement un problème insulaire.
Maintenant la nouvelle réalité est d’apprendre à vivre avec la grippe aviaire et ses conséquences. Car Haïti ne disposera jamais de moyens efficaces pour éradiquer la grippe aviaire. Qui se préoccupe vraiment de ce « menu » problème de santé publique.
Un prodige américain d’origine haïtienne fait son entrée dans la Liga
L’attaquant Josmer "Jozy" Altidor a signé pour six saisons à Villareal où son arrivée est annoncée en grande pompe
mercredi 11 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le jeune attaquant américain d’origine haïtienne Josmer "Jozy" Altidor, 18 ans, qui vient de signer un contrat de six ans à Villareal, a été présenté officiellement mercredi comme le nouveau joueur du club espagnol de football de première division, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
Je suis content et heureux de tout ce qui m’est arrivé au cours de ces derniers jours. Pour moi, évoluer dans le football espagnol représente quelque chose d’émouvant et pour cela je suis arrivé plein de rêves, sans être soumis à des pressions", a déclaré Altidor, ex-vedette des Red Bulls de New York où il a constamment brillé la saison dernière. Le joueur a aussi indiqué qu’il entendait "apprendre, s’amuser et vivre une grande expérience en Europe".
Jozy Altidor, dont le montant du contrat n’a pas encore été annoncé, s’est montré très reconnaissant envers le président de son nouveau club, Fernando Roig, qui l’a comparé au basketteur espagnol des Los Angeles Lakers, Pau Gasol. Il a, en effet, affirmé que le meilleur espagnol dans cette discipline est allé jouer aux Etats-Unis et maintenant, le "meilleur footballeur nord-américain débarque en Espagne".
Le joueur s’est également félicité de pouvoir évoluer au sein d’un grand club, Villareal, qui compte dans ses rangs de grands footballeurs.
Né aux Etats-Unis de père et mère haïtiens, Altidor, déjà membre à 18 ans de la sélection américaine de football, est considéré comme un prodige promis à une carrière professionnelle fulgurante.
Doté d’un sens naturel du but et de qualités techniques exceptionnelles, l’attaquant a contribué à qualifier les Etats-Unis pour les Jeux Olympiques de Pékin et a terrassé les défenses de la Ligue professionnelle américaine (MLS).
Dans la Liga, il retrouvera parmi les grosses pointures du "Sous-Marin jaune" le français Robert Pires et le turc Nihat Kahveci.
Premier joueur originaire d’Haïti à atteindre un tel niveau dans la Liga, l’un des plus prestigieux championnats nationaux au monde, Jozy Altidor avait séjourné à Port-au-Prince il y a deux ans en compagnie de la star haïtiano-américaine du hip-hop Wyclef Jean. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5082
Note:
Le président du Villareal le présente comme "La perle américaine"
mercredi 11 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le jeune attaquant américain d’origine haïtienne Josmer "Jozy" Altidor, 18 ans, qui vient de signer un contrat de six ans à Villareal, a été présenté officiellement mercredi comme le nouveau joueur du club espagnol de football de première division, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
Je suis content et heureux de tout ce qui m’est arrivé au cours de ces derniers jours. Pour moi, évoluer dans le football espagnol représente quelque chose d’émouvant et pour cela je suis arrivé plein de rêves, sans être soumis à des pressions", a déclaré Altidor, ex-vedette des Red Bulls de New York où il a constamment brillé la saison dernière. Le joueur a aussi indiqué qu’il entendait "apprendre, s’amuser et vivre une grande expérience en Europe".
Jozy Altidor, dont le montant du contrat n’a pas encore été annoncé, s’est montré très reconnaissant envers le président de son nouveau club, Fernando Roig, qui l’a comparé au basketteur espagnol des Los Angeles Lakers, Pau Gasol. Il a, en effet, affirmé que le meilleur espagnol dans cette discipline est allé jouer aux Etats-Unis et maintenant, le "meilleur footballeur nord-américain débarque en Espagne".
Le joueur s’est également félicité de pouvoir évoluer au sein d’un grand club, Villareal, qui compte dans ses rangs de grands footballeurs.
Né aux Etats-Unis de père et mère haïtiens, Altidor, déjà membre à 18 ans de la sélection américaine de football, est considéré comme un prodige promis à une carrière professionnelle fulgurante.
Doté d’un sens naturel du but et de qualités techniques exceptionnelles, l’attaquant a contribué à qualifier les Etats-Unis pour les Jeux Olympiques de Pékin et a terrassé les défenses de la Ligue professionnelle américaine (MLS).
Dans la Liga, il retrouvera parmi les grosses pointures du "Sous-Marin jaune" le français Robert Pires et le turc Nihat Kahveci.
Premier joueur originaire d’Haïti à atteindre un tel niveau dans la Liga, l’un des plus prestigieux championnats nationaux au monde, Jozy Altidor avait séjourné à Port-au-Prince il y a deux ans en compagnie de la star haïtiano-américaine du hip-hop Wyclef Jean. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5082
Note:
Le président du Villareal le présente comme "La perle américaine"
Ratification du Premier ministre désigné : Robert Manuel doit être fixé sur son sort jeudi
La commission spéciale de ratification profondément divisée sur l’éligibilité du candidat quelques heures avant la présentation de son rapport ; ultime effort du Président Préval en faveur de son conseiller politique et ami
mercredi 11 juin 2008,
Radio Kiskeya
La séance de ratification du Premier ministre désigné, Robert Manuel, devrait se tenir jeudi à la Chambre des Députés avec la présentation du rapport de la commission spéciale au bout de deux semaines d’analyse du dossier de l’intéressé marquées par des controverses à répétition.
L’éligibilité de Robert Manuel continuait d’alimenter mercredi de profondes divergences entre les membres de la commission décidément incapables de parvenir à un consensus sur les conclusions de leur rapport. Se référant à l’article 157 de la constitution, le Député Joseph Nelson Pierre-Louis (Port-Salut/Sud) a affirmé haut et fort que M. Manuel n’a pas satisfait aux conditions que doit remplir tout candidat à la Primature. Le parlementaire a remis en cause le titre de propriété du Premier ministre désigné et sa profession d’architecte tout en rappelant qu’il n’a pas résidé en Haïti au cours de ces cinq dernières années consécutivement.
A l’opposé, le Député Luther King Marcadieu (OPL/Belladère, Centre) a estimé que le dossier de Robert Manuel est dans l’ensemble conforme aux exigences de la charte fondamentale. En ce sens, il a souhaité l’adoption d’un compromis politique sur les cinq années de résidence que devrait compter le successeur potentiel du chef du gouvernement sortant, Jacques-Edouard Alexis. Le Député Marcadieu a appelé à un consensus en vue d’évacuer les problèmes politiques qui n’étaient pas prévus dans la constitution de 1987.
Pour sa part, le Député Jonas Coffy (Fanmi Lavalas/3e circonscription de Port-au-Prince) est allé encore plus loin en dénonçant "les manœuvres dilatoires de la commission spéciale de ratification dans le processus d’analyse du dossier du candidat. Selon lui, les pièces de ce dernier ne souffrent d’aucune irrégularité. Il a même reconnu que l’ancien Secrétaire d’Etat à la sécurité publique avait dû fuir le pays en 1999 afin de pouvoir échapper à "certaines persécutions" dont le parlementaire n’a pas voulu révéler la nature.
Le Député Lavalas n’a pas non plus hésité à "inviter la population à assumer ses responsabilités vis-à-vis des forces de blocage identifiées à la Chambre basse". Interrogé sur le sens véritable de ses déclarations, M. Coffy s’est contenté de dire qu’il n’incite pas la population à se lancer dans des actions violentes contre les parlementaires hostiles à la ratification de Robert Manuel.
Les téléscopages politiques autour de l’acceptation ou non de la candidature de M. Manuel se multipliaient alors que le Président René Préval devait avoir mercredi après-midi un ultime round de discussions avec la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse qui revendique 53 élus. Le chef de l’Etat cherchait visiblement à éviter une nouvelle déconvenue dont pourrait être victime son ami intime et principal conseiller politique.
Il y a exactement un mois, le 12 mai, les Députés s’étaient majoritairement prononcés contre la désignation de l’agronome Ericq Pierre au poste de Premier ministre en invoquant des problèmes d’Etat civil qui auraient été relevés dans son dossier.
Depuis la chute de Jacques-Edouard Alexis, début avril, Haïti, théâtre de violentes protestations sociales contre la faim, est privée d’un gouvernement légitime. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5081
mercredi 11 juin 2008,
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La séance de ratification du Premier ministre désigné, Robert Manuel, devrait se tenir jeudi à la Chambre des Députés avec la présentation du rapport de la commission spéciale au bout de deux semaines d’analyse du dossier de l’intéressé marquées par des controverses à répétition.
L’éligibilité de Robert Manuel continuait d’alimenter mercredi de profondes divergences entre les membres de la commission décidément incapables de parvenir à un consensus sur les conclusions de leur rapport. Se référant à l’article 157 de la constitution, le Député Joseph Nelson Pierre-Louis (Port-Salut/Sud) a affirmé haut et fort que M. Manuel n’a pas satisfait aux conditions que doit remplir tout candidat à la Primature. Le parlementaire a remis en cause le titre de propriété du Premier ministre désigné et sa profession d’architecte tout en rappelant qu’il n’a pas résidé en Haïti au cours de ces cinq dernières années consécutivement.
A l’opposé, le Député Luther King Marcadieu (OPL/Belladère, Centre) a estimé que le dossier de Robert Manuel est dans l’ensemble conforme aux exigences de la charte fondamentale. En ce sens, il a souhaité l’adoption d’un compromis politique sur les cinq années de résidence que devrait compter le successeur potentiel du chef du gouvernement sortant, Jacques-Edouard Alexis. Le Député Marcadieu a appelé à un consensus en vue d’évacuer les problèmes politiques qui n’étaient pas prévus dans la constitution de 1987.
Pour sa part, le Député Jonas Coffy (Fanmi Lavalas/3e circonscription de Port-au-Prince) est allé encore plus loin en dénonçant "les manœuvres dilatoires de la commission spéciale de ratification dans le processus d’analyse du dossier du candidat. Selon lui, les pièces de ce dernier ne souffrent d’aucune irrégularité. Il a même reconnu que l’ancien Secrétaire d’Etat à la sécurité publique avait dû fuir le pays en 1999 afin de pouvoir échapper à "certaines persécutions" dont le parlementaire n’a pas voulu révéler la nature.
Le Député Lavalas n’a pas non plus hésité à "inviter la population à assumer ses responsabilités vis-à-vis des forces de blocage identifiées à la Chambre basse". Interrogé sur le sens véritable de ses déclarations, M. Coffy s’est contenté de dire qu’il n’incite pas la population à se lancer dans des actions violentes contre les parlementaires hostiles à la ratification de Robert Manuel.
Les téléscopages politiques autour de l’acceptation ou non de la candidature de M. Manuel se multipliaient alors que le Président René Préval devait avoir mercredi après-midi un ultime round de discussions avec la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse qui revendique 53 élus. Le chef de l’Etat cherchait visiblement à éviter une nouvelle déconvenue dont pourrait être victime son ami intime et principal conseiller politique.
Il y a exactement un mois, le 12 mai, les Députés s’étaient majoritairement prononcés contre la désignation de l’agronome Ericq Pierre au poste de Premier ministre en invoquant des problèmes d’Etat civil qui auraient été relevés dans son dossier.
Depuis la chute de Jacques-Edouard Alexis, début avril, Haïti, théâtre de violentes protestations sociales contre la faim, est privée d’un gouvernement légitime. spp/Radio Kiskeya
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