Juste quelques heures pour me mettre à la mode. A l’heure du temps. Au rythme de l’univers en pleine mutation. J’ai souvent voulu faire comme tout le monde. J’ai souvent voulu crier toute l’admiration que j’ai pour Monsieur Barak Obama. J’ai eu tellement de choses moins importante s à faire que je n’ai vu passer le temps et il me reste que quelques heures pour rejoindre les prophètes du lendemain qui apporteront leur soutien au premier candidat noir des Etats-Unis D’Amérique avec de réelles chances de gagner la présidence de la grande puissance.
Ce n’est pas la première fois que je mets sur un support mes réflexions sur ce qui est devenu aujourd’hui le « Phénomène Obama ». Pendant un long voyage l’été dernier sur un vol de Lufhtansa, j’avais gribouillé quelques lignes autour de la possibilité qu’un français issu de l’immigration arrive à la présidence Française. J’avais caricaturé un fait improbable par des titres hilarants : A quand un Mamadou à l’Elysées ? Avec Mohamed, c’est toute la France qui gagne !
Je crois avoir écrit quatre pages format A4 mais quand il a fallu faire usage de Word pour publier le texte, je l’avais trouvé un peu déphasé.
Mais, le phénomène Obama gagnant du terrain, je m’étais fait un devoir d’écrire quelques phrases sur cet homme qui a connu l’ascension la plus fulgurante de l’histoire pour se constituer en personnage universel. Aujourd’hui, à la veille des joutes électorales, le monde retient son souffle. La question posée ce n’est pas de savoir si Mc Cain va gagner sinon si Obama peut perdre.
La conjoncture actuelle, fait du candidat démocrate un messie malgré lui. Et si jamais au grand jamais, les résultats lui étaient défavorables il se produirait un crack boursier plus néfastes que celui de 1929. La crise financière changerait du jour au lendemain en crise économique et la crise économique en crise sociale….
Cependant la portée du phénomène Obama ne se jugera en fonction d’une défaite ou d’une victoire électorale. Dans l’Amérique de 2008, Obama a déjà remporté cette importante guerre, la victoire aux élections présidentielles ne serait qu’un bataille en plus pour consolider cette historique victoire…
L’histoire des présidentielles américaines balbutiait encore ces premiers mots quand un grand ami m’a posé une question simple :
- As-tu entendu parler du Sénateur Barak Obama
- Non pas du tout c’est qui celui-là, avais-je répondu sans trop faire attention
A ses explications replaçant le personnage dans le contexte je lui ai dit – tu sais à chaque élection il y en a de ces personnages qui viennent justes pour un coup de pub : un milliardaire, un Jessie Jackson, un Al Charpaman etc…. Des gens qui ont toujours abandonné assez vite la couse électorale au profit d’un des dinosaures du parti démocrate. Cet ami m’a répondu :
- Je crois que cette fois-ci c’est différent.
Pour être franc, je ne voyais pas comment quelqu’un pouvait arriver à lui ravir à Madame Clinton l’investiture démocrate pour les élections de 2008…
Le projet Obama fit son chemin et durant les élections primaires du super mardi, des spécialistes de la vie politique américaine résidant en France ce sont régalés avec toute sorte de commentaire pour démontrer l’infaisabilité d’un projet Obama dans l’Amérique raciste et ségrégationniste.
C’est sas doute l’élément le plus connu en France de la société américaine : le racisme. Même le ressortissant africain résidant en France depuis des générations qui attend un ascenseur social bloqué au sous sol sait que les américains sont racistes.
Au cours d’une de ces panels autour des primaires démocrates, un intervenant avait osé déclaré qu’en France, un phénomène comme Obama n’était pas possible. Il faut juste se rappeler qu’ici, il a fallu faire usage de la discrimination positive pour ouvrir certaines portes à certaines ethnies.
Beaucoup de personnes espèrent une défaite d’Obama pour pouvoir dire qu’il n’a pas été élu parce que les américains sont racistes et qu’ils n’ont pas voulu voter un noir .
Cependant celui qui oserait dire que Madame Ségolène Royale a perdu les élections contre Nicolas Sarkozy parce que c’est une femme, irait droit en prison accusé par les innombrables associations féministes.
Je crois aussi que Monsieur AL Gore a perdu les élections contre George Bush parce que blanc !
Loin de la simple question de couleur de peau ou de race ; la conjoncture actuelle est favorable à Obama. Les observateurs sont unanimes à le reconnaître. Celui qui prête beaucoup d’attention aux reportages mettant en scène des pitoyables skinhead armés ne pourra pas le comprendre.
Le monde entier attend un changement après la catastrophe des deux mandats-Bush. J’ai même l’impression que les Républicains ont carrément opté pour faire l’impasse sur ces élections. Il faut dire que l’héritage que va gérer Obama n’est pas mince : une nation embourbée et empêtrée dans une guerre qui a merdé, une crise financière qui veut faire table rase de tous les acquis. J’ai encore d’autres arguments mais je les garde pour moi.
C’est la nécessité de ce changement qui a été la cause de la défaite de Madame Clinton. Une administration Clinton reste du déjà vu ! Seul Bark Obama pouvait laisser croire au changement.
Avant de s’investir comme premier Président noir, Barak Obama a été investi comme le premier candidat noir aux élections américaines depuis 1776. Le « YES WE CAN » n’a jamais été aussi vivant aussi formé. C’est le message que la trajectoire de cet homme essaiera de passer aux générations futures. D’ci. De là-bas. Ou d’ailleurs.
« YES WE CAN » n’est ni utopique ni euphémisme. Il faut surtout savoir se donner les moyens.
Obama est plus que la concrétisation du rêve vieux de 40 ans du grand Martin Luther King. Il incarne les premières velléités de lutte utilisant de façon justifié hier, le radicalisme de l’idéologie et de l’action. Il est la revue augmentée adaptée et corriger d’un Malcom X, d’un black Panther, d’un adepte du black power.
Autre époque, autre méthode pour arriver à une même finalité. Barak Obama aujourd’hui, avant de se couronner de la plus grande et significative des gloires doit reconnaître qu’il a du surfer malgré lui sur les vagues créées et dominées par d’autres qui ont lutté avec leurs armes, leurs intelligences et leurs aptitudes pour rendre acceptable les différences humaines. La liste est trop longue pour être incluse dans ce document et je n’aimerais pas omettre un seul d’entre eux.
Bonne chance et merci Monsieur Le Sénateur Barak Obama, vous avez poussé des portes qui resteront ouvertes. Après vous d’autres traverseront le temps et les âges sur les rails du verbe de Martin Luther king qui ne sera plus considéré comme un discours prophétique ou avant coureur, mais une réalité.
Après Barak Obama y il en aura bien d’autres Obama…Ici. Là-bas . Ailleurs. Partout !
Ce n’est pas la première fois que je mets sur un support mes réflexions sur ce qui est devenu aujourd’hui le « Phénomène Obama ». Pendant un long voyage l’été dernier sur un vol de Lufhtansa, j’avais gribouillé quelques lignes autour de la possibilité qu’un français issu de l’immigration arrive à la présidence Française. J’avais caricaturé un fait improbable par des titres hilarants : A quand un Mamadou à l’Elysées ? Avec Mohamed, c’est toute la France qui gagne !
Je crois avoir écrit quatre pages format A4 mais quand il a fallu faire usage de Word pour publier le texte, je l’avais trouvé un peu déphasé.
Mais, le phénomène Obama gagnant du terrain, je m’étais fait un devoir d’écrire quelques phrases sur cet homme qui a connu l’ascension la plus fulgurante de l’histoire pour se constituer en personnage universel. Aujourd’hui, à la veille des joutes électorales, le monde retient son souffle. La question posée ce n’est pas de savoir si Mc Cain va gagner sinon si Obama peut perdre.
La conjoncture actuelle, fait du candidat démocrate un messie malgré lui. Et si jamais au grand jamais, les résultats lui étaient défavorables il se produirait un crack boursier plus néfastes que celui de 1929. La crise financière changerait du jour au lendemain en crise économique et la crise économique en crise sociale….
Cependant la portée du phénomène Obama ne se jugera en fonction d’une défaite ou d’une victoire électorale. Dans l’Amérique de 2008, Obama a déjà remporté cette importante guerre, la victoire aux élections présidentielles ne serait qu’un bataille en plus pour consolider cette historique victoire…
L’histoire des présidentielles américaines balbutiait encore ces premiers mots quand un grand ami m’a posé une question simple :
- As-tu entendu parler du Sénateur Barak Obama
- Non pas du tout c’est qui celui-là, avais-je répondu sans trop faire attention
A ses explications replaçant le personnage dans le contexte je lui ai dit – tu sais à chaque élection il y en a de ces personnages qui viennent justes pour un coup de pub : un milliardaire, un Jessie Jackson, un Al Charpaman etc…. Des gens qui ont toujours abandonné assez vite la couse électorale au profit d’un des dinosaures du parti démocrate. Cet ami m’a répondu :
- Je crois que cette fois-ci c’est différent.
Pour être franc, je ne voyais pas comment quelqu’un pouvait arriver à lui ravir à Madame Clinton l’investiture démocrate pour les élections de 2008…
Le projet Obama fit son chemin et durant les élections primaires du super mardi, des spécialistes de la vie politique américaine résidant en France ce sont régalés avec toute sorte de commentaire pour démontrer l’infaisabilité d’un projet Obama dans l’Amérique raciste et ségrégationniste.
C’est sas doute l’élément le plus connu en France de la société américaine : le racisme. Même le ressortissant africain résidant en France depuis des générations qui attend un ascenseur social bloqué au sous sol sait que les américains sont racistes.
Au cours d’une de ces panels autour des primaires démocrates, un intervenant avait osé déclaré qu’en France, un phénomène comme Obama n’était pas possible. Il faut juste se rappeler qu’ici, il a fallu faire usage de la discrimination positive pour ouvrir certaines portes à certaines ethnies.
Beaucoup de personnes espèrent une défaite d’Obama pour pouvoir dire qu’il n’a pas été élu parce que les américains sont racistes et qu’ils n’ont pas voulu voter un noir .
Cependant celui qui oserait dire que Madame Ségolène Royale a perdu les élections contre Nicolas Sarkozy parce que c’est une femme, irait droit en prison accusé par les innombrables associations féministes.
Je crois aussi que Monsieur AL Gore a perdu les élections contre George Bush parce que blanc !
Loin de la simple question de couleur de peau ou de race ; la conjoncture actuelle est favorable à Obama. Les observateurs sont unanimes à le reconnaître. Celui qui prête beaucoup d’attention aux reportages mettant en scène des pitoyables skinhead armés ne pourra pas le comprendre.
Le monde entier attend un changement après la catastrophe des deux mandats-Bush. J’ai même l’impression que les Républicains ont carrément opté pour faire l’impasse sur ces élections. Il faut dire que l’héritage que va gérer Obama n’est pas mince : une nation embourbée et empêtrée dans une guerre qui a merdé, une crise financière qui veut faire table rase de tous les acquis. J’ai encore d’autres arguments mais je les garde pour moi.
C’est la nécessité de ce changement qui a été la cause de la défaite de Madame Clinton. Une administration Clinton reste du déjà vu ! Seul Bark Obama pouvait laisser croire au changement.
Avant de s’investir comme premier Président noir, Barak Obama a été investi comme le premier candidat noir aux élections américaines depuis 1776. Le « YES WE CAN » n’a jamais été aussi vivant aussi formé. C’est le message que la trajectoire de cet homme essaiera de passer aux générations futures. D’ci. De là-bas. Ou d’ailleurs.
« YES WE CAN » n’est ni utopique ni euphémisme. Il faut surtout savoir se donner les moyens.
Obama est plus que la concrétisation du rêve vieux de 40 ans du grand Martin Luther King. Il incarne les premières velléités de lutte utilisant de façon justifié hier, le radicalisme de l’idéologie et de l’action. Il est la revue augmentée adaptée et corriger d’un Malcom X, d’un black Panther, d’un adepte du black power.
Autre époque, autre méthode pour arriver à une même finalité. Barak Obama aujourd’hui, avant de se couronner de la plus grande et significative des gloires doit reconnaître qu’il a du surfer malgré lui sur les vagues créées et dominées par d’autres qui ont lutté avec leurs armes, leurs intelligences et leurs aptitudes pour rendre acceptable les différences humaines. La liste est trop longue pour être incluse dans ce document et je n’aimerais pas omettre un seul d’entre eux.
Bonne chance et merci Monsieur Le Sénateur Barak Obama, vous avez poussé des portes qui resteront ouvertes. Après vous d’autres traverseront le temps et les âges sur les rails du verbe de Martin Luther king qui ne sera plus considéré comme un discours prophétique ou avant coureur, mais une réalité.
Après Barak Obama y il en aura bien d’autres Obama…Ici. Là-bas . Ailleurs. Partout !
Texte original de JLJ pour Haïti Recto Verso