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jeudi 3 mai 2007

L'IRM enfin une réalité en Haïti... et quelle IRM!!!

L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) vient d'être introduite en Haïti. Cette technologie permettra aux médecins d'avoir une bonne visualisation de certaines parties du corps, dont le cerveau.Les responsables du « Centre de scanner computarisé » ont inauguré, le samedi 28 avril 2007, au siège dudit centre situé à la rue Marcelin, une salle d'IRM. L'introduction et la mise en service d'un tel appareil ouvrent donc une nouvelle ère dans le diagnostic de certaines maladies dans le pays.
Intervenant au cours de cette cérémonie, le Dr Gina Joachim, en présence d'une brochette de médecins, dont le président de l'Association médicale haïtienne (AMH), le Dr Claude Suréna, le neurochirurgien Alix Elie et d'autres professionnels du corps médical haïtien, a salué cette initiative. « L'IRM est bel et bien présent en Haïti. J'espère que cet effort entraînera d'autres afin de permettre à une plus grande frange de la population de bénéficier des opportunités qu'offre cette nouvelle technologie », a-t-elle affirmé. Plus loin, elle a présenté les avantages qu'offre cet instrument dans la pratique médicale en Haïti. « L'IRM est un procédé sans risque, sans effets secondaires et non douloureux. Cette nouvelle méthode aide le médecin à obtenir des informations lui permettant d'établir un diagnostic rapide et plus exact. Il lui permet d'éviter de recourir à une chirurgie exploratoire qui comporte parfois des risques», a-t-elle expliqué.L'IRM est une machine à aimant permanent apparue dans les années 80. Elle utilise les propriétés physiques des champs magnétiques, les ondes de radio et les ordinateurs pour générer les images des tissus dans les différents plans. Elle n'emploie pas la radiation à l'instar du scanner et de la radiographie. L'image qu'elle projette est considérée comme étant plus fiable.
Par ailleurs, cet appareil examine le corps en trois dimensions (sagittale, axiale et coronale). Il localise des lésions qu'on ne peut observer par aucune autre méthode. Il est important dans le diagnostic de la prostate, de la vessie, du pénis et de certaines anomalies. Les examens des organes abdominaux dont le pancréas, le foie et les reins sont très précis par cette technique. Il permet aussi de dépister et de prévenir certaines maladies dont l'Alzheimer et certaines tumeurs primaires. Néanmoins, il n'est pas adapté à l'étude des tissus pauvres en protons comme les tendons et les tissus osseux.Le « centre de scanner computarisé » est une institution où l'on pratique des examens paracliniques. Implanté par le Dr Delouches Domond et son épouse Dr Rosana Cabral, il offre depuis 12 ans ses services à la société. Il contient également un appareil de scanner (CT Scan), d'un électroencéphalogramme (EFG), de mammographie et de radiographie.
Notons qu'avant l'introduction de l'IRM en Haïti, les patients devaient se rendre en Floride, à Porto Rico ou en République dominicaine pour effectuer certains tests.
Alain Gaillard

gtilain@yahoo.fr
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
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Commentaires :
A l’instar des autres confrères médecins qui suivent l’actualité de notre nation à immergés dans une toute autre réalité nous avons du mal à recevoir cette nouvelle avec l’euphorie qui semble s’emparer de l’opinion spécialisée en la matière en Haïti.
Oui une machine permettant l’exploration radiologique par la résonance magnétique nucléaire (RMN) est enfin installée en Haïti et ceci encore une fois grâce à l’initiative de nos collègues et amis Dr Domond et son épouse. Ce couple, un exemple flagrant d’une relation haitiano-dominicaine réussie, avait déjà rendu un fier service à la classe médicale et aux haïtiens en général par l’implantation de la première machine d’exploration radiologique par tomodensitométrie (TDM ou Scanner computarisé).
Pouvoir compter sur l’apport des images tomodensitométrique devant certains cas particuliers et surtout dans le domaine de la pathologie cérébrale est un apport d’une immense valeur. Cependant la résonance magnétique nucléaire tout en étant un examen de pointe, utile et indispensable dans certaines applications, peut avoir une utilisation et surtout une utilité mitigée selon le contexte.
Dans un pays comme Haïti, les médecins devront faire montre de perspicacité avant de prescrire un examen réputé onéreux. Dans certaines pathologies, le rendement de cet examen sera presque nul vu la génération de la machine qui sera utilisée en Haïti. Si la technologie a été appliquée dans les années 80, cette génération de machine date sans doute de cette époque-là.
Ce que nous devons reconnaître à l’équipe de Monsieur Domond ce sera d’avoir osé être pionnier dans la matière. Il faudrait souhaiter que le pays dispose de radiologues qualifiés capables d’interpréter les examens sans avoir à recourir encore une fois aux collègues dominicains comme il fut le cas avec le scanner.
Il faut voir aussi que la machine a été bien vendue puisqu’on lui prête la capacité de prévenir certaines maladies dont la maladie d’Alzheimer, cette notion n’est certainement pas encore arrivée en Europe !
Bravo !

jjoli60@hotmail.com

Preval-Bush: Preval se fera-t-il taper sur les doigts?

Un peu plus d’une semaine après la tournée bénéfique du président René Préval « bras dessus, bras dessous » avec le Président Hugo Chavez, opposant fier et déclaré à la politique des Etats-Unis d’Amérique, cette rencontre avec l’homme le plus puissant du monde (comme certains se plaisent à rappeler) pourrait avoir l’allure de rappel à l’ordre ou de mise en garde pour ceux qui croient qu’il est impossible de diriger Haïti sans tenir compte des desiderata de nos puissants voisins.
Comme l’a mentionné cette dépêche, les Etats-Unis continuent de revendiquer l’hégémonie en matières d’échanges commerciales et d’assistance humanitaire. Des revendications qui sonnent avec un air de cacophonie pour ceux-là qui se demandent comment peuvent-ils cohabiter à quelques milles marines de distance le pays le plus puissant du monde et le pays le plus pauvre de l’hémisphère.
Le président Préval n’a jamais caché sa sympathie pour celui qu’il dénomme « son maître » en se référant ou s’adressant à Fidel Castro.

Et à Hugo Chavez par Castro dira-t-on!
Il a su attirer au profit d’Haïti les slaves positives de la collusion d’éléments conjoncturels véhiculés par les positions politiques de l’homme fort de la patrie de Simon Bolivar et la reconnaissance de cette nation incorporée comme dette morale envers l’assistance solidaire offerte par le Président Alexandre Pétion au moment de la gestation des mouvements qui devraient culminer par la création d’une grande partie de l’Amérique du sud ; assistance considérée et vécue aujourd’hui comme contribution d’une valeur inestimable au triomphe du Bolivarisme.
Lors de la récente visite du président Chavez, son homologue haïtien avait justifié son action et son attitude vis-à-vis des voisons se basant sur un pragmatisme utile. Il avait fait savoir qu’Haïti allait chercher ce dont elle a besoin chez ceux-là qui sont susceptibles répondre effectivement et positivement aux besoins du pays. Le rapprochement Nord-Sud n’avait d’intérêt dans la mesure ou Haïti en sortirait avec sa charge de besoin allégée.
La rencontre avec le président américain devrait s’inscrire dans cette même logique et il ne faudrait pas qu’il y ait de mise en garde ni de tentative de réorientation de la politique internationale du pays surtout en matière de coopération.
Nous ne sommes pas en mesure de faire le culte des idéologies. Le moment est à la survie. Nous n’avons pas le temps de regarder les couleurs du bonnet que portent ceux là qui nous tendent la main pour nous donner à manger.
Monsieur Preval, le peuple n’a jamais cultivé autant d’espoir depuis de nombreuses années. Quand les paroles laisseront la place aux actes et aux actions concrètes, l’histoire vous ouvrira une de ces pages les plus glorieuses.
Jusqu’à présent vous menez le bateau au bon port en main de maître. Les secousses et les détours souvent trop éloignés du but restent perfectibles si et seulement si vous utilisez comme unique boussole les immenses besoins de ce pays et de ce peuple. (Jojo 03/05/07)

ALBA... AUBAINE POUR HAITI... A-T-ELLE LES MOYENS DE SA POLITIQUES

Avec l’effondrement du mur de Berlin et de l’empire soviétique, le gouvernement américain a cru avoir résolu le problème du communisme anti-impérialiste. Pour l’oncle SAM, il fallait laisser le temps au temps. Laisser le temps parachever et conclure l’exploit incontesté et incontestable du dernier porte parole et bastion idéologique du communisme d’un certain Fidel Castro.
L’application abusive de politiques basées sur les caractéristiques d’intérêts non partagés faisant un usage aussi abusif des faiblesses idéologiques et structurelles des pseudo démocraties émergeantes agrémenté d’un adage tombant à pic, « ennemis d’hier alliers d’aujourd’hui » avait à tort érigé dans les esprits la réalité d’une victoire absolue sur des idées révolutionnaires devenues démodées. Cette sensation de fin de combat victorieux n’était en effet qu’un spectre puisque les idées révolutionnaires en Amérique représentent assez souvent l’expression d’un mal être, d’un ras le bol et de ce désir de changement devant les inégalités sociales et économiques. Ceci dit, les racines de la nécessité de changement ne se trouvaient sûrement pas dans les fondations ni entre les pans du mur de Berlin.
Certaines nations construites et édifiées sur des territoires ou abondent des richesses naturelles reflétaient davantage ce tableau d’inégalités contrastant dans un ménage supporté par une oligarchie sans âme ni état d’âme richesse et pauvreté. Avec l’importance non contestée du pétrole depuis la révolution industrielle, on acceptait très mal que de grands producteurs pétroliers puissent héberger et maintenir une pauvreté inhumaine en marge et malgré leurs énormes gisements d’or noir. Pas besoin d’être expert en économie pour déduire que la gestion de ce bien cachait des anomalies modifiables.
La lutte contre le communisme d’un côté, l’exploitation-expoliation des puits pétroliers de l’autre, revêtaient l’allure de conditions sine qua none pour gagner le qualificatif de présidentiable aux yeux des grandes puissances grandes consommatrices de pétrole. De là jaillissent la sève et l’essence permettant d’expliquer et de comprendre cette période mouvementée de l’histoire des peuples de l’Amérique après le post colonialisme ; période ponctuée d’attentats, de coups d’état, de régimes totalitaires et dictatoriaux et surtout de déséquilibre social.
Les américains toujours animés de la quiétude que procure un combat bien mené voulaient continuer à surfer sur les vagues du succès. Le chapitre latino-américain une fois fermé, il fallait conquérir d’autres régions géographiques, laissant à l’abandon une région de la terre infestée de conflits et de contrastes.
Il a fallu l’arrivée d’un dirigeant atypique dans la personne du Président Hugo Chavez, autoproclamé héritier d’un certain Fidel Castro pour dessiner à l’horizon ce qui pourrait être considéré comme un authentique nouvel ordre mondial.
Pendant que des européens se déclarent alter mondialistes anti-néolibéraux, Hugo Chavez se présente comme l’anti impérialiste décidé à montrer qu’un partage dans un rapport teinté d’équité reste possible, dans une démarche de coopération solide et humaine. Il déclare vouloir utiliser les ressources du pétrole qui ont fait le bonheur et le développement des Etats –Unis pour résoudre les problèmes des pays des nécessiteux.
L’Alternative Bolivarienne en faveur des peuples des Amériques (ALBA) personnifie tout l’espoir de ceux qui croupissent dans une misère séculaire en lorgnant et enviant les Etats-Unis d’Amérique vantée comme la terre promise ou coulent le lait et le miel.
Malgré la symbiose affichée avec l’idéologie castriste, Hugo Chavez ne bénéficie pas encore de la foi de ceux qui voudraient qu’il réussisse à réduire la pauvreté dans cette région du monde. On le voit - à tort peut-être, et qu’il en soit ainsi- incapable d’incarner cette capacité réelle et cette volonté inébranlable de reconstituer ce bloc anti américain qui dans beaucoup d’esprits appartenaient au passé et aux domaines des rêves et chimères.
Sa générosité qui risque de faire le bonheur de beaucoup de gens vivant dans le besoin en particulier en Haïti ne cesse de soulever des doutes qui vont jusqu’à inspirer doute, crainte et peur.
Pour le bien être des haïtiens et des autres peuples touchés par la misère nous ne pouvons qu’augurer longue vie et plein succès à ALBA et au Président CHAVEZ sans pour cela oublier de nous poser cette question : Ont –ils les moyens de leurs politiques ?
(Texte inspiré des détails de la coopération Haïti-Venezuela à travers Hugo Chavez et ALBA)

La rencontre Bush-Préval prévue mercredi prochain à Washington (officiel)

Les discussions entre les deux hommes porteront sur la sécurité et la relance économique en Haïti, selon la Maison Blanche qui salue les progrès réalisés sous l’administration Préval
mercredi 2 mai 2007,
Radio Kiskeya

Le Président haïtien René Préval sera reçu par son homologue américain George W. Bush mercredi prochain (9 mai) à la Maison Blanche, a officiellement annoncé mercredi la présidence américaine, confirmant une information qui circulait à Port-au-Prince depuis la semaine dernière.
"Les deux présidents discuteront des efforts de la mission de stabilisation des Nations Unies pour améliorer la sécurité en Haïti et des moyens d’y accroître la prospérité", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, dans un communiqué rendu public à Washington.
Sous la présidence de M. Préval, "Haïti a fait d’importants progrès dans le renforcement des institutions démocratiques et l’établissement des bases de la stabilité économique", soutient le porte-parole.
"Les Etats-Unis restent le principal partenaire commercial d’Haïti et le principal pourvoyeur d’assistance humanitaire", conclut le communiqué en guise de rappel.
Avant le départ le week-end écoulé de René Préval pour le Vénézuéla, le secrétaire général de la présidence haïtienne, Fritz Longchamp, avait annoncé la visite du chef de l’’Etat à Washington, sans toutefois avancer de date.
Le dirigeant haïtien vient de participer à titre d’observateur au Sommet de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) au cours duquel il a obtenu de nouveaux engagements économiques très importants du Président Hugo Chàvez qui a pratiquement déclaré la guerre à "l’impérialisme américain".
Peu après son élection en février 2006, René Préval s’était rendu à la Maison Blanche. Il n’avait pas eu d’entretiens officiels avec les autorités américaines parce qu’il n’exerçait pas encore la fonction présidentielle. spp/RK

Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
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Commentaires:
Pour une mise en garde ou pour lui taper sur les doigts?

Haïti parmi les pays bénéficiaires de la création future d’un bon ALBA

Les petits producteurs haïtiens, nicaraguéens et équatoriens devraient avoir accès à une ligne de crédit d’un milliard de dollars, selon Hugo Chàvez
mercredi 2 mai 2007,
Radio Kiskeya

Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a annoncé à l’issue du Sommet de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), organisé le week-end dernier au Vénézuéla, la création d’un bon ALBA en faveur d’Haïti, du Nicaragua et de l’Equateur, rapporte l’agence officielle vénézuélienne Agencia Bolivariana de Noticias.
"Ce projet devrait permettre de réunir un milliard de dollars qui sera réparti entre des petits producteurs du Nicaragua, de l’Equateur et d’Haïti. Il devrait servir à financer des crédits à des taux d’intérêt bas et avec des facilités de paiement", a indiqué le chef de l’Etat vénézuélien.
Rappelant le caractère positif de l’émission de bons en Argentine en février 2006 et mars 2007, M. Chàvez a précisé que les bons ALBA pourraient être émis au Vénézuéla.
Dans ses dernières interventions, le dirigeant vénézuélien a révélé plusieurs mesures économiques importantes concernant Haïti dont le Président, René Préval, participait au Sommet de l’ALBA à titre d’observateur. Chàvez a notamment promis la construction prochaine d’une raffinerie pétrolière et le financement de nouvelles installations électriques destinées à renforcer la capacité de production énergétique du pays. spp/RK

Source : Radio Kiskeya sur http://radiokiskeya.com