Avec l’effondrement du mur de Berlin et de l’empire soviétique, le gouvernement américain a cru avoir résolu le problème du communisme anti-impérialiste. Pour l’oncle SAM, il fallait laisser le temps au temps. Laisser le temps parachever et conclure l’exploit incontesté et incontestable du dernier porte parole et bastion idéologique du communisme d’un certain Fidel Castro.
L’application abusive de politiques basées sur les caractéristiques d’intérêts non partagés faisant un usage aussi abusif des faiblesses idéologiques et structurelles des pseudo démocraties émergeantes agrémenté d’un adage tombant à pic, « ennemis d’hier alliers d’aujourd’hui » avait à tort érigé dans les esprits la réalité d’une victoire absolue sur des idées révolutionnaires devenues démodées. Cette sensation de fin de combat victorieux n’était en effet qu’un spectre puisque les idées révolutionnaires en Amérique représentent assez souvent l’expression d’un mal être, d’un ras le bol et de ce désir de changement devant les inégalités sociales et économiques. Ceci dit, les racines de la nécessité de changement ne se trouvaient sûrement pas dans les fondations ni entre les pans du mur de Berlin.
Certaines nations construites et édifiées sur des territoires ou abondent des richesses naturelles reflétaient davantage ce tableau d’inégalités contrastant dans un ménage supporté par une oligarchie sans âme ni état d’âme richesse et pauvreté. Avec l’importance non contestée du pétrole depuis la révolution industrielle, on acceptait très mal que de grands producteurs pétroliers puissent héberger et maintenir une pauvreté inhumaine en marge et malgré leurs énormes gisements d’or noir. Pas besoin d’être expert en économie pour déduire que la gestion de ce bien cachait des anomalies modifiables.
La lutte contre le communisme d’un côté, l’exploitation-expoliation des puits pétroliers de l’autre, revêtaient l’allure de conditions sine qua none pour gagner le qualificatif de présidentiable aux yeux des grandes puissances grandes consommatrices de pétrole. De là jaillissent la sève et l’essence permettant d’expliquer et de comprendre cette période mouvementée de l’histoire des peuples de l’Amérique après le post colonialisme ; période ponctuée d’attentats, de coups d’état, de régimes totalitaires et dictatoriaux et surtout de déséquilibre social.
Les américains toujours animés de la quiétude que procure un combat bien mené voulaient continuer à surfer sur les vagues du succès. Le chapitre latino-américain une fois fermé, il fallait conquérir d’autres régions géographiques, laissant à l’abandon une région de la terre infestée de conflits et de contrastes.
Il a fallu l’arrivée d’un dirigeant atypique dans la personne du Président Hugo Chavez, autoproclamé héritier d’un certain Fidel Castro pour dessiner à l’horizon ce qui pourrait être considéré comme un authentique nouvel ordre mondial.
Pendant que des européens se déclarent alter mondialistes anti-néolibéraux, Hugo Chavez se présente comme l’anti impérialiste décidé à montrer qu’un partage dans un rapport teinté d’équité reste possible, dans une démarche de coopération solide et humaine. Il déclare vouloir utiliser les ressources du pétrole qui ont fait le bonheur et le développement des Etats –Unis pour résoudre les problèmes des pays des nécessiteux.
L’Alternative Bolivarienne en faveur des peuples des Amériques (ALBA) personnifie tout l’espoir de ceux qui croupissent dans une misère séculaire en lorgnant et enviant les Etats-Unis d’Amérique vantée comme la terre promise ou coulent le lait et le miel.
Malgré la symbiose affichée avec l’idéologie castriste, Hugo Chavez ne bénéficie pas encore de la foi de ceux qui voudraient qu’il réussisse à réduire la pauvreté dans cette région du monde. On le voit - à tort peut-être, et qu’il en soit ainsi- incapable d’incarner cette capacité réelle et cette volonté inébranlable de reconstituer ce bloc anti américain qui dans beaucoup d’esprits appartenaient au passé et aux domaines des rêves et chimères.
Sa générosité qui risque de faire le bonheur de beaucoup de gens vivant dans le besoin en particulier en Haïti ne cesse de soulever des doutes qui vont jusqu’à inspirer doute, crainte et peur.
Pour le bien être des haïtiens et des autres peuples touchés par la misère nous ne pouvons qu’augurer longue vie et plein succès à ALBA et au Président CHAVEZ sans pour cela oublier de nous poser cette question : Ont –ils les moyens de leurs politiques ?
(Texte inspiré des détails de la coopération Haïti-Venezuela à travers Hugo Chavez et ALBA)
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 3 mai 2007
ALBA... AUBAINE POUR HAITI... A-T-ELLE LES MOYENS DE SA POLITIQUES
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