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mardi 26 juin 2007

Grande Soirée antillaise à Marseille... Du KONPA live avec STEEL GROOVE et OTGAM




Les marseillais l’attendaient, les amoureux du KONPA (Compas) l’espéraient. Enfin la nouvelle soirée du Compas (KONPA) au Florida Palace de Marseille commence son compte à rebours. Dans seulement quatre jours, les amis dynamiques de BAZE CREOLE ont promis de faire trembler les murs du Florida Palace. Ce sera chose faite le samedi 30 Juin à partir de 20 heures 30.
Après avoir ravi le public avec des prestations de haut vol animées par les exposants les plus en vogue de la musique haïtienne de la trempe de T-VICE et DJAKOUT MIZIK, les promoteurs locaux nous proposent une offre très alléchante combinant un menu affichant quantité et qualité sans oublier la diversité et surtout la promotion de nouveaux talents.

La soirée du 30 Juin sera en effet animée par deux groupes émergeants évoluant en France, issus en quelque sorte de la diaspora haïtienne établie en Europe. L’hégémonie des groupes résidant aux Etats-Unis et en Haïti si elle reste très justifiée de par les caractéristiques propres du pays et de la diaspora étasunienne, elle n’exclut guère une percée, fulgurante à souhait, de productions musicales populaires émanant des haïtiens ou descendants d’haïtiens résidant en Europe.

Le Compas –KONPA- rythme créé il y plus de 50 ans par le Maestro Nemours Jean Baptiste fait partie intégrante et intégrale de la liste de ces éléments caractéristiques qui définissent le moi natif-natal de l’être haïtien. Dans ce contexte le compas revêt la même importance que notre « doumbwèy », notre « tonm-tonm », notre kalalou gonmbo » notre « pwa kongo » notre soupe au giraumon, notre cremas, notre tafia, notre « tchaka », notre « rara », nos « lougawou », nos « awousa » notre « wanga »,nos « pwen », nos « wanga négès » pour n’en citer que ceux-là.
Il n’est certes point étonnant que la Compas –KONPAS- jaillisse là ou virevolte et voltige l’esprit haïtien.
Les observateurs se demandaient à juste titre pourquoi les haïtiens de Paris ne s’étaient pas encore lancés convenablement dans l’ambiance et le marché du KONPA. Aujourd’hui cette question ne devrait plus se poser car la communauté haïtienne de Paris, petit à petit se prépare à disputer sa part du gâteau.

Des groupes et des artistes bourrés de talents commencent à attirer vers eux et cette partie du monde l’attention des connaisseurs et consommateurs de la musique haïtienne. STEEL GROOVE et OTGAM s’insèrent dans cette mouvance et suscitent avec DAAN JUNIOR , GABEL, ORIGINAL H, MELO BAND de plus en plus l’intérêt des promoteurs et l’admiration de ceux qui ressentent cette musique parcourir leurs veines comme la sève féconde para excellence.

L’évènement s’annonce de taille et nous espérons que le public saura répondre de la meilleure des façons à cette invitation.

Pour débuter les vacances ou terminer une année très dure en émotion et en revirements rien de mieux que de se laisser fondre dans cet environnement sain ou l’on peut se laisser pénétrer par la magie des tambours et des guitares et autres instruments dans un mariage signé toujours pour le meilleur et surtout la satisfaction des amoureux des rythmes exotiques.

Soyez nombreux, la fête sera belle au Florida Palace le samedi 30 juin avec les groupes STEEL GROOVE et OTGAM…


Dr Jonas JOLIVERT

Pour plus d’informations contacter 0622843816 ou 0612688212

Haïti reste parmi les premiers "Etats en faillite du monde", selon Foreign Policy et le Fonds pour la paix

11e mondial, le pays arrive en tête des Etats les plus faibles en Amérique ; la République Dominicaine sort la tête de l’eau

mardi 26 juin 2007,

Radio Kiskeya

Haïti fait partie, avec l’Irak et des Etats africains en conflit, des pays les plus instables du monde, selon l’indice des Etats en faillite (FSI) 2007 établi conjointement par la revue américaine de relations internationales Foreign Policy et le Fonds Carnegie pour la paix, une ONG des Etats-Unis œuvrant en faveur de la sécurité.

De tout le continent américain, Haïti est considérée comme l’Etat le plus instable, indique le rapport qui vient d’être publié à Washington.

Avec 100,9 points, le pays arrive à la onzième place mondiale et reste de ce fait, comme l’année dernière, dans la zone rouge des "Etats en faillite".

Le deuxième Etat en danger du continent américain, la Colombie, n’apparaît qu’en 33e position avec 89,7 points.

L’étude rappelle qu’Haïti représente l’un des pays les plus corrompus au monde, selon l’indice 2006 de perception de la corruption de Transparency International. De plus, le pays est également frappé de plein fouet par l’extrême pauvreté, le délitement des institutions de l’Etat de droit et la violence urbaine".

L’Irak, militairement occupé et plongé dans le chaos, se classe sans surprise numéro deux mondial de l’instabilité avec un total de 111,4 points.

Confronté au Darfour à une guerre interethnique majeure qui a déjà fait 200.000 morts et deux millions de réfugiés, le Soudan est le seul à devancer l’ex-empire de Saddam Hussein. Khartoum remporte la palme de l’Etat le plus faible de la planète avec 113,7 points cumulés sur une liste de 177 pays dont les paramètres sociaux, économiques, politiques et militaires ont été étudiés à la loupe.

Outre le Soudan, l’Irak et Haïti, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Equatoriale, le Niger, l’Ouganda, la Sierra Leone, la Somalie, le Tchad, l’Afghanistan, le Liban et le Yemen font également partie du peloton de tête des 60 Etats les plus vulnérables ou traversés par de violents conflits internes et qui sont répertoriés à partir d’un paramétrage reposant sur des données fiables.

En revanche, le Libéria, la République Démocratique du Congo (RDC), l’Indonésie et la Bosnie, crédités de progrès notables, sont sortis de la zone dangereuse.

La République Dominicaine se réjouit aussi de ne plus être parmi les mauvais élèves après avoir été mise à l’index par Foreign Policy en 2005 et 2006.

L’année dernière, le Président Leonel Fernàndez, l’ambassadeur dominicain à l’OEA, Flavio Darìo Espinal et même le chef de la mission diplomatique américaine à Santo Domingo, Hans Hertell, avaient énergiquement protesté contre la présence de la république voisine parmi les "Etats en faillite". Ils s’étaient notamment étonnés de voir que la position du pays était inférieure à celle d’Haïti, du Soudan, de la Somalie et de l’Ouganda en matière de respect des droits humains.

Les Etats les plus déliquescents se trouvent surtout en Afrique, mais sont aussi recensés en Amérique latine, en Asie, dans l’ancienne Europe de l’Est et au Moyen-Orient.

Récemment, la Banque Mondiale avait prévenu que la moitié des pays sortant d’une guerre civile ou d’un grave conflit interne couraient le risque d’une désintégration. Haïti et le Libéria avaient été cités comme les deux cas où les menaces potentielles étaient les plus élevées.

12 critères sont retenus par Foreign Policy et le Fonds pour la paix pour justifier le statut d’Etats en faillite attribué aux pays ciblés. Les plus pertinents sont la perte du contrôle physique de son territoire ou du monopole de la force légitime, l’incapacité de l’Etat à offrir des services publics adéquats, la corruption et la criminalité excessives, la suspension de l’Etat de droit ou la violation des droits humains, l’augmentation de la pression démographique, le développement économique inégal, la division des élites et les interventions externes.

A plusieurs reprises, le Président René Préval a rejeté l’étiquette d’Etat en faillite collée à Haïti, préférant parler d’une "crise profonde dont la sortie est lente et difficile". Néanmoins, notre pays reste à la traîne et continue de figurer régulièrement au bas de tous les classements mondiaux ou régionaux portant sur le développement humain, économique et social. spp/RK

ESCLAVES AU PARADIS

Communiqué du 24 mai 2007 - 10h00

Une semaine après leur lancement en France, les évènements "Esclaves au Paradis" initiés par Céline Anaya Gautier, autour d'une exposition photo et d'un livre du même nom, suscitent une violente polémique en République Dominicaine.
La chambre des Députés dominicaine a voté une résolution condamnant officiellement "une campagne de dénigrement" contre la République Dominicaine. La semaine dernière, une délégation s'est officiellement plainte auprès de l'Ambassade de France, mais sans résultat.

"Esclaves au Paradis" : l'exposition qui dérange...

Le propos de "Esclaves au Paradis" est d'alerter l'opinion à propos d'un système de trafic d'êtres humains en faveur de l'industrie dominicaine du sucre.
Les plantations de canne, contrôlées entièrement par trois familles, se font "livrer" chaque année plus de 30 000 coupeurs de cannes venus d'Haïti, via des réseaux organisés et couverts par les gouvernements Dominicain et Haïtien.
Les barons du sucre maintiendraient ainsi depuis des décennies, en esclavage, une main d'oeuvre sans existence légale. Ils vivent dans des taudis, sans nourriture, sans soins, sans nationalité, sans accès à l'école pour les enfants, travaillant de 12 à 18 heures par jour et "rémunérés" 1,15 euros la tonne de canne coupée.
Une fois dans ces plantations, les travailleurs, à qui on a fait miroiter un retour en Haïti une fois la saison finie, restent prisonniers.
Chaque tentative d'évasion se paie cash : une main coupée, un bras, ou la mort.
On parle de cimetières clandestins où seraient enterrés des milliers de malheureux.
Les autorités haïtiennes et dominicaines toucheraient des commissions sur chaque travailleur haïtien livré à cet enfer.

La révélation au public d'un tel trafic a du mal à passer auprès de l'industrie sucrière locale dont les revenus sont en baisse et auprès des autorités locales, complètement impliquées dans le scandale.
Un boycott du sucre dominicain ou du tourisme pour raisons humanitaires, comme suggéré dans le film "The Price of Sugar" de Bill Haney semble fortement inquiéter certains industriels.

De plus, "Esclaves au Paradis" se déroule en France, grande "pourvoyeuse" de touristes en République Dominicaine, ce qui n'est évidemment pas pour arranger la situation...

Pressions et menaces...

Bill Haney (réalisateur) et Anne Lescot ( membre du Comité pour la Mémoire de l'Esclavage - coordinatrice du colloque "Sang, Sucre et Sueur" et des projections Esclaves au Paradis) ont fait l'objet de pressions pour empêcher la projection du film " The Price of sugar" sur le territoire français par le cabinet Patton Boggs (New York) travaillant pour la famille Vicini.

"The Price of Sugar" est le résultat de deux ans d'enquêtes sur les conditions d'esclavage dans les plantations de canne en République Dominicaine et suggère indirectement un boycott du sucre dominicain pour raison humanitaire.
"The price of sugar" fait déjà l'objet d'une interdiction de diffusion en République Dominicaine."The Price of Sugar" sera re-projeté le 9 juin à 16h au Tarmac de la Villette à Paris.

Courant mars 2007, Amy Serrano, réalisatrice de "Sugar babies", mettant en cause les familles Fanjul (fortement liée à Washington) et Vicini, voit le code d'accès à son ordinateur changé à distance.

"Sugar Babies", fruit de 18 mois d'enquête sur le terrain, met en évidence l'utilisation d'une main d'oeuvre réduite en esclavage par les familles Fanjul et Vicini dans leurs plantations.
Ce documentaire met également l'accent sur la perception de subventions annuelles par les Fanjul, versées par les USA et la République Dominicaine pour un total d'environ 120 millions de dollars. Cet argent financerait directement les plantations, le trafic d'humains et l'esclavage à grande échelle.
Enfin le film fait la lumière sur la situation des dizaines de milliers d'enfants vivant dans ces plantations, sans identité, sans nationalité, forcés de travailler dès l'âge de 10 ans.

Durant cette même période de mars, 4 des organisateurs de "Esclaves au Paradis" voient leurs fichiers informatiques détruits par un virus.

Le 16 mai 2007, lors du colloque "Sucre Sang et Sueur", Céline Anaya Gautier est prise à partie par maître Christina Aguira et maître Yvon Thiant.
La première affirme, contre toute vraisemblance, que les photos de Céline Anaya Gautier sont en fait "des photos des années 50" alors que le second soutient qu'elles sont "mises en scène" et que les personnes photographiées "n'existent pas".
Plus tard, elle est directement menacée par Sergio Roitberg, fondateur et CEO de la Newlink Communications (Miami).
Cette société de relations publiques, spécialisée dans le "reputation management", s'occuperait de la promotion de l'image des entreprises Vicini.
Newlink Communications a reçu en 2007 une distinction très prestigieuse pour une campagne extrêmement efficace...contre le trafic illégal d'êtres humains, commandée par les Nations Unies.

Les cinemas MK2 recoivent le 18 mai 2007 dans la matinée, un appel téléphonique très explicite de Yvon Thiant, Avocat et président de la Fadom, précisant qu'une plainte sera déposée contre Marin Karmitz et MK2 si Mk2
maintient la projection de "The Price of Sugar" le 18 mai à 20h00 au MK2 Parnasse.

Le 18 mai 2007, Yvon Thiant (encore lui) menace devant témoin Colette Lespinasse.

Le père Ruquoy et le père Hartley luttent depuis des années en faveur des travailleurs des bateyes (plantations).
Ils font, depuis, l'objet de menaces de mort. Ce sont les "bêtes noires" des industriels du sucre en République Dominicaine. Ils ont dû quitter le pays pour raison de sécurité.

Noémie Mendez avocate dominicaine participant au colloque "Sang, sucre et sueur" fait l'objet d'énormes pressions également (perte de son emploi, menaces sur sa vie et celles de ses enfants).

Esclaves au Paradis :
- Exposition photo de Céline Anaya Gautier jusqu'au 15 juin 2007,
Espace Spring Court - 5 passage Piver 75011 Paris - metro Goncourt.

- A partir du 15 juin, expo intinérante avec Amnesty International et le Collectif Haïti de France

- Livre de monographies, aux éditions Vents d'Ailleurs

Ils parlent de "Esclaves au Paradis" :
Agence, Reuters, Libération, La Croix, Le Monde, Courrier International, Match du Monde, Le Monde 2, Photo, Chasseurs d'images, Le Républicain Lorrain, VSD, Pelerin mag, Panorama, Témoignage Chrétien, Where in Paris, Ovni, TOC, Marianne, Mlle Figaro, Cosmopolitan, Géo, France Inter, RFI, Radio Nova, RFO, Media Tropical, Aligre FM, Africa 1, Paris cap', Green mama, Direct 8, France 24, France 2...

Partenaires : Amnesty International, Marie de Paris, Pour Que l'Esprit Vive, L'Usine Spring Court, MK2 Parnasse, Collectif 2004images, Picto, VSD, Libération, Toc magazine, Africultures, RFI, Radio Nova, France O, Fnac.com, Non Stop Media, Collectif Haiti de France, CCEM, Ta Prod ENSCP, Le Carton, Sucre Ethique, Marsans, Rapid Flyer, Yellow Corner, Vents d'ailleurs...

Contact presse (demandes de DP, ITW...) :
Cyrille 06 19 98 74 22

Louis-Philippe Dalembert 77,
rue du Fg St-Denis
75010 Paris

Exposition sur l'universalité de la Révolution haïtienne

Une exposition de panneaux historiques retraçant les différentes étapes de la Révolution ayant conduit à l'indépendance d'Haïti en 1804 est en cours à l'ambassade d'Haïti à Ottawa.

Le lancement de l'activité a été marqué par une conférence de Frantz Voltaire, en présence de représentants de l'Espagne, de la République dominicaine, de la Syrie, du Venezuela, du Bénin, du Panama, de l'Indonésie et du Costa Rica et des communautés haïtiennes d'Ottawa et de Montréal.

Le début d'une série...
Le professeur Voltaire était appelé à traiter des incidences de la Révolution haïtienne sur l'émancipation des populations noires dans les Amériques. Celui-ci soutient que l'indépendance d'Haïti est un moment clé dans l'histoire universelle, car cela a amené des changements, entre autres, en Amérique latine. Dans ce moment historique, on peut également trouver les fondements des problèmes actuels du pays, ajoute-t-il, en espérant pouvoir porter le public à comprendre.
La présence de diplomates à la cérémonie du 7 juin 2007 se voulait un soutien à la cause haïtienne. Le ministre consul du Costa Rica, Lina Agoy, fait valoir qu'il est important de se référer à l'histoire d'autant qu'Haïti est en transition. Ainsi, selon elle, il est du devoir de l'Amérique latine de soutenir les Haïtiens.

Même son de cloche de la chargée d'affaires du Bénin. Awahou Labouda rappelle que la plupart des Haïtiens sont originaires du Bénin et qu'il est donc approprié de soutenir les «cousins d'Amérique».
Le chef de la Mission d'Haïti au Canada, Nathalie Gissel-Ménos, explique que l'exposition "La Marche vers la Liberté" et la conférence du jour font écho aux cris de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, contre l'inégalité et le racisme. Celle-ci rappelle qu'au moment où l'on célèbre le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage, Haïti est incontournable puisqu'il s'agit de la seule révolution d'esclaves ayant conduit à un pays.

Mme Ménos annonce le début d'une série d'activités portant sur les relations entre Haïti et le Canada et l'implication de la communauté haïtienne d'Ottawa.
Louis-Marie Achille
ExpresseOtawa.ca
Le 22 juin 2007
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=45229&PubDate=2007-06-25

Une nouvelle édition de « Gouverneurs de la rosée » de Jacques ROUMAIN



En 2007, « Gouverneurs de la rosée », chef-d'oeuvre de Jacques Roumain, a été repris à Montréal par Mémoire d'encrier. Cette édition est la plus complète de ce chef-d'oeuvre de Jacques Roumain. De plus, elle permet aux lecteurs de découvrir l'auteur, sa vie et son combat. Elle a été conçue dans une perspective didactique.
Cette nouvelle édition est réalisée à l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Roumain (1907-2007). Elle est annotée et suivie d'une notice bibliographique détaillée de la vie et de l'oeuvre de Jacques Roumain, établie par le chercheur Léon-François Hoffmann, coordonnateur de l'édition des oeuvres complètes de Jacques Roumain et auteur du livre « Frédéric Marcelin : un Haïtien se penche sur son pays (Mémoire d'encrier, 2006) ».
L'édition est suivie également d'un lexique, qui met en valeur la langue créole et les choix de métissage linguistique de Jacques Roumain. Donc, elle est d'un grand professionnalisme.

Traduit dans plus d'une vingtaine de langues, « Gouverneurs de la rosée » est le grand livre de la solidarité, de l'amour et de la vie.
Jacques Roumain est né à Port-au-Prince le 4 juin 1907. Il est sans doute l'écrivain haïtien le plus lu et le plus connu. Poète, journaliste, militant marxiste, romancier, polémiste, ethnologue, Jacques Roumain est décédé le 18 août 1944 à Port-au-Prince.

Depuis 2003, Mémoire d'encrier a commencé par travailler à la mise en valeur des oeuvres de Jacques Roumain. Cette maison d'édition a publié respectivement « La montagne ensorcelée » (2005), « Bois d'ébène » suivi de Madrid (poésie, 2004), « Sur les superstitions » (Essai, 2005).

« La montagne ensorcelée », le premier roman de Jacques Roumain, est le premier modèle de ce que l'on qualifiera plus tard en Haïti de roman paysan. Divisé en huit courts chapitres, ce roman fait état de l'immense dénuement matériel et moral des paysans plongés dans l'angoisse de la survie quotidienne, puis dans l'horreur d'un meurtre collectif. Ensuite, l'essai « Sur les superstitions » montre la fascination de Jacques Roumain pour l'ethnologie.
« Sur les superstitions » a l'avantage de montrer le Roumain polémique. Le Roumain qui part à la défense du vaudou, de la culture et de l'imaginaire haïtien. Ce Roumain pamphlétaire, rebelle, qui dénonce le clergé. Jacques Roumain disait ainsi:« Ce qu'on peut reprocher au clergé, c'est d'avoir laissé des prêtres ignorants offrir à nos masses une vision si élémentaire du surnaturel qu'une fusion des croyances africaines et catholiques a pu se réaliser ».
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=44875&PubDate=2007-06-25

La Citadelle Henry accueille « Caraïbes en Créations »

C'est au site historique la Citadelle Henry, à Milot, que le programme « Caraïbes en Créations » sera inauguré les 22 et 23 juin 2007. Sous le thème « Un monde à partager », cet évènement culturel réunira près d'une cinquantaine d'intellectuels, d'auteurs, d'artistes en vue de réfléchir sur les questions de l'identité, de la décolonisation, de la mondialisation, du partage culturel, du patrimoine commun, de la diversité culturelle caribéenne, etc. Ce programme français de soutien au développement de la création artistique contemporaine dans la région caribéenne propose une valorisation internationale de la création et s'appuie sur un développement des échanges culturels entre les pays de la région et entre les départements français d'Amérique ainsi que les Etats voisins.
Il se donne pour mission de contribuer à la construction de l'espace intellectuel, symbolique et économique de la Caraïbe. Ainsi, interviendra-t-il surtout dans les domaines de la danse contemporaine, des arts visuels (peinture, sculpture, photographie, mode design) et des débats d'idées.
Ce programme est organisé en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, l'ambassade de France à Port-au-Prince et l'agence CulturesFrance. Il est placé sous le parrainage de Aimé Césaire.Le ministère de la Culture et de la Communication (MCC) s'associe à « Caraïbes en Créations » pour témoigner de la volonté d'Haïti de participer activement à toute action visant au rapprochement des peuples de la région. En mettant la Citadelle Henry à la disposition des artistes de la région, le gouvernement de la République d'Haïti attire beaucoup de regards vers ce monument. Ce chef-d'oeuvre, devenu symbole de liberté, s'est fait inscrire dans le patrimoine mondial de l'UNESCO.

Selon ce qu'a affirmé Daniel Elie, ministre de la Culture et de la Communication, la Caraïbe est une. « La Caraïbe, c'est d'abord une histoire de génocide, de déracinement... La Caraïbe, c'est aussi une mosaïque de divers apports ethniques et culturels (Indiens, Africains, Européens, Asiatiques).
L'histoire bouleversée de la Caraïbe, témoin des luttes hégémoniques des grandes puissances européennes et plus récemment de l'impérialisme américain, le combat pour la liberté, et cette recherche constante, surtout à travers la culture, d'une identité commune, rassemblent ces îles qui, trop souvent, ont l'air d'être l'une à côté de l'autre, sans pouvoir se regarder, voire parler le même langage », écrit le ministre dans un document remis à la presse.
Dans le cadre de la mise en oeuvre d'une politique de développement du tourisme culturel, le ministère des Travaux publics et le ministère du Tourisme se joignent au ministère de la Culture et de la Communication pour permettre à l'Etat de s'assurer de la durabilité des travaux de réparation et de la gestion rationnelle de ce site historique, car des efforts financiers seront consentis en vue de réaliser ces travaux, d'aménager, de réhabiliter et de renforcer les structures physiques qui faciliteront la réouverture du Parc national historique Citadelle -Sans-Souci- Ramiers. La priorité en a été soulignée lors de la réunion interministérielle du 17 août 2006 sur les nouveaux mécanismes de gestion des parcs nationaux historiques, selon le même document.
La citadelle demeure une oeuvre inachevée, surprenante par sa puissance et sa beauté sauvage. Elle témoigne à la fois de la maîtrise souveraine des bâtisseurs et de la ferveur héroïque des conquérants de la Liberté. Depuis 1990, restaurée, elle offre aux visiteurs son histoire, celle d'un peuple fier qui, à peine sorti de la servitude, sut édifier le premier monument de la race noire.
Rébecca S. Cadeaubeckypfr@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=44681&PubDate=2007-06-16

Au moins deux clandestins haïtiens tués et 34 autres blessés dans un accident en République Dominicaine

Des blessés graves évacués vers un hôpital de Santiago
lundi 25 juin 2007,
Radio Kiskeya
Au moins deux voyageurs clandestins haïtiens ont été tués et 34 autres blessés dont certains grièvement dans un accident de la route survenu lundi après-midi au moment oú un camion les transportait dans la localité dominicaine de Los Amaceyes, à Santiago Rodríguez (nord-ouest de Santo Domingo), ont annoncé des sources officielles relayées par EFE.
Les autorités policières et militaires dominicaines ont indiqué que 40 sans-papiers se trouvaient à bord du véhicule qui se dirigeait vers la province de Santiago (nord).
Selon les premières informations, le camion est entré en collision avec un autobus sur l’autoroute de Los Amaceyes.
Aucune information n’était disponible lundi soir sur l’identité des victimes.
On ignorait également si le conducteur du véhicule a été arrêté.
Les corps des deux personnes tuées et les blessés ont été transportés à l’hôpital public de Dajabón (nord-ouest). Cependant, certains des voyageurs qui se trouvaient dans un état critique devaient être transférés d’urgence à l’hôpital régional José María Cabral y Bàez de Santiago.
Des sources militaires signalent qu’en raison du renforcement de la surveillance à la frontière avec Haïti, les passeurs dominicains empruntent des voies très peu utilisées pour conduire des illégaux haïtiens en territoire voisin sans éveiller des soupçons.
Des organisations communautaires dominicaines ont dénoncé ces dernières semaines l’arrivée de vagues de migrants dans le nord et le nord-ouest du pays.
Plusieurs tragédies ont marqué ces dernières années les poussées migratoires haïtiennes en République Dominicaine. En janvier 2006, 25 sans-papiers mouraient asphyxiés et plus d’une vingtaine d’autres avaient été blessés dans l’accident d’une fourgonnette. Un an plus tard, la justice rendait un verdict historique en condamnant les coupables, dont deux militaires, à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3799
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Commentaires:
La société haïtienne attend et espère un acte de soutien du gouvernement par l'intermédiaire des autorités compétentes envers nos compatriotes qui vont être considérés comme des charges lourdes dont on se passerait bien dans les centres hospitaliers ou ils se trouvent admis actuellement.
Tous ces consulats bidons qui regorgent encore de fonctionnaires incapables de justifier et leurs postes et leurs salaires ont encore une fois l'occasion de se mettre en valeur au profit du bien de la collectivité haïtienne. Le moment est propice et opportun...