Après l’approbation du Sénat jeudi, la deuxième étape du processus s’annonce périlleuse à la Chambre haute
Jeudi 31 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Michèle Duvivier Pierre-Louis, 61 ans, est devenue jeudi officiellement Premier ministre d’Haïti à l’issue d’une séance de ratification au cours de laquelle le Sénat a approuvé son choix par 12 voix pour, 0 contre et 5 abstentions. Il y a deux semaines, la Chambre basse avait accordé un vote massif à l’intéressée. Personne n’a été surpris de voir parmi les Sénateurs ayant fait abstention Edmonde Supplice Beauzile et Judnel Jean de la Fusion des sociaux-démocrates, Evallière Beauplan du PONT et Fritz Carlos Lebon. En revanche, le Sénateur Jean Hector Anacacis, considéré comme l’électron libre de la plateforme présidentielle Lespwa, a été une fois de plus imprévisible. Le parlementaire a indiqué avoir " adopté une position de prudence " parce qu’il est conscient que le Parlement ne sera pas en mesure d’accorder à Mme Pierre-Louis un budget susceptible de lui donner les moyens de satisfaire les revendications de la population. Anacacis, qui révèle que le Premier ministre démissionnaire, Jacques-Edouard Alexis, est le médiateur désigné de Lespwa auprès du chef de l’Etat, menace de confirmer son abstention lors de la ratification de la politique générale en raison du rôle flou réservé à sa famille politique par le président Préval dans le futur cabinet. De son côté, la Sénatrice Edmonde Supplice Beauzile est restée de marbre face au vote majoritaire qu’a obtenu le Premier ministre. Seule parmi ses pairs à avoir soulevé la question polémique de l’homosexualité présumée de Michèle Pierre-Louis, elle s’est félicitée d’avoir pu entraîner dans son sillage quatre autres collègues. " " Guidée par sa foi chrétienne " , la Sénatrice Beauzile annonce par anticipation sa ferme décision de rejeter la déclaration de politique générale de l’éventuelle successeure d’Alexis qui, dit-elle, ne pourra jamais la convaincre. Après la confirmation de sa ratification, la deuxième femme Premier ministre après Claudette Werleigh (1995-1996)devra se présenter avec les membres de son cabinet pour faire l’exposé de sa déclaration de politique générale en Chambre séparée. L’exercice risque d’être périlleux au Sénat où le soutien de 16 des 18 Sénateurs en fonction sera nécessaire pour que Mme Pierre-Louis succède effectivement au Premier ministre sortant, Jacques-Edouard Alexis, renvoyé le 12 avril dernier par le Sénat à la suite de violentes protestations sociales contre la faim et la politique économique du gouvernement. Selon la constitution haïtienne, en cas de rejet de l’énoncé de politique générale, la procédure devra recommencer. spp/Radio Kiskeyahttp://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5183
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 1 août 2008
Des sénateurs réclament la poursuite des négociations visant à la formation d'un gouvernement de coalition
Des sénateurs de diverses tendances politiques se prononcent pour la poursuite des négociations entre le chef de l’état et les dirigeants des partis politiques dans le cadre du processus de formation d’un nouveau gouvernement. Plusieurs sénateurs ayant voté favorablement ou ayant fait abstention lors de la séance d’hier jugent que ces consultations sont indispensables pour favoriser la ratification de la déclaration de politique générale du premier ministre ratifié. Tout en saluant le " vote patriotique" des sénateurs du bloc majoritaire, le sénateur Joseph Lambert ( Lespwa) souhaite que le président Préval multiplie les consultations avec les dirigeants des partis en vue de partager les responsabilités dans la prochaine équipe gouvernementale. De son coté, le sénateur Youri Latortue (LAA) se réjouit que le grand corps ait entériné la nomination de Mme Pierre Louis tout en mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre les consultations. " Aujourd’hui il faut poser les problèmes de la population dans le cadre de la préparation de la déclaration de politique générale", insiste t-il faisant remarquer que les sénateurs qui se sont abstenus ont mis en exergue leurs inquiétudes. Le sénateur Evalière Beauplan est du nombre des sénateurs qui se sont abstenus lors de la séance. Il affirme avoir voté suivant les consignes de son groupe. " Je suis prudent et je dois respecter l’esprit d’équipe ", dit-il expliquant que le groupe des 5 est resté solidaire. Le sénateur Beauplan estime que la poursuite des négociations entre le chef de l’état et les dirigeants des partis politiques permettra à Michèle Pierre Louis de franchir les autres étapes sans difficultés. Le sénateur Joseph Pierre Louis (OPL), un des sénateurs responsable du report de la séance du 30 juillet, affirme avoir voté en faveur de Michèle Pierre Louis en suivant les consignes de son parti. " Nous respectons l’accord conclu avec le chef de l’état qui a donné la garantie que les partis politiques participeront au prochain gouvernement", dit-il faisant valoir que les négociations devraient commencer dans le meilleur délai.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13956
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Une haïtienne et ses quatre enfants kidnappés aux Etats-Unis
Ils seraient victimes d’un accès de violence de leur époux et père qui aurait mortellement poignardé une autre compatriote dans l’Etat du Massachussets
Jeudi 31 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La police de l’Etat du Massachussets recherche activement depuis jeudi une ressortisante haïtienne et ses quatre enfants en bas âge séquestrés dans un endroit où une autre femme a été retrouvée grièvement blessée à coups de couteaux, rapporte l’Associated Press.
Selon certaines informations, les enfants, dont l’âge est compris entre 11 mois et 3 ans, pourraient être retenus par leur propre père, Rodlyn Petit-Bois, également de nationalité haïtienne. Un mandat d’arrêt devrait être décerné contre lui pour homicide volontaire, a indiqué le procureur du district d’Essex, Jonathan Blodgett.
"Nous croyons que Rodlyn est extrêmement dangereux et pourrait être armé", a déclaré le procureur.
Mercredi, la police de Lynn (24 km au nord de Boston) avait dépêché une patrouille dans un appartement après avoir reçu un appel annonçant qu’une personne venait d’être poignardée. Les agents de l’ordre avaient retrouvé Greenland Etienne, 33 ans, baignant dans son sang. Transportée d’urgence à l’hôpital général de Massachussets, cette haïtienne devait décéder quelques instants plus tard.
Il y aurait une "relation sociale" encore indéterminée entre la famille du présumé kidnappeur et meurtrier et celle de Mme Etienne.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire, des informations ont été transmises aux autorités de New York.
Rodlyn Petit-Bois, 25 ans, et son épouse, Louna Eveillard, 26 ans, étaient arrivés aux Etats-Unis en 1999 en provenance d’Haïti.
Des drames violents surviennent régulièrement au sein de familles haïtiennes établies sur le territoire américain. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5181
Jeudi 31 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La police de l’Etat du Massachussets recherche activement depuis jeudi une ressortisante haïtienne et ses quatre enfants en bas âge séquestrés dans un endroit où une autre femme a été retrouvée grièvement blessée à coups de couteaux, rapporte l’Associated Press.
Selon certaines informations, les enfants, dont l’âge est compris entre 11 mois et 3 ans, pourraient être retenus par leur propre père, Rodlyn Petit-Bois, également de nationalité haïtienne. Un mandat d’arrêt devrait être décerné contre lui pour homicide volontaire, a indiqué le procureur du district d’Essex, Jonathan Blodgett.
"Nous croyons que Rodlyn est extrêmement dangereux et pourrait être armé", a déclaré le procureur.
Mercredi, la police de Lynn (24 km au nord de Boston) avait dépêché une patrouille dans un appartement après avoir reçu un appel annonçant qu’une personne venait d’être poignardée. Les agents de l’ordre avaient retrouvé Greenland Etienne, 33 ans, baignant dans son sang. Transportée d’urgence à l’hôpital général de Massachussets, cette haïtienne devait décéder quelques instants plus tard.
Il y aurait une "relation sociale" encore indéterminée entre la famille du présumé kidnappeur et meurtrier et celle de Mme Etienne.
Dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire, des informations ont été transmises aux autorités de New York.
Rodlyn Petit-Bois, 25 ans, et son épouse, Louna Eveillard, 26 ans, étaient arrivés aux Etats-Unis en 1999 en provenance d’Haïti.
Des drames violents surviennent régulièrement au sein de familles haïtiennes établies sur le territoire américain. spp/Radio Kiskeya
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Le chef du parquet de Port-au-Prince dément l’implication du véhicule d’un fonctionnaire de la Présidence dans le rapt d’un enfant
Le commissaire Claudy Gassant et l’attaché de presse du Palais National, Assad Volcy donnent de la voix contre des responsables de la police à l’origine des accusations
Jeudi 31 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Des révélations de la Police Nationale sur l’implication présumée du véhicule de l’attaché de presse de la Présidence, Assad Volcy, dans l’enlèvement d’un enfant de sept ans ont suscité jeudi de nouvelles tensions dans les relations souvent orageuses entre la PNH et le parquet de Port-au-Prince.
Le commissaire du gouvernement, Claudy Gassant, flanqué de son ami Volcy, a catégoriquement démenti la version de la police selon laquelle le véhicule du fonctionnaire du Palais National serait à l’origine du rapt mercredi soir de l’enfant dans le quartier de Bois Moquette à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince).
Assimilant les accusations de la PNH à de la "méchanceté", Claudy Gassant s’est dit prêt à prouver qu’Assad Volcy se trouvait mercredi soir fort tard en sa compagnie dans un restaurant avant de regagner son domicile à bord du véhicule incriminé. Il s’est déclaré déterminé à sévir contre le phénomène du kidnapping, mais également soucieux de d’empêcher que "la réputation d’honnêtes citoyens ne soit salie par abus d’autorité ou manque d’expérience de certains".
Tout en assurant ne pas vouloir protéger son ami, le commissaire du gouvernement a autorisé le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), Frantz Thermilus, à "diligenter une enquête" pendant huit jours sur le présumé enlèvement. Cependant, avant même d’attendre les conclusions de cette enquête, il a émis des doutes sur le rapt, reproché aux autorités policières d’avoir falsifié les données recueillies et empêché un juge de paix d’avoir accès au dossier.
Pour sa part, le responsable du bureau de presse et des relations publiques de la Présidence, qui s’exprimait aux côtés de M. Gassant, lors d’une rare conférence de presse convoquée d’urgence au parquet de la capitale, a confirmé les dires du commissaire. Après avoir quitté le magistrat à une heure très avancée, il avait lui-même piloté son véhicule au moment de rentrer à la maison mercredi soir. M. Volcy, qui n’en revient pas, s’est montré intrigué par la prise en chasse de sa jeep Montero DID immatriculée AA-44100. Après une course-poursuite jeudi matin entre Delmas 56 et Delmas 83 (est de la capitale), son chauffeur et un autre occupant du véhicule avaient été retenus pendant près d’une heure.
Soulignant que le directeur général de la PNH, Mario Andrésol, n’était pas informé du déroulement de l’opération que conduisait le commissaire de Pétion-Ville, Frantz Georges, le fonctionnaire a protesté de son innocence et réclamé une enquête sérieuse.
Lors de son intervention sur les lieux où le véhicule avait été intercepté, le commissaire Gassant s’était farouchement opposé à la volonté du commissaire de police de faire remorquer la jeep à des fins d’investigation.
Cette mésentente publique avait parfaitement illustré les conflits d’autorité et querelles de personne ayant caractérisé ces derniers mois les rapports très tendus entre la police et le parquet de Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5182
Commentaires :
La population commence en avoir marre avec ces querelles entre le Parquet de Port-au-Prince et la Police Nationale d’Haïti. Avec ces attitudes visant à démontrer qui détient le plus d’autorité, " ki yès ki pi gwo chèf " il y a eu des débordements allant jusqu’à la libération de kidnappeurs de renom donc la sécurité de la population reléguée au second plan dans cette lutte pour asseoir une autorité.
Ces derniers temps, les médias informels avaient rapporté l’arrestation par Claudy Gassant, d’un homme réputé comme le bras droit du directeur général de la police nationale.
C’est vraiment peu sérieux de la part de ces deux institutions qui devraient s’allier pour lutter contre la délinquance
Jeudi 31 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Des révélations de la Police Nationale sur l’implication présumée du véhicule de l’attaché de presse de la Présidence, Assad Volcy, dans l’enlèvement d’un enfant de sept ans ont suscité jeudi de nouvelles tensions dans les relations souvent orageuses entre la PNH et le parquet de Port-au-Prince.
Le commissaire du gouvernement, Claudy Gassant, flanqué de son ami Volcy, a catégoriquement démenti la version de la police selon laquelle le véhicule du fonctionnaire du Palais National serait à l’origine du rapt mercredi soir de l’enfant dans le quartier de Bois Moquette à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince).
Assimilant les accusations de la PNH à de la "méchanceté", Claudy Gassant s’est dit prêt à prouver qu’Assad Volcy se trouvait mercredi soir fort tard en sa compagnie dans un restaurant avant de regagner son domicile à bord du véhicule incriminé. Il s’est déclaré déterminé à sévir contre le phénomène du kidnapping, mais également soucieux de d’empêcher que "la réputation d’honnêtes citoyens ne soit salie par abus d’autorité ou manque d’expérience de certains".
Tout en assurant ne pas vouloir protéger son ami, le commissaire du gouvernement a autorisé le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), Frantz Thermilus, à "diligenter une enquête" pendant huit jours sur le présumé enlèvement. Cependant, avant même d’attendre les conclusions de cette enquête, il a émis des doutes sur le rapt, reproché aux autorités policières d’avoir falsifié les données recueillies et empêché un juge de paix d’avoir accès au dossier.
Pour sa part, le responsable du bureau de presse et des relations publiques de la Présidence, qui s’exprimait aux côtés de M. Gassant, lors d’une rare conférence de presse convoquée d’urgence au parquet de la capitale, a confirmé les dires du commissaire. Après avoir quitté le magistrat à une heure très avancée, il avait lui-même piloté son véhicule au moment de rentrer à la maison mercredi soir. M. Volcy, qui n’en revient pas, s’est montré intrigué par la prise en chasse de sa jeep Montero DID immatriculée AA-44100. Après une course-poursuite jeudi matin entre Delmas 56 et Delmas 83 (est de la capitale), son chauffeur et un autre occupant du véhicule avaient été retenus pendant près d’une heure.
Soulignant que le directeur général de la PNH, Mario Andrésol, n’était pas informé du déroulement de l’opération que conduisait le commissaire de Pétion-Ville, Frantz Georges, le fonctionnaire a protesté de son innocence et réclamé une enquête sérieuse.
Lors de son intervention sur les lieux où le véhicule avait été intercepté, le commissaire Gassant s’était farouchement opposé à la volonté du commissaire de police de faire remorquer la jeep à des fins d’investigation.
Cette mésentente publique avait parfaitement illustré les conflits d’autorité et querelles de personne ayant caractérisé ces derniers mois les rapports très tendus entre la police et le parquet de Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5182
Commentaires :
La population commence en avoir marre avec ces querelles entre le Parquet de Port-au-Prince et la Police Nationale d’Haïti. Avec ces attitudes visant à démontrer qui détient le plus d’autorité, " ki yès ki pi gwo chèf " il y a eu des débordements allant jusqu’à la libération de kidnappeurs de renom donc la sécurité de la population reléguée au second plan dans cette lutte pour asseoir une autorité.
Ces derniers temps, les médias informels avaient rapporté l’arrestation par Claudy Gassant, d’un homme réputé comme le bras droit du directeur général de la police nationale.
C’est vraiment peu sérieux de la part de ces deux institutions qui devraient s’allier pour lutter contre la délinquance
Himmler Rébu invite les autorités à prendre au sérieux les revendications des militaires
Himmler Rébu invite les autorités à prendre au sérieux les revendications des militaires
Le Himmler Rébu, colonel des FAD’H, affirme que le mouvement des militaires démobilisés était prévisible mais le gouvernement haïtien n’avait pas su adopter des mesures pour répondre aux revendications.
" Je ne comprends pas pourquoi on minimise le problème des forces armées", dit-il faisant remarquer que ce problème est devenu récurrent. Soulignant que le problème de l’armée est réel, il rappelle que le parlement avait alloué des fonds à une commission présidentielle chargée d’évaluer la nécessité d’une nouvelle force publique.
" Il s’agit d’un problème de choix du chef de l’état qui est l’élément moteur dans le concept de sécurité national", argue t-il. Le colonel des forces armées reconnaît que les revendications des militaires sont difficiles à satisfaire. Il croit qu’il sera difficile pour le gouvernement de payer 14 ans d’arriérés de salaire tenant compte de l’état des finances publiques.
En ce qui a trait au rétablissement des forces armées, M. Rébu fait remarquer qu’il y a une approche facile parce que les forces armées font partie de la structure de sécurité nationale.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Himmler Rébu a soutenu que le mouvement des militaires démobilisés semble avoir été bien planifié par une structure politico-militaire. " C’est un cas d’instabilité ", déclare t-il n’écartant pas la possibilité que des militaires soient manipulés.
Outre les autorités haïtiennes, le chef de file du Greh critique également les responsables de la mission de l’ONU. " L’image du militaire étranger sur le territoire national est un facteur irritant pour un large secteur de la nation", ajoute t-il faisant valoir qu’il faut envisager dès maintenant un calendrier de retrait de la Minustah.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13951
Les militaires démobilisés placés en isolement dans la délégation du Nord
Plus de 150 personnes, se présentant comme des militaires démobilisés, ont été placées en isolement par les autorités le mercredi 30 juillet, mettant ainsi fin à un mouvement de contestation.
Les protestataires qui réclament le paiement de 14 ans d’arriérés de salaire et le rétablissement des forces armées ont accepté de se rendre après d’âpres négociations. Selon les informations fournies par les autorités régionales, 155 personnes dont 6 femmes, avaient investi l’ancienne prison civile du Cap-Haïtien le mardi 29 juillet dernier.
Au moins 7 membres du groupe, dont un présumé kidnappeur, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Les membres de la délégation du ministère de l’intérieur, qui avait négocié la reddition des militaires démobilisés, s’appliquent depuis hier à identifier ces personnes qui s’étaient réfugiées dans l’ancienne prison civile.
" Les autorités annoncent l’incarcération des personnes non membres des FAD’H et de ceux qui quoique membres de l’armée avaient déjà reçu leur solde", indique le correspondant de radio Métropole au Cap –Haïtien, Saintilus Ernest.
Dans le même temps, à Ouanaminte un climat de tension était perceptible, les citoyens craignant une intervention des forces de l’ordre contre les militaires démobilisés. Jusqu'à présent, ces militaires démobilisés ne sont pas inquiétés par les policiers haïtiens et les casques bleus de la Minustah dans la région.
" Réfugiés dans l’ancienne caserne, les militaires démobilisés effectuent des sorties afin d’acheter de la nourriture", explique le correspondant de radio Métropole, Jean Charles Jacques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=139505
Commentaires :
Bien à l’opposé de l’opinion émise par l’ancien colonel des FADH, nous avons catalogué de mascarade l’occupation des soldats de l’ex-armée des anciens locaux. Nus avions eu l’impression des le départ que cela se limiterait à une simple réclamation d’arriérés de salaire et que les déclarations faisant intervenir le rôle constitutionnel des FADH, et la nécessité de contribuer à la sécurisation du pays ne sont que des faux étendards appelés à introduire une dose de légitimation patriotique dans un dossier banal d’anciens militaires qui ont faim et en butte à des difficultés d’ordre commun.
Les déclarations de l’ancien colonel font preuve donc d’une ingénuité surprenante, venant surtout d’un homme devenu politique après une brillante carrière militaire. Il semble avoir laissé de côté la réalité de ce jour pour se réfugier dans un amalgame nationaliste patriotique.
Notre réalité aujourd’hui est celle d’un pays occupé et assisté. La communauté internationale qui nous épaule et nous surveille a configuré un carnet de route qui n’a pas été dévoilé à aucun dignitaire de notre nation ni de notre gouvernement en faisant semblant de nous laisser quelques prérogatives, histoire de créer le leurre et le mirage de la démocratie participative. La remobilisation de l’armée n’est pas contemplée dans l’agenda de l’international. En ce qui concerne l’idée de la constitution d’une nouvelle force de sécurité : on verra ! Peu importe l’allocation budgétaire votée par la bande à Youri Latortue.
La communauté internationale a fait le pari de subventionner par exemple les prochaines élections sénatoriales partielles destinées à renouveler le tiers du grand corps. Elle préfère de loin nous doter d’un sénat nous obligeant à supporter ce spectacle hideux dont nous sommes témoin tous les jours que de rendre un élément de force à un secteur encore endoctriné par l’idée qui veut que le pouvoir doit être exercé par celui qui détient ce type de force.
Le calendrier après MMINUSTAH doit être préparé certes. Il ne doit pas débuter par la formation du groupe qui le remplacera. Il doit envisager le regain de l’AUTONOMIE du pays. Une autonomie qui doit être acquise sur le plan politique social et économique.
La communauté internationale en s’occupant de nous vient en aide surtout aux voisins qui risquent de craquer sou le poids des conséquences de la déliquescence de nos institutions et de la disparition de la nation haïtienne. Que nous soyons parvenus à nous détruire nous mêmes n’a jamais été un vrai souci pour nos chers amis. Aujourd’hui il faut venir en aide aux voisins menacés par la propagation de la bêtise haïtienne.
Ici nous faisons allusion à nos voisins de l’est qui ont fait preuve de bon élève et ont atteint le standard voulu et prévu et surtout les autres iles de la région qui risquent de voir leur population s’agrandir avec l’arrivée massive de boat people.
Dans ce contexte, les haïtiens toutes religions et tendances confondues devraient se ranger derrière Madame Michèle Pierre Louis pour essayer de déjouer les prédictions d’un échec annoncé.
Madame Michel Pierre Louis représente sans aucun doute un des derniers atouts dont dispose le pays. Les diatribes des moralistes devraient passer au dernier plan. L’homosexualité dans l’échelle de la morale n’est pas plus grave que le vol organisé, le mensonge, le manque de responsabilité officielle et la corruption légitimée comme " modus operandi " d’un état en banqueroute morale depuis deux siècles.
Le Himmler Rébu, colonel des FAD’H, affirme que le mouvement des militaires démobilisés était prévisible mais le gouvernement haïtien n’avait pas su adopter des mesures pour répondre aux revendications.
" Je ne comprends pas pourquoi on minimise le problème des forces armées", dit-il faisant remarquer que ce problème est devenu récurrent. Soulignant que le problème de l’armée est réel, il rappelle que le parlement avait alloué des fonds à une commission présidentielle chargée d’évaluer la nécessité d’une nouvelle force publique.
" Il s’agit d’un problème de choix du chef de l’état qui est l’élément moteur dans le concept de sécurité national", argue t-il. Le colonel des forces armées reconnaît que les revendications des militaires sont difficiles à satisfaire. Il croit qu’il sera difficile pour le gouvernement de payer 14 ans d’arriérés de salaire tenant compte de l’état des finances publiques.
En ce qui a trait au rétablissement des forces armées, M. Rébu fait remarquer qu’il y a une approche facile parce que les forces armées font partie de la structure de sécurité nationale.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Himmler Rébu a soutenu que le mouvement des militaires démobilisés semble avoir été bien planifié par une structure politico-militaire. " C’est un cas d’instabilité ", déclare t-il n’écartant pas la possibilité que des militaires soient manipulés.
Outre les autorités haïtiennes, le chef de file du Greh critique également les responsables de la mission de l’ONU. " L’image du militaire étranger sur le territoire national est un facteur irritant pour un large secteur de la nation", ajoute t-il faisant valoir qu’il faut envisager dès maintenant un calendrier de retrait de la Minustah.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13951
Les militaires démobilisés placés en isolement dans la délégation du Nord
Plus de 150 personnes, se présentant comme des militaires démobilisés, ont été placées en isolement par les autorités le mercredi 30 juillet, mettant ainsi fin à un mouvement de contestation.
Les protestataires qui réclament le paiement de 14 ans d’arriérés de salaire et le rétablissement des forces armées ont accepté de se rendre après d’âpres négociations. Selon les informations fournies par les autorités régionales, 155 personnes dont 6 femmes, avaient investi l’ancienne prison civile du Cap-Haïtien le mardi 29 juillet dernier.
Au moins 7 membres du groupe, dont un présumé kidnappeur, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Les membres de la délégation du ministère de l’intérieur, qui avait négocié la reddition des militaires démobilisés, s’appliquent depuis hier à identifier ces personnes qui s’étaient réfugiées dans l’ancienne prison civile.
" Les autorités annoncent l’incarcération des personnes non membres des FAD’H et de ceux qui quoique membres de l’armée avaient déjà reçu leur solde", indique le correspondant de radio Métropole au Cap –Haïtien, Saintilus Ernest.
Dans le même temps, à Ouanaminte un climat de tension était perceptible, les citoyens craignant une intervention des forces de l’ordre contre les militaires démobilisés. Jusqu'à présent, ces militaires démobilisés ne sont pas inquiétés par les policiers haïtiens et les casques bleus de la Minustah dans la région.
" Réfugiés dans l’ancienne caserne, les militaires démobilisés effectuent des sorties afin d’acheter de la nourriture", explique le correspondant de radio Métropole, Jean Charles Jacques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=139505
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Bien à l’opposé de l’opinion émise par l’ancien colonel des FADH, nous avons catalogué de mascarade l’occupation des soldats de l’ex-armée des anciens locaux. Nus avions eu l’impression des le départ que cela se limiterait à une simple réclamation d’arriérés de salaire et que les déclarations faisant intervenir le rôle constitutionnel des FADH, et la nécessité de contribuer à la sécurisation du pays ne sont que des faux étendards appelés à introduire une dose de légitimation patriotique dans un dossier banal d’anciens militaires qui ont faim et en butte à des difficultés d’ordre commun.
Les déclarations de l’ancien colonel font preuve donc d’une ingénuité surprenante, venant surtout d’un homme devenu politique après une brillante carrière militaire. Il semble avoir laissé de côté la réalité de ce jour pour se réfugier dans un amalgame nationaliste patriotique.
Notre réalité aujourd’hui est celle d’un pays occupé et assisté. La communauté internationale qui nous épaule et nous surveille a configuré un carnet de route qui n’a pas été dévoilé à aucun dignitaire de notre nation ni de notre gouvernement en faisant semblant de nous laisser quelques prérogatives, histoire de créer le leurre et le mirage de la démocratie participative. La remobilisation de l’armée n’est pas contemplée dans l’agenda de l’international. En ce qui concerne l’idée de la constitution d’une nouvelle force de sécurité : on verra ! Peu importe l’allocation budgétaire votée par la bande à Youri Latortue.
La communauté internationale a fait le pari de subventionner par exemple les prochaines élections sénatoriales partielles destinées à renouveler le tiers du grand corps. Elle préfère de loin nous doter d’un sénat nous obligeant à supporter ce spectacle hideux dont nous sommes témoin tous les jours que de rendre un élément de force à un secteur encore endoctriné par l’idée qui veut que le pouvoir doit être exercé par celui qui détient ce type de force.
Le calendrier après MMINUSTAH doit être préparé certes. Il ne doit pas débuter par la formation du groupe qui le remplacera. Il doit envisager le regain de l’AUTONOMIE du pays. Une autonomie qui doit être acquise sur le plan politique social et économique.
La communauté internationale en s’occupant de nous vient en aide surtout aux voisins qui risquent de craquer sou le poids des conséquences de la déliquescence de nos institutions et de la disparition de la nation haïtienne. Que nous soyons parvenus à nous détruire nous mêmes n’a jamais été un vrai souci pour nos chers amis. Aujourd’hui il faut venir en aide aux voisins menacés par la propagation de la bêtise haïtienne.
Ici nous faisons allusion à nos voisins de l’est qui ont fait preuve de bon élève et ont atteint le standard voulu et prévu et surtout les autres iles de la région qui risquent de voir leur population s’agrandir avec l’arrivée massive de boat people.
Dans ce contexte, les haïtiens toutes religions et tendances confondues devraient se ranger derrière Madame Michèle Pierre Louis pour essayer de déjouer les prédictions d’un échec annoncé.
Madame Michel Pierre Louis représente sans aucun doute un des derniers atouts dont dispose le pays. Les diatribes des moralistes devraient passer au dernier plan. L’homosexualité dans l’échelle de la morale n’est pas plus grave que le vol organisé, le mensonge, le manque de responsabilité officielle et la corruption légitimée comme " modus operandi " d’un état en banqueroute morale depuis deux siècles.
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