Dans une lettre adressée au Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, Amnesty International a exigé de ce dernier des mesures célères pour empêcher l’expulsion de force imminente des centaines de familles de sinistrés dans certains camps de fortune à Port-au-Prince dont le camp Mormon à Delmas. « Trois cents familles qui se sont retrouvées sans domicile à la suite du séisme de janvier 2010 risquent d’être expulsées de force très prochainement de leur camp de fortune à Port-au-Prince », lit-on dans la lettre.
Amnesty International dit craindre que ces familles ne se retrouvent à nouveau sans abri.
Elle demande en ce sens au Premier Ministre Lamothe de veiller à ce que les résidents de ce camp ne soient pas expulsés en dehors de toute procédure légale, sans préavis suffisant ni consultation, et de garantir que toutes les personnes concernées aient accès à une solution de relogement adéquate.
Selon des informations supplémentaires fournies par Amnesty International, le 14 mai à 3 heures du matin, une vingtaine d’hommes, dont des fonctionnaires municipaux, étaient entrés dans le camp et avaient exigés l’évacuation de l’espace dans 15 jours. « Certains de ces hommes étaient armés et ont ouvert le feu sur un groupe de résidents du camp dont quatre ont été blessés »
L’organisation a voulu également attiré l’attention du chef gouvernement sur l’expulsion de force le 4 mai dernier de 126 familles du camp Mozayik, situé à proximité « en dehors de toute procédure légale et sans qu’aucune solution de relogement leur soit proposée ».
Des centaines de familles du Camp Village Grace, dans le quartier de Carrefour de la région métropolitaine de Port-au-Prince sont exposées à ces mêmes menaces d’expulsion, a rapporté l’Amnesty International.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-selon-amnesty-international-laurent-s-lamothe-doit-empecher-les-expulsions-de-force-dans-les-camps/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 27 mai 2012
Franketienne clôturera le festival Haïti en Folie le 29 juillet avec sa comédie musicale «Délire du prédateur déchu»
Soumis par mediameriquat le 26 mai, 2012 - 14:28 Deux ans après la production de Mélovivi ou le piège qui a connu un succès international (Paris, Strasbourg, Lille, Genève, Port-au-Prince, Québec, Montréal, Miami, New-York, etc.), le dramaturge, romancier, poète, comédien et artiste-peintre Franketienne vous offre sa toute nouvelle pièce intituléeDélire du prédateur déchu. Cette pièce sera présentée en première internationale, dans le cadre d'Haïti en Folie à Montréal, le dimanche 29 juillet 2012 à la Salle Marie-Gérin Lajoie de l'UQAM à 19h.
À propos de l'œuvre
« Ce texte aurait pu être sous-titré « Monologues du Pénis » tel un clin d'œil aux célèbres Monologues du Vagin d'Eve Ensler. Rassurez-vous ! Ce n'est nullement le cas. Cela aurait été une démarche sémantique réductrice. Délire du prédateur déchu est une spirale pluridimensionnelle qui a été conçue spécifiquement pour la scène. Il s'agit de la mise en espace théâtrale et musicale d'un texte poétique dénonçant les horreurs et les violences d'une société axée sur la suprématie des forces agressives. Le dramaturge a mis l'accent sur l'hégémonie du pénis, comme symbole traditionnel de la terreur dominatrice, destructrice et zombificatrice. L'interprétation, ponctuée et agrémentée d'une douzaine de chants, est assumée par un comédien (Franketienne) avec le support approprié d'un guitariste et d'un percussionniste. C'est un spectacle qui vous incitera à réfléchir, à méditer, à vous interroger sur les distorsions et les malheurs du monde. Et, en même temps, à rire, à vous détendre, à travers la mise en forme esthétique de la dérision érotique, onirique, philosophique et ludique. »
Courte bio de Franketienne
Franketienne, auteur de plus de 50 œuvres, figure sur la liste des candidats au Prix Nobel de littérature et est aujourd'hui l'un des plus grands écrivains contemporains. Dany Laferrière dit de Fraketienne qu'il est une métaphore d'Haïti, un ogre. Né en Haïti en 1936, de son vrai nom Jean Pierre Basilique Dantor Frank Etienne d'Argent, Franketienne est poète, écrivain, artiste-peintre, comédien. Nommé « Artiste pour paix » en 2010 par l'UNESCO et sacré « trésor national vivant » en Haïti en 2006, Franketienne a reçu plus de 25 prix et distinctions…
Haïti en folie
Créé en 2007, le Festival Haïti en Folie à Montréal est présenté par la Fondation Fabienne Colas en collaboration avec Unipharm Gaby Jeanty. Il est aujourd'hui le plus important festival pluridisciplinaire, en dehors d'Haïti, totalement dédié à la culture haïtienne. Un évènement d'envergure, haut en couleurs et en saveurs créoles, destinée à faire connaître Haïti dans toute sa diversité, sa splendeur et sa richesse culturelles, qui attire plusieurs milliers de visiteurs et de touristes chaque année. Une programmation riche, chaude et colorée avec spectacles, cinéma, théâtre, artisanat, gastronomie en plein air et en salles, mais surtout, des rencontres, des découvertes, du divertissement et le partage du métissage culturel : un grand rendez-vous dédié à la culture d'Haïti, du 27 au 29 juillet 2012.
Délire du prédateur déchu
Dimanche 29 Juillet - 19h
Salle Marie-Gérin Lajoie (UQAM)
405 rue Ste-Catherine Est, Montréal
Métro Berri-UQAM
Billets en vente à 35 $ sur www.haitienfolie.com
http://patwhite.com/node/14319
À propos de l'œuvre
« Ce texte aurait pu être sous-titré « Monologues du Pénis » tel un clin d'œil aux célèbres Monologues du Vagin d'Eve Ensler. Rassurez-vous ! Ce n'est nullement le cas. Cela aurait été une démarche sémantique réductrice. Délire du prédateur déchu est une spirale pluridimensionnelle qui a été conçue spécifiquement pour la scène. Il s'agit de la mise en espace théâtrale et musicale d'un texte poétique dénonçant les horreurs et les violences d'une société axée sur la suprématie des forces agressives. Le dramaturge a mis l'accent sur l'hégémonie du pénis, comme symbole traditionnel de la terreur dominatrice, destructrice et zombificatrice. L'interprétation, ponctuée et agrémentée d'une douzaine de chants, est assumée par un comédien (Franketienne) avec le support approprié d'un guitariste et d'un percussionniste. C'est un spectacle qui vous incitera à réfléchir, à méditer, à vous interroger sur les distorsions et les malheurs du monde. Et, en même temps, à rire, à vous détendre, à travers la mise en forme esthétique de la dérision érotique, onirique, philosophique et ludique. »
Courte bio de Franketienne
Franketienne, auteur de plus de 50 œuvres, figure sur la liste des candidats au Prix Nobel de littérature et est aujourd'hui l'un des plus grands écrivains contemporains. Dany Laferrière dit de Fraketienne qu'il est une métaphore d'Haïti, un ogre. Né en Haïti en 1936, de son vrai nom Jean Pierre Basilique Dantor Frank Etienne d'Argent, Franketienne est poète, écrivain, artiste-peintre, comédien. Nommé « Artiste pour paix » en 2010 par l'UNESCO et sacré « trésor national vivant » en Haïti en 2006, Franketienne a reçu plus de 25 prix et distinctions…
Haïti en folie
Créé en 2007, le Festival Haïti en Folie à Montréal est présenté par la Fondation Fabienne Colas en collaboration avec Unipharm Gaby Jeanty. Il est aujourd'hui le plus important festival pluridisciplinaire, en dehors d'Haïti, totalement dédié à la culture haïtienne. Un évènement d'envergure, haut en couleurs et en saveurs créoles, destinée à faire connaître Haïti dans toute sa diversité, sa splendeur et sa richesse culturelles, qui attire plusieurs milliers de visiteurs et de touristes chaque année. Une programmation riche, chaude et colorée avec spectacles, cinéma, théâtre, artisanat, gastronomie en plein air et en salles, mais surtout, des rencontres, des découvertes, du divertissement et le partage du métissage culturel : un grand rendez-vous dédié à la culture d'Haïti, du 27 au 29 juillet 2012.
Délire du prédateur déchu
Dimanche 29 Juillet - 19h
Salle Marie-Gérin Lajoie (UQAM)
405 rue Ste-Catherine Est, Montréal
Métro Berri-UQAM
Billets en vente à 35 $ sur www.haitienfolie.com
http://patwhite.com/node/14319
SIDIM: Haïti sous les projecteurs
Soumis par Mariève Vautrin le 27 mai, 2012 - 02:07 À l’occasion de la 23e édition du Salon international du design de Montréal (SIDIM), l’entreprise canadienne Brandaid Project Inc, qui œuvre en développement communautaire, a présenté, en grande première, le fruit d’un an de travail collaboratif entre artisans haïtiens, designers et agences de publicité: la collection Haïti.
«L’initiative de Brandaid est d’avoir établi un lien commercial entre compagnies artisanales haïtiennes et marchés internationaux sans qu’il ne soit question de charité», explique la designer Patty Johnson, qui opère dans le monde entier avec de multiples communautés, entreprises, partenaires et concepteurs. En résulte des relations d’affaires qui, basées sur un processus de design contemporain, perpétuent des milliers d’années de tradition artisanale.
Dans les pays en développement, où l’artisanat constitue la deuxième plus importante économie, le design s’impose de plus en plus comme un incontournable commercial. Est ainsi mobilisée, au sein de Brandaid Project Inc, l’énergie de la commercialisation de grandes marques, énergie appliquée à des économies artisanales à petite échelle.
«Le lancement de [la collection Haïti] au SIDIM marque un virage historique dans la perception du monde à l'égard de la culture haïtienne», affirme Cameron Brohman, co-fondateur de Brandaid Project Inc. C’est avec Tony Pigott, président et chef de la direction de l’agence de marketing et de communication J. Walter Thompson Canada, qu’il a mis sur pied un modèle d'entreprise hybride, modèle qui inclut à la fois des organismes des secteurs à but lucratif et sans but lucratif.
Mettant de l’avant la créativité et le savoir-faire de dizaines de milliers d’employés haïtiens, les 50 produits de la gamme Haïti exposés au SIDIM allient esthétique et utilitaire. «Les artisans haïtiens utilisent ce qu’ils ont à portée de main pour créer, explique Patty Johnson. Aussi perçoit-on ces produits comme durables puisqu’ils sont fabriqués à partir de matières recyclées ou réutilisées.»
Barils de pétrole, bouteilles de rhum, papier mâché, textiles… Autant d’éléments qui, entre les mains des artisans, se transforment en artéfacts, meubles, articles de décoration et produits d'éclairage originaux. Axelle, une entreprise avec laquelle Brandaid Project Inc travaille, réalise des bouteilles «vaudou» qui, à la fois décoratives et symboliques, sont une à une associées à un dieu. Il suffit de boire une gorgée du liquide contenu dans la bouteille pour invoquer l’un d’eux. S’ajoutent à ce produit les créations de huit autres compagnies: Ashley Design, Caribbean Craft, Carnival Jacmel, Croix des Bouquets, Les Dix Doigts, Indepco, Intext et Courtepointes pour la paix.
«Nous venons de remplir une importante commande de 130 000$», s’exclame Patty Johnson, qui se réjouit déjà du rayonnement de la collection. En septembre, celle-ci sera d'ailleurs de nouveau sous les projecteurs, en grande première européenne, dans le cadre de la London Design Week. Brandaid Project Inc... un projet de design à suivre.
http://patwhite.com/node/14323
«L’initiative de Brandaid est d’avoir établi un lien commercial entre compagnies artisanales haïtiennes et marchés internationaux sans qu’il ne soit question de charité», explique la designer Patty Johnson, qui opère dans le monde entier avec de multiples communautés, entreprises, partenaires et concepteurs. En résulte des relations d’affaires qui, basées sur un processus de design contemporain, perpétuent des milliers d’années de tradition artisanale.
Dans les pays en développement, où l’artisanat constitue la deuxième plus importante économie, le design s’impose de plus en plus comme un incontournable commercial. Est ainsi mobilisée, au sein de Brandaid Project Inc, l’énergie de la commercialisation de grandes marques, énergie appliquée à des économies artisanales à petite échelle.
«Le lancement de [la collection Haïti] au SIDIM marque un virage historique dans la perception du monde à l'égard de la culture haïtienne», affirme Cameron Brohman, co-fondateur de Brandaid Project Inc. C’est avec Tony Pigott, président et chef de la direction de l’agence de marketing et de communication J. Walter Thompson Canada, qu’il a mis sur pied un modèle d'entreprise hybride, modèle qui inclut à la fois des organismes des secteurs à but lucratif et sans but lucratif.
Mettant de l’avant la créativité et le savoir-faire de dizaines de milliers d’employés haïtiens, les 50 produits de la gamme Haïti exposés au SIDIM allient esthétique et utilitaire. «Les artisans haïtiens utilisent ce qu’ils ont à portée de main pour créer, explique Patty Johnson. Aussi perçoit-on ces produits comme durables puisqu’ils sont fabriqués à partir de matières recyclées ou réutilisées.»
Barils de pétrole, bouteilles de rhum, papier mâché, textiles… Autant d’éléments qui, entre les mains des artisans, se transforment en artéfacts, meubles, articles de décoration et produits d'éclairage originaux. Axelle, une entreprise avec laquelle Brandaid Project Inc travaille, réalise des bouteilles «vaudou» qui, à la fois décoratives et symboliques, sont une à une associées à un dieu. Il suffit de boire une gorgée du liquide contenu dans la bouteille pour invoquer l’un d’eux. S’ajoutent à ce produit les créations de huit autres compagnies: Ashley Design, Caribbean Craft, Carnival Jacmel, Croix des Bouquets, Les Dix Doigts, Indepco, Intext et Courtepointes pour la paix.
«Nous venons de remplir une importante commande de 130 000$», s’exclame Patty Johnson, qui se réjouit déjà du rayonnement de la collection. En septembre, celle-ci sera d'ailleurs de nouveau sous les projecteurs, en grande première européenne, dans le cadre de la London Design Week. Brandaid Project Inc... un projet de design à suivre.
http://patwhite.com/node/14323
Grandrieu: Les Enfants d'Haïti continuent leur lutte
Malgré le petit nombre de participants, l'intervention a été fort appréciée. (© D.R) |
Haïti étant tombé un peu dans l'oubli depuis le tremblement de terre, ils essaient de se mobiliser encore plus. Des portraits d'une dizaine d'enfants d'Haïti adoptés, présentés avec leurs frères et sœurs et demeurant en Lozère, dans le Gard ou l'Ardèche, étaient exposés. Des objets d'art haïtien, achetés dans le quartier de Fontamara 27, ont été présentés au public. Ils sont fabriqués entièrement avec des matérieux de récupération (tôle, plastique, cuir) et beaucoup d'ingéniosité, et sont revendus sur le marché français afin de contribuer à promouvoir leur métier et à essayer de leur faire gagner leur dignité.
Deux documentaires ont été projetés sur la vie des enfants. 120 parrainages permettent à autant d'enfants sur les 300 qui n'y allaient plus d'aller à l'école, qui est payante, et de prendre un repas par jour. En septembre, 30 m3 de colis humanitaires ont été expédiés. À l'école Pétion Savain qui accueille les enfants du primaire au lycée, des travaux de consolidation et de réhabilitation sont en cours, tout cela grâce aux dons.
L'association s'occupe d'un quartier, Fontamara 27, à Port-au-Prince, sa volonté étant d'améliorer les conditions d'hébergement des enfants de la crèche qui a été entièrement détruite lors du séisme. L'association a pu acheter une maison qui deviendra sous peu une école. De plus, elle paye le salaire de deux instituteurs et finance le repas de midi pour les enfants. Martine a aussi beaucoup parlé de milliers d'enfants qui vivent dans les rues. Ils sont appelés Restaveks et travaillent comme domestiques sans contrepartie monétaire. Les trois quarts sont des filles.
'Doudou' est à présent correspondant sur place. Il a un local et il pérennise les projets de l'association. Pour Noël, les parrains et les marraines ont offert un repas, qui a été pris en commun par les familles du quartier Fontamara 27. Enfants d'Haïti reste sur des actions modestes mais durables, ils aident les nounous qui depuis le séisme n'ont plus de revenus, les adolescents sans ressources afin qu'ils puissent travailler, les associations locales grâce à de nombreux dons reçus à travers les opérations faites par les écoles privées de Lozère. Il faut savoir que 80 % de la population ne sait ni lire, ni écrire.
Les quelques personnes présentes ont passé un après-midi très enrichissant et ont beaucoup appris sur les habitants et les mœurs de ce pays.
http://www.midilibre.fr/2012/05/27/les-enfants-d-haiti-continuent-leur-lutte-solidaire,507249.php
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